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„Zigeunererfassung“ in Polizeibegleitung. Robert Ritter bei der Feldarbeit, (Bild der RHF)
„Zigeunererfassung“, Aufbau der Genealogien, (Bild der RHF)

Die zur Zeit des Nationalsozialismus im Jahre 1936 gegründete Rassenhygienische Forschungsstelle am Reichsgesundheitsamt (kurz RHF) unter der Leitung von Robert Ritter erarbeitete schwerpunktmäßig und in enger Zusammenarbeit mit der Polizei die Begutachtungen von ca. 30.000 vor allem im Deutschen Reich lebender „Zigeuner“. Die RHF lieferte so die „pseudowissenschaftliche Grundlage für die Vernichtung und Zwangssterilisation Tausender Sinti und Roma.“[1]

Daneben wurden Häftlinge von Jugendkonzentrationslagern und in Konzentrationslagern begutachtet. Sitz der RHF war zunächst der Wohnort Ritters Tübingen, dann die Reichshauptstadt Berlin. Vor Kriegsende erfolgte die Auslagerung u.a. nach Fürstenberg/Havel rund 100 km nördlich von Berlin. In unmittelbarer Nähe lagen das Jugend-KZ Uckermark und das KZ Ravensbrück.

Nach 1945 wurden in der Bundesrepublik das von der RHF geschaffene „Zigeunersippenarchiv“ also die „Planungsunterlagen des Völkermordes“ (Benno Müller-Hill) weiter durch die Polizei genutzt. Keiner der Mitarbeiter der RHF wurde für seine Tätigkeit disziplinar-, standes- oder strafrechtlich belangt.

Mise en place et organisation modifier

Le Centre de recherche en hygiène raciale et biologie de la population (Rassenhygienische und bevölkerungsbiologische Forschungsstelle, RHF) est créé en 1936, à l'initiative du directeur du département de la Santé publique au ministère de l'Intérieur (Arthur Gütt), en tant qu'institut dépendant de l'Office de santé du Reich (Reichsgesundheitsamt, RGA). Il est placé sous la direction du médecin Robert Ritter[2],[3],[4]. L'appellation de l'institut dénote à la fois son orientation racialiste et son ambition scientifique[5]. Le RHF n'est pas un centre de réflexion théorique, il a pour tâche de coordonner les « projets de recherche » et de transcrire leurs résultats dans la « pratique de santé génétique »[2]. De fait, le cœur de son activité est la détection et l'évaluation des populations « tziganes » et « métis tziganes » allemandes et autrichiennes[2], dont le recensement se fait en étroite collaboration avec les diverses polices locales.

Robert Ritter est placé à la tête du RHF en raison des positions eugénistes qu'il défend depuis le début des années 1930[6]. Dès 1933-34, il se lance à la découverte des « populations tziganes cachées » dans le Wurtemberg. Lors du congrès international sur la population de 1935, qui se tient à Berlin sous la direction d'Eugen Fischer, il prononce une conférence intitulée « Études de biologie génétique à l'intérieur d'un cercle reproductif de métis tziganes et de psychopathes asociaux »[7],[8]. Il maîtrise aussi les aspects pratiques d'une organisation : depuis 1934, il dirige à Tübingen un centre de conseil conjugal, qui s'ajoute à une clinique psychiatrique et à la section locale de la Société allemande d'hygiène raciale[7] ; en 1936, médecin-assistant dans la même ville, il est promu membre du tribunal de santé génétique (de)[9],[10]. Sa thèse d'habilitation universitaire (Ein Menschenschlag. Erbärztliche und erbgeschichtliche Untersuchungen über die durch 10 Geschlechterfolgen erforschten Nachkommen von ‚Vagabunden, Jaunern und Räubern‘), publiée en 1937, expose le paradigme de ses conceptions en matière d'hygiène raciale et de déterminisme génétique. Elles sont jugées médiocres par les spécialistes d'hygiène raciale d'orientation plus universitaire[11].

La désignation exacte et le rattachement administratif du RHF évoluent au cours du temps. En 1938, Robert Ritter s'exprime dans le numéro du bulletin de l'Office de santé consacré au « département pour la santé génétique et raciale » (Abteilung für Erb- und Rassenpflege), en tant que directeur du « Centre de recherche en hygiène raciale » (Rassenhygienische Forschungsstelle)[12]. Le RHF est alors subordonné au « Centre de recherche en biologie criminelle de l'Office de santé du Reich » (Kriminalbiologischen Forschungsstelle des Reichsgesundheitsamtes), qui est dirigé depuis sa création en 1937 par Ferdinand von Neureiter (de) et avec lequel il fusionne en 1940, lors de la nomination de ce dernier à l'université allemande de Strasbourg, pour former sous la direction de Ritter l'« Institut de biologie criminelle à l'Office de santé du Reich » (Kriminalbiologischen Institut beim Reichsgesundheitsamt)[13],[14]. En 1940, celui-ci porte le titre de « directeur du Centre de recherche en hygiène raciale et biologie de la population de l'Office de santé du Reich »[15]. En 1941, apparaît la dénomination de « Centre de recherche en hygiène raciale et biologie criminelle de l'Office de santé du Reich » (Rassenhygienische und Kriminalbiologische Forschungsstelle des Reichsgesundheitsamtes)[2],[16].

Le nom employé au moins jusqu'en 1944 dans les « déclarations d'expert » (Gutachterliche Äußerung), qui tiennent lieu de certificat racial individuel pour les « Tziganes », reste « Centre de recherche en hygiène raciale (directeur : Robert Ritter) »[17]. En 1941, Ritter devient également directeur de l'« Institut de biologie criminelle » (Kriminalbiologische Institut, KBI) de la Sicherheitspolizei et du SD[18],[19] et prend donc un rôle dirigeant à la fois à l'Office de santé et à l'Office central de sécurité du Reich (Reichssicherheitshauptamt). L'utilisation du terme d'Institut au lieu de Forschungsstelle (centre de recherche) a une raison tactique : Forschung (recherche) signifie pour de nombreux ministères du Troisième Reich absence de lien direct avec l'effort de guerre, ce qui peut entraîner le refus de report du service militaire ou de moyens financiers[11]. Ritter considère d'abord la collaboration du RHF et du KBI comme un partenariat[20], mais laisse en 1944 les membres du RHF rejoindre un KBI considéré comme essentiel pour l'effort de guerre[11].

Le centre a recours à diverses sources de financement. Robert Ritter[21] et le RHF appartiennent de 1935 au printemps 1944 aux bénéficiaires privilégiés de la Fondation allemande pour la recherche (Deutsche Forschungsgemeinschaft, DFG)[22],[23]. Les experts de la DFG impliqués sont Ernst Rüdin et Robert Gaupp (de)[10]. Des demandes de subvention de Ritter au président de l'Office de santé du Reich, Hans Reiter, ont aussi été enregistrées[24]. Le Conseil de la recherche du Reich (Reichsforschungsrat, RFR) est une autre source d'argent[25].

Collaborateurs modifier

Le centre rassemble anthropologues racialistes, travailleurs sociaux, médecins, généalogistes, photographes, sténodactylos et divers personnels auxiliaires. Interviennent en « groupe de travail volant » :

Adolf Würth et Eva Justin travaillent principalement sur les Sinti, dont les populations de Prusse orientale sont jusqu'en 1942 la spécialité de Sophie Ehrhardt ; Karl Moravek et, après sa mort au front, Eva Justin, sont chargés des Roms ; Ruth Kellermann s'occupe des Lalleri et des Roms[29].

« Recherche tzigane » : les enquêtes des années 1937–1940 modifier

Pour le RHF et son directeur, le plus grand danger pour l'existence d'une « communauté nationale saine » était constitué par les « métis », dont Robert Ritter évaluait la proportion à 90 % de la population « tzigane ». Il affirmait avoir prouvé, sur la base d'« examens de biologie criminelle à grande échelle », l'existence d'un taux de criminalité beaucoup plus élevé chez les « Tziganes métissés » que chez les « Tziganes nomades non métissés »[30]. L'assertion repose sur l'axiome d'un mode de vie nomade qui serait le seul « naturel » pour les « Tziganes ». Les membres sédentaires, donc « dégénérés », de cette minorité, se seraient métissés avec les « dégénérés » de la population majoritaire, au risque d'accroître la criminalité. En fait, les enquêtes citées par Ritter n'existaient pas[31]. La thèse de la nocivité du métissage relève des hypothèses de base de l'hygiène raciale, au moins depuis l'œuvre paradigmatique d'Eugen Fischer, Die Rehobother Bastards und das Bastardierungsproblem beim Menschen (1913)[32]. Selon les termes d'Erich Renner, cette thèse centrale, dite « hypothèse du métissage », est aussi « absurde » que l'application de l'eugénisme comme théorie de la connaissance est « douteuse »[33]. Malgré de grands efforts, Ritter et le RHF ont dû reconnaître, comme le relève Michael Zimmermann, qu'« il n'existait pas un type physique unifié chez les Tziganes, et que par conséquent leurs « caractéristiques anthropométriques » et leurs « symptômes » n'étaient pas corrélables avec leurs prétendus « comportements criminels ». Employé par le centre en 1939-1940, Karl Moravek a même constaté dans ses mesures et tests de couleur, sur 113 Roms du Burgenland, des « caractéristiques nordiques ». La tentative de définir la race à partir de critères biologiques a donc été, concernant les Tziganes, rapidement abandonnée[34]. »

Durant l'hiver 1937-1938, les « groupes de travail volants » du RHF passent au peigne fin les « casernes et quartiers militaires »[35] et y découvrent 2 400 « Tziganes »[35]. Il s'agit de personnes convoquées par la police pour examen racial[36] ou examinées en prison, comme le montrent les rapports ou les relevés quotidiens du RHF. Les données collectées alors fournissent la base des « Archives de la famille tzigane » que le RHF vise à construire.

1938 : la circulaire d'Himmler sur « Le Combat contre la peste tzigane » et ses suites modifier

Am 8. Dezember 1938 verfügte ein Runderlass Heinrich Himmlers „betr. Bekämpfung der Zigeunerplage“, zu dem die RHF Vorarbeiten geleistet hat, die „Regelung der Zigeunerfrage aus dem Wesen dieser Rasse heraus“.[37] Die RHF wurde mit der Erstellung von „Gutachtliche Äußerungen“ genannten Rassegutachten beauftragt, für die sie vom Reichskriminalpolizeiamt mit 5 RM pro Gutachten entlohnt wurde.[38]

Die gutachtlichen Äußerungen modifier

Ein nach außen sichtbares Ergebnis der Erfassungen und des Aufbaus des „Zigeunersippenarchivs“ waren die „Gutachtlichen Äußerungen“, die von Ritter, Justin oder Ehrhardt[39] unterzeichnet wurden. Sie waren ein einseitiger Vordruck, in den „auf Grund der Unterlagen, die sich im Zigeunersippenarchiv der Forschungsstelle befinden“ und der „bisher durchgeführten rassenkundlichen Sippenuntersuchungen“ (Formulartext) neben Personendaten nur eine Beurteilung als „Zigeuner“ oder „Zigeunermischling“ in vielen Zwischengraden eingetragen wurden. Jeder Hinweis auf die Methode mit der diese Beurteilung erfolgte oder die Wiedergabe einzelner Merkmale oder Messwerte fehlt auf dem Formular.

Die Zahl der Gutachten nahm im Laufe der Jahre immer mehr zu. Ritter schreibt am 4. Februar 1942 an die DFG von 15.000 abschließend bearbeiteten „Zigeunerfällen“[40] am 23. März 1943 sind es schon 21.498 Fälle[41] die Bearbeitung im Altreich und der Ostmark sei damit „im groben beendet“,[42] trotzdem erhöht sich in einer Meldung Ritters an die DFG vom 30. Januar 1944 die Zahl auf 23.822 „Zigeuner“ und „Zigeunermischlinge“.[43]

Hiermit korrespondiert die vermutlich fortlaufende Nummerierung auf den „Gutachterlichen Äußerungen“ (Nummer 2543 stammt vom 14. Juli 1941,[44] 15.061 vom 17. April 1942,[45] 16.468 vom 27. April 1942,[46] 17.691 vom 14. Oktober 194?[47] 21323 vom 25. Februar 1943,[48] 21.732 vom 27. Mai 1943,[49] 23.034 vom 29. März 1944[50] 23.986 vom 26. August 1944[51]). Auffällig ist, dass bei der Maideportation 1940 (siehe unten) bereits 2300 Personen begutachtet wurden, 1941 aber erst die Gutachtliche Äußerung 2543 erstellt wurde.

Ab 1941 gab es dadurch einen erhöhten Bedarf an diesen Gutachten, weil das Oberkommando der Wehrmacht am 11. Februar 1941 per Erlass den Ausschluss von „Zigeunern“ aus Heer, Marine und Luftwaffe geregelt hatte. Das Reichskriminalpolizeiamt (RKPA) sollte dazu besondere Erfassungslisten, getrennt nach „vollblütigen Zigeunern“ und „Zigeunermischlingen“ mit Angabe des Geburtsorts sowie der Anschrift erstellen.[25]

Die individuelle Begutachtung hinkte zeitlich erheblich der Übersicht von Mitte 1940 (siehe unten) hinterher. Die Zahlen erhöhen sich selbst dann noch, als aufgrund des Auschwitz-Erlasses vom Dezember 1942 ab Februar 1943 Massendeportationen in das eigens eingerichtete Zigeunerlager Auschwitz stattfanden. Ritters Zahl von 23.822 abgeschlossener Fälle vom 30. Januar 1944 liegt um 14 % höher als die andernorts genannte Zahl der Häftlinge im Zigeunerlager Auschwitz.[52]

Bereits vor 1940 erfasste und bewertete die RHF auch Häftlinge in Konzentrationslagern wie etwa dem KZ Buchenwald.[53]

Maideportation 1940 modifier

Deportation Mai 1940, Sinti unter Polizeibewachung in der Festung Hohenasperg, (Bild der RHF)
Deportation Mai 1940, Sinti werden von der Polizei durchs Dorf geführt, (Bild der RHF)
Deportation Mai 1940, Zug ins Generalgouvernement, (Bild der RHF)

Nach dem Überfall auf Polen fand am 21. September 1939 in Berlin eine Leiterkonferenz des RSHA über die künftige Rassenpolitik statt.[54] Bei dieser oder anderen Besprechungen des Herbstes 1939 im RSHA waren Vertreter der RHF beteiligt. Auf Anregung der RHF sei aus praktischen Erwägungen die Deportation ins Frühjahr 1940 verschoben worden.[55] Ab Oktober 1939 ordnete das Reichskriminalpolizeiamt die Zusammenstellung von Listen an, die die Deportation ermöglichen sollen.[56] Einen zusätzlichen Vorwand zur Verschleppung der Sinti und Roma von der Westgrenze im Mai bot, neben den rassistischen Vorstellungen der RHF, u.a. die Behauptung möglicher Spionage.[57]

Kurz vor der Deportation hielt Ritter in Bremen vor Polizeibeamten einen Vortrag über das „Zigeunerunwesen“ und deutete die bevorstehende Deportation an.[58] In der Nacht vom 15. auf den 16. Mai 1940 wurden 2.500 „Zigeuner“ in Familien mit Kindern, Neugeborenen und hochbetagten Greisen über die drei Sammelpunkte Hamburg, Köln (Messegelände) und die Festung Hohenasperg deportiert, von dort erfolgte der Weitertransport ins Generalgouvernement.[59]

An den drei Sammelpunkten wurden die Deportierten von Mitarbeitern der RHF, die sich auch gut in den polizeilichen „Zigeunerakten“ und der Struktur der polizeilichen „Zigeunerstellen“ auskannten und die entsprechenden Unterlagen mitbrachten, erneut begutachtet.[60]

Am Sammelpunkt Festung Hohenasperg leitete Josef Eichberger von der „Reichszentrale zur Bekämpfung des Zigeunerunwesens“ die Deportation.[61]

Diese RHF-Mitarbeiter entschieden durch ihre Einstufung der Inhaftierten als „Zigeuner“, „Zigeunermischlinge“ oder „Nichtzigeuner“ über das weitere Schicksal der Betroffenen. Eine Einstufung als „Nichtzigeuner“ bedeutete, dass die Betreffenden nach Hause geschickt wurden. Auf dem Hohenasperg wurden 22 Personen als „Nichtzigeuner“ eingestuft und zurückgeschickt.[59] Nach dem Bericht der Polizei, hatte der RHF-Mitarbeiter Adolf Würth dort „anfänglich noch weitere Personen“ „beanstandet“ d.h. als „Nichtzigeuner“ begutachtet, da aber „der Adam M. mit einer Z. verheiratet ist und er keinesfalls in der Lage ist, seine deutschblütige Abstammung nachzuweisen, wurde er auch als Z.M. bezeichnet und evakuiert.“[62] „Z“ ist die Abkürzung für „Zigeuner“, „ZM“ für „Zigeunermischling“.

Nach der Maideportation entstanden Berichte, die der Optimierung zukünftiger Deportationen dienen sollten, zu denen die Mitarbeiter der RHF ihre Hinweise beisteuerten.[63]

Die RHF zieht Zwischenbilanz modifier

Ritter bei der Erfassung im Lager Neumünster. (Bild der RHF)

Die RHF bilanzierte vermutlich Mitte 1940 nach Regionen getrennt die Zahl der Sinti und Roma, inklusive den bereits ins „Generalgouvernement umgesiedelten“, d.h. deportierten:[64]

Region Verblieben „umgesiedelt“
Ostpreußen 2.500
Pommern 870
Mecklenburg/LübeckPommern 320
Gross-Berlin 1.930
Kurmark 200
Schlesien 530
Sachsen 220
Bayern 300
Württemberg/Hohenzollern 1.000
Baden 500 150
Saarpfalz 140 160
Hessen-Nassau
Kurhessen
1.220 180
Köln/Achen
Koblenz/Trier
400 600
Düsseldorf
Essen
1.200 330
Ost-Hannover
Süd-Hannover/Braunschweig
820 130
Weser/Ems 550 30
Schleswig-Holstein
Hamburg und nördl. Hannover
750 750
Ostmark etwa 13.000
Sudetenland etwa 900
Summe 29.900 2.330

Die Bilanz der Begutachtung ist erschreckend: „Insgesamt wurden an die 15.000 Menschen aus Deutschland zwischen 1938 und 1945 als ‚Zigeuner‘ oder ‚Zigeunermischlinge‘ umgebracht“, davon etwa 10.500 in Auschwitz-Birkenau.[65]

Die Begutachtung des Hitlerattentäters Georg Elser (1939) modifier

Georg Elser wurde von der RHF im Auftrag Arthur Nebes untersucht. (Büste von Kay Winkler)

Ritter arbeitete schon 1936 eng mit Arthur Nebe zusammen, bei Besprechungen war Würth oft anwesend.[63] Nebe war seit 1937 der Chef des Reichskriminalpolizeiamtes (Amt V des Reichssicherheitshauptamt). Auf Auftrag Nebes untersuchte das RHF Georg Elser, der am 8. November 1939 ein Attentat auf Adolf Hitler verübt hatte. Nebe hatte vermutet Elser sei „Zigeuner“. Bearbeiter beim RHF waren Justin und Würth.[63]

Kriminalbiologie an der Mehrheitsbevölkerung modifier

Ritter wurde im Dezember 1941 auf Empfehlung des RSHA und des Rasse- und Siedlungshauptamt Leiter des „Kriminalbiologischen Institutes der Sicherheitspolizei und des SD“ (KBI),[18][66] die Arbeit der RHF lief unvermindert weiter. Als eine Aufgabe des KBI wurde der Aufbau eines Archives „aller asozialen und kriminellen Sippschaften“ definiert.[67] Ritter und seine Mitarbeiter versuchten hier, die „bewährten“ rassenhygienischen Methoden ihrer „Zigeunerforschung“ auf weitere Bevölkerungsgruppen auszudehnen. Die erhaltenen Akten des KBI besitzen nur einen geringen Umfang und lassen den Zweck des Institutes nur unzureichend erahnen. Erhalten sind 0,6 laufende Regalmeter, die Material zu folgenden Bereichen enthalten: „Sippenkundliche Erhebungen über Familien einzelner Strafgefangener mit Stammbäumen, Strafregisterauszügen, Leumundaussagen 1942, Erlangung von Personalien und Wohnadressen der Strafgefangenen sowie deren Angehörigen, Strafregisterauszüge, Ermittlungen von Ortspolizeibehörden, Geburtsurkunden (Karteikarten mit Anlagen) 1942, Erb- und lebensgeschichtliche Fragebögen über Insassen des Zuchthauses Rheinbach mit erbbiologischen Gutachten, Strafregisterauszügen, Anstaltsaktenauszügen 1942, Untersuchungen an Kriminellen im Zuchthaus Rheinbach 1942–1943.“[13]

„Jugendschutzlager“ modifier

Die Forschungsstelle Ritter war unter anderem zuständig für die kriminalbiologische und rassenhygienische Beurteilung der Häftlinge von Jugendkonzentrationslagern, die in einem nationalsozialistischen Euphemismus „Jugendschutzlager“ oder „Jugendverwahrlager“ genannt wurden.[18] Ziel der Arbeit war es, „ihre Insassen nach kriminalbiologischen Gesichtspunkten zu sichten, die noch Gemeinschaftsfähigen so zu fördern, dass sie ihren Platz in der Volksgemeinschaft ausfüllen können und die Unerziehbaren bis zu ihrer endgültigen anderweitigen Unterbringung (in Heil- und Pflegeanstalten, Bewahranstalten, Konzentrationslagern usw.) unter Ausnutzung ihrer Arbeitskraft zu verwahren.“[18]

Eines dieser Lager war das im Juni 1940 für männliche Jugendliche eingerichtete Jugend-KZ Moringen. Ritter besuchte das Lager häufig.[68] Die Gedenkstätte Moringen beschreibt die Funktion des Lagers so:

„Ab 1941 war das Jugend-KZ Experimentierfeld innerhalb der NS-Rassenpolitik. Sogenannte Kriminalbiologen - unter der Führung von Dr. Dr. Robert Ritter - versuchten ihre Thesen, wonach „Kriminalität“ und „Asozialität“ erblich bedingt sein sollten, mit pseudowissenschaftlichen Untersuchungen an den inhaftierten Jungen zu belegen. Im Rahmen der NS-Rassenbiologie sollte auf der Basis der in Moringen geschaffenen „wissenschaftlichen“ Grundlagen die rassistische Rechtfertigung für die Ausrottung oder Unfruchtbarmachung ganzer Bevölkerungsgruppen in Deutschland und den besetzten Gebieten geschaffen werden. Versuchsobjekte waren die jungen Häftlinge.“[69]

Ritter entwickelte den Aufbau des Blocksystems und begutachtete die „Zöglinge“ für die einzelnen Blöcke:

  • D-Block Dauerversager 10-15 %
  • F-Block fraglich Erziehungsfähige 20-25 %
  • E-Block Erziehungsfähige 5-8 %
  • G-Block Gelegenheitsversager 10-15 %
  • S-Block Störer (Häftlinge interpretierten das als Strafblock) 5-10 %
  • U-Block Untaugliche 5-10 %[70]

Das Häftlingsalter betrug zwischen 16 und 21 Jahren, das der meisten lag zwischen 19 und 20 Jahren.[71] Bis zum 1. Januar 1943 wurden 106 „Zöglinge“ „nach erfolgter Lagererziehung“ entlassen. Davon 70 zur Wehrmacht oder dem Reichsarbeitsdienst, 25 in Einrichtungen von Fürsorgebehörden und 11 in reguläre Arbeitsstellen. Als „unerziehbar“ wurden 42 entlassen, davon 12 in Konzentrationslager und 30 in Heil- und Pflegeanstalten.[72] Im Lager brach aufgrund der desolaten Bedingungen mehrfach Tuberkulose aus, Brutalität wie Prügelstrafen, Essensentzug, Strafstehen, Schikanen aller Art oder Penisklammern für Bettnässer gehörten zum üblichen Strafprogramm.[73] Bis Auflösung des Lagers im März 1945 kam es zu 56 Todesfällen, ein Häftling wurde auf der Flucht von den Wachmanschaften der Waffen-SS erschossen, einer bei einer Strafaktion erschlagen.[74] „Zigeuner“ unter den Moringer Häftlingen wurden 1943 ins KZ Auschwitz deportiert.[75]

Jugendschutzlager waren unter den Praktikern umstritten, wie u.a. die in manchen Regionen nur zögerliche Überweisung von „Zöglingen“ belegen, die mangelnde Auslastung musste durch verschärfende Richtlinien des Reichsinnenministeriums ausgeglichen werden.[76] In der Praxis wurden die Lager auch zu Straflagern für nonkonformistische und politisch verdächtige Jugendliche etwa aus der Swing-Jugend oder von den Edelweißpiraten.[77] Ein 1943/1944 neuer ST-Block (Stapo-Block) umfasste etwa 120-180 politische Einzeltäter, meist aus Hamburg stammende Swing-Boys, ab 1944 auch Kinder slowenischer Partisanen.[78] Von den 1231 „Zöglingen“ die im Juli 1944 dort inhaftiert waren, sind in 90 Fällen Homosexualität und in 92 Fällen staatsfeindliche Äußerungen der Haftgrund.[79]

Das Lager Uckermark für Frauen besaß ein weniger differenziertes Blocksystem, da der „Typus der verwahrlosten asozialen Mädchen“ „einheitlicher“ sei.[80] In beiden Lagern herrschte Arbeitszwang von 8-10 Stunden täglich.[81][82] Moringen erwirtschaftete auch unter Berücksichtigungen aller Kosten inklusive der Wachmannschaften mehrere hunderttausend Reichsmark.[82]

In den Augen von Paul Werner, Leiter der Amtsgruppe Kriminalpolitik und Vorbeugung und Vertreter von Arthur Nebe im RSHA waren die Lager für „sehr schlechtes Menschenmaterial“, dessen „Verworfenheit“ „biologisch bedingt“ sei, besser geeignet als reguläre Einrichtungen der öffentlichen Jugendhilfe.[83]

„Jugendschutzlager“ und kriminalbiologische Untersuchungen wurden 1945 in einer der ersten Alliierten Richtlinien verboten.[84] Die Gleichstellung der Jugendschutzlager Moringen für den Zeitraum 15. August 1940 - 9. April 1945 und Uckermark für den Zeitraum 1. Juni 1942 - 20. April 1945 mit Konzentrationslagern durch deutsche Behörden erfolgte erst 1970.[85]

Weitere Opfergruppen: „Bibelforscher“ und Jenische modifier

KZ-Kennzeichnung „Bibelforscher“

Im Winter 1943/44 versuchten Assistentinnen Ritters im KZ Ravensbrück den „Erbwert“ von „Bibelforscherfamilien“ festzustellen.[86]S. 208

Soweit die RHF für ein neben dem „Zigeunersippenarchiv“ eingeführtes „Landfahrersippenarchiv“ auch Jenische erfasste, subsumierte sie sie nach erbbiologischen Kriterien unter die Kategorie der „Nichtzigeuner“. Ritters Einschätzung Jenischer als „minderwertig“ und seine Forderung nach Aussonderung setzte sich auf der Normierungsebene nicht durch. Ihr Fehlen in späteren Normierungen wird als „fraglos[er] … Beleg dafür“ gewertet, „dass es Ritter nicht gelungen ist, die Gesetzgeber davon zu überzeugen, dass die Jenischen eine relevante rassenhygienische Gruppe und Bedrohung darstellen“.[87]

Erst nach dem Abschluss des „Zigeunersippenarchivs“ – die rassische Einstufung als Voraussetzung für die Vernichtungsdeportationen war jetzt gegeben – begann die RHF jenische Familien und die Familien anderer „fahrender“ Nicht-Roma in einem „Landfahrersippenarchiv“ zu erfassen. Es kam über begrenzte regionale Anfänge nicht hinaus.[88]

Kriegsbedingte Verlagerungen modifier

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Nach 1945 modifier

Die Akten der RHF modifier

Um den Verbleib der Archivalien der RHF gab es in den 80er Jahren politische Auseinandersetzungen zwischen der Bürgerrechtsbewegung und staatlichen Behörden, die von einem nationalen und internationalen Medienecho,[89] strafrechtlichen-, disziplinarrechtlichen- und zivilrechtlichen Auseinandersetzungen begleitet waren. Ins Bundesarchiv kamen die Akten erst 1980, also über 35 Jahre nach dem Untergang der RHF.

Schon vor Kriegsende wurde ein erheblicher Teil der Akten und Materialien der RHF von ihren Mitarbeitern aus Berlin mitgenommen.[90] Ein Teil kam nach Mecklenburg, dessen Verbleib ist bis heute ungeklärt.[90] Ein weiterer Teil nach Winnenden im heutigen Baden-Württemberg.[90] In Mecklenburg befand sich die RHF Außenstelle in der Nähe von KZs, in Winnenden eine Heilanstalt.

1947 erhielt Sophie Ehrhardt (ehemals RHF), die seit 1942 dem Rassenbiologisches Institut (nach 1945: Anthropologisches Institut) der Universität Tübingen angehörte einen Teil des Materials.[90] Kurz nach der Übergabe bearbeitete sie es z.B. in Bezug auf Hautleisten bzw. Fingerleistenmuster auf. Die Herkunft verschleiert sie mit der Angabe, es handle sich um von kriminalbiologischer Seite freundlicherweise zur Verfügung gestelltes Material.[91] Entstanden sind aus dieser Forschung mehrere Publikationen, etwa Ehrhards „Über Handfurchen bei Zigeunern“ (1974), in der Festschrift zum 65. Geburtstag der Mainzer Anthropologin Ilse Schwidetzky, in der Angaben über die Herkunft des Materials fehlen.[92] Ihre auf dem RHF-Material aufbauenden Populationsgenetische Untersuchungen an Zigeunern wurden zwischen 1966 und 1970 von der DFG gefördert.[93] Nachdem der neue Leiter des Tübinger Anthropologischen Instituts Horst Ritter 1969 (nicht mit R. Ritter verwandt) ein Bearbeitungsverbot ausgesprochen hatte, wurde das Material an das Anthropologische Institut in Mainz abgegeben.[91][94]

Eva Justin (ehemals RHF), übergab am 21. Mai 1949 dem Landeskriminalamt München, wo seit 1946 eine „Landfahrerzentrale“ existierte, weitere Akten und Materialien.[90] Die „Landfahrerzentrale“ München wurde von „Zigeunerexperten“ der ehemaligen Reichszentrale zur Bekämpfung des Zigeunerunwesens des früheren RSHA betrieben.[94][95] Vermutlich bestanden hier persönliche Bekanntschaften aus dem Dritten Reich.[94]

Stammbäume und andere Materialien der RHF erreichten ab den fünfziger Jahren Hermann Arnold.[96][97]

1960 wurde das Material des Bayerischen Landeskriminalamtes mit Zustimmung des Bayerischen Staatsministeriums des Innern an Arnold übergeben. Dieser hatte angegeben, sich seit 1947 mit sozialbiologischen Studien, insbesondere über Zigeuner, beschäftigt zu haben.[94][95] Die Landfahrerstelle der Münchener Polizei wurde 1970 wegen Grundgesetzwidrigkeit aufgelöst.[98]

1972 übergab Arnold ebenfalls genealogische Materialien an das Anthropologische Institut der Universität Mainz, die beiden bekannten Teile sind damit erstmals nach 1945 vereinigt.[94]

1979 wird das Bundesarchiv durch ein Schreiben der Gesellschaft für bedrohte Völker auf den Verbleib der Akten der Dienststelle des Reichsgesundheitsamtes aufmerksam gemacht.[94][99] Das Bundesarchiv sichtet die Akten in Mainz und erklärt, dass die Materialien baldmöglichst in die Magazine des Bundesarchivs übernommen werden sollten, da sie unbestritten in seinen Zuständigkeitsbereich fallen.[94]

Unter nicht völlig geklärten Umständen werden die Akten am 19. Juni 1980 in das Universitätsarchiv Tübingen überführt, da sie dort von Sophie Ehrhardt „wissenschaftlich ausgewertet“ werden könnten.[94] Auf Mainzer Seite ist Ilse Schwidetzkys Nachfolger Wolfram Bernhard für die Übergabe zuständig. Ihm war die Absprache der Abgabe an das Bundesarchiv „inhaltlich nicht mehr vollständig gegenwärtig“ wie er vor der Staatsanwaltschaft aussagte.

„Diesem archivfachlich wie politisch unhaltbaren Zustand“ schreibt ein Archivar des Bundesarchivs, „setzte der Zentralrat Deutscher Sinti und Roma mit einer spektakulären Aktion ein Ende. Am 1. September 1981 besetzten Sinti und Roma das Universitätsarchiv in Tübingen. Man erzwang die unverzügliche Herausgabe der Unterlagen, verbrachte die Akten noch in der gleichen Nacht nach Koblenz und erreichte zu mitternächtlicher Stunde deren sofortige und im Hinblick auf etwaige archivfachliche Bewertungsmaßnahmen vorbehaltlose Aufnahme in die Magazine des Bundesarchivs. Dort sind sie seitdem als staatliches Archivgut zuständigkeitshalber archiviert.“[100]

Die heute im Bundesarchiv lagernden Reste des Aktenbestandes umfassen 14 laufende Regalmeter in 338 Archiveinheiten (AE). Davon entfallen auf morphologisches Material 45 AE, Fotos einschließlich Negativfilme 30 AE, Dias 30 AE, Abzüge 9 AE, genealogisches Material 172 AE, Verschiedenes 14 AE, Schriftverkehr 1936–1939 8 AE, alphabetische Karteien einschließlich Exzerptkarteien 1734–1808, 1815–1938 21 AE, alphabetische und numerische Hilfskarteien 9 AE.[2]

Auch die von Arnold an das Bundesarchiv übergebene „Zigeunersammlung“ enthielt noch über einen Regalmeter aussortierte Unterlagen der RHF.[101]

In den heute im Bundesarchiv lagernden Aktenbeständen fehlen viele Teile, darunter auch die ca. 24.000 Gutachtlichen Äußerungen, die die RHF erstellt hatte. Auch der ursprünglich sicher umfangreiche Schriftwechsel mit Polizeibehörden - der sich durch in Ausnahmen erhaltene Gegenüberlieferung belegen läßt - fehlt. Die Verschiebung und mutmaßlich gezielte Vernichtung von Teilen, der Weitergebrauch zu polizeilichen oder Forschungszwecken ist nicht nur ein moralisches Problem, sondern hat mit Sicherheit auch die Strafverfolgung der Täter und die Wiedergutmachung der Opfer behindert.

Strafverfahren gegen RHF-Mitarbeiter modifier

1948 wurde von der Staatsanwaltschaft Frankfurt a. M. ein Ermittlungsverfahren gegen Ritter und Justin eröffnet. Das Verfahren gegen Justin wurde wegen Mangel an Beweisen eingestellt.[50] Bei Ritter folgt die Staatsanwaltschaft dessen Argumentation, er habe die Rassenforschung schon vor dem Auschwitz-Erlass 1942 eingestellt und könne somit gar nichts mit den Deportationen zu tun haben. Auch dieses Verfahren wurde eingestellt.[50] Bis zu Ritters Tod 1951 folgte kein weiteres Verfahren. Gegen Justin wurde 1959 ein weiteres Strafverfahren eröffnet, bei dem der Tsigannologe Herrmann Arnold das entlastende Gutachten schrieb und Justin von jeglicher Beteiligung an der „Zigeunerverfolgung“ freisprach.[102] Das Verfahren wurde 1960 eingestellt, Justin starb 1966 ohne das es zu einem weiteren Verfahren gekommen war.[102]

Das erste Strafverfahren gegen Würth und Ehrhardt wurde von der Staatsanwaltschaft Köln 1961 eröffnet und 1963 eingestellt.[103] Das zweite Strafverfahren, wiederum gegen Würth und Ehrhardt wurde 1986 eingestellt[102][104][105] Entlastender Gutachter in diesem Verfahren war Hans Wilhelm Jürgens.[86]S. 420f. Das letzte Strafverfahren gegen einen Mítarbeiter der RHF wurde 1984 gegen Kellermann eröffnet und 1989 eingestellt, da ihr keine mittelbare Beteiligung an Deportationen u.a. nach Auschwitz nachgewiesen werden konnte und die Staatsanwaltschaft verneinte, dass sie abschätzen konnte, dass ihre Arbeit einem Völkermord diente.[86]S. 288, 290

Über standesrechtliche Verfahren etwa gegen die Ärzte: Ritter, Stein, Würth ist nichts bekannt. Die Deutsche Gesellschaft für Anthropologie weigerte sich in der Mitte der 90er Jahre Ehrhardt auszuschließen.

Literatur modifier

  • Ute Brucker-Boroujerdi: Die Rassehygienische und Erbbiologische Forschungsstelle im Reichsgesundheitsamt. In: Bundesgesundheitsblatt. 32 (Sonderheft März 1989). Inventar archivalischer Quellen des NS-Staates, hrsgg. von Heinz Boberach, München 1991, Teil 1, S. 166.
  • Barbara Danckwortt: Wissenschaft oder Pseudowissenschaft? Die „Rassenhygienische Forschungsstelle“ am Reichsgesundheitsamt. In: Judith Hahn u. a. (Hrsg.): Medizin im Nationalsozialismus und das System der Konzentrationslager. Beiträge eines interdisziplinären Symposiums. Frankfurt a. M. 2005, (ISBN 3-935964-74-9), S. 140–164.
  • Josef Henke: Quellenschicksale und Bewertungsfragen. Archivische Probleme bei der Überlieferungsbildung zur Verfolgung der Sinti und Roma im Dritten Reich. In: Vierteljahrshefte für Zeitgeschichte. 1993, H1, S. 61–77. (online) (PDF-Datei; 7,08 MB)
  • Joachim S. Hohmann: Robert Ritter und die Erben der Kriminalbiologie. „Zigeunerforschung“ im Nationalsozialismus. Frankfurt a. M. 1991. Auszüge
  • Ders.: »Persilscheine« für den Schreibtischtäter. Das Beispiel des NS-Kriminalbiologen Dr. Dr. Robert Ritter. In: Historical Social Research. Vol.19 1994 No. 4, S. 52–59. (online) (PDF-Datei; 2,34 MB)
  • Carola Kuhlmann: Erbkrank oder erziehbar? Jugendhilfe als Vorsorge und Aussonderung in der Fürsorgeerziehung in Westfalen von 1933-1945. Weinheim/ München 1989
  • Mathias Winter: Kontinuitäten in der deutschen Zigeunerforschung und Zigeunerpolitik. In: Feinderklärung und Prävention. Westberlin 1988, S. 135–152. (Beiträge zur nationalsozialistischen Gesundheits- und Sozialpolitik, Bd. 6)
  • Michael Zimmermann: Rassenutopie und Genozid. Die nationalsozialistische „Lösung der Zigeunerfrage“. Christians, Hamburg 1996, (ISBN 3-7672-1270-6).
  • Ders.: „Mit Weigerungen würde also nichts erreicht“ - Robert Ritter und die Rassenhygienische Forschungsstelle. In: Gerhard Hirschfeld, Tobias Jersak: Karrieren im Nationalsozialismus: Funktionseliten zwischen Mitwirkung und Distanz. Campus, Frankfurt a. M./ New York 2004.

Archivalien modifier

  • Bundesarchiv Koblenz Bestand R 165: Rassenhygienische und Kriminalbiologische Forschungsstelle des Reichsgesundheitsamtes, Laufzeit 1936–1941 (14 lfm)
  • Bundesarchiv Koblenz Bestand R 160: Kriminalbiologische Forschungsstelle des Reichsgesundheitsamtes, Laufzeit: 1942–1943 (0,5 lfm)
  • Bundesarchiv Koblenz ZSg 142 Anh.: Aus der Sammlung Arnold (ZSg 142) aussortierte Unterlagen, die von der Rassenhygienischen und kriminalbiologischen Forschungsstelle des Reichsgesundheitsamtes bzw. aus den Nachlässen von Dr. Robert Ritter und Eva Justin stammen. Laufzeit 1830–1975 (1 lfm)

Weblinks modifier

Anmerkungen modifier

  1. Bundesinstitut für gesundheitlichen Verbraucherschutz und Veterinärmedizin: Das Reichsgesundheitsamt im Nationalsozialismus. 11. September 2001, Presseerklärung 27/2001
  2. a b c d et e (de) « Rassenhygienische und Kriminalbiologische Forschungsstelle des Reichsgesundheitsamtes (R 165) », sur Bundesarchiv.de
  3. (de) Gernot Haupt, Antiziganismus und Sozialarbeit, Berlin, Frank & Timme, (lire en ligne), p. 124
  4. Hohmann 1991, p. 137
  5. Henke 1993, p. 66
  6. Hohmann 1991, p. 17-19
  7. a et b Hohmann 1991, p. 135
  8. (de) Robert Ritter, Erbbiologische Untersuchungen innerhalb eines Züchtungskreises von Zigeunermischlingen und asozialen Psychopathe, dans Hans Harmsen (de), Franz Lohse et alii, Bevölkerungsfragen. Bericht des Internationalen Kongresses für Bevölkerungswissenschaft. Berlin 26. August – 1. September 1935, Munich, 1936, p. 713–718
  9. Hohmann 1991, p. 136
  10. a et b Zimmermann 2004, p. 294
  11. a b et c Zimmermann 2004, p. 305
  12. Robert Ritter, « Zur Frage der Rassenbiologie und Rassenpsychologie der Zigeuner in Deutschland », dans Reichs-Gesundheitsblatt no 22/1938, cité dans Joachim S. Hohmann, Zigeuner und Zigeunerwissenschaft, 1980, p. 205
  13. a et b (de) « Kriminalbiologischen Institut beim Reichsgesundheitsamt (R 160) », sur Bundesarchiv.de
  14. Hohmann 1991, p. 29, 31
  15. Robert Ritter, « Primitivität und Kriminalität », dans Monatshefte für Kriminalbiologie und Strafrechtsreform, no 9/1940, p. 15
  16. Robert Ritter, '« Die Aufgaben der Kriminalbiologie und der kriminalbiologiischen Bevölkerungsforschung », dans Kriminalistik no 4/1941, p. 38
  17. En-tête du Gutachterliche Äußerung 2543 du 14 juillet 1941, repris dans Gilsenbach 1993, p. 188 ; du Gutachterliche Äußerung 16468 du 27 avril 1942, repris dans Gilsenbach 1988, p. 108 ; du Gutachterliche Äußerung 17691 du 14 octobre 1942, repris dans Hase-Michalik/Kreuzkamp, p. 83.
  18. a b c et d Dietmar Sedlaczek, Das Jugend-KZ Moringen, Moringen, 2004 (PDF 130 Ko)
  19. Hohmann 1991, p. 30
  20. Robert Ritter, « Das Kriminalbiologische Institut der Sicherheitspolizei », dans Kriminalistik no 11/1942, p. 117–119
  21. Hohmann 1991, p. 140. En 1935 : 1 500 RM pour les enquêtes de Ritter sur les « populations tziganes » présumées cachées dans le Wurtemberg.
  22. (de) Forschergruppe zur Geschichte der Deutschen Forschungsgemeinschaft 1920–1970, Bericht zur Abschlusskonferenz am 30. und 31. Januar 2008 in Berlin, p. 57 (PDF 1,5MB)
  23. Müller-Hill 1988, p. 15-16 : 1 500 RM en 1938, 15 000 RM dans les années 1940 ; en outre, du matériel (appareil photographique, dispositif de mesure anthropométrique) était prêté à Ritter.
  24. Hohmann 1991, p. 140f
  25. a et b (de) Forschergruppe zur Geschichte der Deutschen Forschungsgemeinschaft 1920–1970, Bericht zur Abschlusskonferenz am 30. und 31. Januar 2008 in Berlin, p. 72
  26. Müller-Hill 1988, p. 156f
  27. Auf dem Dienstwege … Dokumente zur Erfassung, Ausgrenzung und Deportation der Leipziger Sinti und Roma im Nationalsozialismus (PDF, 2,13 MB)
  28. Paul Behrens, « Prozeß: „Vollzigeuner und Mischlinge“ », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant,‎ (lire en ligne)
  29. Tobias Joachim Schmidt-Degenhard, Robert Ritter (1901-1951) : Zu Leben und Werk des NS-„Zigeunerforschers“, Tübingen, 2008, p. 194
  30. Robert Ritter, « Primitivität und Kriminalität », dans Monatsschrift für Kriminalbiologie und Strafrechtsreform, vol. 9 (1940), p. 200
  31. Volker Berbüsse, « Das Bild der „Zigeuner“ in deutschsprachigen kriminologischen Lehrbüchern », dans Jahrbuch für Antisemitismusforschung, vol. 1 (1992), Francfort/New York, 1992, p. 122, 146
  32. Peter Weingart, Jürgen Kroll, Kurt Bayertz, Rasse, Blut und Gene : Geschichte der Eugenik und Rassenhygiene in Deutschland, Francfort, 1992, p. 102
  33. Erich Renner, « Zur Geschichte und Beheimatung der Pfälzer Zigeuner », dans Pfälzer Heimat, vol. 40 (1988), no 3, p. 113–123
  34. Michael Zimmermann, « Rassenutopie und Genozid », dans Archiv für Sozialgeschichte, vol. 38, 1996, p. 132
  35. a et b Robert Ritter, « Zigeuner und Landfahrer », dans Der Nichtsesshafte Mensch, dir. Der bayrische Landesverband für Wanderdienst (Association bavaroise pour le service des migrants), Fings, Sparing 1992, p. 51.
  36. Un exemple : Uwe Jens Wandel, « Die Schorndorfer Familie Guttenberger », dans Heimatblätter: Jahrbuch für Schorndorf und Umgebung, vol. 7, 1989 ; d'après « Selbstbehauptung und Widerstand von Sinti und Roma im Nationalsozialismus », dans Studienkreis Deutscher Widerstand 1933-1945, no 58, novembre 2003
  37. Zimmermann 1996, S. 126.
  38. Zimmermann 1996, S. 148.-- „Ausführungsanweisung“ des RKPA dazu, vom 1. März 1939, als Auszug im Lemma Porajmos
  39. Rose 1988, S. 130f.
  40. Bericht an die DFG nach Müller-Hill 1988, S. 21.
  41. Bericht an die DFG nach Müller-Hill 1988, S. 23, 62.
  42. Bericht an die DFG nach Müller-Hill 1988, S. 62.
  43. Bericht an die DFG nach Müller-Hill 1988, S. 23; Hohmann 1991, S. 209.
  44. wiedergegeben bei Gilsenbach 1993, S. 188.
  45. haGalil.com: Asta Hemmerlein: Eva Justin: Das schreckliche „rote Mädchen“
  46. Gilsenbach 1988, S. 108.
  47. Hase-Michalik/Kreuzkamp S. 83.
  48. Gilsenbach Django, S. 135.
  49. Gilsenbach Django, S. 136.
  50. a b et c Rose 1988, S. 130.
  51. Gilsenbach S. 134.
  52. Müller-Hill 1988, S. 63.
  53. Harry Stein (1999): Konzentrationslager Buchenwald 1937-1945. (Gedenkstätte Buchenwald) Wallstein Verlag S. 74-76
  54. Rose 2003, S. 90; Zimmermann 1996, S. 169.
  55. Interview Würth mit Müller-Hill 1988, S. 153.; Hans-Joachim Döring: Die Motive der Zigeuner-Deportation vom Mai 1940. In: Vierteljahrshefte für Zeitgeschichte 1959/4 (PDF 5,5MB) S. 428, gibt unkritisch eine Schutzbehauptung Ritters aus seinem Stafverfahren wieder (STA Frankfurt/M. 55/3 Js 5582/48). Ritter behauptet hier „… er sei nie über Zigeuner betreffende Maßnahmen, Einweisungen in Konzentrationslager usw. unterrichtet worden, habe jedoch von dem Befehl zu einer Umsiedlung der Zigeuner nach Polen im Winter 1939/40 gehört und sei gegen dieses Vorhaben angegangen, was ‚nicht ohne Erfolg‘ geblieben sei.“ Die Darstellung seines Mitarbeiters Würth widersprach hier seinem ehemaligen Chef nicht nur, sondern sprach von Ritters direkter, persönlicher Beteiligung an der Planung, mit Einfluss auf den Zeitpunkt der Deportation. Die von Reinhard Heydrich im Protokoll der Sitzung angegebene Zahl von 30.000 „Zigeunern“ im Reichsgebiet spricht ebenfalls für eine Beteiligung, die gleiche Zahl wird von Ritter erst 1941 veröffentlicht. Döring ebd. S. 426.
  56. Buch: Hans-Joachim Döring, Die Zigeuner im Nationalsozialistischen Staat. 1962. Darin sind auch die Richtlinien für die Umsiedlung von Zigeunern (Erster Transport aus der westlichen und nordwestlichen Grenzzone) vom 27. April 1940 enthalten. Alle betr. Dok. zusammen schnell zugänglich: Dokumente betreffend die „Bekämpfung der Zigeunerplage“ im Nationalsozialismus
  57. 1959 diskutiert Döring diese weiteren Gründe, als wären sie je ernst gemeint gewesen. Der „Westfeldzug“ hatte am 10. Mai 1940 begonnen. Aus heutiger Sicht zeigen die bekannten Dokumente, dass es einzig und allein um die Vernichtung einer unerwünschten Volksgruppe ging
  58. Hans Hesse, Jens Schreiber: Vom Schlachthof nach Auschwitz: die NS-Verfolgung der Sinti und Roma aus Bremen, Bremerhaven und Nordwestdeutschland. 1999, S. 89.
  59. a et b Hedwig Brüchert: Nationalsozialistischer Rassenwahn. Entrechtung, Verschleppung und Ermordung der Mainzer Juden, Sinti und geistig behinderten Menschen Mainz 2008 (PDF 130kB)
  60. „Nach Angaben von Dr. Wirth (sic!) liegen die ortspolizeilichen Listen noch in Berlin. Ihm selbst war überhaupt nicht bekannt, daß aus dem Bereich der Leitstelle Frankfurt a. M. Zigeuner für eine Umsiedlung in Frage kamen.“ Er „ging sofort an die Begutachtung der von der Kripostelle Darmstadt eingelieferten Zigeuner. Zu diesem Zweck hatte er seine Kartei für die Kripostelle Darmstadt mitgebracht.“ Polizeibericht über die Deportation. HHStA Abt. 407/863; nach Hartmut Bohrer: “Lobenswertes Entgegenkommen der Reichsbahn” - Die Deportation der Familie Lehmann (PDF 120kB); Auch Zimmermann 1996, S. 45 erläutert Würths Arbeit in dem „Sammellager“.
  61. Romani Rose, « Der Abtransport ging glatt von statten » [PDF], Dokumentations- und Kulturzentrum Deutscher Sinti und Roma, 2010-00-00 (consulté le ), p. 3
  62. Polizeibericht über die Deportation. HHStA Abt. 407/863 nach Hartmut Bohrer: “Lobenswertes Entgegenkommen der Reichsbahn” - Die Deportation der Familie Lehmann (PDF-Datei; 114 kB)
  63. a b et c Interview mit Würth in Müller-Hill 1988, S. 153f.
  64. Tabelle nach dem Dokument wiedergegeben bei Arnold 1989/90, S. 32.
  65. Michael Zimmermann: Rassenutopie und Genozid. Die nationalsozialistische „Lösung der Zigeunerfrage“. Hamburg 1996, S. 381.
  66. Hohmann 1991, S. 30. Hohmann nennt den Anfang des Jahres 1942.
  67. Gründungserlaß des Reichsinnenminister veröffentlicht 1942, Beschreibung der Institusaufgaben durch Ritter in der Zeitschrift Kriminalistik (1942) nach Wagner 1988, S. 93 und Fußnoten.
  68. Hanna Vogt: KZ Moringen. Moringen 1983, S. 27.
  69. Gedenkstätte Moringen.de: Informationen zur Geschichte der Moringer Konzentrationslager und zur Arbeit der Gedenkstätte - Jugend-KZ 1940-1945
  70. Die Prozentzahlen entstammen unverändert einer NS Quelle und ergeben nicht 100 %. nach: Hanna Vogt: KZ Moringen. Moringen 1983, S. 30.
  71. Hanna Vogt: KZ Moringen. Moringen 1983, S. 31.
  72. Bericht des RSHA vom 29. Juli 1943 nach Kuhlmann 1989, S. 204.
  73. Kuhlmann 1989, S. 204f.
  74. Hanna Vogt: KZ Moringen. Moringen 1983, S. 55.
  75. Kuhlmann 1989, S. 237.
  76. Kuhlmann 1989, S. 206f.
  77. Kuhlmann 1989, S. 207.
  78. Hanna Vogt: KZ Moringen. Moringen 1983, S. 46f.
  79. Hanna Vogt: KZ Moringen. Moringen 1983, S. 46.
  80. Mitteilungsblatt des Reichskriminal-Polizeiamtes vom Januar 1945 nach Kuhlmann 1989, S. 205f.
  81. Kuhlmann 1989, S. 204, 206.
  82. a et b Hanna Vogt: KZ Moringen. Moringen 1983, S. 41.
  83. Kuhlmann 1989, S. 208.
  84. Michael Hepp: Vorhof zur Hölle. Mädchen im „Jugendschutzlager“ Uckermark. In: Angelika Ebbinghaus (Hrsg.): Opfer und Täterinnen. Nördlingen 1987, S. 191.
  85. Hanna Vogt: KZ Moringen. Moringen 1983, S. 26, Auszug aus dem Bundesgesetzblatt.
  86. a b et c siehe Literatur Joachim S. Hohmann: Robert Ritter und die Erben der Kriminalbiologie. „Zigeunerforschung“ im Nationalsozialismus
  87. Andrew d'Arcangelis: Die Jenischen - verfolgt im NS-Staat 1934-1944. Eine sozio-linguistische und historische Studie. Hamburg 2006, S. 312.
  88. Michael Zimmermann: Rassenutopie und Genozid. Die nationalsozialistische „Lösung der Zigeunerfrage“. Hamburg 1996, S. 153, S. 436.
  89. Die Zeit: Wie kam die „Zigeunerkartei“ nach Tübingen?, 11. September 1981.
  90. a b c d et e Henke 1993, S. 67.
  91. a et b Winter 1988, S. 145.
  92. Wolfram Bernhard, Hrsg. „Bevölkerungsbiologie – Beiträge zur Struktur und Dynamik menschlicher Populationen aus anthropologischer Sicht“. Stuttgart 1974
  93. Hans Joachim Lang: Ein schöner Einblick in die Forschungsarbeit. Vorbereitende Beiträge Tübinger Wissenschaftler für die Zwangssterilisation und Ermordung deutscher Sinti. In: Ulrich Hägele (Hrsg.): Sinti und Roma und wir. Tübingen 1998, S. 89; Ernst Klee: Deutsches Blut und leere Aktendeckel. In: Die Zeit vom 12. Oktober 2000, Nr. 42.
  94. a b c d e f g et h Henke 1993, S. 68.
  95. a et b Romani Rose: Bürgerrechte für Sinti und Roma. 1987, S. 123.
  96. Institut für Zeitgeschichte München: Gilad Margalit: Die deutsche Zigeunerpolitik nach 1945, Vierteljahrshefte für Zeitgeschichte, Heft 4/1997 (PDF 7,2MB)
  97. Arnold 1978, S. 4 nach Arnold Spitta S. 188 und 323, In: Tilman Zülch: In Auschwitz vergast, bis heute verfolgt. Rowohlt, Reinbek 1979, (ISBN 3-499-14430-1).
  98. Hohmann 1988, S. 203.
  99. Rose 1987, S. 122.
  100. Henke 1993, S. 69.
  101. Bundesarchiv Koblenz ZSg 142 Anh.: Aus der Sammlung Arnold (ZSg 142), Bestandsbeschreibung.
  102. a b et c Rose 1988, S. 131.
  103. Zwischen Romantisierung und Rassismus. LpB, Stuttgart 1998.
  104. Arnold: Die NS-Zigeunerverfolgung. Ihre Ausdeutung und Ausbeutung. S. 95f.
  105. Mathias Winter: Kontinuitäten in der deutschen Zigeunerforschung und Zigeunerpolitik. In: Feinderklärung und Prävention. Berlin 1988, S. 135–152. (Beiträge zur nationalsozialistischen Gesundheits- und Sozialpolitik, Bd. 6)


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