Toulouse-le-Château

commune française du département du Jura

Toulouse-le-Château est une commune française située dans le département du Jura, dans la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Toulouse-le-Château
Toulouse-le-Château
Tour, église et vignoble
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Lons-le-Saunier
Intercommunalité Communauté de communes Bresse Haute Seille
Maire
Mandat
Jean-Christian Kryzek
2020-2026
Code postal 39230
Code commune 39533
Démographie
Gentilé Toulousiens
Population
municipale
213 hab. (2021 en évolution de −1,84 % par rapport à 2015)
Densité 51 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 49′ 26″ nord, 5° 35′ 16″ est
Altitude Min. 223 m
Max. 352 m
Superficie 4,16 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Lons-le-Saunier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bletterans
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Toulouse-le-Château
Géolocalisation sur la carte : France
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Toulouse-le-Château

Ses habitantsse nomment les Toulousiens[1] et Toulousiennes.

Géographie

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Relief et hydrographie

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Voies de communications

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Situation

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Le village se trouve à 25 km au sud de Dole et 15 km au nord de Lons-le-Saulnier.

Communes limitrophes

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Rose des vents Monay Rose des vents
Sellières N Darbonnay
O    Toulouse-le-Château    E
S
Mantry Saint-Lamain
Le village

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 169 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Colonne », sur la commune de Colonne à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 170,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Toulouse-le-Château est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lons-le-Saunier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 139 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (88,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (59,7 %), terres arables (21,6 %), forêts (9,7 %), zones urbanisées (8,5 %), prairies (0,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

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La seigneurie de Toulouse a été possédée par la famille de Poligny[14] et par la famille de Marnix.

Entre 1790 et 1794, Toulouse absorbe la commune éphémère de Fangy[15].

En 1938, Toulouse prend officiellement le nom de Toulouse-le-Château'[16].

Économie

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Toulouse-le-Château est un petit village agricole (polyculture) et viticole: il est classé dans l'appellation Côtes du Jura.

Toulouse-le-Château et son vignoble

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Élections Présidentielles

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Le village de Toulouse-le-Château place en tête à l'issue du premier tour de l'élection présidentielle française de 2017, Marine Le Pen (RN) en tête avec 29,05 % des suffrages. Mais lors du second tour, Emmanuel Macron (LaREM) est en tête avec 61,43 %[17].

Élections Régionales

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Le village de Toulouse-le-Château place la liste "Notre Région Par Cœur" menée par Marie-Guite Dufay, présidente sortante (PS) en tête, dès le 1er tour des élections régionales de 2021 en Bourgogne-Franche-Comté, avec 43,24 % des suffrages. Lors du second tour, les habitants décideront de placer de nouveau la liste de "Notre Région Par Cœur" menée par Marie-Guite Dufay, présidente sortante (PS) en tête, avec cette fois-ci, près de 52,78 % des suffrages. Loin devant les autres listes menées par Gilles Platret (LR) en seconde position avec 23,61 %, Julien Odoul (RN), troisième avec 18,06 % et en dernière position celle de Denis Thuriot (LaREM) avec 5,56 %[18].

Élections Départementales

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Le village de Toulouse-le-Château faisant partie du Canton de Bletterans place le binôme de Philippe Antoine (LaREM) et Danielle Brulebois (LaREM), en tête, dès le 1er tour des élections départementales de 2021 dans le Jura, avec 61,33 % des suffrages. Lors du second tour, les habitants décideront de placer de nouveau le binôme de Philippe Antoine (LaREM) et Danielle Brulebois (LaREM), en tête, avec cette fois-ci, près de 84.29 % des suffrages. Devant l'autre binôme menée par Josiane Hoellard (RN) et Michel Seuret (RN) qui obtient 15,71 %[19].

Liste des maires de Toulouse-le-Château

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1989 mars 2001 Camille Martin    
mars 2001 mars 2008 Jean Boisson    
mars 2008 mars 2014 Georges Dupuis[20]    
mars 2014 2020 Marie-Paule Ponthieux PS Employée
2020 En cours Jean-Christian Kryzek    

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].

En 2021, la commune comptait 213 habitants[Note 3], en évolution de −1,84 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
610638707730855901880897832
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
798877866796761701655610629
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
604626538420384360349282237
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
188173146160180159197206212
2015 2020 2021 - - - - - -
217215213------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Personnalités liées à la commune

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La famille Marnix

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Propriétaire de la seigneurie de Toulouse, elle s'illustre aux Pays-Bas à l'époque de Charles Quint et de Philippe II.

  • Jacques de Marnix (?-1557) est le fils de Jehan de Marnix seigneur de Toulouse-le-Château et de dame Jeanne de Cerf. Il entre au service de la gouvernante des Pays-Bas (de 1530 à 1555) Marie de Hongrie, sœur de Charles Quint. Il épouse successivement Marie de Bonnières, puis Marie de Hemricourt, dame de Mont-Sainte-Aldegonde. Il meurt probablement à Bruxelles.
  • Jean de Marnix (1537, Bruxelles-1567, Austruweel), seigneur de Toulouse, fils aîné de Jacques, s'engage dans la révolte des Pays-Bas contre Philippe II et meurt à la bataille d'Austruweel.
  • Philippe de Marnix (ca 1540, Bruxelles-1598, Leyde), seigneur de Sainte-Aldegonde, fils cadet de Jacques, étudie aux universités de Louvain, de Dole, et de Padoue, puis à l'Académie de Genève, que vient de fonder Jean Calvin. Intellectuel polyglotte, idéologue de la révolte contre Philippe II, Philippe de Marnix est un des principaux conseillers de Guillaume d'Orange, un des rédacteurs de la Pacification de Gand, premier texte officiel fondé sur la liberté religieuse, l'auteur présumé de l'hymne national des Pays-Bas, ainsi qu'un officier notamment chargé de la défense d'Anvers en 1584-1585.

La famille Marnix possédait, non loin de la résidence des gouverneurs généraux à Bruxelles et du palais des princes d'Orange, une demeure où Philippe et Jean de Marnix sont nés. Elle en avait une autre, appelée « La Fosse », à l'extérieur des remparts, en un lieu situé à l'endroit où se trouve aujourd'hui le Quartier européen de Bruxelles. Confisquée sur ordre du duc d'Albe, gouverneur général à partir de 1567, cette propriété connue sous le nom d'« hôtel de Toulouse » (Hof van Tholouse) disparaît au XIXe siècle, laissant son nom à une rue qui relie les sièges du Parlement européen et du Conseil européen, la « rue de Toulouse », qui ne doit donc pas son nom à la ville occitane, mais à la localité comtoise de Toulouse.

  • René Moureaux, né en 1925 à Toulouse, résistant au sein du groupe Langlois, a rejoint la première DB en . Il fait la campagne d'Alsace, puis la campagne d'Allemagne jusqu'à Constance.

Monuments

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  • Le pan d'une tour du château dite Tour de Marnix est encore visible sur la colline qui domine le village. Le château a été détruit par les troupes de Louis XI.
  • Église du XVe siècle (inscrite MH).

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. et non les Toulousains.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Toulouse-le-Château et Colonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Colonne », sur la commune de Colonne - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Colonne », sur la commune de Colonne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Toulouse-le-Château ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lons-le-Saunier », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. François-Felix CHEVALIER, Mémoires de Poligny, Lons-le-Saunier, Imprimeur Delorme, .
  15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Meligna », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  16. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Ministère de l'Intérieur, « Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  18. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections régionales 2021 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  19. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections départementales 2021 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  20. Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.