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citoyen du monde.
En quelques points rapides
Auteur de "Un regard citoyen sur l'économie" et "Une alternative de société: l'écosociétalisme" (préface de Patrick Viveret), aux éditions Yves Michel,
Co-auteur (avec Philippe Derudder) de "Les 10 plus gros mensonges sur l'économie" aux éditions Dangles
Sites internet:
"Mouvement sociétal" [1]
"Faux monnayeurs" [2]
"Yhad économie"[3]
"10 mensonges" [4]
Une approche globale sous forme d'un "modèle" monétaire et économique en débat, totalement nouveau, nommé écosociétalisme [5]
Quelques sources secondaires
modifier- soutien à la candidature de José Bové Site Officiel J. Bové [6]
- 4 articles sur monde-solidaire.org[7]
- Une présentation sur les Entreprises à Mandat Sociétal - Résumé en 18 points" sur le site desAssociations Solidaires de l'Yonne 89
- Une ébauche de comparaison sur p2pfoundation.net (en) Abundance vs. Scarcity
- Quitter en douceur le capitalisme: l'écosociétalisme. Vient d'être mis en ligne par le webmestre (belge) d'un nouveau site "la cause première"
- Un article du 6 août 2007 sur "Avenir D'Attac", reprise d'un article publié dans "L'humanité" du 17 avril 2007, par Jean Gadrey, à propos du livre " Les 10 plus gros mensonges sur l'économie".
Derniers articles parus: dans la revue Biocontact de janvier 2004: " Pénurie et abondance" et avril 2007 " Demain, une économie au service de l'homme et de la planète " (co-auteur avec Philippe Derudder)
Sur AGORAVOX;
Non, M. Fillon, la France n’est pas en situation de faillite !
Réflexions sur l'économie
modifierTrois principales propositions économiques :
La première, sur la monnaie, pragmatique et applicable immédiatement, dans la continuité de mon engagement en 2005 aux cotés d’autres altermondialistes comme Étienne Chouard par exemple, pour le « non » au projet de Traité établissant une Constitution pour l'europe, (Voir l'article publié sur le site d'ATTAC le 11 février 2005 et de ma dénonciation des articles du Traité de Maastricht ayant trait aux pouvoirs que je juge exhorbitants de la Banque centrale européenne.
J'estime que la Nation devrait reprendre, en tant que droit régalien, celui d'émettre (dans des limites régulées et limitées à l’équipement) la monnaie sans intérêts dont elle a besoin pour son développement. Les gains provenant de la création monétaire « centrale » permettraient d'alléger très sensiblement les impôts actuels les intérêts de la Dette publique de la France représentent annuellement la presque totalité de l'Impôt sur le revenu. Je rejoins Maurice Allais dans La Crise mondiale aujourd'hui : toute création monétaire doit relever de l'État et de l'État seul qui financera les banques et établissements de crédit, en récupérant au passage une part de l'intérêt demandé, pour satisfaire les besoins de monnaie des acteurs privés, et qu'il faut interdire aux banques d'émettre de la monnaie sous forme de crédits portant intérêt, ce qui est leur droit actuel
La seconde en préconisant l'instauration immédiate en France d'une monnaie complémentaire financant l’introduction d’un Espace Économique Complémentaire dit Sociétal (complémentaire au système économique existant), dont l'originalité ou la vocation n’est pas la recherche de l'équilibre ou du profit financier mais celle du « bénéfice sociétal », afin de résoudre, indifféremment de leur coût financier, les problèmes humains et écologiques et orienter les modes de production et de vie vers un modèle planétaire durable. Cette proposition est développée sur la page "Espace Complémentaire Sociétal"
Cette monnaie complémentaire sociétale et nationale, dont l'émission ne semble pas interdite par les Traités européens, serait créée par l’État au niveau des besoins. Elle serait permanente (ce n’est pas une monnaie de crédit), électronique, nominative, gratuite (elle ne peut produire d’intérêts), non spéculative, non convertible en devises étrangères mais a cours forcé (toute personne, physique ou morale, sur le territoire national, doit les accepter en paiement) au taux de 1 unité = 1 euro.
La troisième, sous forme d'un modèle économique et monétaire ayant fait l’objet d’un développement complet dans le livre « Une alternative de société : l’écosociétalisme» le site wiki du sociétalisme, alternative que je reconnaîs moi-même utopique dans le sens où l’a défini Théodore Monod («l’utopie est simplement ce qui n’a pas encore été essayé»).
L'écosociétalisme
modifierCe modèle propose (ici, sous forme d'un résumé très simplifié):
1 - La monnaie (toujours électronique) est créée sur le compte des producteurs à l'occasion d'une activité (le travail ou l’activité sont eux-mêmes « créateurs de monnaie »), et détruite lors de l'achat ou de la consommation du produit ou du service sur le compte des consommateurs ou utilisateurs. Il n’y a pas de transfert de monnaie d’un employeur à un employé, ni d’un acheteur à un vendeur..
2 - Le coût d'une production est la somme des créations monétaires cumulées nécessaire à sa réalisation et à sa distribution. De ce fait, il n'y a pas besoin de capital monétaire pour engager une production souhaitée par les individus ou la collectivité, mais seulement de rémunérer le travail (au fur et à mesure de la production) par une création monétaire.
3 - La monnaie devient totalement virtuelle et temporaire et il n'y a donc plus aucune possibilité d'accumulation de capital productif ou financier, aux mains de quelque personne physique ou morale que ce soit, et l’intérêt disparait
4 – Au plus l'activité est sociétale, au plus élevée sera la rémunération de celui qui produit (dans des limites prédéterminées au choix - politique et démocratique - de la société).
5 - Les productions de biens et de services sont taxées en tenant compte de leurs effets "sociétaux" afin d'orienter la demande vers des consommations les plus sociétales et écologiques, compte tenu des souhaits de la population régulièrement consultée, et non plus des souhaits des marchands.
6 - Cette taxe (dite « Contribution ÉcoSociétale : C.E.S.») prélevée lors de la consommation équilibre la masse monétaire, d'une part pour couvrir les salaires de ceux qui produisent les biens et services d'utilité publique qui n'entrent pas dans un circuit commercial (fonction publique au sens large), d'autre part pour offrir à chacun un montant égal de Revenu Social (le "Revenu Citoyen"), lui permettant, sans condition, de vivre décemment. Cette contribution est le seul "impôt" du système écosociétal, en plus des loyers fonciers.
7 – La propriété du sol et du sous sol reste collective. Les utilisateurs (habitation) auront à payer un loyer d'utilisation du foncier à la collectivité ( Bail emphytéotique transmissible sans limitation de durée). Système "démembré" : le sol n'appartient pas à ceux qui l'utilisent, par contre la construction éventuelle qu'ils auront érigé leur appartient. La vente du sol est évidemmnt impossible, de même que la vente d'un "droit au bail"
8 – Les "outils de production" (foncier agricole ou industriel, sous-sol, bâtiments d'exploitation, outillages, etc.) sont mis gracieusement à la disposition des coopératives et des entrepreneurs sous réserve de la pertinence de leur projet, rendant obsolète le besoin de capital. De ce fait, la propriété privée du capital productif disparait, ainsi que l'actionnariat et la Bourse, puisque l'ensemble de la population est "copropriétaire indivise".
9 – Les transmissions d'épargne sont limitées à une génération afin d'empêcher le cumul générationnel, générateur d'importantes inégalités.
Interventions récentes
modifier- 5e rencontres internationales Sciences et consciences (25 septembre 2005) sur le thème " La solidarité, si on en parlait ?" Le Hohwald (67)
- 15e entretiens de Millancay 15° entretiens de Millancay des 21 et 22 septembre 2006, organisés par Philippe Desbrosses - Débat avec François Plassard, docteur en économie sur le thème de la monnaie.
- Salon Marjolaine à Paris (7 novembre 2005), débat avec Alain Lipietz, député européen "Les Verts", animé par Guillaume Duval, rédacteur en chef de Alternatives Economiques , dont le thème était le suivant: « Economie et écologie : peut-on les concilier ? » Résumé sur societal.org
- Conférence-débat à Aurillac le 19 octobre 2006 organisé par Attac 15 sur le thème " Petites vérités et grand mensonges sur l'économie"
- Conférence-débat avec Philippe Derudder à Cahors le 20 avril 2007 sur les thèmes de la création monétaire et de la dette publique
- Idem avec Étienne Chouard sur la monnaie à Aix en Provence le 22 mai 2007, dans le cadre des débats "Repaire" faisant suite aux émissions de Daniel Mermet "La-bas si j’y suis".
- 11 mars 2008: Conférence - débat à Montpellier, dans le cadre de la Semaine de l'Environnement , également organisé par 4 autres associations étudiantes à Rennes, Pau, Tours et Dijon et regroupées en fédération (le réseau GRAPPE, Groupement des Associations Porteuses de Projet en Environnement), sur le thème: « Une alternative de société : l'écosociétalisme - Où l'intérêt particulier rejoint l'intérêt collectif », et intervention à la suite de la projection du film « les deux faces de la monnaie »
J'intervient régulièrement sur les thématiques économiques ou sociétales sur la radio FM "Ici et Maintenant"