La trêve d’Avignon est une interruption des combats de la guerre de Cent Ans, signée par les plénipotentiaires navarrais et français tous réunis à Avignon sur la demande du pape Urbain V qui présidait les négociations.

Trêve d'Avignon
Signé
Avignon et Paris
Parties
Parties Royaume de Navarre Royaume de France
Signataires Charles II de Navarre Charles V le Sage

Cette trêve ordonnait que les armes soient déposées le .

Origine modifier

Durant la guerre de cent ans, Charles le Mauvais, qui avait voulu s'opposer militairement au couronnement de Charles V de France, depuis ses possessions normandes, initia un blocus sur Paris. Charles V y envoie Bertrand du Guesclin à la tête de son armée. Le , ils livrent bataille à Cocherel aux troupes de Charles II de Navarre qui sont sous les ordres du captal de Buch (Jean de Grailly), ainsi qu'à des archers anglais commandés par Blancbourg et Jean Jouel, et des routiers tels que Arnaud-Amanieu d'Albret.

Après la défaite de ses troupes Charles II de Navarre se réfugie à la cour du pape Urbain V à Avignon. Le , Urbain V put informer Charles V que son beau-frère de Navarre, réfugié à Avignon, se disait prêt à traiter. Les plénipotentiaires de Charles V et du Mauvais, à la suite des pourparlers d’Avignon, signèrent à Paris une trêve le . En mai, les deux rois contresignèrent cet accord de paix.

Le traité modifier

Le est signé le traité d'Avignon. Charles II de Navarre, dit le Mauvais abandonne à Charles V de France ses possessions de Meulan, Mantes et le comté de Longueville en échange de la ville et seigneurie de Montpellier.

Charles de Navarre renonce aussi à ses droits sur la Bourgogne, la Champagne et la Brie.

Les suites modifier

La France, en 1365, après les traités de Brétigny et de Guérande.
  • Territoires contrôlés par Édouard III avant le traité de Brétigny
  • Territoires cédés par la France à l'Angleterre par le traité de Brétigny
  • Territoire du duché de Bretagne, allié aux Anglais
  • Possessions de Charles de Navarre

Il semble que l'accord trouvé pour le traité ne fut réellement appliqué qu'après cinq années durant lesquelles le Navarrais tente d’obtenir un traité d’alliance perpétuelle avec les Anglais, mais ceux-ci sont méfiants du fait de ses revirements incessants dont ils ont déjà été victimes.

Notes et références modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier