Falles
Falla de la place de la Mairie de Valence en 2024
Falla de la place de la Mairie de Valence en 2024

Nom officiel Falles
Autre(s) nom(s) Falles de Sant Josep, festa del foc
Observé par ville de Valence
Commence Dernier dimanche de février (crida)[1]
1 mars (début des mascletaes)[2]
15 mars (plantà)[3]
Finit 19 mars[2] (Saint Joseph)
Célébrations mascletaes, plantà, despertaes, cremà, feux d'artifice, parades, offrande de fleurs, défilés...

La fête des Fallas valenciennes *
Pays * Drapeau de l'Espagne Espagne
Liste Liste représentative
Année d’inscription 2016
* Descriptif officiel UNESCO
Chignon d'une fallera valencienne. Illustration du musée valencien d'Ethnologie.

Les fallas (Falles[4] en catalan valencien, langue qui est au centre des célébrations[5] ; en castillan : Fallas) sont une fête populaire célébrée dans les rues et places de Valence (Espagne) et une centaine de villes de la Communauté valencienne[3], dont l'apogée se situe entre le 15 et le 19 mars[6]. Festa major de la ville de Valence, les fallas sont de plus une attraction touristique très importante, classées comme « fête d'intérêt touristique international » et, depuis novembre 2016, inscrites sur sa liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO[7]. On les appelle également festes josefines ou falles de Sant Josep (« fêtes de Saint Joseph), car la fin des festivités coïncide avec le jour de la de Saint Joseph, patron des charpentiers, corporation autrefois très répandue dans la ville, une importance maintenue avec le temps compte tenu de l'importance de l'industrie du meuble dans la région. Elles sont aussi parfois appelées festa del foc (« fête du feu »), car le feu et la pyrotechnie sont au centre de plusieurs pratiques associées.

Les fallas sont accompagnées de différentes célébrations folkloriques et munies d'un vocabulaire spécifique. La fête tire son nom des « fallas » (falles ou monuments fallers), constructions éphémères composées de ninots, figures constituées de divers matériaux (armature en bois, tissu, papier mâché, argile, etc.) qui sont préparées tout au long de l'année par des artistes professionnels et finalement brûlées lors du dernier soir des festivités (la cremà), à l'exception d'une seule d'entre elle, el ninot indultat (« grâcié » ou « pardonné »), qui est conservé dans le musée des fallas de la ville de Valence après un vote populaire. Les fallas démarrent officiellement le dernier dimanche du mois de février (avec la crida, « la proclamation » ou « l'appel »), mais gravitent autour de l'exposition dans les rues des fallas (la plantà, littéralement « le plantage ») par chaque commission (comissió fallera ou casal faller), groupes responsables que chaque falla individuelle.

Malgré la référence à Saint Joseph, les fallas n'ont à la base aucune connotation religieuse, une situation qui change après l'avènement du franquisme. Ainsi, chaque année, des milliers de jeunes filles vêtues en costume régional (les falleres) et portant une coiffure traditionnelle font une offrande de bouquets d'œillets à une statue de la Mare de Déu dels Desamparats pour lui former un manteau, accompagnées d'environ 100 000 fallers participent à l'offrande qui défilent de tous les points de la zone métropolitaine de Valence jusqu'à atteindre la Plaça de l'Almoina (ca).

«Durante los últimos treinta años, las Fallas han seguido su expansión imparable por la ciudad de Valencia y por multitud de poblaciones del País Valenciano, aumentándose el número de fallas en más de 400 comisiones»

!!!note sur usage de la majuscule pour distinguer la fête du monument

!!! valencien au centre et utilisé pour désigner toutes les spécificité de la célébration

De grandes mascletaes, spectacle pyrotechnique composé de détonations de pétards, ont lieu tous les jours du 1er au 19 mars sur la place de la Mairie de Valence.

Les fallas tirent leur nom de celui donné aux compositions, falles ou monuments fallers, brûlés à la fin la célébration[8]

Chaque quartier participant aux festivités est organisé dans un groupe ou commission, dit « casal faller » — terme aussi utilisé pour désigner le local où les participants se regroupent — ou « comissió fallera » qui travaillent toute l'année en organisant des fêtes et des dîners de collecte de fonds, souvent agrémenté d'une paella[9], spécialité de la région. Un membre d'une commission est dit faller et fallera pour les hommes et femmes respectivement (au pluriel fallers, falleres) !!!DEPUIS FALLERA MAJOR 1942 cf. source Chaque casal faller se charge de financer la une construction d'une falla. Leur nombre s'élève à environ 400 enregistrés dans l'ensemble de la région[10] [11].



Documentaire britannique sur les fallas de 1933.

Les fêtes falleres sont originaires de la ville de Valence. En 1784 un document des autorités municipales interdit brûler des fallas dans les rues étroites de la ville et oblige à le faire dans des endroits suffisamment spacieux. On a trace de la pratique de l'exposition de fallas dans d'autres villes au XIXe siècle : à Sueca (1854), Xátiva (1865), Gandia (1876) et Alzira (1889). Par la suite, les falles se popularisent et ils s'étendent à autres localités pendant les années 1920, comme à Sagonte (1926), Dénia (1927), Borriana (1928) ou Elda (1929) où elles sont célébrées la deuxième semaine de septembre (et auparavant au cours de la nuit de Saint Jean).

C'est à la même époque, précisément en 1928, que les Fogueres de Sant Joan (ca) prennent leur forme actuelle, fortement inspirée des fallas de Valence.

Au cours des années suivantes, la fête s'étend au sud de la Catalogne, avec six fallas exposées à Tarragone en 1933, mais la pratique prend fin à l'éclatement de la guerre Civile espagnole en 1936[12][13].

La Junta Central Fallera, créée en 1939, est l'organisme chargé de réguler et de coordonner les festivités. Il existe de multiples catégories de concours pour les fallas — général, ingéniosité et humour, éclairage, etc. — et deux types fallas — normales ou grandes —, ainsi que des fallas infantiles.

Les catégories des fallas sont : apologétiques, humoristiques et morales (avec des sous-types : critique générale, critique érotique et d'autres en lien avec le quartier)[14].

À Valence et dans d’autres villes participant aux fallas[15],[16], des corridas ont lieu pendant toute la fête[17].

Lexique des fallas modifier

Le nom de la fête est le pluriel du mot valencien falla . La dérivation du mot est la suivante :

Latin fax (accusatif facem ), "torche" → Latin facula (diminutif ; accusatif faculam ) → Latin vulgaire * faclamFalla catalan.

En valencien médiéval, le mot falla était utilisé pour désigner les torches[18] placées au sommet des tours de guet. Il dérive du latin facula, torche. Le Llibre dels fets, mentionne que les troupes du roi Jacques Ier d'Aragon portaient des falles pour s'éclairer.


En catalan médiéval[19], le mot falla (du latin fac[u]la, diminutif de fax, « torche ») était utilisé pour désigner les torches placées au sommet des tours de guet[20].


Dans le Llibre dels fets (chroniques de Jacques Ier d'Aragon), il est mentionné que les troupes du roi Jacques portaient des falles (torches) pour s'éclairer, tant sur la route qu'à l'entrée des tentes. Des torches étaient également utilisées pour allumer une fête. Plus tard, on fera référence à ce terme pour désigner les feux de joie et les luminaires allumés à la veille des fêtes extraordinaires et patronales.

!!! -à

Lieux de célébration modifier

Les Fallas sont des fêtes originaires de la ville de Valence, même si au fil des années, elles ont commencé à être célébrées dans un grand nombre de communes de la Communauté valencienne, et même en dehors de celle-ci. Celles-ci sont organisées à partir de leurs Juntas Locales Falleras, à l'exception des localitéss de Burjasot, Mislata, Chirivella et Cuart de Poblet qui dépendent de la JCF .

De cette manière, la province de Valence est l'endroit où se concentre le plus grand nombre de monuments et de commandes de Fallas en dehors des limites de la ville, parmi lesquelles se trouvent les Fallas séculaires des villes de Játiva (1865), [21] Gandía et Sueca (1876). ), [21] Alcira (1889) [21] et Torrente ( 1900 ) [21]

À Ontynient, les jeunes d'une paroisse et les habitants du quartier de Sant Josep plantent une falla. [22]

Dans les provinces de Castellón et Alicante, les fallas sont célébrées dans 9 communes : Burriana (1928), Benicarló (1973), Vall de Uxó (1982) et Almenara (1982) à Castellón [23] et Denia (1948), Elda (en septembre), Onil (en juillet), Pego (1954) et Benidorm (1985) à Alicante. [24]

En dehors de la Communauté valencienne, une falla est plantée chaque année depuis 1962 dans la ville de Getafe (Madrid)[25] ainsi que depuis 1974 à Villahermosa (Ciudad Real)et depuis 1982 dans la ville de Mancha Real (Jaén), car elle est une ville avec une grande industrie du meuble. De même, à Calviá ( Majorque ), la falla "El Toro" est plantée depuis 1994. Également à Ibiza, à San Antonio de Portmany, l'Association culturelle valencienne San Antonio de Portmany célèbre ses festivités Josefinas. À Murcie depuis le XIXe siècles, on célèbre l'Enterrement de la Sardine, le samedi après la Semaine Sainte qui culmine avec la Fête du Printemps de la ville . On y plante et brûle une falla allégorique de la sardine, qui représente la fin de la période des fêtes initiée par le Carême .

Dans les années 1930, les Fallas sont devenues populaires à Tarragone, [26] au point de planter six Fallas, mais la guerre civile espagnole met fin à cette pratique[27].

Éléments de la fête modifier

La despertà : un groupe d'instruments à vent défile dans de petites rues au petit matin.
Foule rassemblée sur la place de la mairie de Valence pour assister à la mascletà.

Les cinq jours et nuits des Fallas peuvent être décrits comme une fête de rue continue. De nombreux défilés sont organisés : historiques, religieux et burlesques.  !!!FESTA DEL FOC Des explosions de pétard peuvent être entendues toute la journée, depuis le petit matin et parfois la nuit. Depuis les jeunes enfants aux personnes âgées, on lance des pétards (masclets, Traca (ca), cordà (ca)) dans les rues jonchées de débris pyrotechniques.

Le calendrier des événements est fixe et ils tombent chaque année à la même date, bien qu'il y ait eu des discussions sur la possibilité d'organiser certains événements le week-end précédant les fallas, pour tirer davantage parti de leur potentiel touristique[28] ou changer la date de fin lorsqu'elle doit avoir lieu en milieu de semaine[29].

La période des Fallas dans la Communauté valencienne commence le dernier dimanche de février et dure jusqu'au 19 mars, jour de la Saint-Joseph.

Commissions modifier

Les commissions ont vu le jour sans réglementation. Mais selon Almela i Vives, chaque Commission comprenait : le propriétaire du café situé le plus près de l'endroit où la Falla a été plantée (qui est devenu le lieu de rencontre des autres composantes de la commission), le propriétaire de la charpenterie de la zone. (qui agissait comme technicien), le cordonnier de la commission (qui faisait des suggestions) et le propriétaire de l'épicerie et des colonies (qui agissait comme trésorier)[30].

Presque dans chaque rue de la ville se trouve un « casal faller », lieu de rencontre de chacune des commissions des fallas, qui recherchent tout au long de l'année des sources de revenus pour pouvoir financer la fête et leur propre monument. De plus, normalement, chaque commission comprend également une commission infantile, composée uniquement d'enfants, qui plante également sa propre falla. Les falles pour enfants mesurent au maximum 3 mètres de diamètre et sont composées de figures à l'esthétique plus proche du monde des enfants et ne présentent généralement pas de thèmes critiques.

Bien que l'objectif des commissions soit de construire la falla pour la fête de San José, le reste de l'année dans chaque casal se déroulent des événements festifs, culturels et sociaux de toutes sortes, qui font des commissions falla l'un des principaux axes de la vie associative et le tissu social de Valence et des autres communes où cette fête est célébrée.

La fallera major modifier

Fallera Mayor et Fallera Mayor Infantil 2023 sur la place de la mairie

Junta Central Fallera modifier

La JCF est l'organisme qui régule et coordonne les fêtes des Fallas dans les villes de Valence, Burjassot, Mislata, Xirivella et Cuart de Poblet avec les commissions de chaque Fallas, ainsi qu'avec les Juntes de District.

Son siège est situé dans le bâtiment rattaché au musée Fallero, en face de la Cité des Arts et des Sciences, à côté de l'église de Monteolivete . La Commission Centrale des Falleras est chargée, par exemple, de choisir la Fallera Major de Valence, de choisir les meilleures fallas de toutes les catégories, ainsi que d'organiser les événements centraux de la fête, comme l'offrande de fleurs.

Falles et ninots modifier

!!! Autrefois, le casal faller passait beaucoup de temps à préparer les ninots (valencien pour marionnettes ou poupées)[31]. Le 15 mars, chaque groupe sort son ninot pour un grand défilé (cavalcada), puis le monte, chacun sur son propre monument artistique élaboré en carton et papier mâché rempli de pétards, dans une rue du quartier donné. L'ensemble de l'assemblage constitue une falla.

Les ninots et leurs falles sont construits suivant un thème convenu, souvent et traditionnellement un sujet satirique qui a attiré l'attention des fallers (les participants inscrits aux casals)[31]. Au cours des dernières décennies, les festivités, qui durent deux semaines, ont donné naissance à une industrie locale importante, au point qu'une quartier entier de Valence a été appelé Ciutat Fallera (es) (« ville des fallas »). Des équipes d'artistes et d'artisans, sculpteurs, peintres et autres artisans, y consacrent des mois à construire des compositions très élaborées de papier, de cire, de bois et de tableaux mousse de polystyrène s'élevant jusqu'à cinq étages, composés de personnages fantaisistes, souvent des caricatures, dans des poses souvent provocantes et défiant la gravité[32]. Chaque falla est réalisée sous la supervision de son casal faller, chacun rivalisant avec les autres pour attirer les meilleurs artistes, puis pour créer le monument allégorique le plus captivant. Il existe environ 750 de ces associations de quartier à Valence[31], regroupant plus de 200 000 membres, soit un quart de la population de la ville[33].

Falla Na Jordana de 2014

Les fallas sont l'occasion pour les participants de porter les costumes régionaux traditionnels et de faire entendre la dolçaina (un instrument à anche semblable à une hautbois) et le tabalet (une sorte de tambour valencien)[34].

!!!FESTA DE LA LLENGUA

Des poètes locaux écrivent des vers satiriques en valencien commentant et expliquant les ninots. Ces vers sont rassemblés sous forme de « livrets » (llibrets de falles) qui sont distribués aux participants. Un concours de llibrets est organisé chaque année depuis 1903 par l'association culturelle Lo Rat Penat, qui récompense ce travail[35].

Selon Francisco Almela Vives, les fallas sont « des catafalques éphémères avec des personnages érigés pour être brûlés dans la ville de Valence à l'occasion de la fête de San José »[36].

Ils ont généralement un caractère satirique sur l’actualité. Les fallas sont généralement constituées d'une figure ou composition centrale de plusieurs mètres de haut, la plus grande dépassant les 30 mètres (la falla de Na Jordana 2001, avec 33 mètres, était la plus haute et la plus volumineuse de l'histoire) entourée de nombreuses figures en carton, pâte à modeler, pierre, polyuréthane (un matériau qui est remplacé ces dernières années par des matériaux plus modernes comme le polystyrène expansé, plus léger et plus malléable), soutenu par un cadre en bois. Ils comprennent des panneaux écrits en valencien expliquant la signification de chaque ensemble, toujours avec un sens critique et satirique.

En complément des letreros, certaines commissions réalisent un livret, dans lequel le contenu de la falla est expliqué à travers des vers satiriques. Ce genre a commencé au XIXe siècle avec l'auteur suédois Bernat i Baldoví, et connut son apogée dans les années 50 et 60 du XXe siècles, grâce à des auteurs comme Emilio Panach ou José Bea Izquierdo . Cette tradition est devenue si importante qu'elle a même sa propre catégorie dans la section des récompenses. Chaque année, différents prix sont décernés aux livrets selon des catégories et des critères, en termes de conception, d'informations qu'ils contiennent, d'originalité, etc. Le livret est donc un élément supplémentaire du monde des Fallas, dans lequel plusieurs personnes, tout comme dans le monument, s'efforcent de créer le meilleur produit et, si possible, récoltent un prix attribué à la commission.

Falla infantil modifier

Chaque commission fallera plante une version plus petite à côté de sa falla, qui appartient aux enfants membres de la commission.

Artefacts pyrotechniques modifier

L'un des éléments principaux des fêtes des Fallas sont les spectacles pyrotechniques, car depuis l'arrivée de la poudre à canon et des pièces pyrotechniques avec les musulmans, ceux-ci ont toujours été liés aux festivités du peuple valencien.

Costumes traditionnels modifier

Enfants en costume traditionnel valencien


Travail des artisans modifier

L'artiste faller exécute la falla, mais il existe également des artistes fallero qui exercent des tâches secondaires telles que la fabrication de chars et de décorations pour des lieux, des entreprises et des foires. Ceux-ci appartiennent à la Guilde artisanale des artistes fallers (Gremi artesà d'Artistes fallers. Valencia). [37]

Les artistes fallers se consacrent tout au long de l'année à la création des monuments que les différentes commissions de Valence et des communes de la ville louent, ce qui stimule la création d'emplois. Les Fallas des enfants se réveillent plantées le 15 mars et les grandes Fallas le 16 mars, jour du début officiel de la fête. L'acte au cours duquel la falla est brûlée s'appelle la cremà (l'incendie) et a lieu le 19 mars, jour de Saint Joseph, le saint patron des fêtes des Fallas.

Musique modifier

La musique est intrinsèquement liée aux Fallas, car elle constitue un élément très important de la fête. Les commissions des Fallas engagent plus de 300 groupes de musique pour le festival afin de les accompagner à tous les événements des Fallas. Traditionnellement, la musique qui accompagne le festival est constituée des pasodobles traditionnels et populaires, tels que « Paquito el chocolatero », « Amparito Roca », « Valencia » et « El fallero », bien que des chansons plus modernes et actuelles aient également été introduites. Lors de ces fêtes, on entend non seulement des orchestres mais aussi des groupes de musique traditionnelle valencienne, composés de dulzainas et de tambourins . La nuit, la musique est également importante, puisque les fêtes typiques sont célébrées avec des orchestres et des « discothèques », qui parsèment tous les quartiers de la ville, et sont ouvertes à tous ceux qui veulent en profiter jusqu'à l'aube.

Rituels modifier

Malgré les événements multiples et variés qui ont lieu dans toute la ville, certains sont fixes, fondamentalement ceux organisés par la JCF, même si beaucoup d'entre eux réalisés par les commissions elles-mêmes sont également importants.

Soirée d'ouverture : Crida modifier

Crida 2015

Organisée le dernier dimanche de février, La Crida a lieu le soir aux Torres de Serranos, la porte historique de la ville. Précédé d'un feu d'artifice et d'un spectacle son et lumière, le maire remet les clés de la ville à la fallera major et de sa princesse, et après leurs discours déclarant formellement le début des festivités, l'Himne de l'Exposició (l'hymne valencien) et la Marcha Real (l'hymne espagnol) sont jouées par l'orchestre de la ville pour marquer le début officiel des festivités.

La Crida, « proclamation », est célébrée le dernier dimanche du mois de février et est l'événement au cours duquel la fallera major de la ville réunit aux portes de la ville, aux Torres de Serranos, toutes les commissions et lance un appel, au début des festivités, à tous les valenciens et à tous les visiteurs. Dans cet acte, le maire de Valence remet les clés de la ville à la fallera major et les fallas commencent.

L'exposition du ninot modifier

C'est un acte fallero avec de nombreuses années de racines. En 1973, le maire de Valence, Vicente López Rosat, accompagné de la plus grande fallera, Encarnación Folgado, assiste à l'Exposition Ninot, qui se tient alors à la Lonja .

Ce sont près de 800 ninots (poupées, en espagnol) qui sont présentées dans ce musée Fallas, ouvert au public pendant plusieurs jours dans la Cité des Arts et des Sciences . En cela, les ninots ont l'illusion de pouvoir être pardonnés et libérés du feu, seuls les meilleurs seront sauvés, et ils seront appelés Ninot pardonnés, une tradition qui remonte à 1934. [38] Le résultat du verdict dépend d’un vote populaire.

Après avoir exposé le ninot le plus précieux de chaque commission fallera, les mêmes falleros se rendent à l'Exposition Ninot pour le récupérer (les enfants l'après-midi du 14 mars et les plus âgés l'après-midi du 15 mars), après avoir subi un témoignage du jury populaire. On y va généralement en groupe, avec de la musique et des fêtes dans la rue. Animer la ville avec de multiples impulsions et féliciter l'aîné et l'enfant fallera de chaque falla.

Le retour à la falla se fait avec les ninots en remorque ou avec un véhicule fabriqué par eux. Les casals les mieux dotés présentent généralement un ninot plus grand et des installations sont généralement aménagées pour le rapporter.

Cabalgata del Ninot modifier

La Parade Ninot a lieu un week-end proche du début de la semaine fallera elle-même. Dans ce document, différentes commissions falla exposent, dans leur cavalcade, une problématique sociale, politique ou sportive, généralement de nature locale ou régionale. Les troupes, personnages et chars de chaque commission satirisent ou critiquent leur thème, comme s'il s'agissait d'une falla itinérante et avec des ninots humanisés .

Après avoir défilé dans le centre-ville, un jury désigné à cet effet récompense la meilleure commission avec différents prix comme la meilleure figure, la meilleure composition finale ou la meilleure troupe (comparsa).

Les enfants avaient également leur propre défilé Ninot des enfants, qui suivait les mêmes règles de conduite que celles des adultes, mais depuis 2012, les deux défilés ont été unifiés en un seul.

Cabalgata du Royaume modifier

La Cabalgata del Reino, actuellement appelée Défilé folklorique international, a été introduite en 1967 dans le calendrier des festivités. Il s'agit d'un long défilé en parcours et en durée qui résume tout le folklore des trois provinces valenciennes.

Jusqu'en 2012, ce défilé était introduit dans le calendrier festif de la semaine des Fallas. Auparavant, c'était le samedi précédant le 15 mars qu'on le célébrait et que d'autres régions et pays étaient inclus. Ce défilé a cessé d'avoir lieu en 2012.


Despertà modifier

petardà ?!!!

Chaque jour des fallas commence à 8h00 avec La Despertà (« le réveil »). Des fanfares sortent des casals et commencent à défiler dans toutes les rues en jouant de la musique entraînante. Juste derrière eux viennent des fallers, qui lancent de gros pétards (masclets) dans la rue au fur et à mesure de leur progression.

Chaque jour avec la despertà, les falleros réveillent le reste des voisins en jetant au sol des pétards appelés "tro de bac", qui explosent lorsqu'ils touchent le sol, ou masclets (pétards à mèches à fort impact).

Falleras pendant la replegà.
Les falleres en costumes défilent avec la fanfare.

Mascletà modifier

Des mascletaes, un spectable pyrotechnique consistant en une orchestration de grands pétards (!!! traca...) sont organisées tout au long de la fête. L'événement principal est la mascletà municipale de la Plaça de l'Ajuntament (place de la Mairie), qui a lieu tous les jours du 1er au 19 mars. À 14h00, l'horloge sonne et la fallera major, vêtue de ses atours traditionnels, lance l'appel rituel du début de la célébration depuis le balcon de l'hôtel de ville : Senyor pirotècnic, pot començar la mascletà! (« Monsieur le pyrotechnicien, la mascletà peut commencer ») ou, lorsque l'artificier est une femme Senyora pirotècnica, pot començar la mascletà!. Des artificiers professionnels rivalisent pour avoir l'honneur de fournir la mascletà finale.

La mascletà est typique de la région et c'est un spectacle très populaire auprès des Valenciens. De plus petites mascletaes sont parfois organisés par des quartiers ou des municipalités, y compris hors de la période des fallas, pour des fêtes des saints, mariages ou autres célébrations.

Chaque soir des fallas, une variante nocturne accompagnée de spectaculaires feux d'artifice est exécutée le soir par les mêmes artificiers responsables de la mascletà du jour. Cet évènement et la mascletà sont télédiffusés dans toute la région.

Cet événement a lieu tous les jours à 14h00, du 1er au 19 mars. Le nom Mascletá vient d'un type de pétard, le masclet. C'est l'un des actes les plus appréciés des valenciens, même si c'est aussi un acte que les visiteurs comprennent le moins, car pour les comprendre il faut être proche du lieu où explosent les produits pyrotechniques, puisqu'il ne s'agit pas de voir, mais de sentir et d'entendre, puisqu'ils produisent des sensations similaires à celles d'écouter un concert, en faisant en sorte que le bruit vous enveloppe, et tout cela en quelques minutes seulement (6-7) et en atteignant plus de 120 décibels.

Ils sont essentiellement constitués de matière terrestre et d’un début et d’une fin aériens. Toutefois, ces compositions varient selon le artificier. Les pétards sont reliés par des mèches enveloppées dans du papier pour qu'elles aillent plus vite. En fonction de la variation des mèches, des croisements de plusieurs rangées, ainsi que de la distance des pétards, ils parviennent à donner une vitesse de tir plus ou moins grande, qui est généralement la vitesse maximale à la fin de celle-ci, obtenant ainsi la vitesse finale. tremblement de terre . Différents effets sonores et sensoriels sont également obtenus en les faisant exploser au sol ou attachés aux cordes qui retiennent les mèches.

Actuellement, les mascletaes qui sont tirées sur la place de la Mairie de Valence, ont un budget approximatif compris entre 6 000 et 9 000 euros, mais certains pyrotechniciens font leur part pour satisfaire le public. Les artificiers qui attirent le plus de public sont V. Caballero et R. Gentilhomme.

Du 1er mars au 19 mars, le tournage est quotidien à 14h00. Mascletà sur la place de la Mairie de Valence, présidée par les Falleras Mayores et les autorités municipales ainsi que par de nombreux invités qui se rassemblent sur le célèbre balcon de la Mairie.

Plantà modifier

Assemblage d'une falla dans les jours précédant la plantà.

Le 15 mars, les falles infantils (« fallas infantiles ») sont exposées dans la rue, suivies plus tard dans la nuit des falles majors (« grandes fallas »), au cours de la plantà (« le montage », littéralement « le plantage »). Les monuments qui n'auraient pas été terminés à temps risquent la disqualification.

Une fois la plantà des falles major de la ville de Valence terminées, l’amb de las falles, un feu d'artifice, est organisé sur la place de l'hôtel de la mairie pour rendre hommage à tous ceux qui ont rendu ces travaux possibles.

La nuit du 14 et du 15 mars sont les jours de la plantà, l'acte d'ériger les monuments des Fallas, plus connus sous le nom générique de Fallas. Le 15 au matin, les monuments de la catégorie enfants sont réalisés et entre le 15 et les premières heures du 16 les grands monuments, devant toujours être plantés à 08h00 du matin du 16, lorsque le jury se présenteront pour les évaluer.

Traditionnellement, cet acte était accompli en une seule journée ; Ce fait a accru la compétitivité des commandes ainsi que l'émotion, puisque le monument, s'il n'était pas complètement terminé, était disqualifié. Actuellement, dans de nombreuses localités, la date de la plantà varie, allant du 14 au 16, même à d'autres dates, puisque leurs semaines de Fallas ne coïncident pas avec celles officielles de Valence.

La levée de la partie principale du monument a été réalisée grâce à un groupe de personnes appartenant à la falla. Qui fut érigée aussitôt, appelée plantà al tombe . Actuellement, certaines commissions, voulant s'éloigner un peu de la compétitivité, tentent de revenir à leurs origines en réalisant l' usine sous son ancienne forme.

Depuis les années 90 et en raison de la taille des monuments de la section spéciale, la plantation de ceux-ci peut commencer le 10 mars.


Ofrena de Flors modifier

Manteau de la Vierge des Abandonnés après l'offrande de 2016.

Lors de l'ofrena de flors (« l'offrande de fleurs »), chaque membre des casals fait une offrande de fleurs à la Mare de Déu dels Desamparats (« Mère de Dieu » ou « Notre-dame des abandonnés », invocation de la Vierge Marie principale patronne de la région et de sa capitale). Cela se produit toute la journée au cours des 17 et 18 mars, avec l'assistance de la fallera major et sa « cour » le premier jour. Une statue de la Vierge Marie et son grand socle sont alors couverts de fleurs.

L'offrande à la Vierge des Abandonnés, ou affectueusement connue sous le nom de "La Geperudeta" (La Bossue, en espagnol), patronne de la ville de Valence et de la Communauté valencienne . L'offrande a lieu tout au long de l'après-midi et en début de soirée des 17 et 18 mars. Au début, elle n'a eu lieu que le 18, mais en raison du grand nombre de commissions Fallas, elle a été prolongée à deux jours, la ramenant à la veille. Dans celui-ci, chaque fallera offre un bouquet de fleurs avec lequel est réalisée une spectaculaire tapisserie de fleurs comme un manteau qui recouvre le corps de la vierge, dont la structure en bois permet d'entrelacer les bouquets pour former des motifs impressionnants. Ceci, ajouté aux 14 mètres de hauteur de la vierge, donne à l'offrande un aspect très accrocheur. Le manteau est démonté 3 à 4 jours après le 19 mars.

La fallera major de Valence, après avoir présidé l'offrande de fleurs, clôturera l'événement en étant la dernière à défiler devant la vierge.

Pour observer l'"Ofrenda" telle que nous la connaissons aujourd'hui, il faut remonter au milieu du siècle, on dit que ce fut un maire Fallera de la Falla Periodista Azzati, qui décida d'apporter un bouquet à la vierge, le suivant Cette année-là, la commission a décidé de revenir et plus tard, quelques commissions Fallas, de leur plein gré, sont entrées dans la basilique pour offrir des fleurs à l'image de la patronne [réf. nécessaire] . Année après année, de plus en plus de commandes ont été ajoutées à l'événement et davantage de falleros et de falleras ont défilé devant la vierge, atteignant aujourd'hui un chiffre de plus de 100. 000 personnes, réparties sur deux jours, avec plus de 20 heures de proposition au total. Il n'est pas surprenant que cet événement soit l'un des plus attendus et son résultat (le grand manteau de la vierge fait de fleurs) l'un des plus visités pendant et après les festivités. Parce que les Fallas sont relativement proches de Pâques, l'archevêque de Valence a exprimé sa plainte car il s'agissait de jours de trop grandes célébrations pour les dates qui approchaient. De ce fait, ils ont décidé d'organiser un acte religieux pour ajouter une touche de sérieux et de calme aux festivités.

Castells et nit del foc modifier

Les soirs du 15, 16, 17 et 18 mars, des feux d'artifice sont lancés depuis l'ancien lit du Turia à Valence. L'intensité des spectacles va croissant jusqu'à la dernière soirée, baptisée La nit del foc (« la nuit du feu »).

Cavalcada del foc modifier

Le dernier soir des Falles, le 19 mars à 19 heures, un défilé connu sous le nom de Cavalcada del Foc (« le défilé du feu ») a lieu le long de la rue Colón et de la Plaça de la Porta de la Mar (ca). Cette célébration spectaculaire du feu, symbole de l'esprit de la fête, constitue le grand final des dallas et un événement coloré et bruyant comprenant des expositions de rites et de démonstrations variés du monde entier qui utilisent le feu ; il intègre des chars, des mécanismes géants, des personnages en costumes, des fusées, de la poudre à canon, des spectacles de rue et de la musique.

La Cabalgata del Fuego est un défilé qui annonce l'arrivée du feu qui brûlera les fallaes. Autrefois, c'était l'acte dans lequel, après avoir retiré les ninots de la falla, ils étaient emmenés à cheval au musée Fallero. Créée récemment (2005), il s'agit d'une proposition de la Délégation de Promotion Étrangère de la Junte Centrale Fallera et de l'Association d'Études Fallas (ADEF) pour récupérer la tradition festive valencienne, qui remonte aux XXe siècles ., et qui sauve la coutume des troupes de diables et des chars du dieu Pluton illuminant les Fallas. C'est pour cette raison qu'elle a lieu le 19 mars après-midi, à partir de 19 heures, le long de la rue Colón et jusqu'à la Porta de la Mar, en prélude à la Cremà de las Fallas. Des groupes de diables de toute la Communauté valencienne y participent, constituant un Correfuegos authentique et spectaculaire dans le centre historique de Valence.

châteaux de feux d'artifice modifier

Pendant les festivités des Fallas, du 15 au 19 mars, la Mairie programme chaque soir un feu d'artifice château, qui est tiré, selon le jour, entre 00h00 et 1h30 dans la zone de l'Alameda, à côté de l'ancien lit de la rivière Turia.

Le plus important et le plus spectaculaire des châteaux est connu sous le nom de Nuit du Feu, qui se déclenche dans la nuit du 18 au 19 mars et pendant plus de 20 minutes, des milliers de kilogrammes de poudre (2 450 kg, année 2015) illuminent le ciel de Valence., avec plus d'un million de personnes rassemblées pour en être témoins.

Château de feux d'artifice de la nuit du feu 2017.

Fin des festivités : nuit de la cremà modifier

Lors de la dernière nuit des Falles, vers minuit le 19 mars[39], toutes les falles sont brûlées dans d'immenses feux de joie. C'est ce qu'on appelle la cremà (« l'incendie »), le point culminant de toutes les festivités[40] et la raison pour laquelle les constructions sont appelées falles (« torches »). Traditionnellement, la falla de la Plaça de l'Ajuntament est brûlée en dernier.

Tous les casals ont une falla infantil (falles pour enfants, plus petites et sans thèmes satiriques), qui sont exposées à quelques mètres de la principale. La falla infantil est brûlée en premier, à 22h00. Les principales falles sont elles incendiées vers minuit ; celles du centre-ville de Valence commencent souvent plus tard, l'évènement étant contraint par la nécessaire présence de pompiers pour en assurer la sécurité.

!!!! fallas garnies de pétards et de feux d'artifice

De nombreux stands vendant des bibelots et des collations tels que les typiques porres frits, churros et bunyols, ainsi que des châtaignes grillées.

La cremà est l'acte de clôture des festivités. Il s'agit de l'incendie des monuments Fallas plantés dans les rues de Valence et de ses villages le 19 mars. L'événement est précédé d'un feu d'artifice, allumé par le maire de Fallera et le président de la Commission. Tout d'abord, vers 22h00, le monument des enfants est incendié sauf la falla qui a remporté le premier prix de la section spéciale, qui est incendiée à 22h30. A 23h00 le monument municipal des enfants est incendié. Plus tard, à minuit, les grands monuments sont brûlés et à minuit trente, le premier prix de la section spéciale de cette catégorie est brûlé. Finalement, à une heure du matin, le monument des Fallas sur la place de la Mairie est incendié, ce qui est hors compétition, puisqu'il s'agit du monument officiel de la Mairie.

Remise des prix modifier

Ce jour-là, toutes les commissions Fallas se rendent au lieu où elles ont été convoquées pour recevoir le prix qui leur a été décerné. Ils accrochent le prix décerné dans le lieu de leur falla afin que d'autres personnes qui ne sont pas des falleros puissent les voir.

Les Fallas sont classées par section, la section Spéciale étant la plus importante de toutes, puisqu'elle regroupe les commissions Fallas qui plantent les Fallas avec le plus gros budget de la ville, et qui concourent pour le prix de la meilleure Falla, qui est pourquoi qui est généralement considérée comme la première division dans le monde des fallaes. En 2011, il y avait un total de 13 fallaes dans cette Section Spéciale, alors que le nombre de monuments plantés dans la Ville s'élève à près de 400. Cette section a été créée pour la première fois en 1942 et cette année-là seules trois commissions participaient à cette catégorie, celles de Barcas, Reina-Paz et Plaza del Mercado et aujourd'hui de ces trois seule la Falla Plaza del Mercado appartient à cette section. Actuellement, la falla qui a remporté le plus grand nombre de fois le premier prix est la commission Plaza del Pilar (16). Le reste des commissions valenciennes concourent dans des catégories inférieures à celle-ci, allant de la section Première A, Première B jusqu'à la septième C, la plus basse de toutes les sections. Actuellement, les échecs de la section spéciale sont :

  • Na Jordana
  • Couvent Marzal du mathématicien de Jérusalem
  • Amiral Cadarso-Condé Altea
  • Exposition-Micer Mascó
  • Cuba-Literato Azorín
  • Le pilier
  • Azorín littéraire suédoise
  • Royaume de Valence, duc de Calabre
  • L'antiga de Campanar

Tout cela concerne les grands monuments, puisqu'à leur tour, les monuments pour enfants se battent pour le prix de la meilleure falla pour enfants. Ces monuments sont également classés en différentes catégories ou sections, mettant également en évidence dans ce cas la section Spéciale. L'une des activités les plus importantes consiste à faire le tour des failles de la section spéciale. Chaque année, la municipalité dispose de bus et de moyens pour les visiter au mieux.


Chacune des sections dans lesquelles sont divisés tous les monuments implantés dans la ville de Valence concourent pour remporter le premier prix de la section dans laquelle ils concourent. Mais outre ce prix pour l'ensemble de la Falla, d'autres prix sont également décernés, comme le prix de l'ingéniosité et de la grâce, qui ne doit pas nécessairement coïncider avec le prix du meilleur monument de la section.


Les Fallas (enfants et adultes) que la Mairie de Valence plante sur la place de la Mairie sont les seules à ne concourir pour aucun prix, puisqu'elles participent en dehors du concours du festival des Fallas et, pour des raisons décisives dans la commission, la falla des Arrancapins, non plus.

Autres modifier

  • Prix de la meilleure décoration de rue.
  • Prix du meilleur livre falla, organisé par Lo Rat Penat .
  • Prix du meilleur Ninot Adaptat.

récompenses d'éclairage modifier

Illumination de la rue Sueca-Literato Azorín en 2017 avec la falla en arrière-plan


Ninot indultat modifier

Chaque année, deux ninots (enfants et adultes) sont sauvés des flammes grâce au vote populaire.

La Ficà modifier

"La Ficà : Célébrant la nostra tradició" est un événement Fallas unique qui marque l'inauguration de la casal d'une nouvelle commission Fallas. Avec une cérémonie pleine de musique, de danse et de feux d'artifice, les falleros et la communauté se réunissent pour accueillir le nouvel espace qui sera le cœur de la célébration de la fallera tout au long de l'année. La Ficà devient l'occasion de renforcer les liens entre voisins et de partager l'enthousiasme de la préparation des prochaines festivités des Fallas.

Remat modifier

Histoire modifier

Pendant leur longue trajectoire historique les fallas ont connu diverses modifications. Il s'agit au départ d'échafauds populaires montés dans des places et rues des quartiers historiques de Valence dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Entre ce moment et le 1936, elles deviennent la première fête de la ville, surpassant la fête du Corpus Christi de Valence, et valent une renommée au territoire valencien[41].

Origines modifier

L'origine réelle de la fête des fallas est méconnue.

Selon une opinion très populaire, elles ont commencé comme une fête païenne au Moyen Âge, lorsque les artisans du bois se débarrassaient d'objets brisés et des chutes de bois qu'ils avaient produits pendant l'hiver en les brûlant pour célébrer l'équinoxe de mars. Les valenciens utilisaient des planches de bois appelées parots pour accrocher les bougies qu'ils utilisaient pour s'éclairer pendant l'hiver. À l’arrivée du printemps, ils n’étaient plus nécessaires et les donc brûlés[42]. Au fil du temps, l'intervention de l'Église fit coïncider la date de l'incendie de ces parots avec la célébration de la fête de Saint Joseph, patron des charpentiers[43].

Défilé de fallers et falleres.
Une mascletà .
La Cremà, en 2002.
Regino Mas (ca) (1899-1968), l'un des artistes fallers les plus réputés.

L'origine de la fête est semblable à celle des feux de joie de la Saint-Jean, au sens où elle provient de la coutume latine de monter des bûchers pour célébrer l'arrivée de l'été. Cependant, dans la ville de Valence, cette tradition millénaire dérive jusqu'à devenir une occasion de brûler de vieux objets à la fin de l'hiver. Des recherches montrent que, contrairement à la croyance très étendue, la coutume ne vient par des menuisiers ou charpentiers[44].

La veille de la Saint-Joseph, des feux de joie étaient allumés pour annoncer la fête, et cette pratique rituelle était appelée « cremà ».

La version populaire de l'origine des fallas selon le marquis de Cruïlles, a été lancée par la corporation des charpentiers qui brûlaient, la veille de leur saint patron, Saint Joseph, dans un feu purificateur, les restes de copeaux et de vieux débris, nettoyage des ateliers avant le printemps. De plus, ils brûlaient leurs « parots » (structures auxquelles étaient suspendues les lampes) car avec l'arrivée du printemps, et comme les jours s'allongeaient, n'étaient plus nécessaires. Selon cette théorie, l’inventivité populaire aurait donné une forme humaine à ces parots . Cette légende romantique sur l'origine de la fête contraste avec la documentation conservée dans la Guilde des charpentiers, qui ne cite pas la construction des fallas à la veille, mais la fête religieuse du 19 mars elle-même.

Il existe d'autres auteurs qui tentent de trouver une origine plus ancienne à la fête, défendant que le culte du feu est un rituel de tradition païenne, comme cela se produit avec d'autres festivités telles que San Antón, les feux de San Juan, San Miguel ou Noël à divers points de la géographie espagnole, où des feux de joie sont également allumés la veille. Selon cette théorie, les Fallas seraient une évolution de ce rituel archaïque qui annonce l'arrivée du printemps.

La première référence documentée aux Fallas, à ce jour, est esquissée dans un protocole notarial daté du 19 mars 1777, relatif à une « falla » située dans la rue San Narciso[45]. Plus tard, il y a des nouvelles en 1784, mais ce n'est que 74 ans plus tard, en 1848, que l'on peut trouver des publications continues sur la fête de Joséphine.

L'origine de la fête païenne est similaire à celle des feux de Saint-Jean célébrés dans la région d'Alicante, dans le sens où tous deux proviennent de la coutume latine d'allumer des feux pour accueillir le printemps. À Valence, cette ancienne tradition conduisait à brûler les déchets accumulés, notamment le bois, à la fin de l'hiver, le jour de la fête de Saint Joseph. Compte tenu du caractère humoristique réputé des Valenciens, il était naturel que les gens commencent à brûler des figurines représentant des personnages et des événements de l'année écoulée. L'incendie symbolisait la libération de la servitude de la mémoire de ces événements ou représentait un commentaire humoristique et souvent critique à leur égard. Le festival a ainsi évolué vers un caractère plus satirique et ironique, et les rebuts en bois ont progressivement été assemblés en des « monuments » de plus en plus élaborés, conçus et peints à l'avance.

Cette tradition a continué à évoluer. Le parot était habillé de vêtements qui ressemblaient à une personne ; des éléments identifiables avec une personne bien connue du quartier étaient également souvent ajoutés. Pour collecter ces matériaux, les enfants allaient de maison en maison demandant une estoreta velleta (« un vieux tapis ») à ajouter au parot. C'est devenu une chanson populaire que les enfants chantaient en rassemblant toutes sortes de vieux meubles et ustensiles inflammables pour les brûler dans le feu de joie avec le parot. Ces parots furent les premiers ninots. Au fil des années, les habitants des quartiers ont commencé à organiser la construction des falles, et c'est ainsi que sont nées des constructions plus typiques complexes, comprenant leurs différentes figures.

Fin du XVIIIe siècle : premières traces de la célébration de fallas modifier

Les premières données fiables sur la célébration des fallas remontent au XVIIIe siècle : en 1751 Carles Ros évoque l'existence de six ou sept fallas dans la ville de Valence, incluant des figures. Cette coutume se consolide au cours du même siècle[18]. En 1784, on interdit de faire des feux de joie dans les rues, si bien qu'on les monte dorénavant sur les places ou aux carrefours de rues, où les fallas monumentales prolifèrent, au détriment des simples bûchers comme auparavant[46].

Du XIXe siècle jusqu'à la guerre civile espagnole : évolution et institutionnalisation modifier

Entre 1800 et 1849 apparaît la première chronique sur les fallas dans le journal El Cid[18]. Avant 1850, les fallas étaient brûlées le soir de la Saint Joseph et on trouvait des fallas faites de bois de vieux meubles et d'autres en forme d'échafaud. À partir de la fin du XVIIIe siècle les fallas sont installées dans des espaces ouverts, alors qu'avant elles étaient installées dans les rues à proximité des maisons. L'organisation de la fête est populaire, et se fait par quartier et non par corporation[47][48]. En raison de la censure bourgeoise à partir de 1851, les thèmes satiriques représentés doivent figurer dans des listes et sont soumis à une censure préalable suivant une normative établie par le maire, tenant compte des critères de l'archevêque et des capitaines généraux. Les célébrations de 1868 à 1870 échappent à cette censure à la suite de la révolution de 1868[49]. Entre 1850 et 1870, les fallas de contenu critique représentent 75 % du total, tandis que les contenus humoristiques et apologétiques sont de 20 %[50]. En 1855 apparaît le llibret de falla (« livret de falla »), inventé par l'auteur Josep Bernat i Baldoví . La falla érotique et anti-mariage exposée à Xàtiva en 1866 est remarquablement curieuse, dans un contexte d'essor de cette catégorie de monuments[14].

Jusqu'au dernier tiers du XIXe siècle les fallas ne sont qu'une festivité[48] constituant l'élément le plus attrayant des célébrations de Saint Joseph, qui durent deux jours[46]. Un véritable programme de fête apparaît en 1870, les fallas acquièrent un versant plus satirique et ironique et les piles de bois se transforment progressivement en échafaudages plus élaborés[51]. Par facétie les Valenciens commencent à brûler des figurines représentant des personnes ou des événements de l'année écoulée, avec des ninots (poupées satiriques) conçus et peints à l'avance, d'abord avec des compositions et planes, évoluant vers des fallas découpées et monumentales accompagnées d'une multitude d'autres figures[51], dont l'incendie final acquiert une dimension de catharsis ou de raillerie.

Au cours du XIXe siècle et jusqu'à la guerre civile espagnole, les échafauds acquièrent un caractère anticlérical et se montrent souvent très critiques à l'égard du gouvernement local ou national. Pour cette raison, l'exposition des fallas a été supprimée à plusieurs reprises, comme en 1886 — réprimées par les secteurs libéraux (es)[52] — et 1896[53].

Jusqu'au début du XXe siècle, les falles étaient de hautes boîtes contenant trois ou quatre poupées de cire habillées de vêtements en tissu. Cela a changé lorsque les créateurs ont commencé à utiliser du carton. La fabrication des falles continue d'évoluer vers de grands présentoirs sont faits de polystyrène et de liège souple moulésavec des scies chaudes. Ces techniques ont permis la création de falles de plus de 30 mètres de hauteur.

À partir début du XXe siècle, et particulièrement pendant la guerre civile espagnole, les monuments ont acquis une tonalité plus anticléricale et représentaient souvent des critiques à l'égard des autorités locales ou nationales[54], qui tentèrent à plusieurs reprises et sans succès d'interdire les fallas.

En 1920, les failles faites de vieux meubles à l'ancienne mode avaient déjà disparu[53].

À la même époque, Regino Mas (ca), premier artiste faller à entrer dans l'histoire et considéré comme le père du monument <i>faller</i> moderne, commence son activité et se forge une solide réputation[55] ; avant la guerre civile, ses productions étaient déjà devenues une attraction touristique de premier plan[56].

À partir de la fin du XIXe siècle, la haute bourgeoisie valencienne commence à s'associer aux festivités[57]. Avant la guerre civile espagnole, les fallas, à la base pratiquement monopolisées par les valencianistes, sont progressivement contrôlées par la bourgeoisie, alors que ses membres réalisent qu'elles ont un potentiel d'instrumentalisation politique en leur faveur, une tendance qui se consolide durant le franquisme[41].

Fallas et franquisme : une fête instrumentalisée par le régime modifier

Avec l'arrivée de la dictature franquiste, la fête perd une grande partie de son versant satirique à cause de la censure exercée par le pouvoir, même s'il s'agit d'une des rares expressions publiques qui peuvent encore être faites intégralement en valencien. Quelques mois après la fin de la guerre civile, en octobre 1939, est constituée la Junta Central Fallera, et des activités religieuses sont instituées, comme les offrande de fleurs (ca) à la Mare de Déu dels Desamparats)[58], absente des festivités originales (et même contradictoires avec elles étant donné leur caractère parfois anticlérical), mais en qui sont aujourd’hui consubstantielles.

Le franquisme met fin au pluralisme politique qui caractérise la fête avant la guerre civile, en le transformant, malgré la résistance du monde faller, en un instrument politique à travers des altération et un contrôle exercé sur les célébrations. Les milieux sociaux traditionnalistes et conservateurs, collaborateurs avec le régime, instrumentalisent les fallas à la faveur de leurs intérêts, anti-progressistes, à travers la promotion d'une identité valencienne régionaliste subordonnée au nationalisme espagnol dominant[41].

Sous la dictature de Franco, la fête est instrumentalisée par le pouvoir, comme les autres symboles et traditions valenciens. Elle perd une grande partie de son caractère satirique à cause de la censure gouvernementale, mais les monuments fallers étaient parmi les rares expressions publiques autorisées à l'époque. Durant cette période, de nombreuses coutumes religieuses comme l'offrande de fleurs à la Vierge ont instituées, qui sont aujourd'hui des éléments essentiels de la fête, même si elles sont sans rapport avec ses origines.

Époque démocratique modifier

Depuis le rétablissement de la démocratie, les fallas sont redevenues critiques, parfois obscènes et sarcastiques, et la censure a disparu. Le monde faller demeure toutefois dans l'ensemble assez conservateur.

Avec le rétablissement de la démocratie et la fin de la censure gouvernementale, les falles critiques sont réapparues, et avec elles les falles satiriques obscènes. Malgré trente ans de liberté d'expression, la vision du monde du fallero peut encore être socialement conservatrice, est souvent sexiste et peut impliquer une partie de l'amoralisme de la politique valencienne. Cela a parfois suscité des critiques de la part de certains critiques venant de secteurs culturels, écologistes et progressistes. Néanmoins, les participants aux fallas peuvent être issus de toutes idéologies, et ils ont des interprétations différentes de l’esprit de la fête. Bien que des initiatives récentes telles que les championnats de pilota, les concours littéraires et d'autres événements aient élargi son expression culturelle, la ville embrasse toujours ces traditions anciennes pour exprimer sa propre identité singulière[59].

Depuis 1996, les fallas ont incorporé un concours de pelote valencienne[60].

Les fallas sont source de revenus économiques pour la ville, notamment pour le secteur hôtelier. Elle reçoivent des subvention de la municipalité de Valence, qui s'élèvent en 2016 à 4,7 millions d'euros[41].

Le processus d’institutionnalisation et de massification touristique survenu depuis l'avènement de la démocratie n'a pas été accompagné d’une complète démocratisation de la fête à Valence, notamment à cause de l’organisation des commissions falleres, déterminantes dans l'élaboration du calendrier festif de la ville[61].

En 2012, un courant minoritaire dénommé « intifalla » font des fallas l'occasion de protestations à caractère politique, contre la maire de la ville Rita Barberá du Parti populaire[62].

En 2013, un homme meurt d'une crise cardiaque, empêché de se rendre à l'hôpital à cause de rues barrées à Valence à l'occasion des falles. Le Tribunal supérieur de justice de la Communauté Valencienne (es) condamne la mairie pour ne pas avoir prévu de mesures d'évacuation à indemniser sa famille à hauteur de 6 000 euros[63].

En 2016, les fallas sont inscrites sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO[7],[64].

En 2017, la municipalité de Valence de Joan Ribó lance un prix dit « Premi Caliu » pour les fallas reflétant les valeurs d'intégration et d'égalité. Le prix peut être remporté par toute failles rattachée à la Junta Central Fallera et se décline en six récompenses, de 3 000, 2 000, 1 000 et deux de 500 euros respectivement[65].

En 2018, un rapport publié par l'Institut national de la statistique contredit l'affirmation couramment admise selon laquelle les fallas draineraient environt un million de touristes à Valence, estimant que leur nombre est en réalité autour de 150 000 personnes, sur un total d'environ deux millions sur l'année[66].

En 2019, une enquête menée par le journal El Temps révèle que des commissions falleres sont liées aux classes supérieures valenciennes, comme Juan Roig, Jesús Barrachina et Vicente Boluda avec le Couvent Jérusalem-Mathématique Marzal et Rafael Ferrando avec Isabel la Católica-Cirilo Amorós[57].

En 2020, les fallas sont annulées en raison de l'épidémie de Covid-19[67].

Lexique et activités modifier

Remat d'un monument faller à Cullera en 2014.

Lexique des fallas modifier

Critiques modifier

En 2009, la Confédération valencienne de la petite et moyenne entreprise (Pymev) critique la fermeture des rues de Valence 10 jours avant les festivités[68],[69].

En 2010, le député autonomique Lluís Torró Gil, du parti Esquerra Unida del País Valencià, demande au Parlement valencien l'élaboration d'un rapport sur l'impact des festivités, l'introduction de critères de durabilité et d'innovation esthétique dans les prix attribués aux fallas, l'interdiction de l'utilisation du polystyrène dans la construction des monuments, et un contrôle sur les pollutions — chimique, lumineuse acoustique et émission de résidus solides — susceptible d'affecter l'environnement et la qualité de vie[70].

Les Fallas ont suscité certaines critiques de la part de certains secteurs de la population, tant au sein de la Communauté valencienne elle-même qu'à l'extérieur. Sans aucun doute, les traditions les plus controversées des Fallas sont celles liées aux dispositifs pyrotechniques, essentiels à cette fête : la « despertà » est critiquée, car ses opposants soutiennent qu'il ne faut pas déranger les voisins qui ne participent pas à la fête ; [71] [72] la "mascletà" crée un niveau de bruit qui atteint 120 décibels, et les critiques soutiennent que de tels niveaux de bruit ne peuvent être tolérés dans le centre d'une ville aussi animée que Valence, car ils perturbent l'environnement de manière extraordinaire, bien qu'il ne dure que 10 minutes par jour pendant les 19 jours de tir ; [73] [74] [75] Parallèlement à ces actes de Fallas, la vente et l'utilisation d'engins pyrotechniques, connus sous le nom de « pétards », font également l'objet de critiques, qui génèrent un inconfort parmi les passants et les voisins en plus d'être une activité risquée, puisque des brûlures et des blessures surviennent chaque année chez les utilisateurs de ces produits[76] [77] [78] [79] [80].

Les voisins se plaignent également qu'à partir du 1er mars et jusqu'au 20 du même mois, plus de 400 rues et routes principales soient fermées à la circulation, aussi bien celles à proximité des tentes et des fallaes, que toutes les routes de Ciutat Vella, provoquant ". chaos circulatoire" pendant toutes les vacances. [81] [82] Les dépenses publiques réalisées dans les Fallas sont également très critiquées, car pour les critiques, les dépenses publiques, tant directes qu'indirectes, dépassent largement tous les revenus que le tourisme peut générer. [83] [84] [85] [86] [87] En outre, la pollution provoquée par les fêtes, tant acoustique qu'atmosphérique, ainsi que l'accumulation de déchets dans les rues de la ville font également l'objet de critiques[88] [89] [90] [91] [92].

Vidéos modifier

en modifier

Histoire modifier

Éclairages de la falla « Sueca-Literato Azorín » du quartier Russafa de Valence en 2017.
Saragüells (ca), un costume traditionnel valencien pour les hommes.



Enfants marchant dans les rues de Valence en costume traditionnel.
Début de la première mascletà des fallas de 2014, avec une représentation de la senyera.



[93]

[94]

Suspensions de fallas modifier

Tout au long de son histoire, les Fallas à plusieurs reprises.

Tout au long de son histoire, les Fallas de Valence ont été entièrement suspendues à six reprises : 1886, 1898, 1937, 1938, 1939 et 2020.

En 1886, les fallers refusèrent de placer les monuments pour protester contre l'augmentation du canon de 5 pesetas à 60 pesetas imposée en 1851 qui pénalisait leur placement dans la rue. Le suivi n'a pas été complet et il y a eu deux échecs.

En 1896, l'état de guerre fut déclaré à cause de la guerre hispano-américaine et les Fallas furent annulées deux jours avant leur début.

Dans les années 1937, 1938 et 1939, les Fallas furent suspendues en raison de la guerre civile espagnole. La suspension n'a pas affecté les Fallas de 1936 puisqu'elles avaient eu lieu avant le début de la guerre. L'argent destiné aux Fallas fut destiné à la cause républicaine au début de la guerre.

En 2004, les événements officiels ont été annulés pendant trois jours à la suite des attentats terroristes de Madrid[95].

En 2020, en raison de la pandémie de COVID-19, les célébrations ont été reportées puis annulées[96]. En 2021, les célébrations ont été reportées et se sont déroulées, avec des mesures de sécurité, du 1er au 5 septembre[97].

Le 10 mars 2020, la Generalité valencienne, après un rapport du Ministère de la Santé, a décidé de suspendre et de reporter les fêtes des Fallas et tous les actes qui les composent en raison de l'épidémie de coronavirus, comme mesure préventive pour arrêter la propagation du virus[98]. La fête a été annulée en 2021 et rétablie en 2022.

En 2024, en raison d'un grave incendie survenu le 22 février dans le quartier de Campanar de Valence, les Fallas prévues pour les jours suivants ont été suspendues, y compris la Crida, à la suite des trois jours de deuil officiel déclarés par la municipalité de Valence et la Generalité Valenciana Les événements suspendus ont eu lieu le dimanche suivant.

1886 : manifestation des fallers modifier

La première fois qu'il est mentionné que les monuments des Fallas n'ont pas été plantés, c'était en 1886, lorsque les fallers ont (individuellement) refusé de payer la taxe de 60 pesetas qui était exigée comme canon depuis 1851 pour l'implantation des catafalques dans les rues.

Au début, 5 pesetas étaient payées, mais les dirigeants n'aimaient pas que leurs figures soient raillées dans ces fêtes très populaires. Pour cette raison, ils voulurent y mettre fin en les obligeant à payer de plus en plus pour qu'ils disparaissent et leur nombre diminua jusqu'à ce qu'en 1886 aucune commission ne présenta de Fallas, explique l'historien, documentariste et membre du Conseil Central Fallera de Valence, Javier Mozas . Cependant, à partir de cette année-là, on sait que deux fallas ont été plantées à titre privé dans deux cours intérieures, que personne n'a visitées.

1898 : Guerre hispano-américaine modifier

En 1898, le gouverneur civil de Valence a déclaré l'état de guerre en raison de la confrontation militaire de la guerre de Cuba et il a été décidé de ne pas célébrer les Fallas deux jours après le début de celle-ci.


Cela signifiait « la première suspension des Fallas », même si l'on sait qu'il y a eu des catafalques qui ont été sauvés et plantés l'année suivante, car il est prouvé que les croquis sont les mêmes.

1937, 1938 et 1939 : Guerre civile espagnole modifier

Les fallas furent également suspendus au cours des années 1937, 1938 et 1939 en raison de la guerre civile espagnole. Celles de 1936 se sont déroulées sans problème, puisque le coup d'État a eu lieu le 17 juillet.

Au début de la guerre, de nombreuses commissions Fallas commencèrent à allouer l'argent collecté auprès des Fallas à la cause républicaine. À un moment donné, on a décidé de ne pas planter de fallas pour éviter que la foule qu'ils convoquaient n'attire une bombe ou autre.

La guerre civile prit fin le 1er avril 1939, de sorte que cette année-là, pour la cinquième fois dans l'histoire aucun monument des Fallas ne fut planté dans les rues de Valence.

2020 : pandémie de COVID-19 modifier

Le 10 mars 2020, la Generalité valencienne, suite à un rapport du ministère de la Santé, décide de suspendre et de reporter les festivités des Fallas et tous les événements liés en raison de la pandémie de coronavirus, comme mesure préventive pour limiter la propagation du virus[99] [100] [101]. Le 13 mai, elles sont finalement totalement annulées[102], puisqu'il est initialement prévu de les tenir à une autre période de l'année[103]. Le 14 janvier 2021, le gouvernement régional a décidé de reporter les Fallas de cette année-là, qui se sont tenues du 1er au 5 septembre 2021. [104]

2023 : Année record après la pandémie modifier

Après les éditions 2021-2022 si restreintes par les mesures sanitaires provoquées par la pandémie de Covid-19, le mercredi 1er mars 2023 à 14 heures sur la place centrale de la ville de Valence, la première mascletà a été allumée sans aucune mesure de restriction.

Secció Especial modifier

La Secció Especial (« Section spéciale ») est un groupe des commissions de falles les plus importantes et les plus prestigieuses de la ville de Valence. En 2007, le groupe était composé de 14 commissions. Ce type de falles a été créée en 1942 et comprenait à l'origine les falles de Barques, Reina-Pau et Plaça del Mercat. Actuellement, aucun d’entre eux ne fait encore partie du groupe. La commission qui a le plus souvent participé à ce groupe en 2015 était Na Jordana, avec 62 participations. La Secció Especial décerne les prix, à l'exception de celui décerné par la Mairie de Valence ; remporter le premier prix de la Secció Especial est le prix le plus prestigieux qu'une falla puisse remporter. Toutes les autres falles appartiennent à différentes classes (18 en 2017) déterminées par le montant d'argent investi dans chacune de ces œuvres.

Galerie de Fallas modifier

2005
2008
2010
2017

Notes et références modifier

(ca)/(en)/(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en catalan intitulée « Falles » (voir la liste des auteurs), de la page de Wikipédia en anglais intitulée « Valencia Fallas » (voir la liste des auteurs) et de la page de Wikipédia en espagnol intitulée « Fallas de Valencia » (voir la liste des auteurs).

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Annexes modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier