Affaire Mohamed Medjahed

Affaire criminelle en France

L'affaire Mohamed Medjahed qui était appelée affaire Sophie Berkmans avant que l'auteur de ce crime ne soit condamné, est une affaire criminelle française, dans laquelle Sophie Berkmans, rhumatologue, a été tuée à Valenciennes le 7 octobre 2002, par Mohamed Medjahed. Il a été condamné le mercredi 8 juin 2011, par la cour d'assises du Nord à trente années de réclusion. Une peine lourde, maximale, assortie d'une période de sûreté de 18 ans.

Affaire Medjahed
Titre Affaire Mohamed Medjahed
Fait reproché Homicide
Pays Drapeau de la France France
Ville Valenciennes
Date
Nombre de victimes 1 : Sophie Berkmans
Jugement
Statut Affaire jugée
Tribunal Cour d'assises du Nord
Date du jugement

Circonstances de la mort, enquête et condamnation

modifier

Le 7 octobre 2002, Sophie Berkmans 41 ans, a été retrouvée égorgée dans son cabinet de rhumatologie, situé rue Carnot à Valenciennes. Son cou présentait également des traces de strangulation, et son visage des traces de coups. Sa jupe était relevée, son collant et sa culotte abaissés, les enquêteurs n'avaient pas constaté de viol. Deux fragments d'ongles appartenant à Mohamed Medjahed avaient été retrouvés dans des flaques de sang dans lesquelles baignait le corps de la victime.

Mohamed Medjahed est un marginal de 52 ans, divorcé et père de trois enfants. Il a été interpellé en avril 2008, confondu par son ADN, prélevé à la suite d'une banale affaire de dégradation de véhicules commise à La Sentinelle.

Ses empreintes génétiques correspondent à des morceaux d'ongles retrouvés sur la scène de crime, dans le sang de la victime égorgée dans son cabinet, c'est cet élément qui a été déterminant durant les débats, et qui a finalement forgé l'intime conviction de la cour d'assises de Douai.

La cour s'était penchée sur la personnalité de Mohamed Medjahed, déjà condamné en 1982 par la cour d'assises du Nord pour des violences volontaires sur une jeune femme. Décrit comme solitaire, égoïste, renfermé, mais pas comme violent, ce maçon a toujours nié les faits qui lui sont reprochés. Il est condamné à une peine de 30 ans de réclusion.

Notes et références

modifier

Articles de presse

modifier

Documentaires télévisés et radiophoniques

modifier

Articles connexes

modifier