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Dominique Du Pouey
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général
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Distinction

Dominique Du Pouey (1788-1873) est un général ainsi qu'un homme politique français.

Biographie

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1788 - 1805 : origine et enfance

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Dominique Du Pouey nait à Tournay dans les Hautes-Pyrénées le 16 mai 1788. Il est le fils de Pierre du Pouey Poucourot, cultivateur, ainsi que de Marie Ducombs. Il descend de la maison Poucourot du Pouey, dont deux des ancêtres, Benoît et Jehan, servirent Bernard de Castelbajac, lors de la 3e croisade.

Après avoir fréquenté l’école du village, ses parents l'envoie, lui et son frère cadet, chez un notaire du nom de Tramazayge. Ils y deviennent clercs de notaire ainsi que commis aux écritures, tout en continuant à étudier.

En 1806, alors qu'il est âgé de 18 ans, Dominique Du Pouey rejoint l'armée[1],[2].

1806 - 1815 : au sein de la Grande armée

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En 1806-1807, il est stationné en Espagne et aux Pays-Bas, loin des grandes batailles menée Napoléon. En 1809, il est à l'armée du Brabant, puis, de nouveaux aux Pays-Bas l'année suivante[2],[3]. Toutefois, en raison de son niveau d'instruction élevé, il est appelé à servir au sein des états-majors[2],[4].

De la fin de l'année 1810 à 1813, il envoyé en Espagne. Durant cette période, Il est blessé à quatre reprises[2],[N 1]. Peut avant la fin l'empire, il est promu capitaine adjudant major au 12e régiment d’infanterie légère. Le 29 juillet 1814, Dominique du Pouey est décoré de la Légion d’Honneur.

La bataille de Ligny, Théodore Jung.

Il rejoint de nouveau Bonaparte lors des Cent-Jours. Il participe notamment à la bataille Ligny, ou il reçoit une balle à la poitrine, arrêtée par la croix de sa Légion d'Honneur qui vole alors en éclat. Il participe aussi à la bataille de Waterloo[2],[4].

1816 - 1824 : suite de sa carrière militaire

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Dés le 1 janvier 1816, il occupe le poste de capitaine adjudant major à la Légion 4 départementale des Hautes-Pyrénées. Toutefois, à la fin du mois, il est transféré comme aide de camp du général Charles de Béthisy. Durant cette période, il reprend des études militaires, et intègre l’armé de l’État major. Le 12 décembre 1818, il est nommé capitaine d’état-major. Poste ou il évolue peu[2],[4].

Toutefois, le 23 avril 1821, il est promu officier de la Légion d’Honneur. La semaine suivante, il reçoit l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. En avril 1823, il fait partie du corps expéditionnaire de l'expédition d'Espagne. Il participe à la bataille de Barrosa, ce qui lui vaut d'être cité à l’ordre de l’armée. Le 24 juillet de la même année, il est nommé chef d’escadron d’état major de Cadix. Le 6 février 1824, il devient premier aide de camp du général comte Jean-François Louis d’Orsay. Puis, le 29 septembre 1824, il est fait chevalier de 2e classe de l’ordre royal et militaire de Saint Ferdinand.

1825 - 1848 : derniers états de services

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De 1825 jusqu'à sa retraite, il ne participera plus à aucune bataille[2],[3],[5]. Il est successivement, Chef d’état major : de la 1ère division de cavalerie légère au camp de Lunéville en 1826 ; de la 12e division militaire à Besançon ; de la 20e division militaire à Périgueux en 1835 ; de la 7e division militaire à Lyon en 1836 ; du camp de Lyon en 1843 ; puis de la 1ère division militaire à Paris en 1846.

Il fut aussi premier aide de camp du général de Pierre de Montesquiou-Fezenzach, dirigeant alors une division au camp de Saint-Omer en 1827. Il est promu au rang de colonel, le 30 décembre 1840, et devient commandeur de la Légion d'Honneur en 1843. Le 18 janvier 1848, il est nommé maréchal de camp, et muté dans le Jura la 7 mars suivant.

Barricades de la rue du Faubourg-du-Temple, durant les journées de Juin. Charles-François Thibault, daguerréotype, 1848. Il s'agit de la première barricade à avoir été photographiée

Investit du commandement de la brigade de Paris, il participe à la sanglante répression des journées de Juin, notamment, en commandant l'attaque des barricades de la rue du Faubourg-du-Temple ; il est alors blessé d'une balle à la jambe

Le 29 juin, il devient commandement de la 1ère brigade de la 1ère division de l’armée des Alpes[2]. Selon Thierry Choffat, il quitta Paris en raison de déboire avec le général Louis Eugène Cavaignac[2].

Il sera admit a la retraite, le 4 septembre 1848[2],[3].

1849 - 1873 : carrière politique et fin de vie

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En 1849, il est élu conseiller général du canton d’Audeux. Il y sera constamment réélu pendant plus de 20 ans, et siégera au conseil général du Doubs jusqu’à sa mort. Il se présente, sans étiquette politique, dans la première circonscription du Doubs, à l'occasion des élections législatives de 1857. Il finit second,avec 25% des voix. Cette même année, il est décoré de la Médaille de Sainte-Hélène.

Peut avant le coup d’État du 2 décembre 1851, Louis-Napoléon Bonaparte rappel Du Pouey à ses fonctions. Ce dernier refusa sa requête. En 1857, il reçoit la Médaille de Sainte-Hélène pour sa participation aux campagnes de l’Empire.

Dominique Du Pouey décède au château d'Uzel, le 11 septembre 1873. Il est inhumé au cimetière communale en présence, notamment, d'Alexandre Estignard ainsi que du baron Joseph Folch de Cardon de Sandrans, qui lui accordent un discours. Le 27 octobre 1873, une oraison funèbre est prononcée dans l’église de Pelousey par l’abbé Louis Besson.

Sa tombe sera restaurée par le Souvenir Français en 2015[2].

Vie Privée

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Le 23 mai 1832 à Pelousey, en présence du colonel Gabriel François de Hatte, son supérieur, il épouse Angélique Élisabeth Petit - née le 7 mai 1816 à Besançon et décédée le 14 avril 1900 à Nice - , fille de Louis Victor Petit, ancien capitaine de l'empire. Décédé au château d'Uzel le 28 avril 1862, le capitaine Petit fut, lui aussi, inhumé au cimetière communal[2].

Décorations

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Notes et références

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  1. En 1811, d'un projectile dans l'aine au siège de Cadix ; En juin 1813, d'un coup de sabre à la tête lors de la bataille de Vittoria  ; D'un coup de feu au coup le mois suivant, lors du siège de Pampelune ; Puis, le 10 novembre 1813, à Sare, suite à la débâcle de Bidassoa, il reçoit un coup de feu à la cuisse ainsi qu’au flanc gauche. de Burg 1900, p. 7

Références

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  1. de Burg 1900, p. 3-4.
  2. a b c d e f g h i j k et l Thierry Choffat, « Le général DUPOUEY » Accès libre [PDF], sur pelousey.com
  3. a b et c de Burg 1900, p. 7.
  4. a b et c de Burg 1900, p. 5.
  5. de Burg 1900, p. 6.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Louis Besson, Oraison funèbre du général du Pouey, J.-A. Lescamela, , 16 p.
  • Luc de Burg, Notes biographiques sur le Général Du Pouey, Tarbes, J.-A. Lescamela, , 22 p.