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Fichier:DSCN0411
Fichier:20070102 LA FRANCE EN MARCHE
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Fichier:JEANNE D'ARC 3 très rogné

Marius PETIT, né à Paris en 1913 et décédé en août 2009 à Boulogne-Billancourt, s’est fait appeler Henri-Marius PETIT pendant sa carrière pour éviter la confusion avec son père, peintre amateur d'inspiration impressionniste, qui portait le même prénom. Par ailleurs, il était le frère aîné du comédien Pierre PETIT (1925-1985), connu sous son nom d'artiste : Pierre GARIN.

Influencé par ses maîtres et amis: Paul Niclausse, Léon Deshaires, Jean Boucher, Marcel Gaumont, Paul Landowski, Alfred Janniot, Charles Despiau, Robert Wlérick, Madeleine Flandrin, Raymond Coulon, Pierre Dandelot, Paul Belmondo, Gabriel Zendel et d'autres, il restera fidèle au classicisme figuratif.

Bien qu'il eut beaucoup de succès jusqu'à la seconde guerre mondiale, son talent figuratif fut étouffé par la montée en puissance de l'abstraction, il ne trouva pas la reconnaissance attendue pendant la seconde moité du XX° siècle.

Formation de l'artiste :

- Elève à l'Ecole des Arts-Appliqués en 1927. - Elève de Paul Niclausse à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de 1928 à 1933. - Elève aux Beaux-Arts en 1938 pour préparer le concours du Prix de Rome (annulé par la guerre).

Après un service militaire dans la Marine qui lui donna l’opportunité d’accompagner les élèves officiers sur le bateau école « la Belle-Poule », il entra aux Beaux-Arts dans l’atelier Gaumont et, à la demande du directeur Paul Landowski, il commença à préparer le concours du Prix de Rome, jusqu'à la mobilisation en 1939 .


Chronologie des principales œuvres :

Pendant les années 20, divers œuvres de jeunesse (dessins, sculptures et peintures).

• 1934 (première commande de l'Etat) : Deux bas-reliefs en plâtre, destinées à habiller les impostes des amphithéâtres de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris : « Les Arts s’Unissent pour Orner la Vie » et « La Nature Inspiratrice ». Ces œuvres sont toujours en place dans le hall d'entrée de la rue d'Ulm.

D'autres œuvres sont restées exposées dans cette école : 1931 "la Danse", détruite en 1968, et le plâtre original de ma "Maternité", sculpture importante exposée en 1934 au Salon des Artistes Français (médaille d'argent) et achetée par la ville de Metz comme "Monument aux Mères de Familles Françaises" pour être placée en cœur de ville dans les jardins bordant la Moselle. Le bronze, caché par les messins dans la Moselle pendant la guerre, a repris sa ^lace sur son socle à la libération. Le plâtre est resté dans le grand escalier de l'Ecole des Arts-Décoratifs jusqu'en 1979.

• 1934 : Réalisation d’une Piéta et de quatre bas-reliefs en bronze (Les Vertus : « La Charité », « la Tempérance », « la Justice », « la Force et la Prudence ») pour la façade principale de l’église N.D. du Calvaire de Châtillon-sous-Bagneux. (Opérations coordonnées par Mme Yvonne Laurens, femme du peintre Pierre Laurens, lui même fils du peintre Jean-Paul Laurens.)

• 1937 : Exposition au Salon des Artistes Français, hors concours, de l'"EVE assise croquant la pomme". Donnée au Musée des années 30 de Boulogne-Billancourt en 2001.

• 1938-1939 : Pour le pavillon de la Société des Nations de l'Exposition Internationale de New York de 1939, réalisation de cinq figures en plâtre doré de 5m de hauteur représentant « les 5 Continents ».

• 1938-1939 : A l'initiative de la municipalité de Montélimar, un concours national fut organisé par l'Etat pour désigner l'artiste qui se verra confier le soin monument en hommage à Emile Loubet, dans le cadre d’une commande de l’Etat pour la ville de Montélimar. Marius Petit, jeune sculpteur, fut le lauréat. Il réalisa le monument avec Germain Debré, architecte des Bâtiments civils et et Palais Nationaux.

Fontaine composée de trois éléments indissociables : 1°) la vasque, 2°) le socle orné de trois bas-reliefs en pierre et le médaillon en bronze à l'effigie d'Emile Loubet, 3°) sur le socle, la statue en pierre de "la France en marche". (Monument inauguré par Albert Lebrun le 8 avril 1939.)

Malheureusement, sans en informer les auteurs et sans leur autorisation, la municipalité de Montélimar a démonté et déplacé le monument sans remonter la fontaine, dénaturant l'oeuvre partiellement cassée.

• 1949 : Buste en bronze d’Abraham Duquesne sur la place d’Armes de la caserne de la Poudrerie militaire du Bouchet à Vert-le-Petit (91).

• 1949-1950 : Monument aux morts de la guerre 40-45 de Clermont-Ferrand, en collaboration avec le sculpteur Raymond Coulon.

• 1951 : Commande de l’Etat pour le "St Luc" de la façade principale de la Cathédrale de Montauban.

• 1952 : Sculpture du St Martin de l’église de Saint Martin des Champs à Paris.

• 1952-54 : Création de sculptures pour l’intérieur de l’église Notre Dame du Calvaire de Châtillon sous Bagneux : - 1952-53 : "Jeanne d'Arc". (pierre taillée en ronde-bosse) - 1953-54 : "Chemin de Croix" (bas-reliefs en terre cuite).

• 1956 : Gravures sur ciment "Les Ages de la Vie" sur la façade d’un immeuble à Versailles.

• 1957 : "L'Arbre", bas-relief intégré dans l’encadrement de la porte d’entrée de l’immeuble du 28 rue Borgnis-Desbordes à Versailles.

• 1958 : Gravure en pierre "Le Jardin de la Reine" dans les halls de l’immeuble du 2 place de la Loi et du 38-40 bd du Roi à Versailles.

• 1959 : Bas relief en pierre "Découverte du Monde" sur la façade du collège Vieux Port de Vitry le François. Commande d'Etat, exécutée sur place en taille directe.

• 1960 : Réalisation de "la Femme et l'Enfant" (ronde-bosse en pierre) dans le jardin extérieur de l’école élémentaire Charles Péguy du Kremlin-Bicêtre (94). Commande d'Etat.

• 1961 : Bas relief en pierre "l'Hymne au Soleil" devant la façade de l’école primaire Benoît Malon du Kremlin-Bicêtre. Commande d'Etat exécutée sur place en taille directe, dans le cadre du 1%.

• 1963 : Sculpture ronde-bosse "La Jeunesse", moulée en résine pour le jardin du collège Eugène Freyssinet de la ville d'Objat (19).

• 1972 : Conception des vitraux de l’église de Vert-le-Petit. (Ste Geneviève sur la façade sud et le St Esprit dans la rosace ouest).

En complément des œuvres monumentales, il réalisa des statuettes, des peintures et dessins, ainsi que le pommeau de l'épée d'académicien de son professeur, Paul Niclausse, et de nombreux bustes, dont ceux de Mme J. Casimir-Périer, M. de Saint-Paul, M. Delacroix (Maire du Kremlin-Bicêtre) et sa femme, M. de Saint-Prix, Mme Mayeko, …, ainsi que des médailles, gravures et bas-reliefs sur ardoises.

Les ateliers :

Il habitait dans son atelier situé à Paris au 39 Bd Auguste Blanqui. Il posséda un autre atelier pendant quelques années à Arcueil, près de la fonderie Susse.

Professorat :

Il enseigna de 1950 à 1983 à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris et à l'Ecole de l’Union Centrale des Arts Décoratifs de la rue Beethoven à Paris.

Musées :

Des plâtres originaux ont été donnés au Musée des Années 30 de Boulogne-Billancourt où il a vécu ses dernières années : Buste de Mme J. Casimir-Périer ; originaux de 2 des bas-reliefs en bronze de la façade de l'église de Chatillon-sous-Bagneux ("La Charité" - "la Force et la Prudence") ; L'Eve en plâtre, présentée hors concours au Salon des Artistes Français 1937 ; les maquettes du monument à Emile Loubet de Montélimar : "la France en Marche", le médaillon et les 3 bas-reliefs ; le buste en terre-cuite de sa sœur, Madeleine enfant, dont un tirage en plâtre avait été acheté par l’Etat en 1937 et exposé au musée du Luxembourg en 1938.