Thérèse Aillaud

personnalité politique française

Thérèse Aillaud, née Chaix[1] le à Tarascon (Bouches-du-Rhône) et morte le (à 83 ans) dans la même ville[2], est une femme politique française.

Thérèse Aillaud
Illustration.
Fonctions
Députée française

(4 ans et 19 jours)
Élection 28 mars 1993
Circonscription 16e des Bouches-du-Rhône
Législature Xe (Cinquième République)
Groupe politique NI (1993)
RL (1993-1994)
RPR (1994-1997)
Prédécesseur Michel Vauzelle
Successeur Michel Vauzelle
Maire de Tarascon

(19 ans)
Prédécesseur Antonin Saint Michel
Successeur Jean Reynaud
Conseiller général des Bouches-du-Rhône

(13 ans)
Circonscription Canton de Tarascon
Prédécesseur Robert Lalauze
Successeur Lucien Limousin
Biographie
Nom de naissance Thérèse Marie Madeleine Chaix
Date de naissance
Lieu de naissance Tarascon
Date de décès (à 83 ans)
Lieu de décès Tarascon
Nationalité Drapeau de la France Française

Thérèse Aillaud
Maires de Tarascon

Biographie

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Chef de cabinet du sous-préfet d'Arles, elle a notamment eu la responsabilité de l'accueil des communautés Harkies au lendemain de la guerre d'Algérie. Elle démissionne de la fonction publique pour se présenter aux élections municipales de 1983 à Tarascon. Elle est contrainte d'abandonner ses fonctions en 2002 après une condamnation pour détournements de fonds publics.

Mandats

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  • Députée de la Seizième circonscription des Bouches-du-Rhône (1993-1997), elle intègre le groupe RPR après un court passage au sein du groupe République et Liberté. En 1994, elle s'engage en faveur de la candidature de Jacques Chirac aux élections présidentielles et fait partie à ce titre du club du (en référence aux parlementaires qui soutenaient J. Chirac à la date où il annonça sa candidature). Fidèle à son engagement, elle fut rapporteur de la loi du relative aux harkis, rapatriés, anciens membres des formations supplétives et assimilés ou victimes de la captivité en Algérie.
  • Maire de Tarascon (1983-2002), élue à 4 reprises, elle a marqué l'histoire de sa commune en s'engageant dans un développement économique de sa commune et une politique culturelle forte avec la réouverture du théâtre détruit par les flammes, la mise en valeur du château du Roi René à travers une collaboration étroite avec la galerie Maeght et la rénovation du centre ancien.
  • Conseillère générale du Canton de Tarascon (1989-2002), elle sera contrainte d'abandonner son mandat auquel lui succédera Lucien Limousin, élu à son tour Maire de Tarascon en 2014.

Condamnation

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En 2002, malgré un pourvoi en cassation, Thérèse Aillaud est condamnée à 18 mois de prison avec sursis et cinq ans d'inéligibilité pour détournement de fonds publics (pour un montant de 454 000 francs, soit environ 70 000 euros)[3],[4].

Références

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Liens externes

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