Théodore Leclercq
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Michel Théodore Leclercq, né le à Paris et mort le dans l'ancien 1er arrondissement de Paris[1], est un dramaturge français.
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Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Fiévée (d) |
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Biographie
modifierIl est le fils de Charles Théodore François Leclercq, marchand mercier papetier parisien, et de Marie Victoire Lattré. Il a deux sœurs qui épousent des notaires parisiens : Marie Justine se marie avec Louis Denis Bocquet, Marie Suzanne Virginie convole avec Antoine Nicolas Ozanne[2].
Spécialiste du proverbe dramatique, Théodore Leclercq se fait une véritable réputation. Ses petites pièces sont destinées à des théâtres de société: au début de la Restauration, elles sont jouées dans le salon de François Roger[3]. Elles sont reconnues pour leur finesse dans l'analyse des mœurs. Elles paraissent sous le titre de Proverbes dramatiques de 1823 à 1826 et Nouveaux proverbes dramatiques en 1830.
Homosexuel, Leclercq vit avec Joseph Fiévée: il apparaît ici et là dans la correspondance de ce dernier avec François Louis Auguste Ferrier[4]. Dans le Trésor de la langue française, au mot Ménage, on peut lire : « Cohabitation de deux personnes, de même sexe, de sexe différent ou de même famille. Faire ménage commun avec qqn ; tenir ménage avec qqn. Toute la société s'est mise à parler du ménage masculin de Fiévée et de Th. Leclercq. On a beaucoup jasé sur ce sujet (Delécluze, Journal, 1826, p. 343). »[5]
Il est inhumé aux côtés de Joseph Fiévée au cimetière du Père-Lachaise (49e division).
Œuvres
modifier- Œuvres complètes (trois tomes) préfacées par Prosper Mérimée et Sainte-Beuve [1] lire en ligne sur Gallica
- Proverbes dramatiques (Madame Sorbet, Une révolution, Le Savetier et le Financier, Les Élections, Le Mariage manqué, Le Bal, La Scène double, Le Désœuvrement des comédiens)
- La Manie des proverbes [2] lire en ligne sur Gallica
- La Répétition d'un proverbe
- L'Humoriste [3] lire en ligne sur Gallica
- L'Esprit de désordre [4] lire en ligne sur Gallica
- Nouveaux proverbes dramatiques
Notes
modifier- Paris, État civil reconstitué, vue 3/51.
- Philippe Berthollet, Études et notaires parisiens en 1803, Paris, Association des notaires du Châtelet, 2004, p. 222.
- Proverbes dramatiques, de Théodore Leclercq, MM. Sainte-Beuve et Mérimée (éd.), volume 1, Paris, Lebigre-Duquesne,1854, p. XVII. Ouvrage numérisé.
- Correspondance de Joseph Fiévée et de François Ferrier, 1803-1837: soixante-trois lettres inédites publiées avec une introduction et des notes, Étienne Hofmann (éd.), Berne, Peter Lang, 1994.
- Trésor de la langue française, définition du mot "Ménage".
Bibliographie
modifier- Josiane Bourguet-Rouveyre, « Théodore Leclercq ou le regard d’un Parisien sur d’autres Parisiens sous la Restauration », dans Claude Gauvard et Jean-Louis Robert (éd.), Être parisien, Paris, Éditions de la Sorbonne, 2004, p. 465-477. En ligne.
Liens externes
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