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Réactions de la presse étrangère après le 1er tour modifier

Europe modifier

Autriche : Pour le quotidien autrichien Der Standard, Emmanuel Macron est “clairement le mieux placé” pour accéder à la présidence. “Mais les électeurs français sont trop versatiles, trop indécis et surtout trop en colère pour que l’on puisse tenir quoi que ce soit pour acquis”, considère le journal. Selon le quotidien autrichien : “La Ve république est ébranlée jusque dans ses fondements. Car Macron et Le Pen ont quelque chose en commun : tous deux se tiennent en dehors des deux familles politiques qui, depuis soixante ans, façonnaient la vie politique française. Les conservateurs et les socialistes sont à terre. Les gagnants du premier tour se sont tous deux imposés par K.O.” Marine Le Pen est fauchée dans son élan”, a quant à lui choisi de titrer Kurier. [1]

Grèce : Selon Xenia Kounalaki, éditorialiste au sein du journal grec Kathimerini, “l’arrivée de Macron en tête du premier tour constitue une bonne nouvelle pour l’Europe”. “Si les estimations sont fiables, le candidat proeuropéen pourra faire taire les Cassandres et remporter l’élection présidentielle, affirme le journaliste du quotidien de centre droit. L’Union européenne peut donc dormir tranquille ce soir. Mais il n’y a pas de quoi parler de triomphe quand on voit qu’il est talonné par Marine Le Pen.” [1]

Belgique : “La nervosité devrait faire place au soulagement sur les marchés financiers”, imagine le journal belge L’Écho. D’après ce quotidien économique, “les spéculateurs se sont fait peur ces derniers jours”, en imaginant un second tour Le Pen-Mélenchon. [1]

Allemagne : Pour le journal de l'Allemagne de l'Est du lundi 24 avril, Süddeutsche Zeitung : “Macron et Le Pen font la course en tête”. Réaction de Stefan Simons, correspondant à Paris du Spiegel Online, recueillie par Courrier international : “On a assisté à une campagne affreuse, pleine de surprises, une campagne politique aux allures de télé-réalité. Mais ce vote du premier tour fait figure de décision historique car, pour la première fois, un candidat du centre est au second tour, ce qui va chambouler le positionnement des partis traditionnels." [1]

Pologne : À Varsovie, Gazeta Wyborcza applaudit la première place d’Emmanuel Macron et donc sa place au second tour de la présidentielle. “L’Élysée se rapproche de l’Europe unifiée”, considère alors le journal polonais de centre gauche. Et d’ajouter : “L’Union européenne devrait survivre au divorce tout juste entamé avec la Royaume-Uni. Un Frexit, la sortie de la France de l’Union, aurait enterré le projet européen. Et c’est ce qu’avait annoncé Marine Le Pen, la dirigeante du Front national.” [1]

Suisse : À quoi tient le succès rencontré par Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle? Si “sa personne et son programme restent difficiles à cerner”, deux certitudes émergent, selon la Neue Zürcher Zeitung : le candidat d’En Marche ! est un europhile déclaré, et surtout “le candidat de la pensée positive”, analyse le quotidien suisse germanophone. Pour Le Temps, “l’implosion du paysage politique français ne fait plus de doute”. [1]

Espagne : Le quotidien El País prédit un second tour “diaphane, sans risque de confusion ni points communs” entre les aspirants à la présidence, “qui proposent deux visions opposées pour l’avenir de la France et de l’Europe (…). La France va maintenant devoir choisir entre un ex-banquier peu expérimenté porteur d’un message proeuropéen et libéral ou l’héritière de l’extrême droite, favorable à une sortie de l’Union européenne.” [1]

Italie : Le journal financier Il Sole 24 Ore se réjouit : “On peut donc remporter une élection décisive pour l’Europe sans faire de cette dernière un bouc émissaire, un objet de dénigrement, de désinformation ou la cause de tous les maux. Le succès d’Emmanuel Macron au premier tour laisse une belle marge d’espoir pour l’avenir de l’Union.” [1]

Royaume-Uni : “Après le Brexit et l’élection d’un novice en politique à la tête des États-Unis, la présidentielle française secoue elle aussi l’ordre établi en rejetant les figures politiques traditionnelles représentantes de l’immobilisme”, écrit The Guardian.“Le choix des Français aujourd’hui a-t-il une importance ?” se demande un commentateur britannique, résidant en France, dans The Spectator, hebdomadaire britannique conservateur. [1]

Pays-Bas : “Monsieur le président, faites quelque chose”, titre le quotidien néérlandais De Volkskrant ce 23 avril, car “chaque Français souhaite avant tout avoir un président de la République qui réussit à changer les choses, après des années de stagnation”. Le journal des Pays Bas remarque par ailleurs que cette présidentielle revêt “une importance vitale pour l’Europe”. “La France choisit-elle la mondialisation ou le repli sur soi ?” demande le quotidien. [1]

Autres modifier

Algérie : Le site d'information Algérie-Focus s'est exprimé sur la présence de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle française de 2017. "C’est une très mauvaise nouvelle pour la communauté algérienne et musulmane en France.", a écrit le site comme première phrase de son article. Selon lui, Emmanuel Macron constitue "le dernier barrage contre l’arrivée du nationalisme extrémiste aux portes du pouvoir en France." [1]

États-Unis : Le quotidien Américain The Washington Post a désigné les deux candidats à la présidentielle française de 2017 comme “Une provocatrice anti-immigrés et un centriste atypique". [1]

Le quotidien New York Times à quant à lui assuré un live tout au long de la journée lors des résultats du premier tour, le décalage horaire ayant été favorable à la presse outre-atlantique. Dans sa une du lundi 24 avril, le NYT a ainsi expliqué à ses lecteurs que « Le résultat a été un rejet retentissant des partis traditionnels, plaçant le pays sur un chemin incertain à un moment critique où l’élection française pourrait aussi décider de l’avenir de l’Union européenne ». [1]

Pour The Wall Street Journal, « le vote des Français calme les craintes de l'Union européenne ». Il écrit également que le second tour de cette présidentielle sera un "test pour l'Europe". [1]

The Boston Globe a déclaré qu'«une victoire de la candidate FN perpétuerait la tendance qui a débuté l'année dernière avec le Brexit et l'élection de Donald Trump ». [1]

Canada : Le quotidien Québécois La Presse s'est également exprimé le jour même sur son site internet, écrivant que "ce premier succès récompense la pari très audacieux" d'Emmanuel Macron. Dans les lignes suivantes, le quotidien de Montréal explique aussi que « contrairement à il y a quinze ans, la qualification de la candidate du Front national n’est pas une surprise. » [1]

Russie : Expert, un magazine proche du Kremlin, a titré son éditorial du lundi 24 avril sur Marine Le Pen "Madame la non-présidente". Il est notamment écrit « Contre Marine Le Pen, comme auparavant contre son père, tout l'establishment français et surtout tous les électeurs qui ne la soutiennent pas sont prêts à s'unir ». [1]

Le site russe Vzgliad a renchérit en écrivant dans l'un de ses articles « En votant pour Emmanuel Macron, la France sera condamnée à la soumission vis-à-vis de l'Allemagne et devra suivre docilement sa ligne au sein de l'UE. La confrontation absurde avec la Russie ne fera que croître. Les problèmes liés à l'islamisme et au terrorisme seront exacerbés ». [1]

Le journal d'opposition Novaïa Gazeta, a réagi face à la présence d'Emmanuel Macron au second tour : « François Hollande a modelé de ses propres mains, à partir de ce sympathique garçon issu de la banque Rothschild, une figurine politique » [1]

  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q r et s « En direct. Présidentielle : le second tour, “une équation à deux inconnues” », Courrier international,‎ (lire en ligne, consulté le )