Sylvain MAIGNANT était un résistant qui a été torturé et assassiné par les allemands en 1944, son sacrifice a sauvé tout son groupe. Il a donné partiellement son nom à la place principale du village. (280)
SIGNALER L'ELEVAGE DE CHEVRE ET SUREMENT BIEN D'AUTRES ACTIVITEES CHAMBRES CAFE RESTAURANT LES FETES LES MARCHES GOURMANTS LA PHOTO DU CHATEAU ??? L'EGLISE L'ECOLE LA CANTINE LES HEURES D'OUVERTURES DE LA MAIRIE ET BIEN D'AUTRES (243)
Stephane TriballierSerigraphe à la S.E.S,Champion d'Indre et Loire de buvage de cafés durant une matiné de travail,2 fois vainqueur de la Ligue des champions des raleurs. (189)
*L'écrivain Gonzague Saint Bris créateur de l'événement littéraire La Forêt des Livres possède un joli chalet bavarois construit près du château qui appartenait autrefois à sa famille. (237)
*A fin du XXe siècle et au début du XXIe siècle, la rue principale a vu passer toutes les personnalités de la littérature, du cinéma, ou de la télévision. (162)
*En 2005, Le Prince et la Princesse Michael de Kent ont séjourné au village le temps d'un week-end et un petit pont surmonté d'un dais créé par Armand Langlois a été inauguré à cette occasion à l'initiative de Gonzague Saint Bris. (245)
*La comédienne Ève Lavallière loua la propriété de La Choisille alors connue sous le nom de La Porcherie, quelques temps pour s'y reposer, c'est là qu'elle fit la connaissance de l'abbé Chasteignier curé de Chanceaux qui la convertit en son église le 19 juillet 1917. Ensuite elle se défait de ses biens matériels, puis s'établira définitivement dans sa maison de Thuillières (Vosges) ou elle meurt le 11 juillet 1929. (436)
Il y bien des personnalités, notamment des footballeurs ; ainsi un joueur de la croix est parti jouer au Tours FC. C'est aussi un club qui fait évoluer des féminines et des passionnés. (212)
Dierre a reçu la visite de la Reine-mère d'Angleterre, Elisabeth ( mère d'Elisabeth II ) qui voulait se recueillir dans une petite église de campagne. (184)
Le peintre fresquiste Armand Langlois possède un petit atelier où il a notamment réalisé pour Amiens, la Fresque du Pays de Santerre en 2006. (157)
* La dynastie des Contades : Louis Georges Érasme de Contades né le 19 octobre1704, marquis de Contades et seigneur de Montgeoffroi, mort le 19 janvier1795. Il fut promu maréchal de camp en 1740, lieutenant-général en 1745 enfin maréchal de France le 24 août1758. Il eut deux enfants : Françoise-Gertrude et Georges-Gaspard. Celui-ci, né le 3 janvier1726, devint marquis de Contades et seigneur de Montgeoffroi, et est tué en 1794. Il eut 4 enfants dont Louis-Gabriel, marquis de Giseux, né le 11 octobre1759, mort le 18 juin1825. Il a été promu maréchal de camp en 1814. Louis-Gabriel eut trois enfants dont Camille-Auguste né le 10 mars1791, qui devint à son tour marquis de Giseux. Son frère, Érasme-Gaspard, né le 12 mars1758, marquis de Contades et seigneur de Montgeoffroi, devint en 1815 pair de France, lieutenant général et meurt le 9 novembre1834. (987)
André-Georges Voisin, né en 1918 et décédé en juin 2008, a été conseiller général du canton de l'Ile-Bouchard et président du Conseil Général d'Indre-et-Loire des années 1970 aux années 1990. Il a contribué au développement des infrastructures routières du département, prolongeant l'action de Jean Royer dans les espaces ruraux. (347)
Charles de Boissimon est une personnalité historique de Langeais car il a été le fondateur d’une faïencerie active de 1839 à environ 1920.<br/> (164)
Les pièces en terre de pipe (beige très claire) sont caractéristiques par leur décor, soit : (97)
:* avec un fort relief de la même couleur ou avec des rehauts d’émail de couleur vive (rouge et vert par exemple pour un motif représentant du raisin) ou des réhauts de platine donnant un aspect argenté vraisemblablement unique en Europe. (245)
:* sans aucun relief et obtenu par la technique du motif au pochoir, souvent de couleur bleue connue comme le bleu de Tours. (124)
Les décors en relief les plus connus représentent des pampres avec leurs feuilles ou des glands de chêne avec quelques feuilles.<br/> (142)
Les pièces produites sont des vases, bouquetières, pichets, pots à tabac, porte-pipes et à la fin des objets plus utilitaires comme des petits pichets à lait avec un décor réduit à sa plus simple expression : un filet de platine.<br/> (248)
Les pièces les plus anciennes portaient une belle marque en creux "Ch de Boissimon". La marque s'est ensuite simplifiée pour devenir un petit écusson avec l'inscription CB. (185)
*Il a existé une famille de MAILLÉ, Chevaliers, vicomtes de Tours, barons de Maillé, Sgrs de La Roche-Bourdeuil , de Benais , de Cravant, de Chezelles, de La Guerche, de Négron, de Milly, de La Clarté, de L'islette, de Faye-la-Vineuse, de Villeromain, de Rochecorbon, de Montils-les-Tours, de Beauçay, de La Haye (baronnie), de Rillé, de Champchévrier, d'Hommes, de Latan, du Breuil, de Narsay, de la Guéritaude, de La Jonchère, du Puy-de-Monthazon, de St-Georges-du-Bois, de Bretignolles, de Chahaigues, de La Fresnaye, du Plessis-Rafré, des Cartes, de Chançay, de La Jaille, de La Chétardière, près Cléré, de Benebard, du XIe au XVIIe siècle. (678)
Cette famille, qui compta parmi les plus anciennes et les plus illustres maisons de Touraine, a fourni cinq chevaliers-croisés, des dignitaires ecclésiastiques et des fonctionnaires importants<ref>Mémoires de la Société archéologique de Touraine, 1867, Notes sur l'article: v.19, pages 605 et 606</ref>. (321)
Fin 2003 une enfant de Marcilly-sur-Vienne eut l'honneur d'être félicitée et médaillé sous la coupole de l'Académie française. Elle reçut le prix Chais d'Est Ange (célèbre généalogiste du XIXe siècle) qui lui fut remis par l’académicien Emmanuel Leroy-Ladurie, historien, ancien directeur de la Bibliothèque nationale et des Archives nationales. (407)
* L'adjudant-chef aviateur Jean Foiny, né à Niherne le 8 août1890, « héros de l'air » de la Première Guerre mondiale (trois citations), et son mécanicien Jean Foucher, s'écrasèrent à bord d'un Potez 15 A2 au sud du bourg de Monnaie le 19 mai1925. Ils venaient de décoller du camp d'aviation de Parçay-Meslay, dans le brouillard, et heurtèrent des arbres dans les bois des Belles-Ruries. Une stèle au bord de la RN 10 leur est dédiée.<BR />Jean Foiny était en tête de la coupe Military Zenith depuis juillet 1924, il avait battu deux records du monde en novembre 1924<ref>Article consacré à Jean Foiny sur le site l'Aéroplane de Touraine et sur celui du camp de Parçay-Meslay.</ref>. Une rue de Tours porte son nom. (964)
Seigneur de Montrésor, Grand veneur de Gaston d'Orléans, il participe en 1636 à un complot dont le projet est d'assassiner Richelieu. Il sera inquiété durant l'affaire des importants et participera à la Fronde. Il nous a laissé ses mémoires nommées : "Mémoires de Montrésor". (305)
Né à Varsovie en Pologne, exilé en France, il achète en 1848 le château de Montrésor, ami des Bonaparte et notamment du prince Jérôme, il est un des grands personnages du Second Empire. En 1849 il crée le journal "La tribune du peuple". Il est cofondateur du Crédit Foncier et l'auteur d'un ouvrage sur la libération de la France par un impôt sur le capital. (380)
PIERRE DE VOYER D’ARGENSON, chevalier, seigneur de Chastre et vicomte de Mouzay, gouverneur de la Nouvelle-France (Quebec) de 1658 à 1661, baptisé le 19 novembre 1625, décédé vers 1709 près de Mouzay en Touraine. (220)
*Armand Moisant (1836-1906), Ingénieur Constructeur originaire de Neuillé-Pont-Pierre (ferme de Marcilly), il a notamment construit la gare de Tours et les "fermes modèles" de Thoriau (à Neuillé-Pont-Pierre) et de Platé (à Neuvy-le-Roi). (article manquant)
Il s'installe dans la commune dès 1980, Il déclare: "Ce retour aux sources agit sur moi comme un baume de jouvence. Je n'ai jamais tant travaillé. Loin du tumulte et des parlotes de Paris, je redécouvre la lumière de mon pays..." (244)
MARCEL PAGNY (13)
Maire de la commune durant de nombreuses années. (49)
*Armand Moisant (1836-1906), Ingénieur Constructeur originaire de Neuillé-Pont-Pierre (ferme de Marcilly), il a notamment construit la gare de Tours et les "fermes modèles" de Platé (à Neuvy-le-Roi) et de Thoriau (à Neuillé-Pont-Pierre). (article manquant)
Le film a été tourné dans un moulin (moulin de Touvoie des XVe et XVIe siècles), le long d'un petit affluent de la Loire, la Bédoire. Dans cette propriété se situe une fontaine appelée « fontaine de Jouvence ». (230)
Marie Laurentin dite Menie Grégoire. Journaliste. De 1967 à 1981, elle anime sur RTL une émission de radio en donnant la parole au public. Depuis 1996 elle est membre de l'Académie des Sciences, Arts et Belles Lettres de Touraine. (309)
* La monture de saint Martin aurait, selon la légende, heurté de son sabot un affleurement rocheux, près du carrefour de Trogues, aux limites de l'actuelle commune : il y aurait laissé son emprunte : le lieu-dit s'y trouvant, le Pas-de-Saint-Martin, en conserve la mémoire. (279)
* Jeanne d'Arc, venant de Sainte-Catherine-de-Fierbois pour aller à Chinon voir le roi Charles VII, passa en toute vraisemblance à Saint-Epain le 6 mars 1429. Pourtant, deux traditions s'opposent : selon la première elle se serait abritée dans la chapelle Notre-Dame-de-Lorette durant une averse ; selon la seconde, elle se serait reposée un instant sous l'un des chênes du parc de Montgauger. (400)
* Louis de Burgensis, de son vrai nom Louis Bourgeois, né à Blois, fut seigneur de Mongoger. Soignant François Ier, le suivant à Pavie, il parvint à mettre un terme à sa captivité de Madrid en prétextant des raisons de santé. Il devint par la suite le premier médecin du roi Henri II. (296)
Dom Joseph Gajard, bénédictin français né à Sonzay le 25 juin1885 et décédé en 1972. Il fit ses études au petit et grand séminaire de Tours, fut ordonné prêtre le 5 juin1909. Il célébra sa première grand messe solennelle en l'église de Sonzay le 16 juin de la même année. Il manifesta la volonté d'entrer dans l'ordre des Bénédictins et choisit la communauté de Solesmes dont les moines à cette époque étaient en exil à l'île de Wight. Il s'attacha à retrouver les règles de l'antique chant grégorien au coté de Dom Joseph Pothier et Dom André Mocquereau dont il fut le collaborateur et successeur comme maître de chœur a l'Abbaye de Solesmes. Il est décédé en 1972. Une rue de Sonzay porte son nom. (836)
Le 9 décembre 1877 le conseil municipal de Tauxigny prenait connaissance des dernières volontés testamentaires d'un vieux Tauxignois qui venait de mourir : un leg était fait pour douze familles pauvres de la commune sous forme d'une rente annuelle de 300 francs payable le 6 janvier de chaque année et assise sur une parcelle de pré. (351)
Ce généreux donateur s'appelait Gaspard Olivier Victor Archambault, il s'était éteint à son domicile et sans postérité deux mois et demi plus tôt le 23 septembre 1877. Sa longue vie d'un peu plus de 91 ans lui avait permis de connaître un nombre impressionnant de régimes, car de 1786 à 1877 la France avait connu la période la plus tumultueuse de son histoire politique. (391)
Gaspard Olivier Victor est né le 20 mars 1786 à Tauxigny en Indre-et-Loire, fils de René François Antoine Archambault ditBerchotièr, officier de santé et de Marie Catherine Nobilleau. Il est porté sur les fonts baptismaux par le baron Gaspard de Rocreuse, nouveau seigneur de Pont Long, et Victoire Lenée, épouse de Charles Joseph de Berthé Chailli, et c'est sans doute à ce parrain qu'il doit son prénom. Gaspard avait, entre autres, un frère René François Antoine Paul de deux ans plus âgé que lui et qui lui survivra, faisant preuve lui aussi d'une exceptionnelle longévité. (605)
Dès son plus jeune âge, Gaspard trempe dans les événements qui agitent le pays car son père sera un des principaux notables qui administrèrent la commune pendant la Révolution et l'Empire mais sans jamais occuper la première place à la mairie.<br /> (264)
Nous ignorons où Gaspard apprend la médecine mais le 7 brumaire de l'an XIV (29 octobre 1805), il part au régiment et au sein de la Grande Armée, il sillonne l'Europe. On le retrouve à Austerlitz, Iéna, Eylau, Friedland, Wagram et autres batailles dont les blessés et les malades vont lui permettent de se perfectionner dans son art alors qu'il n'est qu'un simple aide-major. Le 6 mars 1811, il revient à Tauxigny perclus de rhumatismes et repart peu de temps après à Paris. Il en revient avec le titre de "Chirurgien", et aide son père à soulager les malades. (619)
Gaspard est un homme haut d'un mètre soixante dix, aux cheveux et yeux noirs, au nez et au menton pointus, il avait le teint mat et le visage ovale. Il se marie le 9 février 1825 avec Louise Torterue, fille d'un ancien président au siège royal de l'élection de Richelieu, maire de cette ville et administrateur du département d'Indre-et-Loire. (349)
A la mort de son père, le 3 octobre 1822, alors adjoint, le baron de Rocreuse étant maire, Gaspard sur présentation du dit Rocreuse, est nommé au poste qu'occupait son père, le 12 octobre 1822 mais à la suite d'un différend avec le maire, il se démet de cette fonction en septembre 1825, mais sera nommé conseiller municipal le 2 janvier suivant. (355)
En 1838 des élections municipales semblables à celles que nous connaissons, mais censitaires et ne réunissant que les 120 contribuables les plus imposés dans la commune, ont lieu, Gaspard est élu au premier tour comme adjoint. Le maire Benjamin Antoine, notaire, quitte la commune en 1833 et laisse une place pour laquelle le conseil doit proposer un candidat au préfet qui nomme les maires. Dans sa réunion du 20 octobre, le conseil propose Hercule Forest, homme "influent par sa fortune et ses menées sourdes et adroites" que le préfet nomme le 6 novembre. Cette nomination n'arrivera pas à Tauxigny, car le sous préfet de Loches, qui sait que son prédécesseur a vigoureusement écarté Forest en 1828 à la mort de Rocreuse, écrit aussitôt au préfet : "que ce soit Forest ou Archambault, cela n'ira pas plus mal qu'avec Antoine" et c'est alors que Gaspard est nommé maire le 14 décembre 1833. (937)
Les 23 et 24 novembre 1834 il y a de nouvelles élections municipales, le conseil des douze membres étant renouvelable par moitié tous les trois ans, Gaspard fait partie des hommes qui restent en place jusqu'en 1837, une réclamation du comte de Roquefeuil, gendre de ROocreuse, appuyée par d'anciens amis du baron, entraîne une discussion d'une telle violence qu'Archambault, avant même la signature des procès verbaux d'élection, s'en va chez lui en emportant les documents électoraux, les élections seront quand même validées. (540)
En 1837 les six conseillers à élire le sont au premier tour et Archambaut, maire sortant arrivé huitième, est battu et devra attendre trois ans pour revenir à la mairie, il sera alors membre du conseil jusqu'en 1870. (221)
En 1843 le comte de Roquefeuil, après quatre tentatives infructueuses, entre au conseil, ce qui n'empêche pas Gaspard d'être nommé maire une nouvelle fois le 31 juillet. Lors de la réunion du conseil municipal du 15 novembre 1843, un nouveau conseiller, Armand Laville, notaire et gendre de Forest, qui avait été élu en 1831 et 1837, et avait en 1843 cédé sa place à son gendre, attaque vivement l'administration d'Archambault qui écoeuré donne sa démission. Il a consellé au préfet de nommer à sa place le comte de ROquefeuil qui est nommé le 23 novembre, ce même jour Gaspard devient adjoint. Après les élections de 1846, passées sans encombres par les six sortants, Roquefeuil, malade démissionne en avril 1847 et Gaspard redevient maire pour la troisième fois. (788)
Après la révolution de 1848 qui apporte le suffrage universel Archambault est élu par ses collègues, c'est alors que Laville qui avait été le seul à ne pas se faire élire au premier tour et qui avait émis une réclamation qui fut repoussée, écrit au préfet pour l'avertir qu'il ne participera plus à l'administration municipale "tant que la commune sera administrée par un homme aussi incapable que celui qui est à sa tête et aussi peu républicain". (476)
Sous Napoléon III, Gaspard voit sa qualité d'ancien soldat d'empire plaider en sa faveur, la médaille de Saint Hélène lui est accordée. Malgré son manque d'activité dû à son âge et à la perte de sa femme en 1858, il est nommé maire à nouveau en 1852, 1855 et 1860 la commune est convenablement gérée grâce aux soins que lui apporte Albéric odard, neveu de Gaspard et conseiller municipal, mais le décès de celui-ci fin 1860 va entraîner de graves ennuis à l'administration communale et beaucoup de soucis à Gaspard. (538)
Hercule Menard, curé de Tauxigny depuis 1818, un saint homme, étant décédé en 1857, est remplacé par son neveu Hippolyte Menard. Ce dernier, ecclésiastique au caractère passionné et violent, profite du vide laissé par la mort d'Albéric Godard pour entraîner Archambault dans une opposition contre ses conseillers d'où il ne pourra sortir vainqueur. L'année 1861 sera donc marquée par une lutte sans pitié qui obligera Gaspard à démissionner de la mairie en décembre. Mais son entêtement et les menées du curé avaient amené le préfet à envisager sa révocation, après sa démission. Archambault protestera auprès du ministre de l'intérieur sur la façon dont le préfet l'a amené à cette mesure. (724)
La dernière élection municipale à laquelle Gaspard Archambault a participé, s'est déroulée le 14 août 1870, le conseil comme beaucoup d'autres fut dissout par le décret du 20 septembre suivant. En 1871, Gaspard, peiné par la chute de Napoléon Ier et la venue à Tauxigny des prussiens auxquels il avait fait, soixante ans plus tôt "toucher les épaules" sous l'étendard de Napoléon le Grand, se retire de la vie publique et attend la mort qui ce jour du 23 septembre 1877 le conduira au cimetière de Tauxigny ou l'on peut toujours voir sa tombe. (569)
Sa nièce Marie Anaïs Archambault, veuve Godard, fille de son frère René cultivera avec ferveur le souvenir de son oncle. (124)
Gaspard Archambault avait fait un premier testament le premier janvier 1850 dans lequel il déclarait faire un don annuel de 300 francs pour les pauvres de Tauxigny demeurant sur la commune depuis plus de deux ans, douze familles devaient être désignées d'un commun accord entre le maire, le curé et un membre de sa famille tant qu'il y en aurait à Tauxigny. Les dons devaient être distribués le 6 ou le 7 janvier de chaque année à l'issue d'un service religieux célébré pour le repos des âmes de son père René Archambault, sa mère Marie Nobilleau, sa femme Louise Torterue et la sienne, il souhaitait que les bénéficiaires assistent à l'office. Il déclarait que pour assurer le legs une hypothèque serait mise sur son pré dit "L'étang de Balluère" d'une superficie de trois arpents soixante et une chaînées. (844)
Il décidait que les ménages les plus nécessiteux auraient dans l'ordre décroissant de leur besoins : les deux premiers 40 francs chacun, les quatre suivants 25 chacun, et les 6 suivants auraient 20 francs chacun. (216)
Dans un autre testament du 25 mars 1871, il spécifiait que les deux plus nécessiteux auraient toujours 40 francs mais les 5 suivants auraient 24 francs et les cinq derniers 20 francs. (185)
Dans ses testaments il disait ne pas pouvoir disposer des biens que lui avaient légués ses parents car il s'en considérait comme usufruitier, qu'il ne pouvait disposer que de ce qu'il avait gagné après son retour de l'armée ou il avait été pendant sept ans aide major dans la grande armée. Il faisait aussi un don à la fabrique pour que celle-ci fournisse la cire et le pain bénit à perpétuité lors des services pour le repos des âmes de sa famille. (464)
Gaspard expliquait que sans espoir d'avoir un jour des descendants, il prenait ces dispositions pour pouvoir soulager les pauvres de son pays natal selon les bons principes que sa sainte mère lui avait inculqués. (214)
Qualifier Gaspard Archambault de généreux donateur c'est nous placer dans l'optique de l'époque car sa générosité est plus apparente que réelle puisque le don qu'il fait ne lui coûte rien de par sa forme posthume, la générosité en question est plutôt imposée à ses héritiers et surtout au futur propriétaire du pré de la Balluère qui pourrait recevoir, suivant les stipulations du testament, un cadeau empoisonné car la commune prendra une inscription de 6 000 francs sur cet immeuble, elle aurait d'ailleurs dû en prendre une pour un chiffre supérieur. (574)
Les héritiers de Gaspard Archambault étaient les trois filles de son frère René qui avait refusé l'héritage au profit de ses enfants Marie Anaïs, Claire et Aglaé, il semble qu'elles aient assez mal goûté le geste de libéralité de leur oncle, elles tentèrent de démontrer la nullité du second testament car la date suivait la signature alors qu'elle aurait dû la précéder mais l'étude des commentaires de droit à cet égard sembla ne pas leur donner raison. Les débitrices de la rente avaient également pensé à la seule chose envisageable c’est-à-dire le rachat mais compte tenu de la valeur en bourse de la rente ce rachat devait être fait à un prix supérieur à ce qui se pratiquait pour les rentes non affectées. (745)
Le 9 février 1879 alors que deux distributions aux pauvres auraient dû être faites et que la commune avait déjà payé 187 francs 95 centimes de droits de succession, aucun versement ne lui avait été fait, celle-ci envisagea la poursuite des héritiers ou du propriétaire du pré hypothéqué, mais après une contrainte du 8 mars 1879, les six cent francs étaient versés. (381)
Mado Robin, très célèbre chanteuse lyrique (soprano)née le 29 décembre 1918 et décédée le 10 septembre 1960 possédait un château (le château des Vallées) à tournon-Saint-Pierre. (190)
Émile Bouin, ancien directeur de l'école, a été fait prisonnier pendant la guerre. Il a beaucoup aidé les résistants. Il est mort dans un camp de déportation avant la fin de la guerre. L'école de Villedômer porte son nom. (230)
Fortunat Milon de Mesne (1767 - 1847), qui fut l'un des plus fervents préfets royalistes de la Restauration, naquit à Villeperdue. (132)
Pierre Benoit, de l'Académie française, situa dans cette commune son roman Villeperdue (Albin Michel, 1954). (114)
Maurice Dufresne, célèbre entrepreneur de Villeperdue, y a fondé le musée qui porte son nom. Les visiteurs en apprécieront le charmant éclectisme, ainsi que l'authenticité. (179)