Utilisateur:A455bcd9/Citations

« L'ancienne alliance est rompue ; l'homme sait enfin qu'il est seul dans l'immensité indifférente de l'Univers d'où il a émergé par hasard. Non plus que son destin, son devoir n'est écrit nulle part. À lui de choisir entre le Royaume et les ténèbres. »

— Le Hasard et la Nécessité, Jacques Monod

« So ask the travelled inhabitant of any nation, In what country on earth would you rather live?—Certainly in my own, where are all my friends, my relations, and the earliest & sweetest affections and recollections of my life. Which would be your second choice? France. »

— Thomas Jefferson

« 现在成立共和政体,以民为主,大家试看这四万万人是那一类的人呢?这四万万人当然不能都是先知先觉的人,多数的人也不是后知后觉的人,大多数都是不知不觉的人。 »

— 孙中山

« 不管黑猫白猫,能捉到老鼠就是好猫。 »

— 邓小平

« Si bien qu'ayant maintenant laissé s'écouler la moitié de mon existence sans me rendre maître d'aucune technique, j'ai voulu, de toutes mes fautes, tirer un ouvrage en guise d'avertissement à l'universalité des humains. »

— Le Rêve dans le pavillon rouge, vol. I, Récit I, p. 4

« 假作真时真亦假,无为有处有还无。 »

— 红楼梦

« 現在成立共 和政體,以民為主,大家試看這四萬萬人是那 一類的人呢?這四萬萬人當然不能都是先 知先覺的人,多數的人也不是後知後覺的人,大多數都是不知不覺的人。 »

— 孫逸仙

« Si bien qu'ayant maintenant laissé s'écouler la moitié de mon existence sans me rendre maître d'aucune technique, j'ai voulu, de toutes mes fautes, tirer un ouvrage en guise d'avertissement à l'universalité des humains. »

— Le Rêve dans le pavillon rouge, vol. I, Récit I, p. 4

« I resolved to tell the world how, in defiance of all my family's attempts to bring me up properly and all the warnings and advice of my friends, I had brought myself to this present wretched state, in which, having frittered away half a lifetime, I find myself without a single skill with which I could earn a decent living. »

— Le Rêve dans le pavillon rouge, vol. I, Récit I, p. 4

« 以至今日一技无成,半生潦倒之罪,编述一集,以告天下人。 »

— Le Rêve dans le pavillon rouge, vol. I, Récit I, p. 4

« 世事洞明皆学问,人情练达即文章。 »

— Le Rêve dans le pavillon rouge, vol. I, Récit 5

« True learning implies a clear insight into human activities. Genuine culture involves the skilful manipulation of human relationships. »

— Le Rêve dans le pavillon rouge, vol. I, Récit 5

« Darkness cannot drive out darkness; only light can do that. Hate cannot drive out hate; only love can do that. »

— Martin Luther King

« Injustice anywhere is a threat to justice everywhere. »

— Martin Luther King, Lettre de la prison de Birmingham

« And then I got to Memphis. And some began to say the threats, or talk about the threats that were out. What would happen to me from some of our sick white brothers? Well, I don't know what will happen now. We've got some difficult days ahead. But it doesn't really matter with me now. Because I've been to the mountaintop. I don't mind. Like anybody, I would like to live - a long life; longevity has its place. But I'm not concerned about that now. I just want to do God's will. And He's allowed me to go up to the mountain. And I've looked over. And I've seen the Promised Land. I may not get there with you. But I want you to know tonight, that we, as a people, will get to the Promised Land. So I'm happy, tonight. I'm not worried about anything. I'm not fearing any man. Mine eyes have seen the glory of the coming of the Lord. »

— Martin Luther King, I've Been to the Mountaintop

« Les vrais amis de la liberté ont toujours été rares, et l'on ne doit ses triomphes qu'à des minorités qui l'ont emporté en se donnant des alliés dont les objectifs différaient souvent des leurs ; et cette association, qui est toujours dangereuse, a parfois été désastreuse, car non contente de donner aux ennemis de la liberté de bonnes raisons de s'opposer à elle, elle allumait les disputes, à l'heure du succès, quand il fallait partager le butin. »

— Lord Acton

« La gestion de l'économie n'est ni de gauche ni de droite, elle n'est ni bonne ni mauvaise. Ce qui compte c'est ce qui marche. »

— Tony Blair

« So viel Staat wie nötig, so wenig Staat wie möglich »

— « Autant d'État que nécessaire, aussi peu d'État que possible. », une maxime du FDP

« L'immobilisme est en marche et rien ne pourra l'arrêter. »

— Edgar Faure

« In tranquillo esse quisque gubernator potest. »

— Publius Syrus, Sentences (« Par temps calme, n'importe qui peut gouverner un navire. »)

« Government is not reason, it is not eloquence, it is force; like fire, a troublesome servant and a fearful master. Never for a moment should it be left to irresponsible action. »

— attribuée à George Washington

« Government exists to protect us from each other. Where government has gone beyond its limits is in deciding to protect us from ourselves. »

— Ronald Reagan

« Quand la Loi et la Morale sont en contradiction, le citoyen se trouve dans la cruelle alternative ou de perdre la notion de Morale ou de perdre le respect de la Loi, deux malheurs aussi grands l'un que l'autre et entre lesquels il est difficile de choisir. »

— Frédéric Bastiat, La Loi

« One of the great mistakes is to judge policies and programs by their intentions rather than their results. »

— Milton Friedman

« The curious task of economics is to demonstrate to men how little they really know about what they imagine they can design. To the naive mind that can conceive of order only as the product of deliberate arrangement, it may seem absurd that in complex conditions order, and adaptation to the unknown, can be achieved more effectively by decentralizing decisions and that a division of authority will actually extend the possibility of overall order. Yet that decentralization actually leads to more information being taken into account. »

— Friedrich Hayek

« La démocratie étend la sphère de l'indépendance individuelle, le socialisme la resserre. La démocratie donne toute sa valeur possible à chaque homme, le socialisme fait de chaque homme un agent, un instrument, un chiffre. La démocratie et le socialisme ne se tiennent que par un mot, l'égalité ; mais remarquez la différence : la démocratie veut l'égalité dans la liberté, et le socialisme veut l'égalité dans la gêne et dans la servitude. »

— Alexis de Tocqueville

« Tentaculaire, et en même temps inefficace : voilà, nous le savons tous, ce qu'est en passe de devenir l'État, et cela en dépit de l'existence d'un corps de fonctionnaires, très généralement compétents et parfois remarquables.

Tentaculaire, car, par l'extension indéfinie de ses responsabilités, il a peu à peu mis en tutelle la société française tout entière.

Cette évolution ne se serait point produite si, dans ses profondeurs, notre société ne l'avait réclamée. Or c'est bien ce qui s'est passé. Le renouveau de la France après la Libération, s'il a mobilisé les énergies, a aussi consolidé une vieille tradition colbertiste et jacobine, faisant de l'État une nouvelle providence. Il n'est presque aucune profession, il n'est aucune catégorie sociale qui n'ait, depuis vingt-cinq ans, réclamé ou exigé de lui protection, subventions, détaxation ou réglementation. (…)

La fiscalité est en outre le domaine d'élection du perfectionnisme administratif et, permettez-moi de le dire, parlementaire. A force de vouloir, par des subtilités sans nombre, rendre l'impôt plus juste ou plus efficace, on l'a rendu souvent inintelligible, ce qui le prédispose à être inefficace et injuste. (…)

Parmi les subventions économiques, la majeure part, et de loin, va non pas à des activités d'avenir, ni à des opérations de reconversion, mais au soutien d'activités devenues non rentables. (…)

Enfin, comme Tocqueville l'a montré, et ceci reste toujours vrai, il existe un rapport profond entre l'omnipotence de l'État et la faiblesse de la vie collective dans notre pays.

Les groupes sociaux et les groupes professionnels sont, par rapport à l'étranger, peu organisés et insuffisamment représentés. Ceci ne vise aucune organisation en particulier mais les concerne toutes, qu'il s'agisse des salariés, des agriculteurs, des travailleurs indépendants, des employeurs: le pourcentage des travailleurs syndiqués est particulièrement faible. Tout récemment encore, le malentendu sur l'assurance-maladie des non-salariés n'a été rendu possible que par l'insuffisance d'autorité des organisations professionnelles.

La conséquence de cet état de choses est que chaque catégorie sociale ou professionnelle, ou plutôt ses représentants, faute de se sentir assez assurés pour pouvoir négocier directement de façon responsable, se réfugient dans la revendication vis-à-vis de l'État, en la compliquant souvent d'une surenchère plus ou moins voilée. A un dialogue social véritable, se substitue ainsi trop souvent un appel à la providence de l'État, qui ne fait que renforcer encore son emprise sur la vie collective, tout en faisant peser un poids trop lourd sur l'économie tout entière. »

— Jacques Chaban-Delmas, Discours de politique générale

« Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire (…) Au-dessus de ceux-là s'élève un pouvoir immense et tutélaire (…) il rend moins utile et plus rare l'emploi du libre-arbitre (…) le souverain étend ses bras sur la société tout entière ; il en couvre la surface d'un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient se faire jour pour dépasser la foule, il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige ; il force rarement d'agir, mais il s'oppose sans cesse à ce qu'on agisse ; il ne détruit point, il empêche de naître ; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète (…) un pouvoir unique, tutélaire, tout puissant, mais élu par les citoyens. »

— Alexis de Tocqueville, De la Démocratie en Amérique, II, IV, VI, Œuvres II, Pléiade, 2001, p 836-838

« Il est important de ne pas confondre l'opposition à cette sorte de planisme [« une direction et une organisation centrales de toutes nos activités »] avec une attitude de laissez-faire dogmatique. Le libéralisme(…) ne nie pas mais souligne au contraire que, pour que la concurrence puisse jouer un rôle bienfaisant, une armature juridique soigneusement conçue est nécessaire ; il admet que les lois passées et présentes ont de graves défauts. Il ne nie pas non plus que partout où il est impossible de rendre la concurrence efficace, il nous faut recourir à d'autres méthodes pour guider l'activité économique. »

— La Route de la servitude, 1944, traduction française, P.U.F. p. 33

« There is nothing in the basic principles of liberalism to make it a stationary creed; there are no hard-and-fast rules fixed once and for all. [...] Probably nothing has done so much harm to the liberal cause as the wooden insistence of some liberals on certain rules of thumb, above all the principle of laissez-faire. »

— The Road to Serfdom: Text and Documents (University Chicago Press, 2007, (ISBN 0-226-32055-3)), p. 71

« When buying and selling are controlled by legislation, the first things to be bought and sold are legislators. »

— P. J. O'Rourke

« Explanations exist; they have existed for all time; there is always a well-known solution to every human problem — neat, plausible, and wrong. »

— H. L. Mencken

« You cannot bring about prosperity by discouraging thrift. You cannot strengthen the weak by weakening the strong. You cannot help little men by tearing down big men. You cannot lift the wage earner by pulling down the wage payer. You cannot help the poor by destroying the rich. You cannot establish sound security on borrowed money. You cannot further the brotherhood of man by inciting class hatred. You cannot keep out of trouble by spending more than you earn. You cannot build character and courage by destroying men's initiative and independence. And you cannot help men permanently by doing for them what they can and should do for themselves. »

— William J. H. Boetcker, attribué à Abraham Lincoln

« Les idées nauséabondes ne sont dangereuses qu'en l'absence d'hommes pour en défendre de meilleures. »

— Ayn Rand

« The ideas of economists and political philosophers, both when they are right and when they are wrong, are more powerful than is commonly understood. Indeed the world is ruled by little else. Practical men, who believe themselves to be quite exempt from any intellectual influence, are usually the slaves of some defunct economist. »

— Keynes

« Remember also that the smallest minority on earth is the individual. Those who deny individual rights, cannot claim to be defenders of minorities. »

— Ayn Rand

« It has been said that politics is the second oldest profession. I have learned that it bears a striking resemblance to the first. »

— Ronald Reagan

« If it Moves, Tax it. If it Keeps Moving, Regulate it. And if it Stops Moving, Subsidize it. »

— Ronald Reagan

« La liberté ne peut être limitée qu'au nom de la liberté. »

— John Rawls

« On ne saurait trop le dire : il n’est rien de plus fécond en merveilles que l’art d’être libre ; mais il n’y a rien de plus dur que l’apprentissage de la liberté. Il n’en est Pas de même du despotisme. Le despotisme se présente souvent comme le réparateur de tous les maux soufferts ; il est l’appui du bon droit, le soutien des opprimés et le fondateur de l’ordre. Les peuples s’endorment au sein de la prospérité momentanée qu’il fait naître ; et lorsqu’ils se réveillent, ils sont misérables. La liberté, au contraire, naît d’ordinaire au milieu des orages, elle s’établit péniblement parmi les discordes civiles et ce n’est que quand elle est déjà vieille qu’on peut connaître ses bienfaits. »

— Tocqueville

« Pourquoi l'homme qui préfère voir un film (et qui doit gagner l'argent pour se payer le billet d'entrée) devrait-il être ouvert à l'appel requis pour les nécessiteux, alors que la personne qui préfère regarder le coucher du soleil (et donc n'a aucun besoin de gagner de l'argent supplémentaire) ne l'est pas ? »

— Robert Nozick

« Je ne demande pas mieux, soyez-en sûrs, que vous ayez vraiment découvert, en dehors de nous, un être bienfaisant et inépuisable, s'appelant l'État, qui ait du pain pour toutes les bouches, du travail pour tous les bras, des capitaux pour toutes les entreprises, du crédit pour tous les projets, de l'huile pour toutes les plaies, du baume pour toutes les souffrances, des conseils pour toutes les perplexités, des solutions pour tous les doutes, des vérités pour toutes les intelligences, des distractions pour tous les ennuis, du lait pour l'enfance, du vin pour la vieillesse, qui pourvoie à tous nos besoins, prévienne tous nos désirs, satisfasse toutes nos curiosités, redresse toutes nos erreurs, toutes nos fautes, et nous dispense tous désormais de prévoyance, de prudence, de jugement, de sagacité, d'expérience, d'ordre, d'économie, de tempérance et d'activité.

Et pourquoi ne le désirerais-je pas? Dieu me pardonne, plus j'y réfléchis, plus je trouve que la chose est commode, et il me tarde d'avoir, moi aussi, à ma portée, cette source intarissable de richesses et de lumières, ce médecin universel, ce trésor sans fond, ce conseiller infaillible que vous nommez l'État. »

— Frédéric Bastiat

« Un gouvernement qui serait fondé sur le principe de la bienveillance envers le peuple, tel celui du père envers ses enfants, c’est-à-dire un gouvernement paternel, où par conséquent les sujets tels des enfants mineurs, incapables de décider de ce qui leur est vraiment utile ou nuisible, sont obligés de se comporter d’une manière purement passive, afin d’attendre uniquement du jugement du chef de l’État la façon dont ils doivent être heureux, et uniquement de sa bonté qu’il le veuille également -un tel gouvernement, dis-je, est le plus grand despotisme que l’on puisse concevoir. »

— Kant

« L'œuvre entière de Hayek est un prodigieux effort scientifique et intellectuel en vue de démontrer que la liberté de commercer et de produire ne sert à rien — comme le vérifient ces nouveaux venus à la philosophie de Hayek, les ex-pays socialistes d'Europe centrale et de l'ex-Union soviétique et les républiques mercantilistes d'Amérique latine — sans un ordre légal strict qui garantisse la propriété privée, le respect des contrats et un pouvoir judiciaire honnête, capable et totalement indépendant du pouvoir politique. Sans ces exigences de base, l'économie de marché est une pure farce, c'est-à-dire une rhétorique sous laquelle se poursuivent les exactions et la corruption d'une minorité privilégiée aux dépens de la majorité de la société. »

— Mario Vargas Llosa

« Vous comparez la nation à une terre desséchée et l’impôt à une pluie féconde. Soit. Mais vous devriez vous demander aussi où sont les sources de cette pluie, et si ce n’est pas précisément l’impôt qui pompe l’humidité du sol et le dessèche. Vous devriez vous demander encore s’il est possible que le sol reçoive autant de cette eau précieuse par la pluie qu’il en perd par l’évaporation ? »

— Frédéric Bastiat

« First they ignore you, then they laugh at you, then they fight you, then you win. »

— Gandhi

« Qui cherche dans la liberté autre chose qu’elle-même est fait pour servir. »

— Alexis de Tocqueville

« L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »

— Frédéric Bastiat

« Il y a trop de grands hommes dans le monde ; il y a trop de législateurs, organisateurs, instituteurs de sociétés, conducteurs de peuples, pères des nations, etc. Trop de gens se placent au-dessus de l'humanité pour la régenter, trop de gens font métier de s'occuper d'elle. »

— Frédéric Bastiat

« N'attendre de l’État que deux choses : liberté, sécurité, et bien voir qu'on ne saurait, au risque de les perdre toutes deux, en demander une troisième. »

— Frédéric Bastiat

« Si quelqu’un souffre de quelque manière que ce soit, l’État se chargera de le soulager. Il donnera du pain, des vêtements, du travail, des soins, de l’instruction à tous ceux qui en auront besoin. Si ce système était possible, il faudrait être un monstre pour ne pas l’embrasser. Si l’État a quelque part, dans la lune par exemple, une source toujours accessible et inépuisable d’aliments, de vêtements et de remèdes, qui pourrait le blâmer d’y puiser à pleines mains, au profit de ceux qui sont pauvres et dénués ?

Mais si l’État ne possède par lui-même et ne produit aucune de ces choses ; si elles ne peuvent être créées que par le travail ; si tout ce que peut faire l’État, c’est de les prendre par l’impôt aux travailleurs qui les ont créées, pour les livrer à ceux qui ne les ont pas créées ; si le résultat naturel de cette opération doit être, loin d’augmenter la masse de ces choses, d’en décourager la production ; si, sur cette masse réduite, l’État en garde forcément une partie pour ses agents ; si ces agents chargés de l’opération sont eux-mêmes soustraits au travail utile ; si, en définitive, ce système, tout séduisant qu’il est au premier abord, doit engendrer beaucoup plus de misères qu’il n’en guérit, alors il est bien permis de concevoir des doutes et de rechercher si le bonheur des masses ne peut pas naître d’un autre procédé. »

— Frédéric Bastiat

« Eh quoi ! est-il donc si difficile de laisser les hommes essayer, tâtonner, choisir, se tromper, se rectifier, apprendre, se concerter, gouverner leurs propriétés et leurs intérêts, agir pour eux-mêmes, à leurs périls et risques, sous leur propre responsabilité ; et ne voit-on pas que c’est ce qui les fait hommes ? Partira-t-on toujours de cette fatale hypothèse, que tous les gouvernants sont des tuteurs et tous les gouvernés des pupilles ? »

— Frédéric Bastiat

« Détruire la concurrence, c'est tuer l'intelligence. »

— Frédéric Bastiat

« Prions l'autorité de rester dans ses limites ; qu'elle se borne à être juste. Nous nous chargerons d'être heureux. »

— Benjamin Constant

« Ainsi le peuple n’est pas misérable seulement parce qu’il paie au-delà de ses moyens ; mais il est misérable encore par l’usage que son gouvernement fait de ce qu’il paie. »

— Benjamin Constant

« Tout citoyen a le droit d’avoir chez lui des armes et de s’en servir, soit pour la défense commune, soit pour sa propre défense, contre toute agression illégale qui mettrait en péril la vie, les membres ou la liberté d’un ou plusieurs citoyens. »

— Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau

« The taxpayer - that's someone who works for the federal government but doesn't have to take the civil service examination. »

— Ronald Reagan

« Government is not the solution to our problem; government is the problem. »

— Ronald Reagan

« J'ai défendu quarante ans le même principe, liberté en tout, en religion, en philosophie, en littérature, en industrie, en politique ; et par liberté, j'entends le triomphe de l'individualité, tant sur l'autorité qui voudrait gouverner par le despotisme, que sur les masses qui réclament le droit d'asservir la minorité à la majorité. Le despotisme n'a aucun droit. La majorité a celui de contraindre la minorité a respecter l'ordre : mais tout ce qui ne trouble pas l'ordre, tout ce qui n'est qu'intérieur, comme l'opinion ; tout ce qui, dans la manifestation de l'opinion, ne nuit pas à autrui, soit en provoquant des violences matérielles, soit en s'opposant à une manifestation contraire ; tout ce qui en fait d'industrie, laisse l'industrie rivale s'exercer librement, est individuel, et ne saurait être légitimement soumis au pouvoir social. »

— Benjamin Constant

« If you are lucky enough to have lived in Paris as a young man, then wherever you go for the rest of your life, it stays with you, for Paris is a moveable feast. »

— Ernest Hemingway

« New York is the perfect model of a city, not the model of a perfect city. »

— Lewis Mumford

« One belongs to New York instantly, one belongs to it as much in five minutes as in five years. »

— Tom Wolfe

« I would remind you that extremism in the defense of liberty is no vice! And let me remind you also that moderation in the pursuit of justice is no virtue! »

— Barry Goldwater

« The preservation of a free system is so difficult because it requires a constant rejection of measures which appear to be required to secure particular results, on no stronger grounds than that they conflict with a general rule, and frequently without our knowing what will be the costs of not observing the rule in the particular instance. A successful defense of freedom must therefore be dogmatic and make no concessions to expediency, even where it is not possible to show that besides the known beneficial effects, some particular harmful result also would follow from its infringement. Freedom will prevail only if it is accepted as a general principle whose application to particular instances requires no justification. It is thus a misunderstanding to blame classical liberalism for having been too doctrinaire. Its defect was not that it adhered too stubbornly to principles, but that it lacked principles sufficiently definite to provide clear guidance, and that it often appeared simply to accept the traditional functions of government and to oppose all new ones. Consistency is only possible if definite principles are accepted. But the concept of liberty with which the liberals of the 19th century operated was in many respects so vague that it did not provide clear guidance. »

— Friedrich Hayek

« Mon père était mulâtre, mon grand-père était un nègre, mon arrière-grand-père était un singe. Vous voyez, Monsieur, que ma famille commence où la vôtre finit »

— Alexandre Dumas (père)

« Pas besoin de gril : l'enfer, c'est les Autres. »

— Jean-Paul Sartre

« Adieu, mon ange, je t’ai prise avec plaisir, je te quitte sans regret : je te reviendrai peut-être. Ainsi va le monde. Ce n’est pas ma faute. »

— Les Liaisons dangereuses

« Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. »

— Rousseau, Les Confessions

« On n'habite pas un pays, on habite une langue. Une patrie, c'est cela et rien d'autre. »

— Aveux et anathèmes (1987), Emil Cioran , éd. Gallimard, 1987, p. 21

« Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit. »

— François de La Rochefoucauld

« Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ! »

— Lamartine

« Depuis qu'il existe des chemins de fer, la nécessité de ne pas manquer le train nous a appris à tenir compte des minutes, alors que chez les anciens Romains, dont l'astronomie n'était pas seulement plus sommaire mais aussi la vie moins pressée, la notion, non pas de minutes, mais même d'heures fixes, existait à peine. »

— Proust – À la recherche du temps perdu

« Ce qu'il y a d'admirable dans le bonheur des autres c'est qu'on y croit. »

— Proust – À la recherche du temps perdu

« On aime que ce qu'on ne possède pas tout entier. »

— Proust – À la recherche du temps perdu