Utilisateur:Berdea/Classification des sportifs handicapés

La nature et la gravité du handicap varient selon les athlètes. Ainsi, les épreuves des athlètes handicapés moteurs sont distinctes de celles des athlètes aveugles ou malvoyants, par exemple. Et au sein de ces ensembles, les athlètes sont catégorisés selon le degré de leur handicap (cécité totale ou non, etc.), afin de concourir contre des adversaires ayant un handicap le plus similaire possible.

Catégories d'ensemble

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Les catégories générales sont les suivantes[1] :

  • amputation (pour les athlètes dénués d'au moins un joint majeur dans un membre) ;
  • infirmité motrice cérébrale ;
  • handicap mental ;
  • handicap visuel ;
  • « les autres », terme français employé par le Comité international paralympique pour tout handicap moteur n'étant pas intégrable aux autres catégories, notamment le nanisme ;
  • athlètes en fauteuil roulant. Cette catégorie recoupe certaines autres. Elle existe parce que plusieurs disciplines paralympiques sont réservées aux athlètes en fauteuil roulant, quelle que soit la cause de leur handicap (paraplégie, spina bifida, poliomyélite, amputation, infirmité motrice cérébrale...).

À noter qu'après les Jeux paralympiques d'été de 2000, toutes les épreuves pour handicapés mentaux furent suspendues, en raison des difficultés à évaluer ces handicaps. Les athlètes handicapés mentaux purent à nouveau participer aux Jeux paralympiques à compter des Jeux d'été de 2012.

Évolution de la classification

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La classification évolue régulièrement. Ainsi aux Jeux de Tokyo 2020, les catégories pour l'athlétisme intègrent T/F61, T/F62, T/F63 et T/F64* : Athlètes amputés d’une jambe, qui concourent avec des prothèses en position debout[2].

Classifications par discipline d'été

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Athlétisme

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Le 1 500 mètres hommes T13 (malvoyants) aux Jeux de 2008.
Une épreuve T53 aux Jeux de 1996.
L'Australien Bruce Wallrodt au lancer de javelot F53 aux Jeux de 1996.

L'athlétisme recouvre 170 épreuves (en 2012). Cette discipline est ouverte aux athlètes de toutes catégories. Les épreuves sont catégorisés par une lettre ("T" pour la course, "F" pour le lancer ou le saut), suivie d'un nombre qui indique la nature et le degré du handicap[3],[4] :

Classification en athlétisme handisport
Courses Lancers et sauts
Catégorie Observations Catégorie Observations
T11 à T13 Handicap visuel. T11 signifie une cécité totale.
Pour les courses du 100 mètres au 800 mètres, les athlètes aveugles courent avec un guide qui s'assure qu'ils ne sortent pas de leur couloir.
F11 à F13 idem
T20 Handicap mental. F20 idem
T31 à T38 Infirmité motrice cérébrale. Les catégories 31 à 33 recouvrent la tétraplégie (selon la lourdeur du handicap, "31" étant le handicap le plus lourd). Les athlètes catégorisés 34 ou 35 sont handicapés à divers degrés des bras et des jambes ; un athlète catégorisé 34 peut être en fauteuil roulant, mais pas un athlète catégorisé 35. Les athlètes catégorisés 36 sont atteints d'athétose ou d'ataxie, et peuvent marcher et courir sans support (bien qu'avec difficulté). La catégorie 37 est celle d'une hémiplégie moyenne ou minimale ; l'athlète marche et court aussi sans support (en boitant). La catégorie 38, pour les handicaps les moins lourds, recouvre une hémiplégie, diplégie, athétose ou ataxie « minimale ». F31 à F38 idem
T40 à T46 Amputation et « les autres ». La catégorie 40 est celle des athlètes nains. Il n'y a pas de catégorie 41. Les athlètes catégorisés 42, 43 et 44, amputés jambe, courent nécessairement avec une prothèse ; celle-ci est permise mais non obligatoire pour les catégories 45 et 46. Les athlètes catégories 45 ou 46 sont amputés des deux bras (45) ou d'un seul (46), ou souffrent d'un autre handicap au tronc (46), mais d'aucun handicap au niveau des jambes. Par exemple, le Sud-Africain Oscar Pistorius, amputé des deux jambes, participe aux épreuves de la catégorie T44, et porte des prothèses. F40 à F46 idem
T51 à T54 Athlètes en fauteuil roulant (épreuves de course). La catégorie 51 désigne le niveau de handicap le plus lourd (peu ou pas de mouvement des jambes et du torse, problèmes d'équilibre sévères, couplés à un handicap aux mains ou aux bras), et 54, le moins lourd (pas de handicap aux bras). F51 à F58 Athlètes en fauteuil roulant (épreuves de lancer). Le principe est le même, mais avec une gamme de distinctions élargie.

Le Suisse Franz Nietlispach, quatorze fois médaillé d'or, prenait part aux épreuves catégorisées T54.


Les catégories correspondent au type de handicap[5],[6] :

Classification en aviron handisport
Catégorie Observations
PR1 Anciennement AS (Arms and shoulders - en français « Bras et épaules ».
Athlètes ne pouvant se servir ni de leurs jambes, ni de leur tronc, uniquement de leurs bras et épaules.
PR2 Anciennement TA (Trunk and arms - en français « Tronc et bras ».
Athlètes n'ayant pas l'usage de leurs jambes.
PR3 Anciennement LTA (Legs, trunk and arms - en français « Jambes, tronc et bras ».
Athlète capable d'utiliser toutes ces parties de son corps pour ce sport. Cette catégorie inclut divers handicaps moteurs et physiques. Les handicaps mentaux sont inclus dans cette catégorie. Les handicapés visuels doivent se bander les yeux.

Pour les épreuves mixtes à quatre, le barreur peut être valide. Les athlètes aveugles ou malvoyants, ayant besoin d'un barreur voyant, prennent nécessairement part aux épreuves à quatre. Un rameur peut concourir dans une catégorie supérieure, mais pas à un niveau inférieur : les rameurs AS et TA peuvent participer à des événements LTA, mais un athlète LTA ne peut participer à une course TA.

Badminton

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Les catégories en simple au parabadminton sont les suivantes[7] :

Classification en parabadminton
Catégorie Observations
WH1 Joueur assis en fauteuil roulant, l'athlète dispose d’un mauvais ou ne dispose pas d’équilibre du tronc.
WH2 Joueur assis en fauteuil roulant, l'athlète dispose d’un équilibre du tronc normal ou proche de la normal.
SL3 Hommes uniquement. Joueur debout membre inférieur, l'athlète marche ou court avec un boitement du au handicap ou à l’absence de membre inférieur
SL4 Joueur debout membre inférieur, l'athlète peut marcher avec une légère mou mais se déplace de manière fluide.
SU5 Joueur debout membre supérieur, l'athlète est limité dans la fonction de base du membre supérieur ou par l’absence du membre supérieur.
SS6 Hommes uniquement. Joueur de petite taille, l'athlète doit entre autres mesurer au maximum 145 cm pour les hommes et 137 cm pour les femmes.

Basket-ball en fauteuil roulant

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Basketball : Afrique du Sud contre Iran, épreuve hommes, aux Jeux de 2008.

Le basketball aux Jeux paralympiques est pratiqué en fauteuil roulant.

Chaque athlète est classé de 1 à 4.5 selon son niveau de handicap, « 1 » désignant les handicaps les plus lourds. Un athlète classé « 1 » a peu ou pas de contrôle sur le mouvement de son torse, des difficultés d'équilibre, et une incapacité à tourner le torse autrement qu'à l'aide de ses bras. Un athlète classé « 4.5 » est handicapé de la partie inférieure du corps, mais n'a aucun handicap du tronc ou des bras[8],[9] :

Classification des joueurs de basket-ball en fauteuil roulant
Catégorie Observations
Classe 1 Ces athlètes sans abdominaux ne peuvent exercer une rotation active du tronc. De façon générale, ce sont les paraplégiques de niveau jusqu'à D7 et au-dessus.
Classe 2 Ces athlètes peuvent exécuter une rotation du tronc et développer une stabilité active; soit les paraplégiques de niveau D8 à L1.
Classe 3 Ces athlètes ont une parfaite mobilité dans le plan sagittal, ils peuvent se pencher en avant et se relever sans s'aider de leurs bras. Ce sont de façon générale les paraplégiques de niveau L2 à L4 (le niveau de lésion médullaire n'est donné qu'à titre informatif, nous retrouvons un grand nombre de sportifs avec un autre handicap qu'une paraplégie).
Classe 4 Ces athlètes ont une mobilité active sur le plan sagittal et frontal, et peuvent se pencher sur au moins un côté en associant parfois un mouvement d'abduction de hanches pour maintenir leur équilibre. Ils ont en général un niveau neurologique L5 et en dessous.
Classe 4.5 Amputations et handicaps minimes. Mouvements illimités du tronc (avant-arrière et latéral). Potentiel optimum des fonctions aux rebonds.

Le nombre total de points de chaque équipe ne peut pas être supérieur en international à 14 points (en additionnant les points des cinq joueurs)[9]. Ainsi, par exemple, une équipe pourrait comporter un athlète classé 4, deux classés 3, un classé 2.5 et un classé 1.5.

Boccia aux Jeux de 2008 : le Norvégien John Nørsterud lors d'une épreuve individuelle de catégorie BC2.

Les athlètes, atteints de handicaps moteur sérieux, sont en fauteuil roulant. Il y a quatre catégories[10] :

Classification en boccia
Catégorie Observations
BC1 Infirmité motrice cérébrale ; les athlètes sont capables de lancer la balle.
BC2 Infirmité motrice cérébrale, de niveau moindre.
BC3 Infirmité motrice cérébrale particulièrement lourde. Les athlètes n'ont pas la capacité motrice de lancer la balle, et peuvent le placer sur une rampe. Ils peuvent être aidés physiquement par une personne qui a le dos tourné au jeu.
BC4 Handicaps de nature similaire (par exemple, dystrophie musculaire). Les athlètes ne sont pas aidés.

Les catégories en paracanoë sont les suivantes[11],[12] :

Classification en paracanoë
Catégorie Observations
Kayak
KL1 Athlète ne pagayant qu’avec les bras.
KL2 Athlète pagayant avec les bras et partiellement avec le tronc ou les jambes.
KL3 Pagayeur pagayant avec les bras, le tronc et les jambes.
Va'a (canoë à balancier)
VL1 Athlète ne pagayant qu’avec les bras.
VL2 Athlète pagayant avec les bras et partiellement avec le tronc ou les jambes.
VL3 Pagayeur pagayant avec les bras, le tronc et les jambes.

Cyclisme

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La cycliste américaine aveugle Karissa Whitsell (en) (à l'arrière) et son guide Mackenzie Woodring aux Jeux de 2008.

La présente classification a été mise en place à partir des Jeux paralympiques d'été de 2012 (voir cyclisme aux Jeux paralympiques de 2012 (en)). Auparavant une autre classification était utilisée (voir article Cyclisme handisport).

Les athlètes sont classés en catégories, identiques pour le cyclisme sur route et le cyclisme sur piste, selon leur handicap[13],[14] :

Classification en cyclisme handisport
Catégorie Observations
Handicap visuel (B pour blind). Tandem piloté par un guide valide.
B Les trois sous-catégories B1 (athlète aveugle), B2 (athlète mal-voyant ayant une acuité visuelle de 6/24 maximum et/ou un champ visuel de moins de 5 degrés) et B3 (athlète mal-voyant ayant une acuité visuelle comprise entre 2/60 et 6/12 et/ou un champ visuel compris entre 5 et 20 degrés) concourent ensemble.
Handicap physique - Handbike
H1 Tétraplégie de niveau C6 (ou moins) et handicaps assimilés.
H2 Tétraplégie de niveau C7 à C8 et handicaps assimilés.
H3 Paraplégie de niveau D1 à D10 et handicaps assimilés.
H4 Paraplégie de niveau inférieur à D10 et handicaps assimilés, en position allongée.
H5 Athlète possédant le handicap minimum et pratiquant à genoux.
Handicap physique - Tricycle
T1 Infirmité motrice cérébrale “sévère” (hémiplégie, diplégie, quadriplégie), traumatismes crâniens, AVC massifs et handicaps assimilés.
T2 Infirmité motrice cérébrale “modérée” (hémiplégie, diplégie, quadriplégie) et handicaps assimilés IMC.
Handicap physique - Vélo solo (C pour cycling)
C1 Amputation fémorale + membre supérieur et handicaps assimilés.
C2 Amputation fémorale sans utilisation de prothèse et handicaps assimilés.
C3 Double amputation tibiale et handicaps assimilés.
C4 Simple amputation tibiale et handicaps assimilés.
C5 Amputation d’un membre supérieur et handicaps assimilés.

Équitation

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Les cavaliers sont catégorisés par « grade » selon leur niveau de handicap[15],[16] :

Classification en équitation handisport
Catégorie Observations
Grade I Cavalier avec des troubles moteurs très importants entraînant des difficultés d'équilibre et de coordination.
Technique : les reprises se déroulent au pas uniquement. Le cavalier peut utiliser des aides approuvées pour les aider à rester sur le cheval et à le conduire.
Grade II Cavalier avec des troubles moteurs importants, notamment des paralysies sur différents segments du corps.
Technique : les reprises se déroulent au pas et au trot en ligne droite.
Grade III Cavalier atteint de déficience unilatérale ou d'amputation importante (déficiences au niveau du torse et des jambes ou sur un côté de leur corps).
Technique : les reprises se déroulent au pas, au trot et éventuellement un petit galop.
Grade IV Cavalier atteint de déficience unilatérale modérée ou de perte totale de la vue.
Technique : les reprises se déroulent au pas, trot et galop avec des mouvements latéraux. Les cavaliers peuvent faire des cercles.
Grade V Cavalier avec une déficience d'un ou deux membres seulement, ou un certain degré de déficience visuelle.
Technique : les reprises se déroulent au pas, trot et galop avec des mouvements latéraux. Le cavalier est capable d'effectuer des mouvements et des routines complexes à tous les rythmes.

En équitation, les hommes et les femmes concourent ensemble.

Le Britannique Lee Pearson (en), quatorze fois champion paralympique (après les Jeux de Tokyo), est atteint d'arthrogrypose.

Escrime

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L'escrime aux Jeux paralympiques se pratique dans un fauteuil roulant immobilisé, à une distance suffisamment courte pour que chaque athlète puisse atteindre son adversaire. Il y a trois catégories, mais seules les catégories A et B participent aux Jeux paralympiques[17],[18] :

Classification en escrime handisport
Catégorie Observations
A Tireur avec équilibre du tronc. L'escrimeur a des déficiences dans une ou deux jambes et a un bon contrôle du tronc et de son bras d'escrime. Le tireur est capable de se précipiter vers l'avant rapidement et avec force en attaque et de se pencher en arrière en défense avec un contrôle et une bonne agilité.
B Tireur sans équilibre du tronc. L'escrimeur a des déficiences dans les jambes et le tronc et peut avoir des déficiences légères du bras d'escrime.
Les escrimeurs ont besoin d'un support, outre leur fauteuil, pour garder l'équilibre.
C Handicap le plus lourd. Tireur tétraplégique. L'escrimeur a des déficiences dans les bras, le torse et les jambes. L'escrimeur a une déficience modérée du bras d'escrime.

Football

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Le football paralympique se décompose en cécifoot (ou football à 5), pour aveugles ou malvoyants, et en football à 7, pour athlètes atteints d'infirmité motrice cérébrale, mais depuis 2020 seul le cécifoot a été inscrit au programme.

Cécifoot

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Il existe deux catégories : B1 (non-voyants) et B2/B3 (malvoyants)[19],[20] :

Classification en cécifoot
Catégorie Observations
B1 Non voyants : joueurs aveugles ou ayant une faible perception lumineuse. Les joueurs évoluent avec des patchs oculaires et un bandeau sur les yeux.
B2-B3 Malvoyants : au niveau international, l’acuité visuelle du meilleur œil après correction ne doit pas dépasser 1/10e (tolérance au niveau national jusqu’à 2/10e) ou excéder 20° de champ visuel.

Seule la catégorie B1 est admise aux Jeux paralympiques et il n'existe pas de compétition féminine.

Football à 7

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La compétition de football à 7 se déroule sur un terrain de 70 mètres sur 50. Une mi-temps dure 30 minutes. Les degrés de handicap étant variables, chaque équipe doit contenir au moins un joueur classé "5" ou "6" (les niveaux de handicap les plus lourds), les autres pouvant être issus des catégories 7 ou 8[21].

Force athlétique (haltérophilie)

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La force athlétique aux Jeux paralympiques remplace la discipline olympique de l'haltérophilie, et se pratique en position allongée. Elle regroupe des athlètes ayant divers handicaps, dont les amputations ou la paralysie de membres inférieurs, ou l'infirmité motrice cérébrale (à condition que la pratique de ce sport ne présente pas de danger pour l'athlète). Les athlètes sont catégorisés par poids, et non par handicap.

Les catégories de poids sont[22] :

Catégories de poids en force athlétique handisport (développé couché)
Catégories
Hommes 49 kg 54 kg 59 kg 65 kg 72 kg 80 kg 88 kg 97 kg 107 kg > 107 kg
Femmes 41 kg 45 kg 50 kg 55 kg 61 kg 67 kg 73 kg 79 kg 86 kg > 86 kg

Goalball

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L'équipe de Suède masculine de goalball aux Jeux de 2004.

Bien que les joueurs de goalball se voient attribuer une classe sportive, ils concourent tous ensemble les yeux bandés[23] :

Classification en goalball
Catégorie Observations
B1 Joueur aveugle et sans perception de la lumière.
B2 Joueur avec une vision très basse des deux yeux, du fait de son acuité visuelle < 2/60 (LogMAR[24] 1,5-2,6 inclus), ou du fait de son champ visuel < 10° de diamètre.
Description de la FFH : acuité visuelle ne dépassant pas 1/30e après correction ou champ visuel ne dépassant pas 5°.
B3 Joueur avec une vision basse des deux yeux, mais plus de vision qu'un joueur B2. La vision est affectée du fait de l'acuité visuelle < 6/60 (LogMAR 1-1.4 inclus), ou du fait du champ visuel < 40° de diamètre.
Description de la FFH : acuité visuelle ne dépassant pas 1/10e après correction ou champ visuel ne dépassant pas 20°.

Pour participer aux compétitions, les athlètes doivent avoir une acuité visuelle inférieure à 10 % ou un champ visuel < 40 degrés de diamètre[25].

Au judo, les athlètes ne sont pas regroupés suivant les trois catégories habituelles des sportifs avec un handicap visuel, mais, comme pour les valides, en catégories de poids. Cela signifie qu'un athlète totalement non-voyant peut se mesurer à un athlète mal-voyant pourvu qu'ils soient dans la même catégorie de poids.

Catégories de poids en judo handisport
Catégories de poids
Hommes 60 kg 66 kg 73 kg 81 kg 90 kg 100 kg > 100 kg
Femmes 48 kg 52 kg 57 kg 63 kg 70 kg 78 kg > 78 kg

Natation

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L'Australien Cameron de Burgh (en), médaille d'argent à l'épreuve de nage libre catégorie S7 aux Jeux de 1996.
Nageuse australienne aux Jeux de 1996.
Le nageur australien malvoyant Jeff Hardy (S12).

Il y a 148 épreuves en natation (en 2012), essentiellement les mêmes qu'aux Jeux olympiques mais subdivisées en catégories de handicap. Les épreuves sont classées par lettres et par chiffres. La lettre "S" désigne la nage libre, le dos et le papillon, "SB" la brasse et "SM" le 4 nages. Les chiffres désignent la nature et la lourdeur du handicap :

Classification en natation handisport
Nage libre, dos et papillon (S) et 4 nages (SM) Brasse (SB)
Catégorie Observations Catégorie Observations
Handicaps physiques
S1 - SM1 Handicaps les plus lourds. Handicaps lourds des quatre membres, voire du tronc également ; cela inclut les athlètes ne pouvant se déplacer dans l'eau que par des mouvements d'épaule, sur le dos.
Exemple : le Grec Christos Tampaxis (en).
SB1 idem
S2 - SM2 Grave difficultés de coordination des quatre membres ; ou athlètes ayant l'usage de leur bras mais aucun usage des mains, des jambes ou du tronc.
Exemple : le Britannique Jim Anderson (en), atteint d'infirmité motrice cérébrale.
S3 - SM3 Similaire au S2, mais niveau de handicap moins lourd.
Exemple : la Singapourienne Yip Pin Xiu, atteinte de dystrophie musculaire.
SB2 idem
S4 - SM4 Athlètes ayant l'usage de leurs bras, une faiblesse aux mains et aucun usage de leur tronc et jambes ; ou difficultés de coordination affectant les quatre membres et en particulier les jambes ; ou perte / amputation de trois membres.
Exemples : le Français David Smétanine, tétraplégique ; la Japonaise Mayumi Narita (en), atteinte de myélite et quadraplégique.
SB3 idem
S5 - SM5 Athlètes ayant le plein usage de leurs bras et mains, mais aucun usage de leur tronc et jambes ; ou difficultés moins sévères de coordination des quatre membres.
Exemples : le Chinois He Junquan (en), qui n'a pas de bras ; la Française Béatrice Hess, atteinte d'infirmité motrice cérébrale.
SB4 idem
S6 - SM6 Athlètes ayant le plein usage de leurs bras et de leurs mains, un usage limité de leur tronc, et aucun usage de leurs jambes ; ou difficultés moindres de coordination des quatre membres ; ou perte totale d'usage d'un bras et d'une jambe du même côté du corps ; ou athlètes nains.
Exemples : le Britannique Sascha Kindred (en), atteint d'infirmité motrice cérébrale sur la partie droite du corps ; la Néerlandaise Mirjam de Koning (en), paraplégique ; la Britannique Ellie Simmonds, athlète naine qui remporta deux médailles d'or aux Jeux de 2008 à l'âge de 13 ans.
SB5 idem
S7 - SM7 Athlètes ayant le plein usage de leurs bras et tronc, et un usage partiel de leurs jambes ; ou faiblesse ou problèmes de coordination d'un côté du corps ; ou perte d'usage majeure de deux membres.
Exemple : l'Australienne Katrina Porter (en), atteinte d'arthrogrypose.
SB6 idem
S8 - SM8 Athlètes ayant le plein usage de leurs bras et tronc et un usage partiel de leurs jambes (supérieur à la catégorie 7) ; ou perte de deux membres.
Exemple : l'Américaine Jessica Long, amputée des deux jambes.
SB7 idem
S9 - SM9 Sévère handicap à un membre, ou perte d'un membre ; ou légers problèmes de coordination.
Exemple : la Sud-Africaine Natalie du Toit, amputée de la jambe gauche, qui a également pris part aux Jeux olympiques (avec une prothèse).
SB8 idem
S10 - SM10 Légère faiblesse aux jambes ; ou mouvements restreints au niveau du bassin ; ou handicap des deux pieds ; ou handicap léger d'une partie d'un membre.
Exemples : l'Australien Rick Pendleton (en), né sans main gauche, ou l'Australien Matthew Cowdrey, né sans avant-bras gauche.
SB9 idem
Autres handicaps
S11 à S13 Cécité (11) ou handicap visuel. Les athlètes aveugles portent des lunettes de natation noircies pour s'assurer de leur égalité. Puisqu'ils ne peuvent voir le bord du bassin, un assistant le leur indique d'une tape sur la tête. SB11 à SB13 idem
S14 Handicap mental. SB14 idem
S15 Déficience auditive. SB15 idem

La catégorie S15[26] n'est pas prise en compte lors des Jeux paralympiques.

Rugby-fauteuil

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Le rugby-fauteuil se pratique en fauteuil roulant, en gymnase. Contrairement au rugby à XIII en fauteuil roulant, où les pratiquants ne sont pas atteints des membres supérieurs, les athlètes doivent être handicapés non seulement des membres inférieurs, mais aussi du tronc et d'au moins un bras. Les pratiquants sont tétraplégiques, triple amputés, infirme moteur cérébral (IMC) ou souffrant de maladies dégénératives et paralysantes.

Les athlètes sont classés selon leur niveau de handicap, recevant un nombre de points entre 0,5 et 3,5 (voir ci-dessous), le score de 0,5 correspondant aux handicaps les plus lourds. En dessous d'un score de 2, les joueurs sont principalement des « bloqueurs » sur le terrain, ayant des difficultés majeures à porter et passer le ballon. Chaque équipe a quatre joueurs sur le terrain, dont le total de points de handicaps ne doit pas dépasser 8. Par exemple, une équipe peut comporter deux joueurs à 1 point, un joueur à 2,5 et un joueur à 3,5. Les équipes sont mixtes. Il n'y a pas de règle quant à la mixité, et les équipes sont souvent exclusivement masculines, mais pour chaque joueuse de son équipe sur le terrain, une équipe a droit à un demi-point de handicap supplémentaire, soit par exemple un total de 8,5 pour une équipe de trois hommes et une femme[27].

On a le classement suivant[28],[27] :

Classification en rugby-fauteuil
Catégorie Observations
0,5 Joueur sans mouvement du torse ou des jambes ; mouvement limité des épaules, des coudes et des mains. Utilise des sangles de poitrine et une inclinaison importante de la chaise de jeu pour l'aider à s'équilibrer. Les coudes du joueur sont sortis sur le côté et la tête oscille lorsqu'il pousse. Le joueur doit s'arrêter pour changer de direction. Le joueur est généralement un bloqueur défensif et n'est pas un grand manieur de ballons offensifs.
1,0 Joueur sans mouvement du torse ou des jambes ; mouvement limité des épaules, des coudes ou des mains, mais avec plus de contrôle que le joueur 0,5. Le joueur est généralement un bloqueur, il peut réceptionner le ballon mais n'est pas un grand manieur de ballons offensifs. Le joueur attrape le ballon avec les avant-bras ou les poignets et est capable de tourner la chaise sans s'arrêter.
1,5 Le joueur a une certaine force au niveau des épaules, des coudes et des poignets ; faiblesse au niveau du torse et des jambes. Le joueur est un excellent bloqueur et peut être occasionnellement un manieur de ballon. Le joueur attrape avec les avant-bras ou les poignets et a la capacité de lancer sur une certaine distance.
2 Le joueur a des épaules fortes, une certaine faiblesse au niveau du poignet et des doigts. Le joueur a un rôle de manipulateur de ballon. Le joueur utilise les poignets pour attraper et conserver le ballon en toute sécurité face aux adversaires. Il est capable de faire une bonne passe de la poitrine et de se déplacer rapidement sur le terrain.
2,5 Le joueur a des épaules, des coudes et des poignets forts, mais des faiblesses au niveau des doigts et du torse. Le joueur est un manieur de ballon et un meneur de jeu assez rapide. Il est capable de bien dribbler le ballon et de faire des passes aériennes d'une main. Il peut attraper le ballon avec une ou deux mains. Bonne capacité à défendre le ballon contre les adversaires.
3 Le joueur a des épaules, des coudes et des poignets forts, mais des faiblesses au niveau des doigts et du torse. Le joueur est un manieur de ballon et un meneur de jeu assez rapide. Il est capable de bien dribbler le ballon et de faire des passes aériennes d'une main. Il peut attraper le ballon avec une ou deux mains. Bonne capacité à défendre le ballon contre les adversaires.
3,5 Le joueur a un bon contrôle des bras et du torse. Il est un grand manieur de ballon et un meneur de jeu très rapide. Le joueur est très stable dans le fauteuil et a un excellent contrôle du ballon avec une main pour les passes et les réceptions. Le joueur protège bien le ballon contre ses adversaires et est capable d'enfoncer puissamment les fauteuils de ses adversaires pour tenter de leur voler le ballon.

Taekwondo

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La première lettre de la classification indique soit le kyorugi (lettre « K »), soit le poumsé (lettre « P »), par ailleurs, en kyorugi, on introduit également une distinction par poids de l’athlète. On a le tableau récapitulatif suivant[29],[30] :

Classification en para-taekwondo
Catégorie Observations
Handicap physique ou surdité - Para kyorugi
K40 Athlète souffrant de restrictions articulaires, de faiblesse musculaire ou de perte de membres (amputé, dystrophie).
K41 Athlète présentant des déficiences dans les deux bras au niveau de l'épaule et du coude.
K42 Athlète présentant des déficiences dans un bras au niveau du coude ou de l'épaule.
K43 Athlète présentant des déficiences dans les deux bras au niveau des coudes et des poignets.
K44 Athlète présentant des déficiences au niveau d'un bras, du poignet ou du coude, ou de la cheville et du pied.
K60 Sourd.
Tout type d'handicap - Para poumsé
P10 Déficient visuel. P11 Athlète aveugle
P12 Athlète avec une vision très basse des deux yeux, du fait de son acuité visuelle < 2/60 (LogMAR[24] 1,5-2,6 inclus), ou du fait de son champ visuel < 10° de diamètre.
P13 Athlète avec une vision basse des deux yeux, mais plus de vision qu'un athlète B2. La vision est affectée du fait de l'acuité visuelle < 6/60 (LogMAR 1-1.4 inclus), ou du fait du champ visuel < 40° de diamètre.
P20 Déficient intellectuel.
P30 Handicap physique. P31 Athlète présentant un trouble de la coordination dans les deux jambes.
P32 Athlète présentant un trouble de la coordination ou des mouvements involontaires qui affecte à la fois les bras et les jambes.
P33 Athlète présentant des troubles de la coordination sur un côté du corps.
P34 Athlète présentant des troubles légers de la coordination.
P50 Fauteuil roulant.
P60 Sourd.
P70 Petite taille. P71 Athlète d'une taille inférieure ou égale à 1,30 m pour les hommes et 1,25 m pour les femmes et des bras d'une longueur inférieure ou égale à 59 cm pour les hommes et 57 cm pour les femmes. La taille totale (corps et bras) est inférieure ou égale à 1,80 m pour les hommes et 1,73 m pour les femmes.
P72 Athlète d'une taille inférieure ou égale à 1,45 m pour les hommes et 1,37 m pour les femmes et des bras d'une longueur inférieure ou égale à 66 cm pour les hommes et 63 cm pour les femmes. La taille totale (corps et bras) est inférieure ou égale à 2,00 m pour les hommes et 1,90 m pour les femmes.
Catégories de poids en para kyorugi
Catégories de poids
Hommes 61 kg 75 kg > 75 kg
Femmes 49 kg 58 kg > 58 kg

Tennis en fauteuil roulant

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Shingo Kunieda et Satoshi Saida (Japon) lors de l'épreuve doubles messieurs de tennis aux Jeux de 2008.

Il y a deux catégories liées au handicap, open et quad, cette dernière catégorie regroupe les athlètes qui ont un handicap de la partie supérieure du corps aussi bien que de la partie inférieure[31],[32] :

Classification en tennis en fauteuil roulant
Catégorie Observations
Open Le joueur présente une déficience dans au moins une de leurs jambes. Il dispose d'une gamme complète de tirs et peut se déplacer avec rapidité et précision sur le terrain.
Quad Le joueur a une déficience du torse, des deux jambes et d'au moins un bras. Il peut utiliser des sangles pour l'aider à manier sa raquette ou à manœuvrer la chaise de jeu ; il peut également utiliser un fauteuil roulant électrique. Certains joueurs peuvent ne pas être en mesure d'effectuer un service aérien.

Il y a six épreuves de tennis : simple messieurs, double messieurs, simple dames, double dames, simple quad et double quad. Les épreuves de quad sont ouvertes aux hommes et aux femmes.

Tennis de table

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La Polonaise Natalia Partyka, qui a pris part aux Jeux olympiques aussi bien que paralympiques, est une joueuse TT10, née sans avant-bras droit.

Les athlètes handicapés moteurs sont classés en 10 catégories selon leurs fonctionnalités. Plus le nombre est bas, plus les sportifs ont du mal à se mouvoir. Les athlètes des catégories TT1 à TT5 jouent en fauteuil roulant, les athlètes des catégories TT6 à TT10 jouent debout. Le pongiste peut fixer la raquette à sa main s’il ne peut pas la tenir.

Les athlètes qui ont un handicap intellectuel sont classés dans la catégorie TT11.

On a ainsi le classement suivant[33],[34] :

Classification en tennis de table handisport
Catégorie Observations
Handicap physique
Handicap lourd : pongiste en fauteuil-roulant
TT1 Joueur souffrant d'une déficience qui affecte les bras, le torse et les jambes. Le joueur joue assis et verrouille les freins du fauteuil roulant pendant le jeu et tient le fauteuil roulant avec le bras qui ne joue pas pour aider à l'équilibre et au mouvement.
TT2 Le joueur joue assis, avec des déficiences au niveau du torse et des jambes, a plus de mouvements de bras que les joueurs TT1. Le joueur bloque les freins du fauteuil roulant pendant le jeu et s'accroche à leur fauteuil pour s'équilibrer.
TT3 Le joueurs joue assis avec un bon mouvement des bras, et un certain mouvement du torse. Le joueur verrouille les freins du fauteuil roulant pendant le jeu. Le joueur est capable de sortir un peu du fauteuil pour avoir plus de portée sur un tir.
TT4 Le joueur assis a une bonne utilisation des bras, et un bon équilibre du torse lorsqu'il est assis en position verticale pour servir. Le joueur est capable d'étirer le corps pour attraper des coups, mais il doit s'accrocher pour les tirs lointains. Le joueur peut déplacer le fauteuil roulant pendant le jeu.
TT5 Le joueur assis dispose de tous les mouvements du torse et des bras, mais les mouvements des jambes sont insuffisants pour jouer debout. Le joueur peut déplacer sa chaise et son corps sans difficulté pour jouer un large éventail de coups.
Handicap plus léger : pongiste debout
TT6 Joueur souffrant de déficiences au niveau des bras, du torse et des jambes, capable de jouer debout. Le joueur n'est pas en mesure de se déplacer rapidement autour de la table, et utilise donc un jeu très tactique.
TT7 Le joueur a plus de capacité à se déplacer latéralement pendant le jeu que le TT6, mais est incapable de se déplacer avec puissance et vitesse.
TT8 Le joueur peut se déplacer d'un côté à l'autre en douceur pendant le jeu, et jouer un large éventail de coups. Le joueur a des difficultés à haute intensité en raison de la difficulté à bouger les jambes.
TT9 Le joueur a une déficience modérée d'un bras ou d'une jambe. Il est capable de jouer une gamme complète de coups et de se déplacer rapidement autour de la table, bien que l'équilibre et l'agilité soient affectés lorsqu'il s'agit d'atteindre des coups larges.
TT10 Le joueur a le plus d'agilité et de vitesse pendant le jeu. Le joueur a généralement de légères difficultés de mouvement avec le bras non-joueur ou une cheville.
Handicap intellectuel
TT11 Le joueurs présente une déficience intellectuelle. Le joueur peut avoir des difficultés à planifier ses coups et sa stratégie de compétition.

Il y a donc onze catégories, et donc potentiellement jusqu'à 44 épreuves paralympiques (individuelles hommes, individuelles dames, doubles hommes, doubles dames). En pratique, certaines catégories sont fusionnées ; ainsi, aux Jeux de 2008, il y avait une épreuve conjointe pour les catégories 4 et 5 pour les hommes en individuel, ainsi que pour 9 et 10 ; de même pour les catégories 6 et 7 pour les dames.

Tir à l'arc

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Au niveau international, les handicaps moteurs sont classés en 3 catégories WI et W2 (pour wheelchair, fauteuil roulant) et ST (pour stand, debout) et les handicaps visuel en 3 catégories VI-1, VI-2 et VI-3[35],[36] :

Classification en tir à l'arc handisport
Catégorie Observations
Handicap physique
W1 L'archer a la déficience la plus importante. Il est généralement affecté dans les bras, les jambes et le torse (athlète tétraplégique en raison de traumatisme médullaire ou d'infirmité motrice cérébrale). Il concoure en fauteuil roulant et peut tirer en utilisant les bras ou les jambes.
W2 L'archer a un bon contrôle des bras (athlète paraplégique), mais les déficiences au niveau des jambes l'oblige à concourir en fauteuil roulant.
ST L'archer a une déficience d'au moins un bras ou une jambe. Il est capable de concourir debout.
Handicap visuel
VI-1 L'archer est aveugle. L'archer VI-1 doit porter un bandeau. Il peut utiliser un viseur tactile et un assistant.
VI-2 L'archer a une vision très faible des deux yeux quant à la distance qu'il peut voir (acuité visuelle < 2/60 ; LogMAR[24] 1,5-2,6 inclus). Il peut utiliser un viseur tactile et un assistant.
VI-3 L'archer a une vision très faible des deux yeux quant à la distance qu'il peut voir (acuité visuelle < 6/60 ; LogMAR 1-1,4 inclus). Il peut utiliser un viseur tactile et un assistant.

Seules les épreuves ouvertes aux handicapés physiques sont admises aux Jeux paralympiques.

Le tir à l'arc se pratique en fauteuil roulant ou debout. Les athlètes debout peuvent s'appuyer sur un haut tabouret si nécessaire, notamment s'ils souffrent de problèmes d'équilibre, selon leur handicap. Par exemple, la Britannique Danielle Brown (en), atteinte d'algoneurodystrophie aux pieds, concourt debout, mais appuyée contre un tabouret[3].

Les athlètes des classes ST et W2 concourent ensemble dans des épreuves dites ouvertes (open).

L'Italienne Paola Fantato, quintuple championne paralympique, était atteinte de poliomyélite. Elle est l'une des rares athlètes paralympiques à avoir participé également aux Jeux olympiques, en 1996.

Tir sportif

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Les catégories en tir sportif sont les suivantes[37],[38],[39],[40] :

Classification en tir sportif handisport
Catégorie Observations
Carabine (rifle)
SH1 Le tireur a une déficience des jambes. Il a la maîtrise du torse et des bras pour tenir, viser et tirer.
SH2 Le tireur a une déficience des bras telle qu'il a besoin d'un poste de tir pour supporter le poids de la carabine. Certain tireur peut avoir une déficience des jambes, en plus de celle des bras.
SH-VI Le tireur a une déficience visuelle pour les compétitions de tir à la carabine.
Pistolet (pistol)
SH1 Le tireur a une déficience des jambes. Il a la maîtrise du torse et des bras pour tenir, viser et tirer.
Para-trap (trap)
SG-S Le tireur a une déficience au niveau des jambes et du tronc et participe aux compétitions en position assise.
SG-L Le tireur a un bon équilibre et une bonne fonction du tronc, concourant en position debout. Le tireur a une déficience dans les jambes, et aucune limitation dans les bras.
SG-U Le tireur a une déficience du bras non tireur et tire debout.
SG-VI Le tireur a une déficience visuelle.

Aux Jeux paralympiques seules les épreuves à la carabine et au pistolet sont proposées. À la carabine, on distingue les catégories SH1 où le tireur est capable de porter l'arme et la catégorie SH2 s'il requiert un support pour la porter. Au pistolet, seule la catégorie SH1 existe. Les épreuves pour les athlètes aveugles ou malvoyants, avec un dispositif auditif, ne sont pas proposées.

La catégorie SH-VI était anciennement la catégorie SH3.

Triathlon

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L'épreuve de paratriathlon est admise aux Jeux paralympiques de 2016 et se compose de 750 m en natation, 20 km à vélo, et 5 km en course à pied (distance S)[41],[42].

Les catégorisations en paratriathlon évoluent (voir l'article paratriathlon). À partir de 2017, une nouvelle catégorisation est adoptée par la Fédération internationale de triathlon. Cette classification met plus l'accent sur la gravité du handicap que sur sa spécificité. Elle se décompose en neuf catégories, deux catégories WC (pour wheelchair, fauteuil roulant), quatre catégories S (pour standing, debout) et trois catégories VI pour déficients visuels. Leurs intitulés identiques pour les hommes et les femmes est également modifiés et se définissent de la sorte[43],[44],[45] :

Classification en paratriathlon à partir de 2017
Catégorie Observations
Handicap physique
PTWC1 L'athlète a une déficience au niveau des jambes et du torse. L'athlète utilise un vélo à main couché sur le parcours vélo et un fauteuil roulant de course sur le parcours course à pied. L'athlète peut avoir un ou deux accompagnateurs pour le soutenir dans les phases de transition.
PTWC2 L'athlète a une déficience uniquement au niveau des jambes. L'athlète utilise un vélo à main couché sur le parcours vélo et un fauteuil roulant de course sur le parcours course à pied. L'athlète peut avoir un ou deux accompagnateurs pour le soutenir dans les phases de transition.
PTS2 L'athlète présente une perte ou une déficience d'un membre ou des deux jambes au-dessus du genou ou des difficultés modérées de mouvement sur l'ensemble du corps. La capacité de l'athlète à transmettre sa puissance de manière uniforme est affectée. Dans les parcours vélo et course à pied, l'athlète peut utiliser une prothèse approuvée ou autre dispositif de soutien qui le ralentiront pendant la transition.
PTS3 L'athlète souffre de handicaps significatifs. Dans les parcours vélo et course à pied, l'athlète peut utiliser une prothèse approuvée ou autres dispositifs de soutien qui le ralentiront pendant la transition.
PTS4 L'athlète présente une déficience modérée d'un bras ou d'une jambe. Dans les parcours vélo et course à pied, l'athlète peut utiliser une prothèse approuvée ou autres dispositifs de soutien et est susceptible de présenter un déséquilibre et une asymétrie. L'athlète qui a deux bons bras obtient souvent un avantage dans le parcours natation, mais perd cet avantage sur les parcours vélo et course à pied, ou lorsqu'il met une prothèse en transition.
PTS5 L'athlète souffre d'une légère déficience des bras ou des jambes. Ces athlètes ont le plus de puissance, de coordination et d'équilibre de tous les para-triathlètes. Dans le parcours vélo, l'athlète utilise un vélo conventionnel et peut avoir des adaptations ou des prothèses approuvées. Dans le parcours course à pied, l'athlète peut utiliser des prothèses approuvées ou autres dispositifs de soutien.
Handicap visuel
PTVI1 L'athlète est aveugle. Un guide est obligatoire pour l'épreuve. L'athlète est attaché pendant la natation et la course à pied. L'athlète utilise un tandem pour le parcours vélo.
PTVI2 L'athlète a une très faible vision dans les deux yeux, soit dans la distance qu'il peut voir (acuité visuelle < 2/60 ; LogMAR[24] 1,5-2,6 inclus) ou dans la largeur qu'ils peuvent voir (champ visuel < 10° de diamètre). Un guide est obligatoire pour l'épreuve. L'athlète est attaché pendant la natation et la course à pied. L'athlète utilise un tandem pour le parcours vélo.
PTVI3 L'athlète a une faible vision dans les deux yeux, mais une vision meilleure que l'athlète PTVI2. La vision est affectée soit dans la distance qu'il peut voir (acuité visuelle < 6/60 ; LogMAR 1-1,4 inclus) ou dans la largeur qu'il peut voir (champ visuel < 40° de diamètre). Un guide est obligatoire pour l'épreuve. L'athlète est attaché pendant la natation et la course à pied. L'athlète utilise un tandem pour le parcours vélo.

Il y a trois épreuves : seul (en 2.4mR), à deux (en SKUD 18) ou à trois (en Sonar). Une équipe à trois doit inclure au moins une femme ; toutes les épreuves sont mixtes. Les athlètes dans une même équipe peuvent avoir des handicaps très divers. Chaque athlète est catégorisé par un chiffre selon son degré de handicap (de 1, le plus lourd, à 7, le moins lourd). Pour l'épreuve en solo, tous les niveaux de handicap (1 à 7) sont admis. Pour l'épreuve à deux, l'un des équipiers doit avoir un handicap lourd (classé 1 ou 2), tandis que son coéquipier peut avoir n'importe quel niveau de handicap (1 à 7). Pour l'épreuve à trois, le total de « points » des niveaux de handicap des trois équipiers ne doit pas dépasser 14 (par exemple, un équipier classé 3, un classé 4 et un classé 7)[46],[47].

Les niveaux correspondent par exemple aux handicaps suivants[48] :

Classification en voile handisport
Catégorie Observations
1 Tétraplégie, ou amputation totale des deux bras jusqu'à l'épaule.
Par exemple, l'Arménien Mher Avanesyan.
2 Amputation des deux bras, dont amputation du coude sur au moins un bras.
3 Amputation des deux bras sous le coude, ou d'une jambe genou compris et d'un bras coude compris, ou cécité.
4 Amputation d'un bras jusqu'à l'épaule, ou des deux jambes genoux compris, ou des deux jambes sous le genou sans prothèse.
5 Amputation d'un bras coude compris, ou des deux jambes dont une genou compris avec prothèse, ou handicap visuel sévère.
6 Amputation des deux jambes sous le genou avec prothèses, ou d'un bras sous le coude.
7 Amputation d'une jambe genou compris, ou d'une jambe sous le genou avec prothèse, ou handicap visuel moindre.

Volley-ball

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Volley-ball debout

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Le volley-ball debout a été sport paralympique à partir des Jeux de 1976 (pour les hommes) et a été retiré du programme après les Jeux de 2000 à Sydney.

Les sportifs sont classés en trois catégories[49] :

Classification en volley-ball debout
Catégorie Observations
A Handicap le moins sévère. L'athlète a des déficiences qui affectent de manière minimale les fonctions centrales du beach-paravolley et du volley-ball debout.
B L'athlète a des déficiences qui affectent modérément les fonctions essentielles en beach-paravolley et en volley-ball debout. L'athlète a plus de déficiences que celui de la catégorie A, mais moins que celui de la catégorie C.
C Handicap le plus sévère. L'athlète présente des déficiences qui affectent de manière significative les fonctions centrales du beach-paravolley et du volley-ball debout.

La classification est la même en beach-volley debout.

Volley-ball assis

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Les sportifs sont classés en deux catégories[50],[51] :

Classification en volley-ball assis
Catégorie Observations
VS1 Athlète présentant des déficiences importantes.
VS2 Athlète présentant des déficiences moins graves.

Les équipes sont composées de douze joueurs de catégories mixtes dans les épreuves masculines et féminines avec deux joueurs au maximum de la catégorie VS2. Six joueurs sont sur le terrain à la fois avec un joueur au maximum de la catégorie VS2[52],[50].

Classifications par discipline d'hiver

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Curling aux Jeux de 2010. Au premier plan, la finale : Corée du Sud contre Canada.
Canada contre Suède en para-hockey sur glace aux Jeux de 2010.

Biathlon

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Oleksandra Kononova et Shoko Ota, respectivement 6e et 7e en biathlon poursuite femmes debout des Jeux de 2010.

Les catégories en ski nordique (ou ski de fond) et en ski alpin sont les mêmes, si ce n'est qu'il n'y a pas de catégorie LW1 en ski nordique. Les skieurs n'ayant pas l'usage d'au moins une jambe ne peuvent donc pas concourir aux épreuves debout, et doivent concourir dans les catégories pour athlètes assis. Tout comme en ski alpin, les athlètes aveugles ou malvoyants sont accompagnés par un guide valide[53].

Classification en Biathlon handisport
Catégorie Observations
Handicap visuel, présence d'un guide
B1 Skieur aveugle et sans perception de la lumière.
B2 Skieur avec une vision très basse des deux yeux, du fait de son acuité visuelle < 2/60 (LogMAR[24] 1,5-2,6 inclus), ou du fait de son champ visuel < 10° de diamètre.
Description de la FFH : acuité visuelle ne dépassant pas 1/30e après correction ou champ visuel ne dépassant pas 5°.
B3 Skieur avec une vision basse des deux yeux, mais plus de vision qu'un joueur B2. La vision est affectée du fait de l'acuité visuelle < 6/60 (LogMAR 1-1.4 inclus), ou du fait du champ visuel < 40° de diamètre.
Description de la FFH : acuité visuelle ne dépassant pas 1/10e après correction ou champ visuel ne dépassant pas 20°.
Skieur debout, avec divers handicaps physiques
LW2 Amputés d'une jambe (au-dessus du genou), ou handicap équivalent.
Technique : 2 skis, 2 bâtons de ski.
LW3 Handicaps similaires à la catégorie 1 mais moins sévères.
Technique : 2 skis, 2 bâtons de ski.
LW4 Handicap affectant une jambe (moins sévère qu'en catégorie 2).
Technique : 2 skis, 2 bâtons de ski.
LW5 - LW7 Le skieur est amputé des deux bras ou a une incapacité totale à se servir des mains.
Technique : 2 skis, pas de bâton de ski.
LW6 Le skieur a une déficience significative d'un bras. Il peut avoir de l'aide pour se préparer à tirer.
Technique : 2 skis, 1 bâton de ski.
LW8 Le skieur a une légère déficience du bras qui affecte la capacité de préhension. Il peut avoir de l'aide pour se préparer à tirer.
Technique : 2 skis, 1 bâton de ski.
LW9 Divers handicaps moindres.
Technique : 2 skis, 1 ou 2 bâtons de ski.
Skieur assis en monoski
LW10 Le skieur souffre de sérieux problèmes d'équilibre, et de force minimale dans le haut du corps.
LW11 - LW12 Problèmes d'équilibre moins sévères.

Curling

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En curling en fauteuil roulant, il n'y a qu'une seule catégorie sportive (WC = Wheelchair Curling). Le sport est ouvert aux athlètes ayant un handicap physique qui affecte au moins une de leurs jambes. Les athlètes sont tenus de soumettre des rapports médicaux et de satisfaire aux critères minimaux de handicap pour pouvoir participer aux compétitions[54].

Hockey sur glace

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Le para-hockey sur glace (anciennement hockey sur luge) est ouvert aux athlètes handicapés de la partie inférieure du corps, sans catégories plus précises. Depuis les Jeux de 2010, les équipes peuvent être mixtes, sans que cela ne soit une obligation[55].

Ski alpin

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Le Britannique Talan Skeels-Piggins lors de l'épreuve de slalom en ski alpin en monoski aux Jeux de 2010.

Le ski alpin, aux Jeux paralympiques, se décompose, comme pour les valides, en cinq épreuves : descente, slalom, slalom géant, super G, et super combiné. Il est ouvert aux athlètes ayant diverses formes de handicap : amputations, infirmité motrice cérébrale, autres formes de handicap moteur, et aux athlètes aveugles ou malvoyants[56]. Les catégories sont les suivantes[57],[58] :

Classification en ski alpin
Catégorie Observations
Handicap visuel, présence d'un guide
B1 à B3 Handicap visuel. La catégorie B1 désigne la cécité. Les athlètes dans ces catégories sont guidés par un skieur valide.
Athlètes debout, avec divers handicaps physiques
LW1 Handicap le plus lourd. Athlètes amputés des deux jambes au-dessus du genou (et ayant des prothèses), atteints de paraplégie partielle, ou d'infirmité motrice cérébrale affectant les deux jambes et/ou affectant de manière significative l'équilibre.
Technique : 2 skis, 2 bâtons de ski à balancier, les skis doivent être liés ensemble.
LW2 Amputés d'une jambe (au-dessus du genou), ou handicap équivalent.
Technique : 1 ski, 2 bâtons de ski à balancier.
LW3 Handicaps similaires à la catégorie 1 mais moins sévères.
Technique : 2 skis, 2 bâtons de ski à balancier.
LW4 Handicap affectant une jambe (moins sévère qu'en catégorie 2). Les athlètes catégorisés 1 à 4 utilisent deux bâtons de ski.
Technique : 2 skis, 2 bâtons de ski.
LW5 - LW7 Athlètes amputés des deux bras ou ayant une incapacité totale à se servir de leurs mains.
Technique : 2 skis, pas de bâton de ski.
LW6 - LW8 Les athlètes catégorisés 6 à 8 ont un tel handicap au niveau d'un seul bras ou d'une seule main, et utilisent un bâton de ski dans leur main valide.
Technique : 2 skis, 1 bâton de ski.
LW9 Divers handicaps moindres.
Technique : 1 ou 2 skis, 1 ou 2 bâtons de ski ou stabilisateurs
Athlètes assis en monoski
LW10 Athlètes souffrent de sérieux problèmes d'équilibre, et de force minimale dans le haut du corps.
LW11 - LW12 Problèmes d'équilibre moins sévères.

Sources et bibliographie :

Ski de fond

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Podium du biathlon femmes assis aux Jeux de 2010. (Médaille d'or : l'Ukrainienne Olena Iurkovska).
Biathlon : épreuve pour handicapés visuels aux Jeux de 2010. Ici, le Russe Irek Mannanov avec son guide Salavat Gumerov.

Les catégories en ski nordique (ou ski de fond) sont les mêmes qu'en ski alpin, si ce n'est qu'il n'y a pas de catégorie LW1. Les athlètes n'ayant pas l'usage d'au moins une jambe ne peuvent donc pas concourir aux épreuves debout, et doivent concourir dans les catégories pour athlètes assis. Tout comme en ski alpin, les athlètes aveugles ou malvoyants sont accompagnés par un guide valide[59].

Classification en ski de fond
Catégorie Observations
Handicap visuel, présence d'un guide
B1 à B3 Handicap visuel. La catégorie B1 désigne la cécité. Les athlètes dans ces catégories sont guidés par un skieur valide.
Athlètes debout, avec divers handicaps physiques
LW2 Amputés d'une jambe (au-dessus du genou), ou handicap équivalent.
Technique : 2 skis, 2 bâtons de ski.
LW3 Handicaps similaires à la catégorie 1 mais moins sévères.
Technique : 2 skis, 2 bâtons de ski.
LW4 Handicap affectant une jambe (moins sévère qu'en catégorie 2). Les athlètes catégorisés 1 à 4 utilisent deux bâtons de ski.
Technique : 2 skis, 2 bâtons de ski.
LW5 - LW7 Athlètes amputés des deux bras ou ayant une incapacité totale à se servir de leurs mains.
Technique : 2 skis, pas de bâton de ski.
LW6 - LW8 Les athlètes catégorisés 6 à 8 ont un tel handicap au niveau d'un seul bras ou d'une seule main, et utilisent un bâton de ski dans leur main valide.
Technique : 2 skis, 1 bâton de ski.
LW9 Divers handicaps moindres.
Technique : 2 skis, 1 ou 2 bâtons de ski.
Athlètes assis en monoski
LW10 Athlètes souffrent de sérieux problèmes d'équilibre, et de force minimale dans le haut du corps.
LW11 - LW12 Problèmes d'équilibre moins sévères.

Sources et bibliographie :

Snowboard

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Le snowboard est inclus pour la première fois aux Jeux paralympiques d'hiver de 2014. Pour ces premiers Jeux, il est réservé aux athlètes handicapés des membres inférieurs et concourant debout. Deux podiums sont en jeu : un pour les hommes, et un pour les femmes. Ce sont des épreuves de descente (vitesse), formellement catégorisées comme faisant partie des épreuves de ski alpin[60].

Notes et références

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Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Disciplines paralympiques » (voir la liste des auteurs).
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  54. (en) Wheelchair Curling Information Sheet, Comité paralympique australien, , 2 p. (lire en ligne) [PDF]
  55. (en) "Ice sledge hockey", Comité international paralympique
  56. (en) "Alpine skiing", Comité paralympique australien
  57. (en) "Classification Information Sheet: Alpine skiing", Comité paralympique australien
  58. Document du CIP « World Para Alpine Skiing : Classification Rules and Regulations »
  59. (en) "Classification Information Sheet: Nordic Skiing", Comité paralympique australien
  60. (en) "IPC deeply saddened by the passing of para-snowboarder Matthew Robinson", Comité international paralympique, 21 février 2014

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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