Christelle Bourgueil
Inscrit depuis le 15 août 2022
Bonjour, je suis assistante de direction, salariée au sein du Groupe Hervé depuis plus de 10 ans.
Je cherche à ajouter des éléments sur la culture d'entreprise, suite à la publication de deux livres :
- Management Libéré : 7 entreprises dévoilent leurs méthodes (Julien Granata, Annabelle Jaouen)
- Ensemble, Libérés - Expérience d’adaptation du concept d’entreprise libérée au sein d’un Grand Groupe (Christian Bardot)
J'aimerais aussi solliciter deux modifications :
- le remplacement dans l'article du Groupe Hervé de la partie qui traite de l'affaire judiciaire en cours par le passage sur la page Michel Hervé (il s'agit de la même affaire)
C'est à dire remplacer :
- Thibaud Brière de la Hosseraye, ex-cadre licencié fin 2018, critique une pratique instaurée en 2017 de catégorisation des salariés en fonction de leur adaptation supposée au modèle participatif, visant à écarter ceux qui n'y souscriraient pas. Le virage pris en 2016, selon Brière, amène aussi à cesser de donner aux salariés l'accès aux compte-rendu des réunions des managers, à l'arrêt des formations au fonctionnement concertatif des équipes et à une remise en cause de la philosophie de confiance a priori. Une enquête de la cellule investigation de Radio France indique que Michel Hervé promeut une grille d'analyse classant les salariés en trois catégories : dauphins, moutons et renards. Ces derniers, « rusés » et « menteurs », font figure de menace pour le collectif, aussi Michel Hervé juge-t-il qu'ils sont à « supprimer » de l'entreprise, relate Radio France. Cette grille d'analyse des salariés a été appliquée à plusieurs reprises par des managers, soulignent les journalistes19,20. Le Groupe Hervé affirme ne pas réaliser de classement des salariés, ce que confirment des élus du comité social et économique de l'entreprise ; La Nouvelle République du Centre-Ouest indique a contrario qu'une source interne à l'entreprise confirme l'existence dudit classement
Par :
- Ces principes et leur mise en œuvre concrète au sein du Groupe Hervé donnent lieu à des critiques, mentionnant notamment des accusations de classement des salariés10 et selon trois anciens salariés licenciés, "une ambiance pesante",11. Un ancien salarié indique au Monde que « la liberté critique dans le groupe est une fumisterie, une vitrine… [...]. A l’intérieur tout n’est que mensonge et manipulation » Le Groupe Hervé y a répondu par le biais d’un droit de réponse13. Selon son patron, tous les représentants du personnel et syndicaux l'ont également démenti en CSE12, ce qu'indique le communiqué du 3 février 2021 de la CFDT, syndicat majoritaire du groupe : « En date du 19 janvier 2021 le Comité Social et Economique Central du groupe Hervé a été consulté sur le questionnement de la cellule investigation de radio France. Celui-ci a répondu à l’ensemble des questions par la négative à l’unanimité. En conclusion, la CFDT affirme qu’il n’existe aucune grille d’évaluation, aucun fichier et aucun classement dans le groupe Hervé attribuant des qualificatifs animaliers à ses collaborateurs »14, ce qu'un panel d'une quinzaine de salariés confirme à deux auteurs en 2021
L'autre modification proposée le 24 juillet :
- le retrait de la citation de Daniele Linhart, qui porte sur les entreprises libérées en général, et non le Groupe Hervé, alors qu'il y a déjà un article dédiée aux entreprises libérées
Désormais l'affaire figure dès l'introduction de l'article, j'aimerais préciser que le groupe, le CSE, le syndicat majoritaire ainsi qu'un panel de salariés ont démenti ce classement (ce qui est précisé dans l'article de Michel Hervé) et qu'une instruction judiciaire est en cours