Le jeune Florent belemgnegre est né avec la musique en lui. Déjà à huit ans il manifeste une passion effrénée pour la musique et devient ainsi un abonné présent dans la catégorie des chantonniers, orateurs des temps modernes, troubadour et bardes qui entretienne le chagrin des veuves et des orphelins dans les veilles funèbres. Encouragé dans sa passion par une grand mère griotte heureuse d'avoir trouvé un petit fils qui portera le lourd poids d'héritier musical traditionnel. Le jeune Florent a été confié à sa grand mère au BURKINA FASO dès l'age de cinq ans. Une vie de dénuement pas toujours rose mais qu'il mènera avec dévouement et amour. A l'adolescence, Florent décide de retourner en Côte d'Ivoire à la recherche de son père qu'il a perdu de vue depuis son arrive sur la terre de ces ancêtres. Sa mère s'y opposa. Mais son besoin de retrouver son père est plus forte que tout. Sur le chemin qui le mène à celui de son père, il composa sa première chanson "Béénin" autrement dit "là-bas". Là-bas où son destin devra s'accomplir, là-bas où son géniteur se trouve. La fortune de la vie lui fait renconter son père et l'infortune le lui arracha deux mois plus tard, son père décède. A cette infortune s'ajoute la lourde charge du fils aîné qui devra organiser les funérailles de son paternel. Depuis il s'engage comme un soldat sur le front de la musique. un engagement que n'apprécie pas le reste de sa famille, il est alors mis en marge de cette dernière. Mais c'est avec détermination que le jeune FLOBY (anagramme de FLOrent Belemgnegre) est prêt à tout sacrifier pour accomplir son destin et trouver sa voie. Au village dans l'univers paisible et dépouillé des bruits de la ville, il se met à composer ses premières chansons. Des textes profonds et émotifs qui semblent faire corps et âme avec l'évolution musicale du bourgeon d'artiste qu'il est.