BELLART. On dirait le nom d'une maison d'art, et il n'en est pas loin, car en matière d'art, il s'illustre dans celui de l'audiovisuel... A peine sorti de l'adolescence ; mais aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre d'années. Mbalmayo, 22 septembre 1985, Emmanuel BELLART voit le jour.Il grandira comme tout enfant, entouré de sa famille, et fréquentera l'école publique de Bakoukoue, dans la province du Centre, l'école publique de Nbeng, l'école publique de Libamba, l'école publique d'Akwa et l'école publique du Camp Bertaud, à Douala. Il obtiendra, à la suite de ce pélérinage scolaire, deux CEPE. Pour continuer ses études, il choisit délibérément de retourner dans son village, et s'inscrit au Collège Evangélique de Libamba. Baccalauréat A4 Espagnol en poche, il va gonfler les rangs des étudiants à l'université de Douala, campus de l'ESSEC pour une année.D'ESSEC, sans jamais rencontrer d'échec, il s'inscrit à l'ESEC (école supérieure d'études cinématographique) située en France, et pour des cours par correspondance. Et pour payer ses mensualités, et allier à la théorie la pratique, il effectuera des stages à TV Max, CANAL2 International, et fréquentera aussi des centres de formation. Deux ans plus tard, il en "sort" de l'ESEC avec un diplôme de Monteur Video Professionel et décide de créer sa propre structure qui a pour dénomination "Studiobellart", qui fait dns la production audiovisuelle et la création de logo.En plus de la casquette de Directeur donc, il forme aussi les jeunes gens qu'il emploie saisonnièrement.Levé sans réveil, avant le soleil, il est déjà installé dans son bureau à 7h. Il ne se plaint nullement de ses employés et ses petites finances lui permettent de payer ses charges et de projeter le studio dans l'avenir.fervent défenseur de la vérité, il se définit comme quelqu'un de simple et de gentil et se débite de n'être ni morveux, ni prétentieux.Et c'est sans prétention aucune qu'il avoue ne plus être très éloigné de son rêve. Confiant en dépit de tout, il sait que la réussite est pour bientôt.C'est dans cet esprit qu'il s'est mis à la recherche de partenaires. Il faut dire qu'il milite pour le travail des jeunes, et leur insertion dans le gouvernement : "les jeunes ne sont pas pris en compte, ils sont mêmes crucifiés. A quoi servent donc les diplômes, si après on ne parvient pas à avoir du travail? Mais je suis aussi contre les jeunes qui croient que la vie est facile". Il leur recommande alors de se battre, et d'arracher leurs libertés. Il s'insurge par ailleurs contre Michékan, qui a répondu à Valséro sur un titre que vous connaissez bien. Car pour lui, c'est une insulte à l'encontre des jeunes.Gourmand de la cuisine africaine, il est depuis quelques temps obligé de se la faire cuire tout seule, étant donné que l'opportuniste qu'il a aimée et avec qui il était l'a quitté quand le bateau chavirait. Dommage pour elle, il n'a pas sombré, car Emmanuel, Dieu est vraiment avec lui. Sa structure ne se porte pas pire que d'autres dans le même contexte, mais le petit poucet est réaliste, et va lentement, mais sûrementIl affiche par contre son ambition d'agrandir sa structure et générer beaucoup des emplois pour les jeunes.Sa foi l'y aide.


Sans appartenir à une église particulière, il prie, et aime son Dieu, est croyant et va dans à l'église catholique un dimanche, protestante un autre, ou témoin le dimanche qui suit.De son temps libre, il cherche à voir ses enfants, un garçon et une fille qui vivent chez leur mère. Il essaye d'être présent dans leur vie, car il n'a pas eu la chance de sentir la présence de son père à lui a ses côtés. A telle enseigne que ce dernier ne les recevait même pas chez lui, mais dehors près d'un cours d'eau, leur donnait du pain pour la route et les renvoyait illico presto chez leur grand'mère.Neéanmoins, il n'accumule aucun grief contre son géniteur, qu'il dit bien aimer.Son embonpoint, pointant l'opulence, "Manuel" aime le football, le tennis, se ballader, voyager et sortir.Et en attendant la perle rare qui partager sa vie-même s'il est encore jeune, il s'attèle à la croissance de sa boîte, première chérie de son noble coeur