Henri Lefebvre

philosophe français
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Henri Lefebvre, né le à Hagetmau et mort le à Pau, est un philosophe et sociologue français. Il s'est consacré à la sociologie, à la géographie et au matérialisme historique en général. Influencé par la pensée de Karl Marx, il fait partie des premiers intellectuels qui diffusent en France la connaissance du marxisme.

Henri Lefebvre
Description de cette image, également commentée ci-après
Henri Lefebvre en 1971.
Naissance
Hagetmau (Landes, France)
Décès (à 90 ans)
Pau (Pyrénées-Atlantiques, France)
Activité principale
Formation
Auteur
Langue d’écriture français
Mouvement Géographie radicale

Œuvres principales

  • La vie quotidienne dans le monde moderne (1968)
  • Le droit à la ville (1968)
  • Du rural à l'urbain (1970)
  • La révolution urbaine (1970)
  • La production de l'espace (1974)

Compléments

Biographie

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Des années 1920 à la Libération

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Influencé par sa mère fortement catholique, Henri Lefebvre envisage la prêtrise[1] avant de rompre avec la religion pour se tourner vers la philosophie, grâce à l'enseignement de Maurice Blondel à Aix-en-Provence. Il monte à Paris en 1919 et étudie la philosophie à la Sorbonne. Au cours de ses études, il rencontre quelques étudiants, Pierre Morhange, Norbert Guterman, Georges Politzer auxquels il se joint en 1924 pour animer un groupe nommé Philosophies, qui est aussi le nom de la revue qu'ils publient. Ce groupe se lance dans l'action politique en liaison avec le groupe surréaliste et la revue Clarté. Le groupe Philosophies évolue, selon Lefebvre[2] du culte de l'« Esprit » au matérialisme dialectique.

Comme plusieurs autres membres du groupe, Henri Lefebvre adhère au Parti communiste en 1928-1929. N'ayant pas l'agrégation, il doit faire plusieurs petits métiers puis obtient un poste de professeur à Privas (Ardèche) où il anime la cellule communiste locale. Menacé de révocation à la suite d'une manifestation contre le politicien André Tardieu, il est déplacé d'office en 1931 à Montargis (Loiret), où il enseigne jusqu'à la guerre.

En 1935, il y est élu conseiller municipal sur une liste (minoritaire) d'unité antifasciste. Après un passage à Saint-Étienne, il est révoqué de l'enseignement par le gouvernement de Vichy en .

Il rejoint la Résistance[Note 1], ayant rang de capitaine FFI. Plusieurs de ses livres finirent sur la liste Otto.

De 1944 à 1947, il est le directeur de la station de Toulouse de la Radio-diffusion française (RDF)[Note 2]. Dès les années 1930, il commence à publier des ouvrages sur sa conception du marxisme, seul ou en collaboration avec Norbert Guterman.

De la philosophie à la sociologie, un des « maîtres à penser » d'une génération

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En 1947, il réintègre l'enseignement à Toulouse. L'année suivante, sous les auspices de Georges Gurvitch, il entre au CNRS pour des études de sociologie rurale, domaine dans lequel il soutient ses thèses de doctorat en 1954.

Il est alors une des figures de proue des philosophes communistes. Il fait partie du Comité de rédaction de la « revue du matérialisme militant », La Nouvelle Critique, de sa création en 1948 jusqu'en 1957[3]. Mais son évolution au cours des années 1950 concernant la théorie marxiste, en particulier son rejet sans concession du stalinisme accentué à partir du rapport Khrouchtchev, lui vaut d’être suspendu du PCF en 1958, suspension qu'il transforme librement en exclusion[4].

Il participe alors au groupe L’Étincelle, aux côtés notamment de François Châtelet, Anatole Kopp et Yves Cachin. Il collabore à la revue Arguments. En 1960, il signe le manifeste des 121 pour le droit à l'insoumission dans la guerre d'Algérie. Il est membre du Comité de patronage du Mouvement contre l'armement atomique à sa création[5].

En 1962, il devient professeur de sociologie à l'Université de Strasbourg[6], où il est en lien avec les militants de l' internationale situationiste[7], puis il part diriger le département de sociologie de l'Université de Paris X-Nanterre à partir de 1965, lors de la fondation de cette nouvelle université[7]. Avec ses assistants Jean Baudrillard, René Lourau et Henri Raymond, il donne des cours centrés sur le marxisme et l’aliénation politique[7], et influence directement les étudiants qui initient le mouvement de Mai 68, puis livre une analyse à chaud des événements[8]. En 1972 il déplore l’échec des sciences dites sciences sociales et s’oppose à plusieurs biologistes dont Edgar Morin, Jacques Monod, François Jacob, Laborit, Konrad Lorenz et Edward Hall. Face aux problématiques de la ville, le recours au biologisme lui semble une régression. Il invoque comme issue la révolution urbaine.

Certains savants ressemblent aux politiciens qui rêvent d’une croissance sans limites, indéfinie. Et qui sacrifieraient les gens à cette extension illimitée[9] !

Il finit son parcours à l'Institut d'urbanisme de Paris en 1973[10]. Après 1978, il se rapproche du Parti communiste et en 1982 est l'un des signataires de « L'appel des Cent » contre la course aux armements et pour la paix[11].

Dans son hommage, le magazine Radical Philosophy écrit :

« Le plus prolifique des intellectuels marxistes français, est décédé dans la nuit du 28 au , peu après son 90e anniversaire. Pendant sa longue carrière, son travail a été plusieurs fois à la mode ou non suivant les périodes, et a influencé non seulement le développement de la philosophie, mais aussi celui de la sociologie, de la géographie, des sciences politiques et de la critique littéraire[12]. »

L'année 2009, pour la première fois depuis sa mort, a vu plusieurs livres paraître sur ce philosophe[13].

Il fait l'objet de la première partie de la saison 11 de Contre-Histoire de la philosophie[14], "l'autre pensée 68", de Michel Onfray, diffusée en juillet - sur France Culture.

Œuvres

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Ses travaux sont influencés par la lecture du Capital, ainsi que des Fondements de la critique de l’économie politique de Karl Marx, à partir desquels il mettra au point une méthode d'interprétation des faits sociaux[15],[16]. Il fait partie des premiers intellectuels qui dans les années 1930 s'efforcent de répandre la connaissance du marxisme : il publie ainsi en 1934 Morceaux choisis de Karl Marx, en 1938 avec Norbert Guterman Morceaux choisis de Hegel et ensemble traduisent les Cahiers de Lénine sur la dialectique de Hegel[17].

Critique de la vie quotidienne

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Dans son élaboration du « matérialisme dialectique », l'individu et la praxis concrète occupent une place centrale. Proposant une anthropologie sociale alternative, Henri Lefebvre a soutenu la nécessité que la quotidienneté s'affranchisse de son rôle déterminé par le capitalisme, qui reproduit les caractères imposés à la vie collective par les classes dominantes.

L'habitude, avec sa temporalité inauthentique parce qu'anhistorique, ne ferait rien d'autre que de reproduire et de perpétuer les rapports de domination. La quotidienneté est une sorte de dépôt souterrain dans lequel se sédimentent les conventions et les mensonges du pouvoir. Là, se trouve la barrière qui empêche à la fantaisie et l'inventivité de trouver les voies pour une propre expression autonome.

C'est la raison pour laquelle, Henri Lefebvre accorde son privilège à l'art. L'art est ici compris comme moyen d'une expérience esthétique capable de démontrer le caractère infondé de la conventionnalité des modes de vie quotidiens. Ainsi, l'art moderne pose les conditions de la suppression de la quotidienneté. Ces théories se réfèrent à l'expérience et aux réflexions du mouvement surréaliste, auquel Lefebvre appartenait dans sa jeunesse. La trilogie « Critique de la vie quotidienne » (1947, 1961, 1981) présente de manière très approfondie cette pensée.

La critique de la vie quotidienne est une des inspirations de l'Internationale situationniste, elle a eu une influence après Mai 1968. On a vu également, à ce sujet, Lefebvre dialoguer avec Michel Clouscard[18]

  • Critique de la vie quotidienne, 1947, Grasset.
  • Critique de la vie quotidienne II, Fondements d'une sociologie de la quotidienneté, 1961, L'Arche
  • Critique de la vie quotidienne, III. De la modernité au modernisme (Pour une métaphilosophie du quotidien), 1981, L'Arche
  • La Vie quotidienne dans le monde moderne, 1968, Gallimard
  • Éléments de rythmanalyse: Introduction à la connaissance des rythmes, 1992, avec Catherine Regulier-Lefebvre, préface de René Lourau, Syllepse

De la sociologie rurale à l'urbanisme

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Par la suite, il s'est occupé plus particulièrement des problèmes d'urbanisme et de territoire, présentant la ville comme le cœur de l'insurrection esthétique contre le quotidien. Pour lui, l'être humain a des besoins sociaux anthropologiques qui ne sont pas pris en compte dans les réflexions théoriques sur la ville et notamment en urbanisme. Le besoin d'imaginaire est oublié par l'urbanisme et ne se retrouve pas dans les équipements commerciaux et culturels mis en place. Face aux problèmes urbains, il formule notamment la nécessité de l'affirmation d'un nouveau droit, le droit à la ville. Il définit ce nouveau droit comme un droit à la vie urbaine, à une qualité de vie urbaine. Dans son dernier livre, La Production de l'espace, il met en valeur l'importance de l'espace qui est toujours politique. L'espace est le produit de la société, chaque société et valeur doit produire son espace et c'est aussi dans l'espace que s'opposent les valeurs à travers les épreuves de l'espace.

  • La vallée de Campan : étude de sociologie rurale, PUF, 1963
  • Pyrénées, 1966
  • Le Droit à la ville. I, 1968 (2e édition)
  • Le Droit à la ville. II, Espace et politique, 1972
  • Du rural à l'urbain, 1970, Anthropos
  • La révolution urbaine, 1970
  • La production de l'espace, Anthropos, 1974
  • Il fonde en 1970 avec Anatole Kopp la revue Espaces et sociétés.
  • Architecture et sciences sociales, 1970, séminaire à Port Grimaud, Groupe de sociologie urbaine de Paris X-Nanterre, polygraphie par Léonie Sturge-Moore.

La proclamation de la Commune (1965)

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Malgré l'œuvre inaboutie de la Commune, ses échecs militaires ou ses contradictions idéologiques, Henri Lefebvre la décrit comme un moment unique de « révolution totale » à l'héritage immense : transformation de la vie quotidienne, critique radicale de l’État et « suprême tentative de la ville pour s’ériger en mesure et norme de la réalité humaine », elle est aussi pour lui « la plus grande fête du siècle et des temps modernes »[19],[20].

Publications

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  • 1925 : Positions d'attaque et de défense du nouveau mysticisme, Philosophies 5-6 (March), p. 471-506
  • 1934 : avec Norbert Guterman, Morceaux choisis de Karl Marx, Paris, NRF (nombreuses rééditions)
  • 1936 : avec Norbert Guterman, La Conscience mystifiée, Paris, Gallimard (nouvelle édition. Paris, Le Sycomore, 1979)
  • 1937 : Le Nationalisme contre les nations (préface de Paul Nizan) Paris, Éditions sociales internationales (réimpr. Paris, Méridiens-Klincksliek, 1988, coll. « Analyse institutionnelle », présentation Michel Trebitsch, postface Henri Lefebvre)
  • 1938 : Hitler au pouvoir, bilan de cinq années de fascisme en Allemagne, Paris, Bureau d'Éditions
  • 1938 : avec Norbert Guterman, Morceaux choisis de Hegel, Paris, Gallimard (3 rééditions 1938-*1939, reprinted Collection Idées, 2 Vols. 1969)
  • 1938 : avec Norbert Guterman, Cahiers de Lénine sur la dialectique de Hegel , Paris, Gallimard
  • 1939 : Nietzsche, Paris, Éditions sociales internationales
  • 1940 : Le Matérialisme dialectique, Paris, Presses universitaires de France
  • 1946 : L'Existentialisme, Paris, Éditions du Sagittaire
  • 1947 : Logique formelle, logique dialectique, vol. 1 de À la lumière du matérialisme dialectique Écrit en 1940-41 (2e volume censuré). Paris, Éditions sociales
  • 1947 : Marx et la Liberté Éditions des Trois Collines, Genève
  • 1947 : Descartes, Paris, Éditions Hier et Aujourd'hui
  • 1947 : Logique formelle, Logique dialectique, Éditions sociales, Paris
  • 1947 : Critique de la vie quotidienne, Paris, Grasset
  • 1948 : Le Don Juan du Nord: Pièce en trois actes
  • 1948 : Le Marxisme, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », 1948[21]
  • 1948 : Pour connaître la pensée de Marx, Éditions Bordas, Paris
  • 1949 : Pascal, tome I, Paris, Nagel
  • 1949 : Diderot, Paris, Éditions Hier et Aujourd'hui
  • 1950 : Knowledge and Social Criticism, Philosophic Thought in France and the USA Albany N.Y.: N.Y.; State University of New York Press. p. 281-300. (2nd ed. 1968)
  • 1953 : Contribution à l'esthétique, Éditions Sociales, collection Problèmes, Paris
  • 1954 : Pascal, tome II, Paris, Nagel
  • 1955 : Rabelais, Éditions Hier et aujourd'hui, coll. « Grandes figures », Paris
  • 1956 : Pignon, Paris, Falaise
  • 1956 Une philosophie de l'ambiguïté in Mésaventures de l’anti-marxisme – Les malheurs de M. Merleau-Ponty (ouvrage collectif), Paris, Éditions Sociales, 1956; p. 99-106.
  • 1957 : Pour connaître la pensée de Lénine, Éditions Bordas, Paris
  • 1958 : Problèmes actuels du marxisme, Paris, Presses universitaires de France, 4e édition, 1970, coll. « Initiation philosophique »
  • 1958 : (avec Lucien Goldmann, Claude Roy, Tristan Tzara) Le romantisme révolutionnaire, Paris, La Nef
  • 1959 : La Somme et le Reste (2 volumes), Paris, La Nef
  • 1961 : Critique de la vie quotidienne II, Fondements d'une sociologie de la quotidienneté, Paris, L'Arche
  • 1963 : La Vallée de Campan - Étude de sociologie rurale, Paris, Presses universitaires de France
  • 1964 : Marx, collection « philosophes », Paris, Presses universitaires de France
  • 1965 : Métaphilosophie, préface de Jean Wahl, Paris, Éditions de Minuit, coll. « Arguments »
  • 1965 : La Proclamation de la Commune, Paris, Gallimard, coll. « Trente Journées qui ont fait la France » (réédition 2018, La fabrique éditions[22], (ISBN 9782358721684))
  • 1966 : Pyrénées, Lausanne: Éditions Rencontre, coll. « L'Atlas des voyages »
  • 1966 : Le Langage et la Société, Paris, Gallimard, coll. « Idées »
  • 1966 : Sociologie de Marx, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Le sociologue »
  • 1967 : Position : contre les technocrates, Paris, Gonthier Bibliothèque Médiations 213 pages [réédité en 1971 sous le titre Vers le Cybernanthrope, Denoël/Gonthier, 1971]
  • 1968 : Le Droit à la ville, Paris, Anthropos (2e ed.) Paris, Ed. du Seuil, coll. « Points »
  • 1968 : La Vie quotidienne dans le monde moderne, Paris, Gallimard, coll. « Idées »
  • 1968 : Sociology of Marx, N. Guterman trans. of 1966c, New York, Pantheon
  • 1968 : Dialectical Materialism, J. Sturrock trans., London, Cape
  • 1969 : The Explosion: From Nanterre to the Summit, Paris: Monthly Review Press. Originally published 1968
  • 1970 : Du rural à l'urbain, Paris, Antrophos
  • 1970 : La Révolution urbaine Paris, Gallimard, coll. « Idées »
  • 1970 : La fin de l'histoire, Paris, Éditions de Minuit, coll. « Arguments »
  • 1970 : « Un romancier de la vie quotidienne », article dans Entretiens, Roger Vailland, éditions Subervie
  • 1971 : Le Manifeste différentialiste, Paris, Gallimard, coll. « Idées »
  • 1971 : Au-delà du structuralisme, Paris, Anthropos
  • 1972 : La Pensée marxiste et la ville, Paris, Tournai, Casterman, coll. « Mutations.Orientations »
  • 1973 : La Survie du capitalisme. La reproduction des rapports de production, Paris, Anthropos ; troisième édition publiée par Anthropos en 2002 avec une préface de Jacques Guigou et une postface de Rémi Hess
  • 1973 : La Somme et le Reste (réédition du second volume paru en 1959, augmentée d'une préface de l'auteur), Paris, Bélibaste
  • 1974 : La production de l'espace, Anthropos, 1974
  • 1974 : avec Leszek Kołakowski Evolution or Revolution, F. Elders ed. Reflexive Water: The Basic Concerns of Mankind, London: Souvenir. p. 199-267
  • 1975 : Hegel, Marx, Nietzsche, ou le royaume des ombres, Paris, Tournai, Casterman, coll. « Synthèses contemporaines »
  • 1975 : Le Temps des méprises : Entretiens avec Claude Glayman, Paris, Stock
  • 1978 : avec Catherine Régulier La révolution n'est plus ce qu'elle était, Paris, Éditions Libres-Hallier (German trans. Munich, 1979).
  • 1978 : Les contradictions de l'État moderne, La dialectique de l'État, Vol. 4 de 4 De l'État, Paris, UGE, coll. « 10/18 »
  • 1980 : La Présence et l'Absence, Paris, Casterman
  • 1981 : Critique de la vie quotidienne, III. De la modernité au modernisme (Pour une métaphilosophie du quotidien) Paris, L'Arche
  • 1981 : De la modernité au modernisme: pour une métaphilosophie du quotidien, Paris, L'Arche, coll. « Le sens de la marche »
  • 1985 : avec Catherine Régulier-Lefebvre, Le Projet rythmanalytique Communications 41, p. 191-199
  • 1986 : Lukacs 1955 suivi de Patrick Tort, Être marxiste aujourd'hui, Paris, Aubier, 1986, réédition 1992, 152 pp.
  • 1988 : Toward a Leftist Cultural Politics: Remarks Occasioned by the Centenary of Marx's Death, D. Reifman trans., L.Grossberg and C.Nelson eds. Marxism and the Interpretation of Culture, Urbana: University of Illinois Press.; New York, Macmillan. p. 75-88
  • 1990 : Du contrat de citoyenneté, avec le Groupe de Navarrenx (Armand Ajzenberg, Lucien Bonnafé, Katherine Coit, Yann Couvidat, Alain Guillerm, Fernando Iannetti, Guy Lacroix, Lucia Martini-Scalzone, Serge Renaudie, Oreste Scalzone), Editions: Syllepse et Périscope 1990[23].
  • 1991 : The Critique of Everyday Life, Volume 1, John Moore trans., London: Verso. Originally published 1947
  • 1991 : avec Patricia Latour et Francis Combes, Conversation avec Henri Lefebvre P. Latour and F. Combes eds., Paris, Messidor, coll. « Libres propos »
  • 1991 : The Production of Space, N. Donaldson-Smith trans., Oxford: Basil Blackwell. Originally published 1974
  • 1992 : avec Catherine Regulier-Lefebvre Éléments de rythmanalyse: Introduction à la connaissance des rythmes, préface de René Lourau, Paris, éd. Syllepse, coll. « Explorations et découvertes »
  • 1995 : Introduction to Modernity: Twelve Preludes September 1959-May 1961, J. Moore, trans., London, Verso. Originally published 1962
  • 1996 : Writings on Cities, E. Kofman and E. Lebas trans. and eds., Oxford, Basil Blackwell
  • 2014: Les Communautés paysannes pyrénéennes, thèse soutenue en Sorbonne, en 1954. éditions: Cercle historique de l'Arribère - Navarrenx
  • 2014 : Toward an Architecture of Enjoyment, [Vers une architecture de la jouissance], L. Stanek ed., R. Bononno trans. (Minneapolis, University of Minnesota Press)

Notes et références

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  1. Comme son ami Georges Politzer qui, arrêté et exécuté à cette époque, sera honoré dans La Pensée, à la Libération par un article de Lefebvre.
  2. Vladimir Jankelevitch s'occupe au début de la partie musicale (Cf "Penser avec Jankelevitch" )

Références

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  1. Michel Trebitsch, notice "Henri Lefebvre", in Dictionnaire des intellectuels français, Le Seuil, Paris, 1996.
  2. Nicole Racine, notice "Henri Lefebvre", in Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Éditions de l'Atelier, Paris, 1989.
  3. Frédérique Matonti, Intellectuels communistes, La Découverte, 2005, p. 42.
  4. Henri Lefebvre, Le temps des méprises, Paris, Stock, , 256 p., p. 89
  5. Bernard Ravenel, « Les origines du MCAA », Alerte atomique, numéro spécial - bilan, no Supplément au 147 « 33 ans d'actions et de réflexions... du MCAA... au MDPL »,‎ 1er trimestre 1997, p. 4.
  6. "La sociologie nanterrienne « autour de 68 ». Entre expertise et contestation", par Christelle Dormoy-Rajramanan, dans la Revue d'anthropologie des connaissances en 2018 [1]
  7. a b et c Biographie Le Maitron d'Henri Lefebvre, [2]
  8. Vincent Cespedes, Mai 68, La philosophie est dans la rue ! (Larousse, coll. « Philosopher », 2008).
  9. Henri Lefbvre, entretien avec Hervé volkman et Marc de Smedt, « La porte de l'avenir », Planète,‎ avril / mai 1972, p. 7-13 et 113
  10. Łukasz Stanek in Henri Lefebre,Toward an Architecture of Enjoyment, L. Stanek ed., R. Bononno trans. (Minneapolis, University of Minnesota Press), p. xv.
  11. Nicole Racine, op. cit.
  12. radical philosophy
  13. En particulier : -H. Lethierry, Penser avec Henri Lefebvre, Chronique sociale -L. Costes, Le droit à la ville d'Henri Lefebvre, Ellipse -S. Deulceux et R. Hess, Henri Lefebvre, vie, œuvres, concepts, Ellipse
  14. Contre-Histoire de la philosophie
  15. Rémi Hess, La méthode d’Henri Lefebvre, multitudes.net.
  16. Armand Ajzenberg, « Henri Lefebvre et l'idée communiste », sur humanite.fr, 4 décembre, 2001.
  17. Jean Touchard, Le Parti communiste français et les intellectuels (1920-1939), Revue française de science politique, Année 1967, 17-3, 468-483 p..
  18. Hugues Lethierry, Vivre ou philosopher ?, Petit pavé, 2019, p. 77-104.
  19. Lefebvre, Henri (1901-1991)., La proclamation de la Commune : 26 mars 1871, Paris, la Fabrique éditions, 434 p. (ISBN 978-2-35872-168-4 et 2358721689, OCLC 1057703644, lire en ligne)
  20. « http://lafabrique.fr/la-proclamation-de-la-commune/ » (consulté le )
  21. E. M., « Review of Autour du marxisme. Le marxisme (coll. « Que sais-je ? »); La pensée de Karl Marx; Critique de la vie quotidienne », Esprit (1940-), no 148 (9),‎ , p. 423–426 (ISSN 0014-0759, lire en ligne, consulté le )
  22. « http://lafabrique.fr/la-proclamation-de-la-commune/ », sur lafabrique.fr (consulté le )
  23. Groupe de Navarrenx Auteur du texte, Du contrat de citoyenneté / groupe de Navarrenx... ; [sous la dir. d'] Henri Lefebvre, Archipel Transéd., (lire en ligne)

Voir aussi

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Bibliographie

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Sources

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  • Henri Lefebvre, La Somme et le reste (autobiographie), 4e éd. Paris, Anthropos, 2009
  • Rémi Hess, Henri Lefebvre et l'aventure du siècle, Paris, A.M. Métailié, 1988
  • Vincent Cespedes, Mai 68, La philosophie est dans la rue !, Larousse, coll. « Philosopher », 2008
  • Andy Merrifield, Henri Lefebvre : A Critical Introduction (Routledge, 2006)
  • Hugues Lethierry, Penser avec Henri Lefebvre, chronique sociale, 2009
  • Sandrine Deulceux, Remi Hess, Henri Lefebvre, vie, œuvres, concepts, Paris, Ellipses, 2009
  • Remi Hess, Henri Lefebvre et la pensée du possible, Théorie des moments et construction de la personne, Paris, Anthropos, 2009, XX + 688 p.
  • Lukasz Stanek, « Henri Lefebvre on Space. Architecture, Urban Research, and the Production of Theory », Minneapolis: University of Minnesota Press, 2011
  • Armand Ajzenberg, Hugues Lethierry et Leonore Bazinek, Maintenant Henri Lefebvre. Renaissance de la pensée critique, Paris, L'Harmattan, 2011
  • François Provenzano, « Exceptions intellectuelles, ou comment Jean Borie et Henri Lefebvre ont évité le structuralisme », Études françaises, vol. 47, no 1,‎ , p. 59-73 (lire en ligne)
  • Hugues Lethierry (dir.), Sauve qui peut la ville, Paris, L'Harmattan, 2011
  • Hugues Lethierry (dir.), Agir avec Henri Lefebvre, Lyon, Chronique sociale, 2015
  • Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social, « Le Maitron » : Henri Lefebvre.
  • Dylan Simon, « Devenir Henri Lefebvre. Enjeux d’une reconnaissance scientifique en sociologie rurale (années 1940-1950) », Études rurales, n° 210, 2022, p. 116-140. https://www.cairn.info/revue-etudes-rurales-2022-2-page-116.htm
  • Dylan Simon, « Une plaidoirie académique. Henri Lefebvre proteste contre son exclusion du CNRS », Revue d’histoire des sciences humaines, n° 42, 2023, pp. 179-196 : RHSH

Liens internes

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Liens externes

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