Thomas Dundas (gouverneur de la Guadeloupe)

Militaire et Gouverneur de la Guadeloupe

Thomas Dundas (Basse-Terre, ), fut un général de brigade britannique, très temporairement gouverneur de la Guadeloupe.

Thomas Dundas
Fonctions
Gouverneur de la Guadeloupe
-
Lieutenant-gouverneur de Guernesey
Membre du 16e Parlement de Grande-Bretagne (d)
16e Parlement de Grande-Bretagne (d)
Orkney and Shetland
-
John Balfour (en)
Membre du 14e Parlement de Grande-Bretagne (d)
14e Parlement de Grande-Bretagne (d)
Orkney and Shetland
-
Robert Baikie (en)
Membre du 13e Parlement de Grande-Bretagne (d)
13e Parlement de Grande-Bretagne (d)
Orkney and Shetland
-
Thomas Dundas of Fingask (en)
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Royal High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Militaire, homme politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Père
Thomas Dundas of Fingask (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Janet Maitland (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Eleanora Elizabeth Home (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Clementina Dundas (d)
Janet Maitland Dundas (d)
Eleanora Primrose Dundas (d)
Charlotte Dundas (d)
Thomas Dundas of Fingask (d)
Ann Whitley Dundas (d)
Elizabeth Gray Dundas (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Unité
68th (en) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Grades militaires
Conflits
Vue de la sépulture.

Le , il débarque en Guadeloupe avec ses troupes à l'appel des planteurs français et force le gouverneur français Victor Collot à capituler. Mais il décède très rapidement de la fièvre jaune.

Biographie

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Fils de Thomas Dundas de Fingask (en), Thomas Dundas a été instruit à l'Édimbourg High School et est entré dans l'armée en 1766, nommé Major du 65e régiment à Pied (2nd Yorkshire, North Riding)[1]. En 1771, il a été élu député (MP) des comtés de Stewartry, Orkney et Shetland conservant le siège jusqu'en 1780[1].

Les 5-, il prit part à la guerre d'indépendance américaine en tant que lieutenant-colonel du 80e régiment à Pied (Staffordshire Volunteers)[1], servant sous les ordres du général Benedict Arnold dans le raid contre Richmond (Virginie). Sous les généraux Arnold & William Phillips, il fut présent le à la capture de Williamsburg, le à Blandford, le 27 à l'attaque sur le quai d'Osborne, et le 30 à Manchester, puis il passa sous le commandement du marquis Charles Cornwallis[1]. Le , il commanda l'aile gauche à la Bataille de Greenspring Farm. Du 6 au , lui et le général Banastre Tarleton ont été encerclés par le marquis de Choisy à Gloucester Courthouse pendant la bataille de Yorktown. Désigné en tant qu'un des commissaires devant réaliser la capitulation[1], il a été fait prisonnier de guerre après la chute de Yorktown. Après son rapatriement, il a été promu colonel le et nommé au conseil d'administration de la commission pour l’examen les demandes d'indemnisation de ceux qui «... étant resté fidèle à la mère patrie, avait souffert dans leurs droits, propriétés et profession ».

Le , Dundas a épousé Lady "Elizabeth Eleanora Home" (d. 1837), fille d'Alexandre (9e comte de HOME)[1].

En 1793, il a été brièvement Lieutenant-gouverneur de Guernesey[1]. Puis le , après le déclenchement des guerres de la Révolution française, il fut promu major-général. En 1794, il sert aux Antilles à la Barbade en tant que commandant de la 2e Brigade sous Charles Grey[1]. En février, il a servi lors de la seconde invasion de la Martinique[1] et le , au débarquement lors de l'invasion de la Guadeloupe, il commandait les forces militaires sous l'autorité de l'amiral John Jervis et a capturé la Grand-Terre[1]. Le , après avoir accepté la reddition française, il a été nommé gouverneur de la Guadeloupe et proscrit tous ceux qui n’acceptent pas l’occupation anglaise[2]. Il meurt le de la fièvre jaune et a été enterré dans le bastion principal du Fort Royal[1].

Le , après la reprise de l'île par les Français, leur chef Victor Hugues a publié une déclaration : "Que le corps de Thomas Dundas, enterré en Guadeloupe, soit déterré[3] et donné en proie aux charognards[1]. Cet affront a suscité une grande indignation en Angleterre et a incité à l'édification d'un mémorial en son honneur à la cathédrale Saint-Paul de Londres[1].

  1. a b c d e f g h i j k l et m Oxford Dictionary of National Biography
  2. « Histoire de sucrerie », sur Marie Galante Terre d'histoire (consulté le )
  3. « Arrêté sur le corps du major général Thomas Dundas », sur ANOM (consulté le )

Liens externes

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