Il s'agit d'un pseudonyme de Jacques Willemont. Des Moines est le nom d’un petit bois situé à 1 km d’Ansauvillers, son village natal, bois situé près de la Chaussée romaine qui traverse son village. Cette chaussée porte le nom de Chaussée Brunehaut. Etonnement, on trouve un autre bois des moines, près de la ville de Brunehaut en Belgique. De même, il y a un bois des Moines près de la Chaussée Brunehaut qui relie Scarponne et Senon en Lorraine, près de la ville de Tergnier dans l’Aisne aussi, à quelques lieux de Bouvines et de Crespin dans le Nord, etc. Curieux, non ? Et on trouve des chaussée Brunehaut du Val d’Oise à Aix la Chapelle. La chaussée traverse Ansauvillers du « bout d’en bas » au « bout d’en haut ». Jacques Willemont s’amuse à affirmer que, petit, lorsqu’il allait chercher le lait à la ferme du « bout d’en haut », il ne pouvait traverser cette rue sans penser à la Reine Brunehaut, suppliciée en 613 par Clotaire II qui l’avait attachée nue, par les cheveux à la queue d’un cheval qui, paraît-il, la traîna de Dijon en Belgique. Cette histoire a certainement contribué à forger l’idée qui est toujours la sienne, qu’il faut prendre ses distances avec les adultes qui sont des brutes infâmes. Intuition qu’il vérifia tout au long de sa vie. Un peu triste, non ? Jacques Willemont utilisa la première fois ce pseudonyme lorsque, à 12 ans, il entreprit d’écrire un roman préhistorique, dont le manuscrit s’est irrémédiablement perdu. Dommage !

Pourquoi a-t-il décidé d’être contributeur le 1er janvier 2011. Il a commencé l’écriture d’un second roman qu’il pense terminer pour le 31 janvier 2020 et, cette ambition soudaine lui a donné envie de reprendre ce qu’on lui a dérobé tout au long de sa vie. Un beau projet, non ?