Trajectoires (entreprise)
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| Trajectoires | |
 Logo de Trajectoires | |
| Ancien nom | Société d'économie mixte des transports collectifs de l'agglomération rennaise (SEMTCAR) (1992-2022) |
|---|---|
| Création | |
| Dates clés | 2022 : SEMTCAR devient Trajectoires |
| Forme juridique | Société publique locale |
| Slogan | Construire les mobilités de Rennes Métropole |
| Siège social | 1 rue Geneviève de Gaulle Anthonioz, Rennes France
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| Direction | Xavier Tirel |
| Président | Matthieu Theurier |
| Actionnaires | Rennes Métropole (85 %) Ville de Rennes (15 %) |
| Produits | Maitrise d'ouvrage |
| Effectif | 25 (2021) |
| SIREN | 385179999 |
| Site web | www.trajectoires-rennes.fr |
| Fonds propres | 2 421 400 € (2021) |
| Dette | 41 274 600 € (2021) |
| Chiffre d'affaires | 3 689 700 € (2021)  4 157 400 € (2020)
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| Résultat net | 16 700 € (2021) 78 400 € (2020)
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Trajectoires est une société publique locale détenue par la ville de Rennes et Rennes Métropole, chargée de réaliser les projets de transports en commun de la métropole rennaise.
Fondée en 1992 sous le nom Société d'économie mixte des transports collectifs de l'agglomération rennaise (SEMTCAR), elle a notamment piloté la conception et la réalisation du métro de Rennes.
Histoire modifier
Le , Rennes District décider de créer une société d'économie mixte qui a pour objet « d'étudier, de réaliser et d'exploiter le VAL et le réseau existant de bus »[Cha 1] ; le District vient alors de reprendre la compétence transport au Syndicat intercommunal des transports collectifs de l'agglomération rennaise (SITCAR) qui est dissous[Cha 2],[Nor 1].
L'assemblée constitutive de la Société d'économie mixte des transports collectifs de l'agglomération rennaise (SEMTCAR) a lieu le . Elle est enregistrée au registre du commerce et des sociétés le lendemain[Cha 1],[1],[2].
La création de la SEMTCAR a été préférée au régime de la concession, en raison d'un surcoût estimé à 400 millions de francs pour le projet, déjà estimé à près de 2,6 milliards de francs, et de la maîtrise d'ouvrage en régie[Nor 2],[Nor 3]. La mission de la SEMTCAR débute officiellement en 1993, après une période transitoire où Rennes District assume cette responsabilité[Nor 1]. La convention de mandat de travaux entre le district et la SEMTCAR est signée le [Cha 1].
Le , la SEMTCAR devient, parallèlement, l'exploitant du réseau STAR mais délègue cette tache à d'autres entreprises : la Société des transports urbains rennais (STUR) pour 70 % des services et aux affrétés pour les 30 % restants, tandis que le service de transport spécialisé est opéré par une association[3]. Curiosité de ce montage, la SEMTCAR reçoit l'assistance de Transdev tandis que la STUR appartient au groupe VIA-GTI, concurrent direct du premier[Nor 1].
Ce rôle d'exploitant pour la SEMTCAR s'arrêtera en 1999, la STUR — plus tard, Keolis Rennes — devenant alors le délégataire du réseau[4].
Cette mission de maîtrise d'ouvrage se déroule dans le cadre d'un mandat au nom et pour le compte du district, qui devient Rennes Métropole en 2000[5]. La ligne A est mise en service le .
En , un second mandat est attribué à la SEMTCAR dans le cadre de la réalisation de la seconde ligne du métro de Rennes. Un troisième mandat lui est attribué le dans le cadre du projet d'augmentation de la capacité de la ligne A[2]. En parallèle, la SEMTCAR a été sollicité pour le projet d'installation des portillons d'accès sur cette même ligne[2].
En dehors de ses missions liées au métro de Rennes, la SEMTCAR a obtenu le le mandat de maitrise d'ouvrage de Rennes Métropole pour la passation des marchés et l'assistance à la communication en vue de la restructuration de l'usine de valorisation énergétique de Villejean, mission qui s'achève à la notification du marché de conception et réalisation[6]. Elle est aussi sollicitée sur des missions d'assistance limitée de maitrise d'ouvrage, comme sur le tramway de Tours avec Transamo[2].
Le , la chambre régionale des comptes publie un rapport concernant l'avenir de l'entreprise et encourage « la Semtcar [à] évoluer vers un mode de fonctionnement multi-projets » et à se diversifier en dehors des transports[7].
En , un mois après l'ouverture de la ligne B le , la SEMTCAR se réorganise et devient une société publique locale détenue par la ville de Rennes et Rennes Métropole sous le nom Trajectoires afin de préparer l'après-métro et notamment la réalisation du bus à haut niveau de service de Rennes (Trambus), poursuit le projet d'augmentation de la capacité de la ligne A ainsi que le contrat lié à la ligne B jusqu'à son échéance[8]. Trajectoires s'est ainsi vu confier par Rennes Métropole un mandat d'étude et de travaux pour les lignes T3 et T4 du Trambus[9].
Identité visuelle modifier
Logo modifier
-
Ancien logo des années 1990 -
Ancien logo des années 2000 -
Ancien logo des années 2010 -
Logo actuel
Slogan modifier
Organisation modifier
Actionnariat modifier
En 2020, la SEMTCAR est une société d'économie mixte détenue par des actionnaires publics et privés[2] :
- Rennes Métropole : 68,7 % ;
- Transdev-Transamo : 30 % ;
- Crédit mutuel Arkéa : 0,80 % ;
- Crédit agricole d'Ille-et-Vilaine : 0,40 % ;
- Banque populaire du Grand Ouest : 0,10 %.
Avec le changement de statut vers la société publique locale, la structure rebaptisée Trajectoires est détenue à 85 % par Rennes Métropole et à 15 % par la ville de Rennes[8],[12].
Direction modifier
Le président est Matthieu Theurier, le vice-président est Philippe Thebault et le directeur général est Xavier Tirel[13].
Historique des présidents :
- 1992 à 2001 : Jean Normand[14] ;
- 2001 à 2014 : Daniel Delaveau[15] ;
- 2014 à 2020 : Emmanuel Couet en sa qualité de président de Rennes Métropole ;
- 2020 à 2022 : Nathalie Appéré en sa qualité de présidente de Rennes Métropole ;
- Depuis 2022 : Matthieu Theurier en sa qualité de vice-président aux transports de Rennes Métropole[13],[16].
Employés modifier
Trajectoires emploie 25 personnes en 2021, dont 10 femmes, sur trois postes principaux[17] : 17 salariés à l'opérationnel, 6 au support et 2 à la communication.
Le passage en SPL et le changement des missions provoque une réduction de la masse salariale, qui passera progressivement à 20 employés[12].
Finances modifier
En 2020, les produits d'exploitation se sont élevés à 4,161 millions d'euros pour 4,041 millions d'euros de charges d'exploitation[2].
En 2021, l'entreprise dispose de 2 421 400 € de fonds propres, pour une dette de 41 274 600 €[18]. Le chiffre d'affaires est de 3 689 700 €, contre 4 157 400 € en 2020, pour un résultat net de 16 700 € contre 78 400 € en 2020[18].
Notes et références modifier
Références bibliographiques modifier
- Philippe Chapleau, Le métro de Rennes Métropole : Chroniques d'un chantier, Éditions Ouest-France, (ISBN 2-7373-3001-7)
- Chapleau, 2002, p. 15.
- Chapleau, 2002, p. 14.
- Jean Normand, Le Val de Rennes : Un combat pour la ville, Apogée, (ISBN 978-2843981128)
- Normand, 2002, p. 70.
- Normand, 2002, p. 69.
- Normand, 2002, p. 78.
Références modifier
- « Societe.com - Fiche de Trajectoires »
, sur societe.com (consulté le ).
- « Rapport d'activités 2020 » , sur semtcar.fr (consulté le ).
- Réseaux urbains de France : Le bimestriel de l'association FPTU, France passion des transports urbains (no 12), , 64 p. (lire en ligne), p. 8-20
- Historique 1997-2002 sur le site du STAR
- Arrêté préfectoral du 31 décembre 1999 portant transformation du District Urbain de l’Agglomération Rennaise en communauté d’agglomération (Rennes Métropole)
- « Un nouveau mandat pour la Semtcar » , sur trajectoires-rennes.fr, (consulté le ).
- Virginie Enée, « Métro à Rennes. Que deviendra la Semtcar une fois la ligne B livrée ? » , sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- « Rennes. Les lignes de métro terminées, la Semtcar change de nom… et de projets » , sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- « Trambus - Ligne T4 », sur www.trajectoires-rennes.fr (consulté le ).
- logo de la SEMTCAR
- logo de Trajectoires
- Stéphane Menu, « Xavier Tirel : « La Semtcar va évoluer vers une Spl » » , sur lesepl.fr, (consulté le ).
- « La société rennaise Semtcar change de statut et devient Trajectoires » , sur lejournaldesentreprises.com, (consulté le ).
- « Jean Normand, l'un des pères fondateurs du métro de Rennes est décédé » , sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
- Maryse Quinton, « je prône avant tout la contextualité au détriment de l’architecture-objet »
, sur lemoniteur.fr, (consulté le ).
- « Pas encore ouverte, la ligne b du métro de Rennes excède déjà des riverains » , sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- « Rapport d'activités 2021 » , sur semtcar.fr (consulté le ).
- « Societe.com - Bilan financier de Trajectoires » , sur societe.com (consulté le ).
Voir aussi modifier
Bibliographie modifier
- Philippe Chapleau et Jean-Michel Niester, Le métro de Rennes Métropole : Chroniques d'un chantier, Rennes, Éditions Ouest-France, , 63 p. (ISBN 2-7373-3001-7)
- Jean Normand, Le Val de Rennes : Un combat pour la ville, Rennes, Apogée, , 167 p. (ISBN 978-2843981128)
Articles connexes modifier
- Histoire des transports en commun de Rennes
- Service des transports en commun de l'agglomération rennaise
- Métro de Rennes
- Rennes Métropole
