Utilisateur:Cedalyon/brouillon Projet Wikipédia - Musée des Beaux-arts de Lyon

L'histoire des arts à Lyon étudie l'ensemble des pratiques, des institutions et des représentants lyonnais de toutes les disciplines artistiques au cours de l'histoire.

l'école de dessin de Lyon

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L'école de dessin de Lyon nait en 1756; sous la forme d'école gratuite destinée aux artistes de la Fabrique. Elle devient « école royale académique » en 1780 et est suspendue en 1793[a 1]. Recrée en 1795, elle a alors le nom d'« école de dessin de la fleur » et est destinée a fournir à la Fabrique en reconstruction les dessinateurs de fleurs qui lui font défaut. D'abord modeste, elle est soutenue par plusieurs personnes qui cherchent à lui donner un vrai statut et des moyens importants, dont Étienne Mayeuvre de Champvieux et Pierre-Toussaint Dechazelle (fabricant de soie et dessinateur lui-même)[a 2].

Grâce à leurs nombreuses pressions, l'école des Beaux-arts de Lyon nait en 1807, prenant le relais de l'école des fleurs. Ses premiers professeurs sont Joseph Chinard, Pierre Revoil, Alexis Grognard, Jacques Barraband, Pascal gay et Antoine Leclerc. Elle s'installe, en même temps que le musée des Beaux-arts, au palais Saint-Pierre. Son premier directeur est François Artaud. L'autorisation de cette fondation a été accordée sur les motivations de former des peintres prestigieux et d'alimenter la Fabrique en dessinateurs compétents. Toutefois, les peintres qui dominent l'école dès l'origine « rejettent l'idée d'un formation utile aux manufactures de soies ou, du moins, l'édulcorent ». Romantiques, ils ont une haute idée de l'Art qui est pour eux un sacerdoce qui doit « former le goût des nations »[a 3],[1]. Ainsi, selon Marie-Claude Chaudenneret, Les arguments avancés aux autorités impériales concernant l'utilité industrielle de l'école des Beaux-arts auraient été surtout tactiques, destinés à emporter la décision d'établir une école et un musée à Lyon[a 4].

Références

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Ouvrages utilisés

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  • Marie-Claude Chaudenneret, « L'enseignement artistique à Lyon au service de la Fabrique ? », dans Le temps de la peinture : Lyon 1800-1914, Lyon, Fage, , 335 p. (ISBN 978-2-84975-101-5, BNF 41073771), p. 28-35

Autre références

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  1. Sur la mentalité des premiers peintres de l'école des beaux-arts, voir M. Genod, « Éloge de Pierre Revoil », Mémoires de l'Académie impériale des sciences, Belles Lettres et Arts de Lyon, T. 11 1862-1863, p.5