Utilisateur:Groupir !/Gérard Oury
ERIC ROHMER / JEAN-PIERRE MOCKY
http://encinematheque.fr/real/R30/index.asp
http://tempsreel.nouvelobs.com/culture/20010514.OBS4292/le-festival-rend-hommage-a-gerard-oury.html
http://www.dhnet.be/medias/livresbd/gerard-oury-en-vadrouille-51b7d84be4b0de6db9916d2b
http://www.lemonde.fr/culture/portfolio/2006/07/20/gerard-oury-dernier-clap_797084_3246.html
http://www.academie-des-beaux-arts.fr/membres/actuel/cinema/Oury/fiche.htm
Collaboration entre Gérard Oury et Louis de Funès
http://www.ina.fr/video/5614200_001_040
https://www.ina.fr/video/CPF86601612/gerard-oury-video.html
Radioscopie - Gérard Oury (1988)
https://www.cinematheque.fr/cycle/gerard-oury-569.html
http://www.avantscenecinema.com/numero-671-672-la-grande-vadrouille-gerard-oury/
[vidéo] « Masterclass de Danièle Thompson (Gérard Oury, Mon père, l'As des As) », sur YouTube, 2019.
Jérôme Lachasse, « Gérard Oury vu par sa fille, Danièle Thompson : “C'était un avaleur de cinéma” », sur people.bfmtv.com, BFM TV, .
Pierre Durin : Wikidata : Q95813198 ? https://www.imdb.com/name/nm0244142 ? note : non crédité sur la fiche du film https://www.imdb.com/title/tt0069747 donc il faudrait trouver une source permettant le recoupement (avec « Madame de… » (1953) mentionné sur https://www.filmportal.de/person/pierre-durin_8a2b45be08614a56866c50d4a33fa978 par exemple) puis suivant le cas, ajouter à la fiche Wikidata le lien vers IMDB voire d’autres bases de données ; ou alors créer une fiche Wikidata distincte en cas d’homonymie, ce qui me semble assez fort peu probable…
Intro
modifierNom de naissance | Max-Gérard Houry Tannenbaum |
---|---|
Surnom | ? |
Naissance |
Paris (France) |
Nationalité | Français |
Décès |
(à 87 ans) Saint-Tropez (France) |
Profession |
réalisateur scénariste acteur |
Films notables |
Le Corniaud La Grande Vadrouille Le Cerveau La Folie des grandeurs Les Aventures de Rabbi Jacob L'As des as |
Max-Gérard Houry Tannenbaum, dit Gérard Oury, est un réalisateur, scénariste, metteur en scène et acteur français, né le à Paris et mort le à Saint-Tropez.
Après une enfance dorée à Montmartre où il côtoie de grands artistes comme ..., Gérard Oury se lance dans une carrière de comédien à l'âge de 17 ans, suit le cours Simon, puis entre en 1938 au conservatoire de Paris et obtient son premier rôle à la Comédie-Française un an plus tard dans Britannicus. Durant la Seconde Guerre mondiale, il part en zone libre puis à Monaco et enfin à Genève, pour fuir les lois instaurées par Vicky sur le statut des Juifs ; dans son exil, il poursuit sa carrière théâtrale et fait ses premières apparitions au cinéma. De retour en France à la fin du conflit,
s'intéresse par la suite à l'écriture
Après trois premières réalisations dramatiques passées inaperçues, Gérard Oury
La Grande Vadrouille (sa plus grande réussite commerciale et un des succès commerciaux majeurs de l'histoire du cinéma français)
Brouillé avec de Funès après les déboires du film inachevé Le Crocodile, il confie les rôles principaux de ses films suivants à d'autres acteurs très populaires tels que Pierre Richard, Jean-Paul Belmondo, Coluche ou Christian Clavier mais peine à retrouver l'étoffe et les résultats de ses précédents succès.
L'humour de son cinéma se base sur la bouffonnerie des « comédies à l'italienne » et le rythme des comédies burlesques américaines. Les sujets de ses films sont pour la plupart des sujets graves qu'ils réussit à transformer en sujet comique (pour exemple, La Folie des grandeurs est adapté d'un drame romantique de Victor Hugo).
Longtemps boudé par la critique, Gérard Oury est vu différemment à la fin de sa carrière puisqu'il reçoit un César d'honneur en 1993, devient Commandeur de la Légion d'honneur en 1991, membre de l'Académie des beaux-arts en 1998 et Grand officier de l'Ordre national du Mérite en 2002 et qu'une rétrospective lui est consacrée au festival de Cannes 2001. Il réalise son dernier film, Le Schpountz (remake du film du même nom de Marcel Pagnol), à l'âge de 80 ans.
Gérard Oury demeure l'un des réalisateurs majeurs du cinéma comique français tout comme Claude Zidi ou encore Francis Veber.
Biographie
modifierEnfance au milieu d'artistes (1919- )
modifierhttps://www.leparisien.fr/oury-portrait-d-un-inconnu-c-l-bre-07-05-1999-2000610660.php
Débuts d'acteurs et Seconde Guerre mondiale
modifierL'immédiat après-guerre
modifier...
modifierPremières réalisations
modifierGérard Oury, réalisateur de comédies ? (196.-1965)
modifierrencontre avec Marcel Jullian
jusqu'au Corniaud
Succès à répétition / L'ère des succès (1965-1973)
modifierLe Cerveau. « Gérard Oury (Le Cerveau) » [vidéo], sur ina.fr, émission À propos de Michel Droit, ORTF, .
Projets inaboutis et théâtre (1974-1977)
modifierNouveaux acteurs et nouveaux succès ... déclinants (1978-1987)
modifierhttp://www.fabula.org/acta/document8280.php#bodyftn19 La filmographie de Gérard Oury s’empêtre après 1973, répétant la formule des succès précédents sans arriver à établir un terrain commun avec des acteurs et un public d’une autre génération19. La tendance à l’emphase ronge déjà Le Cerveau (1968) : Bourvil et Jean‑Paul Belmondo restent souvent à la lisière d’un film dont ils sont en théorie les vedettes pour laisser de la place aux têtes d’affiche internationales, à une panthère, à une séquence en dessin animé et à des gags très préparés mais à l’exécution parfois poussive, comme celui des fauteuils gonflables. / 19 Le nadir est atteint avec La Soif de l’or (1993), où Christian Clavier reproduit laborieusement les tics de Louis de Funès dans La Folie des grandeurs sur un sujet repris d’une intrigue secondaire de La Carapate, déjà transposition à Mai 68 de La Grande Vadrouille.
« Jusqu'aux années 80, j'ai travaillé dans l’ombre de mon père, Gérard Oury. J’apprenais mon métier, ça me passionnait. Oubliée mon année en fac de droit où je m’ennuyais, pensant devenir avocate ! Après Le Corniaud et La grande Vadrouille, petit à petit, j’ai eu envie de travailler avec d’autres metteurs en scène. Mais il a fallu du temps avant que le téléphone sonne et qu’on arrête de me considérer simplement comme “la scribe de son père”. Etre la fille de Gérard Oury, ça ne voulait pas dire grand chose. On avait une grande complicité, une grande liberté, nous formions une sorte d’équipe, comme une fille de boulanger ou d’ébéniste qui apprend le métier sur place. Je n‘ai pas fait d’école de cinéma ou de scénariste, j’ai été immédiatement propulsée dans l’écriture. Nous écrivions ensemble, travaillant autant, j’étais traitée d’égale à égale, mais nous étions les trois seuls à le savoir ! Il est vrai qu’étant une jeune femme et de surcroît la fille de Gérard Oury, je suis restée longtemps invisible. Puis, un jour, Edouard Molinaro m’a appelée pour me proposer d’adapter, pour la télévision, les Claudine de Colette. »
Fin de carrière en demi-teinte et reconnaissance tardive (1988-1999)
modifierFantôme avec chauffeur box-office : http://lumiere.obs.coe.int/web/film_info/?id=209
Dernières années (1999-2006)
modifierDans la foulée des récompenses reçues dans les années 1990, Gérard Oury continue d'être honoré pour son œuvre durant les années 2000.
rétrospective au festival de Cannes
pas de remake pour le corniaud
enchères œuvres d'art :
vente maison, et enchère en 2019 : http://www.lefigaro.fr/culture/encheres/a-saint-tropez-daniele-thompson-vend-les-meubles-de-la-maison-de-famille-20190911 | https://www.varmatin.com/arts/photos-161-pieces-de-mobilier-et-dart-de-lex-villa-de-gerard-oury-a-saint-tropez-aux-encheres-414152
https://www.artcurial.com/fr/vente-4003-chez-daniele-thompson-saint-tropez
Vie privée
modifieravec Michèle Morgan, vivent séparément
Analyse de son œuvre
modifierarticles et entretiens consacrés à lui : http://cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr/imprime/imprime.php?pk=10309
- Luc Moullet, « Gérard Oury, une vision du monde », Cahiers du cinéma, no 615, .
Méthodes de travail
modifierTravail sur le scénario
modifierMoyens
modifierGrands moyens déployés
Décors, paysages : « Le rire "ouryen" a besoin d'espace » (https://www.lexpress.fr/culture/cinema/1969-gerard-oury-n-3-ou-le-systeme-d-contre-le-cerveau_2060223.html)
très gros budgets : La Grande Vadrouille, plus gros budget du cinéma français, puis Le Cerveau plus gros budget du cinéma français à son tour (30 millions de francs)
Tournage
modifier- Lieux de tournages
Esthétique
modifiercomédies bien faites https://books.google.fr/books?id=_UzBCQAAQBAJ&pg=PT165#v=onepage&q&f=false
« Il avait besoin de faire de grands films. Il prenait toujours de grands artistes pour faire ses films : Claude Renoir comme chef opérateur et Jean André, qui travaillait avec Vadim, comme chef décorateur. Les producteurs de films dramatiques, chiants, merveilleux ou historiques ont quand même un certain respect pour les artistes. Les producteurs de comédies veulent se bourrer les poches. Ils ont un côté vendeurs de caramels, qui n’est pas très plaisant. Oury a bousculé ça. Je m’en suis inspiré. J’ai travaillé avec Catherine Leterrier, qui était la costumière des films de Buñuel et de Resnais, sur Papy fait de la résistance et Les Visiteurs. La comédie doit être faite avec autant de soin que Lawrence d’Arabie. »
— Jean-Marie Poiré, 2018.
https://www.cinematheque.fr/cycle/gerard-oury-569.html
Acteurs, actrices
modifierLouis de Funès
modifierLouis de Funès est selon lui « le seul acteur au monde à être... »
Tous deux connaissent leurs plus grands succès ensemble.
Autres collaborations
modifierThèmes et inspirations
modifier« les crocodiles »
« Gérard Oury utilise des ressorts classiques issus des comédies de boulevard ou des vaudevilles. La règle demeure immuable : une intrigue fondée sur un enchaînement de quiproquos, propices à l'irruption du rire, une grand liberté laissée aux comédiens, et en contrepoint, un hommage rendu à l'esprit français, dont on sait qu'il est un mélange savoureux de débrouillardises, de sautes d'humeur et de franche camaraderie. Le principe d'opposer deux caractères aux antipodes l'un de l'autre, et qui peu à peu, par la force des chose, deviennent complices, est une base de départ utilisée de manière astucieuse par le cinéaste. »
Catherine Fattebert, « La Folie des grandeurs — Gérard Oury — 1971 », sur www.rts.ch, Travelling, RTS, (consulté le ).
Pas de films « à messages », le rire est une arme : https://www.ina.fr/video/CAB89050281/plateau-gerard-oury-video.html
prendre des Français moyens comme héros, et montrer leur débrouillardise, le système D, et un certain « esprit français »
Cette « tripe tricolore » se voit par exemple dans Le Cerveau, qui se déroule un 14 juillet, et montre le « triomphe du bon sens ingénieux de petits Français jobards et roublards à la fois qui concurrencent avec leurs bouts de ficelle la technologie de leurs adversaires étrangers ».
inspiré par le vaudeville, Georges Feydeau / « Comme Feydeau, Oury s'impose sans cesse de faire se rencontrer des gens qui ne doivent pas, qui ne peuvent pas se rencontrer. C'est sur cette corde raide d'une méprise sans cesse perpétuée qu'il installe l'équilibre précaire et miraculeux de ses scénarios. »
goût pour le cinéma américain : [vidéo] « Dialogue avec Danièle Thompson (Cinémathèque - Paris - 13 septembre 2020) », sur YouTube (dernière question)
Ressorts comiques
modifiercomique mécanique : http://www.dvdclassik.com/critique/les-aventures-de-rabbi-jacob-oury
L'actualité
modifierhttp://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Jean-Pierre-Lavoignat-Sans-Oury-de-Funes-n-aurait-pas-le-meme-statut- : Jacques Angelvin, le casse du siècle, l'affaire Ben Barka, la dictature, mai 68 dix ans après, les deux affaires de parapluie bulgare, le sommet de Cancun, le Rainbow Warrior
Points de vue critiques
modifierreprésentant d'un cinéma français commercial
lettre aux coupeurs de têtes
mais aussi monde sa violence, sans vulgarité, sans sexe : https://musee.sacem.fr/index.php/Detail/objects/84371
Filmographie
modifierThéâtre
modifierMise en scènes
modifierComédien
modifierPublications
modifierAutobiographies
modifierDécoupages et dialogues de films
modifierDistinctions
modifierl'ensemble de sa carrière