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Le Football Club de Metz est un club français fondé en 1919, basé à Metz (Moselle).

Professionnel depuis 1932 et membre fondateur du championnat de France, le FC Metz va disputer en 2014-2015 sa 58ème saison dans l'élite, ce qui en fait un des clubs les plus réguliers dans l'élite. Il n'en a pourtant jamais remporté le titre. Il compte par contre à son palmarès deux Coupes de France, remportées en 1984 et 1988, une Coupe de la Ligue en 1996, et trois championnats de France de 2e division remportés en 1935, 2007 et 2014. Le FC Metz a aussi remporté à trois reprises la coupe Gambardella (1981, 2001 et 2010).

Le club mosellan est présidé par Bernard Serin et l'équipe professionnelle est entraînée par Albert Cartier depuis juin 2012. Elle fait son retour en Ligue 1 lors de la saison 2014-2015.

Historique

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Dates repères

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  • 1919 : Fondation du Cercle Athlétique Messin.
  • 1923 : Inauguration du Stade Saint-Symphorien.
  • 1932 : Section professionnelle ; le club est rebaptisé FC Metz.
  • 1934 : Fusion avec l'AS Messine ; le club est rebaptisé Club des Sports de Metz.
  • 1936 : Divorce avec l'AS Messine ; le club retrouve son nom de FC Metz.
  • 1938 : Défaite litigieuse[1]) en finale de la Coupe de France face à l'Olympique de Marseille
  • 1962 : Relégation du club en deuxième division.
  • 1965 : Raymond Herlory se retire de la présidence du club, après 33 ans passés à sa tête.
  • 1967 : Le FC Metz réintègre la première division, Carlo Molinari en prend la présidence.
  • 1967 : Première participation à une coupe d'Europe.
  • 1978 : Carlo Molinari mis en minorité se retire, il est remplacé par Aimé Dumartin
  • 1983 : La mairie de Metz sauve le club de la faillite en versant une aide financière conséquente et rappelle Carlo Molinari à la présidence.
  • 1984 : Première victoire en Coupe de France face à l'AS Monaco.
  • 1984 : Exploit face à Barcelone. Opposé au FC Barcelone en Coupe des Coupes, le FC Metz s'impose 4-1 au Camp Nou après avoir perdu 4-2 à l'aller à St Symphorien.
  • 1986 : Victoire en Coupe d'été face à l'AS Cannes 2-1
  • 1988 : Deuxième victoire en Coupe de France face au FC Sochaux (1-1, 5-4 aux tirs aux but).
  • 1996 : Victoire en Coupe de la Ligue face à l'Olympique lyonnais aux tirs au but. (0-0)
  • 1998 : Vice-champion de France derrière le RC Lens, départagé à la seule différence de buts.
  • 1999 : Finaliste de la Coupe de la Ligue, défaite 0-1 face au RC Lens.
  • 2002 : Après 35 saisons consécutives passées dans l'élite, le FC Metz est rétrogradé en Ligue 2.
  • 2003 : Remontée en Ligue 1 (en finissant 3e du championnat).
  • 2006 : Rétrogradation en Ligue 2.
  • 2007 : Champion de Ligue 2, remontée en Ligue 1.
  • 2008 : Rétrogradation en Ligue 2.
  • 2009 : Carlo Molinari cède la présidence à Bernard Serin, et reste vice-président du club.
  • 2012 : Le club finit 18e de Ligue 2 et descend donc pour la première fois de son histoire en National.
  • 2013 : Remontée en Ligue 2 après une saison en championnat National.
  • 2014 : Champion de Ligue 2, remontée du club en Ligue 1.

Les débuts du FCM (1919-1945)

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Équipe du FC Metz en mars 1933 avec Mirka, Boè, Hauswirth, Thomas, Schmitt, Traver, Steyskal, Ekerlen (debout de g. à d.), Fosset, Rohrbacher, Buhrer, André et Freiberger (en bas de g. à d.).

Le Cercle Athlétique Messin voit le jour en 1919. Nombre de joueurs du Metz Sport Verein (fondé en 1912) en forment l'ossature. Dès ses premières rencontres, le CAM s'affirme comme une redoutable formation. Après s'être imposé 2-1 face à une entente des meilleurs joueurs de Nancy, Lunéville, Remiremont et Épinal (), le CAM enchaîne par des victoires face au Club français de Paris, l'AS Strasbourg et le CA Paris. Ces résultats sont confirmés en 1919-1920 lors de la première édition du championnat de Lorraine que les Camistes remportent. Le club évolue au stade de la rue de Verdun jusqu'en 1923. Cette enceinte rassembla jusqu'à 4 000 spectateurs. Sous l'impulsion du président Maurice Michaux, le club met sur pied en 1921 une association immobilière ayant pour objectif la construction d'un stade sur l'Île Saint-Symphorien. Le stade Saint-Symphorien est inauguré en août 1923 avec un retard, le toit de la tribune s'étant effondré au décoffrage.

Le CAM accède au statut professionnel dès 1932. Le club, grâce aux solides recettes enregistrées à Saint-Symphorien, se permettait, depuis longtemps déjà, de rémunérer (illégalement) joueurs et encadrement… La section professionnelle du CAM est baptisée Football Club de Metz. Des travaux d'envergure sont engagés au stade Saint-Symphorien qui est bientôt doté de 10 000 places, dont 2 000 couvertes.

En 1940, la Moselle étant annexée à l'Allemagne (1er juillet), le FC Metz doit prendre le nom de Fussball Verein Metz et abandonner le professionnalisme, interdit en Allemagne. De 1941 à 1944, le FC Metz participe durant trois saisons à la Gauliga Westmark (Palatinat-Sarre-Lorraine mosellane), qualificatif pour la phase finale de la Deutsche Meisterschaft, le championnat d'Allemagne. Il y termine trois fois deuxième, derrière le FC Kaiserslautern en 1942 et le FC Sarrebruck en 1943 et 1944 et manque de peu l'accession à la phase finale nationale.

Après la Seconde Guerre mondiale, le club mosellan retrouve la France et la première division.

L'après guerre (1945-1967)

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La reconstruction s'annonce quasi impossible. Toutes les infrastructures du club ont été détruites, le stade est inondé, les joueurs dispersés… Consciente de la situation catastrophique du club, la Fédération française de football lui accorde trois mesures exceptionnelles :

  • tout joueur sous contrat avec le FC Metz en 1940 est obligé d'y revenir ;
  • le FC Metz est admis d'office en Division 1 ;
  • le FC Metz ne peut être relégué lors de cette saison (ces deux dernières mesures concernent également le RC Strasbourg).

Le club se traine en bas du classement lors de la saison 1945-1946 mais on ne s'en inquiète guère, étant donné qu'il est assuré de ne pas descendre. Néanmoins, en fin de saison, le président Raymond Herlory fait une grosse frayeur aux supporters : il octroie son privilège de non-relégation au club du Havre, dont la ville a été énormément touchée par les bombardements. Heureusement, les Grenats terminent à la 17e et avant dernière place. Lors de la saison 1949-1950, le club est relégué. Il recrute alors un jeune gardien très talentueux, futur international français, François Remetter.

En 1950-1951, le club, qui remontera en fin de saison, réussit l'exploit de battre, en 32e de finale de la Coupe de France, le prestigieux Stade de Reims. Il termine 5e de Division 1 la saison suivante, mais est de nouveau relégué à l'issue de la saison 1957-1958. Les Grenats, de nouveau promus à la fin de la saison 1960-1961, enregistrent le triste record de la plus large défaite de leur histoire: ils sont battus par le RC Paris 11 buts à 2. Le club redescend à l'issue de la saison, terminant dernier.

Le 15 juillet 1965, après 33 ans de présidence, Raymond Herlory passe le relais à Paul Mayer. Deux ans plus tard, le club est un des prétendants à la montée, avec Ajaccio et Bastia. À trois journées de la fin, il perd un match crucial face à Chaumont, qui le prive de montée. Mais on s'aperçoit que le gardien de but chaumontais n'était pas qualifié pour jouer. Le FC Metz accède donc de nouveau à la première division. Le 21 juin 1967, Paul Mayer ayant rempli ses objectifs -ramener le FC Metz en Division 1- passe le relais à Charles Molinari, un jeune industriel.

Les années Molinari (1967-juin 2009)

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1967-1974 : Le club s'installe au haut niveau

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Pour son retour parmi l'élite, le FC Metz surprend : il termine 6e du championnat 1967-1968 et atteint les quarts de finale de la Coupe. Ce succès repose notamment sur Georges Zvunka, classé meilleur arrière latéral de l'année par France Football, Gilbert Le Chenadec international venu du FC Nantes, l'attaquant luxembourgeois Johny Léonard auteur de 16 buts, Szczepaniak, international lui aussi, miraculé après de graves blessures aux genoux.

Après s'être renforcé avec deux nouveaux internationaux Gérard Hausser venu de Karlsruhe et Richard Krawczyk arrivé de Lens, le FC Metz progresse encore et finit 3e du championnat 1968-1969. Grâce à ces deux bons résultats, le club participe pour la première fois à la Coupe d'Europe mais se fait sortir au 1er tour en 1968 par le Hambourg SV de Uwe Seeler et en 1969 par le SSC Naples de Dino Zoff.

Les saisons suivantes, le FC Metz ne confirme pas son bon retour en 1re division malgré un effort de recrutement permanent. Nestor Combin notamment rejoint les bords de la Moselle pour deux saisons (1971-1972 et 1972-1973) après sept années en Italie. Mais les résultats ne suivent pas : 8e en 1969-1970 et 1970-1971, 14e en 1971-1972, 15e en 1972-1973 et 11e en 1973-1974.

Au milieu des années 1970, le FC Metz connaît une de ses meilleures périodes grâce à la combinaison d'un duo d'attaquants tonitruants Nico Braun, joueur luxembourgeois venu du Schalke 04 et Hugo Curioni, l'Argentin venu du FC Nantes, de jeunes joueurs formés au club comme Battiston, Muller et Zénier, de joueurs chevronnés comme André Rey, Hausknecht, Betta ou Coustillet, le tout sous la baguette de l'entraineur Georges Huart qui a pris l'équipe au début de la saison 1974-1975.

1974-1983 : des résultats irréguliers

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En 1974-1975, le FC Metz termine 8e, finissant l'année sur une série de 14 matchs sans défaite, et atteint les quarts de finale de la Coupe. La saison 1975-1976 est l'année marquante de cette période faste et voit les Messins terminer 6e et atteindre les demi-finales de la Coupe. Le FC Metz est meilleure attaque grâce à ses artilleurs : Curioni marque 25 buts et Braun 16 ! Georges Huart est désigné meilleur entraîneur de France. L'équipe pratique un jeu spectaculaire qui reste une référence pour les supporters les plus anciens.

Le tandem d'attaquants inscrit encore 45 buts lors de la saison 1976-1977 alors que le FC Metz termine 8e. Mais la roue tourne et après trois années mémorables, la saison 1977-1978 se clôt sur une médiocre 12e place pendant que le rival régional l'AS Nancy-Lorraine de Platini termine 6e et remporte la Coupe de France. Carlo Molinari mis en minorité au sein du club se retire et il est remplacé par Aimé Dumartin, un chef d'entreprise de la région messine.

La nouvelle direction ne lésine pas sur les moyens et recrute les internationaux Wim Suurbier, Henryk Kasperczak et Christian Synaeghel en provenance de l'équipe phare de l'époque Saint-Étienne, et aussi Philippe Mahut, futur international. L'entraîneur devient Marc Rastoll, ancien défenseur du FC Metz. La saison 1978-1979 commence en fanfare avec 4 victoires de suite et se termine honorablement sur une 5e place, une place européenne étant manquée à la différence de buts, seulement.

Les saisons suivantes sont irrégulières. Le maintien est préservé de peu en 1979-1980 : 17e. Puis 9e en 1980-1981, 17e de nouveau en 1981-1982 et 9e en 1982-1983 grâce notamment aux 23 buts marqués par le buteur Krimau venu jouer une saison au FC Metz. Kasperczak est devenu entraîneur.

Une génération talentueuse de jeunes joueurs formés au club apparaît à cette époque : Hinschberger, Sonor, Rohr, Bracigliano, Marco Morgante… Mais le club vit au jour le jour et connaît de graves problèmes financiers qui culminent pendant l'été 83. La faillite est évitée de peu. La mairie de Metz fournit une aide financière décisive et rappelle Carlo Molinari qui reprend les commandes 5 ans après son départ.

1983-1989 : des succès et des exploits

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La saison 1983-1984 qui aurait pu se dérouler sans le FC Metz se termine néanmoins en apothéose pour le club à la croix de Lorraine : le FC Metz remporte la Coupe de France le 11 mai 1984 en battant le favori, l'AS Monaco par 2 buts à 0 après prolongations. Cette victoire du club moribond en début de saison prend une valeur symbolique pour toute la région Lorraine durement marquée par les difficultés de la sidérurgie à cette époque. En championnat, le FC Metz termine 12e. La victoire en Coupe de France ouvre une nouvelle période faste pour l'équipe, désormais entraînée par Marcel Husson.

Les 5 années sous la houlette de Marcel Husson donnent lieu à quelques-unes des plus belles pages écrites par le FC Metz qui rentre dans la légende le 10 octobre 1984 en éliminant le FC Barcelone au 1er tour de la Coupe des Coupes. À l'aller, les Messins surclassés se sont inclinés à domicile 4 à 2 face au Barça de Bernd Schuster. Le match retour, qui n'intéresse personne, a lieu au Nou Camp devant un public peu nombreux. L'impensable se produit ce soir-là après que les Catalans eurent ouvert le score. Les Messins marquent par deux fois avant la mi-temps et deux fois encore après la pause. 4 à 1 au Nou Camp dont 3 buts de Toni Kurbos. Le FC Metz est qualifié. L'aventure européenne tourne hélas court dès le tour suivant contre le Dynamo Dresde.

Pendant 4 saisons, les Messins tiennent le haut du pavé avec notamment deux qualifications pour les coupes européennes : 5e en 1984-1985, 6e en 1985-1986 et en 1986-1987, 8e en 1987-1988 et vainqueur de la Coupe de France en 1988 en battant Sochaux aux tirs aux but.

L'équipe de 1984-1985 reste une des meilleures qu'ait connue le club mais elle est décimée par les départs en fin de saison (Jean-Philippe Rohr, Vincent Bracigliano, Philippe Thys, Claude Lowitz, Tony Kurbos, Jean-Paul Bernad, Robert Barraja). De 1984 à 1986, pendant deux saisons, la star du FC Metz est l'attaquant sénégalais à la coiffure rasta : Jules Bocandé, un des plus grands attaquants qu'ait connu Saint-Symphorien.

En 1985-1986, il termine meilleur buteur du championnat avec 23 buts. Le FC Metz développe un jeu spectaculaire dans un 3-5-2 en avance sur son temps et possède alors une attaque redoutable avec Bocandé, Didier Six venu faire une pige d'un an au club et Carmelo Micciche, bien alimentée par le meneur de jeu bulgare Plamen Markov. La saison suivante, l'équipe perd des éléments-clés, comme Bocandé, Six et Luc Sonor, voit le retour de Bernard Zénier et l'arrivée de l'attaquant écossais Eric Black et réussit à terminer 6e en assurant le spectacle. Zénier réussit l'exploit de terminer meilleur buteur sans jouer en pointe.

La victoire en Coupe contre Sochaux, alors en 2e division marque la fin d'une époque glorieuse. La saison 1988-1989 voit le FC Metz à l'effectif affaibli par de nouveaux départs et par les blessures de Zenier et Black, terminer 15e seulement, se faire éliminer sans gloire par Anderlecht en Coupe d'Europe et perdre Marcel Husson à la fin de l'année.

1989-1994 : une période de transition

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Le technicien belge Henri Depireux devient entraîneur eu début de la saison 1989. Il est remplacé au bout de quelques mois par Joël Muller, alors responsable du centre de formation, qui entame en novembre 89 un des plus longs baux en 1re division pour un entraîneur.

C'est le début d'une période de transition pour le FC Metz : 14e en 1989-1990, puis 4 fois 12e en 1990-1991, 1991-1992, 1992-1993 et encore en 1993-1994. Cette période voit passer quelques grands noms qui enthousiasment le public : Bernard Lama, alors en début de carrière, en 1989-1990, le fantasque croate Aljoša Asanović en 1990-1991, l'international tchèque Luboš Kubík de 1991 à 1993, François Calderaro inconnu à son arrivée en 1990 et qui marque 19 buts en 1991-1992 ponctués à chaque fois d'une spectaculaire cabriole.

Malgré le record d'affluence fixé le à 32 960 spectateurs pour la réception de l'Olympique de Marseille, cette période voit la moyenne des spectateurs baisser jusqu'à moins de 7800 par match sur la saison 1993-1994, malgré l'apparition régulière dans l'équipe d'un jeune joueur venu du Stade de Reims et qui annonce des lendemains qui chantent pour le FC Metz : Robert Pirès.

1994-1998 : les meilleures années du FC Metz

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Avec Robert Pires, le FC Metz reprend un nouvel envol : demi-finale de Coupe de France et 8e en 1994-1995 puis 4e en 1995-1996 avec un succès en Coupe de la Ligue, 5e en 1996-1997 et enfin 2e en 1997-1998, saison qui reste dans toutes les mémoires.

Pendant cette période faste, l'équipe peut compter sur une défense de fer, sans doute la meilleure qu'ait jamais connue le club. Autour de Sylvain Kastendeuch revenu en 94 dans son club formateur après 4 saisons à Saint-Étienne et Toulouse, on trouve Pascal Pierre, Philippe Gaillot, Albert Cartier remplacé à partir de 1995 par le Camerounais Rigobert Song. Derrière cette ligne hermétique : le gardien camerounais Jacques Songo'o puis Lionel Letizi. L'étincelle qui permettra l'avènement de cette génération talentueuse est l'arrivée en septembre 1994 du joker de luxe Philippe Vercruysse en provenance des Girondins de Bordeaux, où il est peu utilisé. L'ancien international donne une nouvelle dimension à ses jeunes coéquipiers: Pires, Cyril Serredszum, Song, Pouget qui forme avec Pires le duo détonant des P.P. flingueurs (11 buts chacun lors de la saison 1995-1996).

La victoire en Coupe de la Ligue en 1996 contre Lyon après tirs au but ouvre les portes de la Coupe d'Europe aux Messins. Mais ils sont encore trop tendres et sont éliminés en 8e de finale de la Coupe de l'UEFA 1997 par Newcastle après avoir battu aux tours précédents le FC Tirol et le Sporting Portugal. Ce parcours inachevé renforce l'expérience de l'équipe qui se renforce judicieusement avant la saison 1997-1998 avec l'arrivée de Frédéric Meyrieu, du belge Danny Boffin et du Serbe Vladan Lukić, tout en conservant Bruno Rodriguez arrivé comme joker pendant la saison 1996-1997. Malgré quelques couacs (élimination rapide en Coupe d'Europe contre Karlsruhe et en Coupe de France contre Bourg-Peronnas) le FC Metz réalise une superbe saison, décroche le titre de champion d'automne et finit 2e derrière Lens, départagé seulement par la différence de buts.

Le titre s'est joué lors d'une dernière journée palpitante mais s'est réellement perdu pour le FC Metz lorsque Lens est venu s'imposer 2-0 à Saint-Symphorien à 4 journées de la fin. Personne ne le sait alors, mais le club ne se remettra jamais de ce titre de champion perdu à la différence de buts seulement. Cette saison 1997-1998 fut le chant du cygne pour le FC Metz.

1998-2002 : la décadence puis la chute

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En effet, la dure loi du sport va entraîner des lendemains douloureux pour le FC Metz qui entame à partir de la saison 1998-1999 une lente descente aux enfers. Le club ne parvient pas à garder ses meilleurs éléments : Pires part pour Marseille, Song et Jocelyn Blanchard pour l'Italie, Serredszum pour Montpellier. Les recrutements ne compensent pas qualitativement les départs. Une partie du produit des transferts est investie dans les infrastructures : nouveaux terrains, vestiaires refaits à neuf, nouveau siège inauguré en janvier 2000.

À la surprise générale, le FC Metz ne parvient pas à franchir le tour préliminaire de la Ligue des champions contre les modestes finlandais du HJK Helsinki puis est battu en Coupe de l'UEFA par l'Étoile Rouge de Belgrade. Il termine 10e de la saison 1998-99 et sauve l'honneur par une finale de Coupe de la Ligue perdue contre Lens.

La saison 1999-2000 est quelconque, sauvée par les vieux grognards de la défense (Letizi, Kastendeuch, Gaillot et Pierre). Le jeune Louis Saha, formé au club, inscrit 4 buts et part pour l'Angleterre au terme de la saison. Le FC Metz termine encore 11e en 2001 au terme d'une saison mouvementée : après plus de 11 ans à la tête de l'équipe, Joël Muller est remercié et remplacé par son adjoint Albert Cartier après un début de championnat poussif. L'équipe se maintient grâce notamment aux prouesses du gardien colombien Faryd Mondragón et de bons résultats lors des matchs retour.

Ce n'est que retarder l'échéance puisque la saison 2001-2002 voit le FC Metz quitter l'élite après 35 années consécutives en première division. Le recours à Gilbert Gress en remplacement de Cartier redonne en cours d'année un côté plus spectaculaire à l 'équipe mais affaiblit la défense. Le couperet tombe lors du dernier match après un match nul à domicile contre Lorient dernier au classement. Metz est 17e sur 18.

2002-2009 : l'ascenseur

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Relégué en Ligue 2, le FC Metz subit désormais des contraintes financières fortes et récurrentes. Après un début de championnat très difficile, le club emmené par le nouvel entraîneur Jean Fernandez réussit néanmoins à remonter directement en Ligue 1 en terminant 3e grâce notamment à son duo d'attaquant Niang, prêté par Troyes, et Adebayor. Le FC Metz se distingue également en Coupe de la Ligue, échouant en demi-finale au bout des prolongations face au FC Sochaux.

Mais c'est un FC Metz sans le sou qui retrouve la Ligue 1 pour la saison 2003-2004. Adebayor est transféré à Monaco et les arrivées sont limités aux joueurs en fin de contrat ou prêtés comme Toifilou Maoulida. Le maintien est assuré avec une 14e place grâce aux jeunes joueurs incorporés dans l'équipe (Renouard, Franck Béria, Obraniak). Même si l'effectif est renouvelé avec notamment l'arrivée de Franck Ribéry, malheureusement trop rapidement transféré à Galatasaray à mi-championnat, la saison suivante est tout aussi difficile. Metz termine 16e.

Le club est alors remis à flot et se lance dans un recrutement ambitieux pour viser une première partie de tableau. Mais à l'image du coréen Ahn Jung-hwan, héros de la Coupe du monde 2002, qui n'arrive à marquer que 2 buts en 16 matchs, le recrutement s'avère être un fiasco et la saison 2005-2006 est catastrophique. Jean Fernandez parti pour Marseille en début de saison, c'est Joël Muller qui reprend les commandes d'une équipe sans âme qui termine dernière, très loin derrière le premier non relégué.

Du coup, personne ne croit en les chances de l'équipe pour la saison 2006-2007 en Ligue 2. Entrainé par Francis De Taddeo, ancien responsable du centre de formation, le club parvient à créer la surprise en prenant la tête du championnat dès le tout début de la saison et en parvenant à remonter en Ligue 1 dès la 33e journée de championnat soit à 5 journées de la fin de la saison. Les médias qualifieront même le FC Metz de « l'OL de Ligue 2 ». Mais avec 4 défaites consécutives en fin de saison, certains supporters ne sont cependant pas rassurés sur l'avenir du club. D'autant plus qu'une fois remonté dans l'élite, le FC Metz se retrouve avec le plus petit budget de L1, malgré une augmentation de capital de 1,2 M€. Dans cette opération, deux nouveaux actionnaires font leur entrée dans le capital du club : Jean-Luc Muller (PDG de la société de travail temporaire Inter-conseil) et Jean-Louis Petruzzi (PDG du groupe Hominis).

Ce budget complique le recrutement du FCM qui se voit obligé de faire confiance à l'effectif de la saison passée. Malheureusement, l'équipe championne de L2 déçoit et les blessures de certains joueurs cadres s'accumulent (comme Julien Cardy qui ne jouera même pas 2 heures de la saison), la saison 2007-2008 devient rapidement catastrophique. À mi-championnat, le club occupe la dernière place avec seulement 7 points, ce qui entraîne le départ de l'entraîneur, Francis De Taddeo, dont les choix sont vivement critiqués. Yvon Pouliquen reprend l'équipe en janvier et parvient à lui redonner du jeu en optant pour des tactiques plus offensives. Les résultats s'améliorent mais le club ne peut rattraper sa première partie de championnat et est condamné dès la 33e journée à redescendre en Ligue 2. Le FC Metz se voit de plus accablé par un scandale de racisme dans la très médiatisée « affaire Ouaddou ». Seuls éclaircies dans cette saison noire, le beau parcours effectué en Coupe de France, qui verra les Grenats atteindre les quarts de finale et s'incliner d'un but contre l'Olympique lyonnais au terme d'un très bon match du FCM, et l'apparition en équipe première d'un jeune et talentueux joueur, Miralem Pjanić, qui sera d'ailleurs transféré à Lyon pour 7,5 millions d'euros à la fin de la saison.

En Ligue 2 la saison suivante, l'équipe semble partie pour remonter. Auteur d'un exploit à Lyon en début de saison en Coupe de la Ligue et performant en championnat, le FC Metz a 5 points d'avance sur le quatrième à la 30e journée de championnat, les choses sont bien engagées. Mais inexplicablement, une série de 7 matchs sans victoire, et une défaite à Ajaccio au soir de la 37e journée condamnent le FC Metz à passer une saison de plus en Ligue 2, ce qui ne lui était plus arrivé depuis 45 ans. L'équipe est conspuée par le public de Saint-Symphorien lors du dernier match de la saison à domicile. Le président Carlo Molinari devient vice-Président et confie les rênes du club à Bernard Serin pour reconstruire le club.

Depuis 2009 : l'ère Serin

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2009-2012 : Du laborieux avant la première descente en National

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Le club repart à l'assaut des trois premières places, mais le début de saison 2009-2010 est mitigé. Sylvain Wiltord, ancien international français alors sans club fait une arrivée remarquée au mercato d'hiver en signant un contrat de six mois[2]. L'équipe parvient à se hisser à la 4e place du classement en deuxième partie de saison mais s'écroule comme l'année précédente en subissant une suite de neuf matchs sans victoires. La direction décide de démettre Yvon Pouliquen de ses fonctions, alors que la montée est encore jouable, pour le remplacer provisoirement par Joël Muller, directeur sportif, qui avait occupé la place d'entraîneur entre la fin des années 1980 et l'année 2000. Mais le changement n'est pas efficace et le FC Metz termine à nouveau au pied du podium.

L’inter-saison marque un renouvellement de l'effectif, les contrats de nombreux cadres de l'équipe comme Frédéric Biancalani, Matheus Vivian, Julien Cardy, Pascal Johansen, Victor Mendy et Sylvain Wiltord ne sont pas renouvelés. Le staff choisit de rebâtir une équipe autour des joueurs encore présents et de jeunes issus de la formation, champions dans leurs catégories (Metz est champion du groupe C de CFA2, ainsi que vainqueur de la Coupe Gambardella). De nombreux noms circulent pour le poste d’entraîneur vacant, notamment d'anciens du FC Metz, mais c'est finalement Dominique Bijotat, ex-entraîneur de Châteauroux, qui est nommé le 4 juin à la surprise générale.

Le championnat 2010-2011 est très difficile pour le club qui passe une grande partie de la saison dans la zone de relégation sans parvenir à en sortir. Le maintien se dessine en fin d'exercice, sous l'impulsion de l'attaquant Mathieu Duhamel, prêté par Troyes au mercato, et grâce à une série de bons résultats dans les dernières journées. Le FC Metz se sauve définitivement à l'issue de la 37e journée en battant Nimes (3-0) devant plus de 24 000 spectateurs venus soutenir les grenats, record d'affluence en Ligue 2 cette saison-là.

La saison 2011-2012 commence sur la continuité de la fin de saison passée. À la trêve, le FC Metz se positionne en milieu de tableau, à la neuvième place du classement, et entrevoit même une possibilité de monter en Ligue 1. Mais la deuxième partie de saison ne s'annonce pas comme prévu. Les départs de Romain Brégerie en début de saison et de Fallou Diagne lors du mercato en janvier fragilisent la défense messine. Dans le même temps, Duhamel puis Traoré se blessent, ce qui coïncide à la longue série négative du club à la Croix de Lorraine. Des résultats trop irréguliers, des choix tactiques de l'entraîneur très discutables, des joueurs s'irritant parfois avec le public, la situation devient très difficile à gérer. Incapable de se sortir de la spirale des mauvais résultats, le club scelle sa débâcle le 11 mai 2012 en s'inclinant à Arles-Avignon, ce qui le condamne à la descente en National pour la première fois de son histoire. La saison se termine dans la tension, avec un dernier match à domicile contre Tours où Dominique Bijotat, son staff et certains cadres de l'équipe furent mis à l'écart afin d'apaiser les supporters furieux de la descente.

2012-2014 : Un retour en Ligue 1 en deux saisons

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Avec son statut professionnel en danger, le FC Metz doit se restructurer. Patrick Razurel et Joël Muller, figures dirigeantes du club, abandonnent leur poste. Bernard Serin confirme Dominique D'Onofrio au poste de directeur sportif et le club fait appel à un nouveau staff technique. Le 4 juin 2012, Albert Cartier est rappelé par le FC Metz pour reprendre les rênes de l'équipe. Le FC Metz enregistre également le retour de Grégory Proment, ancien capitaine emblématique du club[3].

Porté par une nouvelle dynamique et un public resté fidèle (le club bat les records du National d'affluence et de moyenne de spectateurs), l'équipe s'installe solidement sur le podium dès le début de saison et, malgré quelques passes difficiles, assure sa remontée en Ligue 2 en terminant à la seconde place derrière l'US Créteil. L'équipe montre de belles choses en coupe, en éliminant deux clubs de Ligue 2, Sedan et Tours, en Coupe de la Ligue, et en poussant l'OGC Nice aux prolongations en Coupe de France.

Diafra Sakho, issu du centre de formation, termine deuxième du classement des buteurs avec 19 réalisations, faisant de lui le meilleur buteur grenat. Il forme les espoirs du FC Metz pour la saison suivante avec Yeni N'Gbakoto, Gaëtan Bussmann, Romain Métanire, Bouna Sarr,Thibaut Bourgeois formés au club ainsi que Ahmed Kashi, Kevin Lejeune, Guido Milan et le gardien Johann Carrasso. Grégory Proment prend quant à lui sa retraite sportive à 34 ans.

Au mercato estival 2013, le club se renforce avec Nicolas Fauvergue, Jérémy Choplin, Romain Rocchi, Sylvain Marchal notamment, mais n'a pour objectif qu'un maintien en Ligue 2. Après un bon début de championnat pour un promu, le FC Metz dispute son premier derby lorrain face à l'AS Nancy Lorraine, relégué de Ligue 1, depuis six ans. Dans un Stade Saint-Symphorien complet, Metz s'impose nettement (3-0). Après une défaite à Lens (3-2), les Grenats remportent sept victoires consécutives, une première dans l'histoire du club[réf. nécessaire], et prennent la tête du championnat après une victoire sur Angers, en position de leader (1-0). La blessure sérieuse de Thibaut Bourgeois, l'élimination en Coupe de France à Créteil (0-1) suivi d'une lourde défaite à Tours (2-4) inquiètent, mais les Messins réagissent en battant Troyes (1-0) à domicile juste avant la trêve hivernale. Il est sacré champion d'automne avec 40 points, soit sept de plus que ses deux poursuivants, Angers et Lens.

Au mercato hivernal, le club se renforce encore avec le brésilien Eduardo et le jeune Thibaut Vion, de retour du FC Porto. Le début d'année 2014 est difficile, avec une série de quatre matchs sans victoire, qui prend fin avec une victoire à domicile sur Caen (2-1). Metz retrouve son rythme de champion, battant notamment Nancy au à Marcel-Picot grâce à Diafra Sakho (1-0), alors meilleur buteur du championnat. Le FC Metz perd cependant son invincibilité à domicile en s'inclinant face au RC Lens (0-1) la semaine suivante. Le 26 avril 2014, lors de la 34e journée, les Messins officialisent leur retour en Ligue 1, après six années d'absence dans l'élite, grâce à une belle victoire 3-0 à Auxerre et sont officiellement champions deux journées de championnat plus tard en s'imposant (0-1) à Troyes. Avec ses jeunes joueurs formés au club encadrés par des éléments d’expérience, le FC Metz a réussi une saison au delà des espérances, qui lui permet de retrouver l'adhésion du public. La moyenne de spectateurs est de plus de 13 900 spectateurs, meilleur niveau depuis la saison 2005-2006.

2014-2015 : l'élite, un nouveau défi

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Au mercato estival 2014, des joueurs importants lors des deux dernières années quittent le club comme Sakho, Fauvergue en retour de prêt à Reims (option non levée), Inez et Bourgeois, tout deux en fin de contrat et qui ne sont pas renouvelés et Eduardo qui décide de raccrocher les crampons à bientôt 34 ans. Du côté des arrivées, le club se montre ambitieux et officialise le transfert de l'attaquant Juan Falcón en provenance de Zamora FC (Venezuela) ainsi que le défenseur argentin José Luis Palomino en provenance des Argentinos Juniors, Jonathan Rivierez, défenseur du Havre AC ainsi que le jeune milieu défensif de Lorient, Cheick Doukouré. En plus de ces transferts, le FC Metz s'associe avec un club mythique en Argentine : River Plate[4].

Revenu de très loin en étant en National deux ans plus tôt, les messins ont désormais pour défi de se maintenir dans l'élite du football français.

Structures du club

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Identité et image

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Couleurs et maillots

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Historique des maillots à domicile de l’Amiens SC

années 1960-70

années 1980

années 1990

2007-2008

années 2010

À l'origine les couleurs du maillot sont le blanc et le noir, couleurs du blason de la ville de Metz. L'idée de passer au grenat, couleur du Cercle Athletique Messin, germe lors d'un déplacement à Marseille en 1936 lorsque Charles Fosset et Raymond Herlory, assis en tribune, entendent les supporters de l'OM conspuer les messins et proférer des insultes à caractère anti-allemandes (le noir et blanc étant les couleurs de l'équipe nationale d'Allemagne). Il est alors décidé, pour améliorer l'image du club et de la ville, meurtrie par l'Annexion, de changer les couleurs des maillots.

Le grenat quittera à deux reprises les maillots messins: pendant la Seconde Guerre mondiale, où l'équipe évoluera en bleu et noir dans le championnat allemand, et pendant la présidence d’Aimé Dumartin (1978-1983) qui verra un retour du blanc et noir.

Le blanc et noir persistera néanmoins en tant que maillot extérieur.

Il est à noter que le club utilise de façon occasionnelle la couleur jaune, que ce soit en l'associant au grenat, ou en troisième maillot. Le jaune est une autre couleur emblématique de la ville de Metz, celle de la pierre de Jaumont.

Les couleurs du club ont évolué à plusieurs reprises au cours de son histoire. En effet, les couleurs historiques de l'Amiens Athlétic Club sont l'azur et le noir[d 1],[5]. Puis, lorsque le club fusionne avec Amiens Sports en 1961 pour devenir le Sporting Club d'Amiens, le bleu et le rouge deviennent ses nouvelles couleurs. Puis, progressivement, ces couleurs sont remplacées par le blanc et le noir.

Dans les années 1960 et 1970, le club joue à domicile avec un maillot bleu, avec différents motifs rouges sur les manches et sur le col, ainsi qu'un short blanc et des chaussettes bleues[6],[7]. Dans les années 1980, le bleu est toujours la couleur dominante. Toutefois, des liserés blancs figurent sur le maillot, marquant l'apparition de cette couleur sur les tenues du club, et les chaussettes deviennent blanches[8]. Le bleu va ensuite disparaître des couleurs du club.

Dans les années 1990, le blanc s'impose comme la nouvelle couleur de l'Amiens SC. Le club évolue alors à domicile avec des maillots, des chaussettes et des shorts blancs, avec des liserés noirs placés à différents endroits selon les saisons. Lors de la saison 2007-2008, le club expérimente un nouveau maillot, rayé blanc et turquoise, loin des couleurs d'origine du club. L'expérience ne dure qu'une saison, pour retourner ensuite à une tenue blanche, toujours utilisée dans les années 2010.

Historique des maillots spéciaux et à l'extérieur de l’Amiens SC

110 ans du club

années 1980

années 1990

2007-2008

années 2010

À l'extérieur, l'Amiens SC a également connu des changements dans ses couleurs. Dans les années 1980, la tenue est à dominante blanche, puis devient bleue dans les années 1990. Cette tenue extérieure bleue reste jusqu'au début des années 2000. C'est d'ailleurs dans une tenue entièrement bleue que l'Amiens SC dispute la finale de la Coupe de France 2001. Dans la deuxième moitié des années 2000, le noir devient la nouvelle couleur de l'Amiens SC à l'extérieur.

Au cours de la saison 2011-2012, l'Amiens SC crée un nouveau maillot pour fêter les 110 ans du club[9]. Ce maillot, bleu avec des manches rouges, est censé reprendre les couleurs historiques du club et est étrenné au cours du match contre le RC Lens comptant pour la 6e journée du championnat. Par la suite, l'équipe dispute plusieurs autres rencontres avec ce maillot lors de cette saison.

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Le blason définitif du FC Metz fut créé en 1967 (lors de la remontée des Grenats en Division 1), à l'initiative du Président Molinari et d'un journaliste sportif de la presse régionale. Le blason aux couleurs grenat et blanc reprend le nom de la ville. On peut aussi voir le Graoully et la croix de Lorraine.

Le club est fondé en 1901 sous le nom d'Amiens Athlétic Club. Il absorbe rapidement deux clubs, le Racing Club Amiénois en novembre 1907[d 2], puis en avril 1924 l'Étoile Sportive Saint-Pierre[note 1], créée en 1912[d 3], cette fusion permettant au club de récupérer le terrain de l'Étoile pour y installer sa section de hockey sur gazon[d 4]. L'Amiens AC fusionne ensuite avec le club d'Amiens Sports et prend le nom de Sporting Club d'Amiens en mélangeant le nom des deux clubs[note 2]. Amiens Sports était lui-même issu de la fusion opérée en avril 1947 entre le Stade Amiénois, fondé en 1909, et le SC Saint-Leu, fondé en 1921[d 5],[p 1],[p 2],[note 3]. En 1989, le club change une nouvelle fois de nom et devient l'Amiens Sporting Club[note 4], son nom actuel.

Le logo actuel de l'Amiens SC adopte la forme d'un blason et reprend les couleurs et les symboles du club. L'acronyme de l'Amiens SC, ASC, est inscrit en bleu et en gris clair au centre du blason, sur un fond blanc et gris foncé. Autour de cette inscription sont écrits Amiens Football en noir et la date de fondation, 1901, sur un ruban jaune. Deux licornes et deux branchages en gris clair complètent le logo. Ce logo s'inspire des armoiries complètes de la ville d'Amiens, qui représentent deux licornes cabrées entourant le blason de la ville[10].

Logos et blasons du club
Historique des fusions et changements de nom
Racing Club Amiénois
(xxxx-1907)
 
Amiens Athlétic Club
(1901-1961)
 
Stade Amiénois
(1909-1947)
 
SC Saint-Leu
(1921-1947)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Étoile Sportive Saint-Pierre
(1912-1924)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Sporting Club d'Amiens
(1961-1989)
 
Amiens Sports
(1947-1961)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Amiens Sporting Club
(depuis 1989)

Infrastructures

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Le stade Moulonguet
Le stade Moulonguet, enceinte du club de 1921 à 1999.

La pratique du football, à ses débuts, ne nécessite qu'un terrain herbeux susceptible d'accueillir les sportifs. À Amiens, le parc de la Hotoie, peu éloigné du centre ville, est l'une des rares solutions pour les footballeurs souhaitant pratiquer leur sport[d 6]. En 1902, l'Amiens AC sollicite la mairie pour lui autoriser l'utilisation d'un des carrés de pelouse du parc. La mairie répond favorablement et vote le 13 août une subvention de 250 francs pour couvrir les frais d'installations[d 6]. Cependant, ce terrain ne permet à tous les clubs amiénois de s’entraîner, et très vite, les dirigeants de l'AAC partent en quête d'un autre terrain[d 7]. Dès 1903, le club obtient la location du terrain situé au centre du vélodrome du boulevard de Châteaudun, l'un des boulevards extérieurs de la ville, que les équipes du club avaient déjà eu l'occasion de fouler auparavant[d 8]. Rapidement trop à l'étroit sur la pelouse du vélodrome, l'Amiens AC fini par faire aménager son premier véritable stade de football en 1909 en faisant construire rue Henri Daussy dans le quartier Henriville d'Amiens deux terrains, des vestiaires, une tribune et une piste autour du terrain[d 9]. Le stade est inauguré le 10 octobre, et pour l'occasion, les dirigeants du club décident de renouer avec une vieille tradition remontant à 1435 où le maïeur d'Amiens lançait le ballon aux joueurs de soule[d 10],[note 5]. Pour l'occasion, plus de 1 000 spectateurs assistent au match disputé entre l'Amiens AC et le Racing Club de Roubaix, le meilleur club de France de l'époque[note 6], que les Roubaisiens gagnent six buts à cinq[d 11]. Pendant la Première Guerre mondiale, le stade est réquisitionné par l'armée britannique pour y organiser un service de camouflage, et le club est contraint de déménager sur une pâture[d 12].

Intérieur du stade de la Licorne
Intérieur du stade de la Licorne.

Au sortir de la guerre, pour des raisons évidentes de prestige, le Dr Albert Moulonguet, président de l'Amiens AC, part à la recherche d'un nouveau terrain. Le comité de Picardie de l'USFSA, qui louait des terrains à l'administration des Hospices d'Amiens dans le quartier Henriville depuis 1912, est dissous en 1920[d 13]. L'Amiens AC jette alors son dévolu sur ces terrains nouvellement libres, et les loue dès 1920[d 13]. Le Dr Moulouguet, membre de l'administration des Hospices, se charge de la transaction[d 13]. En , une tribune couverte de 500 places assises est érigée, puis le 4 décembre, le stade de la rue Louis Thuillier est inauguré lors d'un match de Coupe de France que l'Amiens AC remporte face à l'AS française deux buts à un[11],[h 1]. Le stade est ensuite rebaptisé stade Moulonguet en 1931, en hommage au Dr Moulonguet qui quitte la présidence du club la même année en raison de son âge avancé[h 1]. L'Amiens AC dispute dans ce stade ses premiers matchs professionnels en 1933 à l'occasion du championnat de Division 2. La capacité du stade est ensuite portée au cours des décennies à 1 700 places assises[12] et sera le stade du club jusqu'en 1999. Le stade Moulonguet accueil désormais les matchs à domicile de l'équipe réserve[h 1].

En 1999, le club se dote d'un nouveau stade, le stade de la Licorne, reconnaissable par sa haute structure faite de panneaux de verres transparents. Le stade, d'une capacité de 12 097 places et nommé du nom de la créature mythique qui orne le logo de l'Amiens SC, est inauguré le à l'occasion du Trophée des champions opposant le FC Nantes, vainqueur de la Coupe de France, aux Girondins de Bordeaux, vainqueur du championnat, qui voit la victoire des Nantais un but à zéro[13]. L'Amiens SC dispute son premier match officiel dans son nouveau stade le 7 août contre le Stade lavallois pour le compte de la deuxième journée du championnat de Division 2 1999-2000, et obtient un match nul un but partout[14].

Centre de formation

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Les dirigeants de l'Amiens SC décident au milieu des années 1990 de l'ouverture d'un centre de formation. En septembre 1996, faute d'installations adéquates à Amiens, le centre de formation du club ouvre au centre des Trois Doms de Montdidier, à quarante kilomètres d'Amiens[15]. En juillet 2006, la construction d'un complexe est commencée à proximité du stade de la Licorne pour accueillir le centre de formation[15]. Il est inauguré le en présence de deux représentants du Directeur technique national, François Blaquart et Pierre Mankowski[16]. Les jeunes footballeurs disputent leurs rencontres au stade Moulonguet et sur les terrains annexes du stade de la Licorne[17], et poursuivent en parallèle leurs études dans des établissements scolaires en partenariat avec le club[18]. En 2012, le centre de formation était classé par la Fédération française de football à la vingt-neuvième place des centres de formation français, en catégorie 2 classe B[19].

Aspects juridiques et économiques

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Statut du club et des joueurs

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L'Amiens Athlétic Club est fondé en 1901 en tant que club sportif, régi par la loi sur les associations établie en 1901. Il devient par la suite une entreprise unipersonnelle sportive à responsabilité limitée (EUSRL), qui est ensuite transformée en société anonyme sportive professionnelle (SASP) le , lorsque le club décide d'ouvrir son capital à des actionnaires privés[20].

Les premiers joueurs de l'Amiens AC sont de simples adhérents d'un club, qui doivent payer une cotisation annuelle pour être considérés comme membres de la société[d 14]. Dans les années 1920, de nombreux clubs, dont l'Amiens AC, pratiquent l'amateurisme marron, qui consiste à rémunérer indirectement les joueurs amateurs, pour inciter les meilleurs à rejoindre le club. Ainsi, Maurice Thédié se voit confier la gestion d'un café, Célestin Delmer celle d'une crémerie ou encore Paul Nicolas celle d'une poissonnerie[d 15]. L'arrivée du professionnalisme au club en 1933 change la donne. Les joueurs se retrouvent salariés de l'Amiens AC et sont rémunérés sur la base d'un contrat, dont le montant et la durée ont fortement évolué depuis cette date, à cause de l'évolution conséquente de l'économie du football dans la seconde moitié du XXe siècle. Lorsque le club reprend le statut amateur entre 1952 et 1991, la ville d'Amiens, directement impliquée dans la gestion de celui-ci, propose aux joueurs des emplois. Ainsi, des joueurs comme Paul Imiéla, Robert Buchot ou encore Thierry Dobelle ont occupé des postes de moniteur de sport ou des responsabilités dans les services sportifs de la ville[21].

Éléments comptables

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La LFP publie depuis 2002 les comptes de résultats des clubs professionnels français. Sur la période allant de la saison 2002-2003 à la saison 2008-2009, l'Amiens SC affiche des résultats financiers proches de l'équilibre, avec des résultats net s'étalant entre des pertes de 380 000  et des gains de 313 000 . Les recettes du club sont en grande partie issues de la billetterie des matchs (entre 0,4 et 1,6 M€), des sponsors et de la publicité (entre 1,8 et 2,1 M€), des subventions de la part des collectivités territoriales (entre 0,9 et 1,1 M€) et des droits TV (entre 2,4 et 5,6 M€), alors qu'une part importante des charges réside dans la masse salariale du club (entre 3,0 et 5,6 M€).

Bilans comptables de l'Amiens SC depuis 2002
Saison Championnat Matchs Spon. Sub. Dr. TV Autres Produits Salaires Autres Charges Résultat net
2002-2003[22] Ligue 2 470 1 835 993 2 412 nc nc 3 019 nc nc - 218
2003-2004[23] Ligue 2 587 1 919 970 2 596 nc nc 3 016 nc nc 84
2004-2005[24] Ligue 2 370 1 980 970 3 142 4 568 7 710 3 700 3 981 7 681 61
2005-2006[25] Ligue 2 374 2 020 932 4 980 3 658 8 638 3 942 4 402 8 344 270
2006-2007[26] Ligue 2 540 2 082 933 5 010 3 910 8 920 5 054 5 014 10 068 313
2007-2008[27] Ligue 2 1 631 1 804 1 118 5 629 5 415 11 044 5 600 5 937 11 537 - 211
2008-2009[28] Ligue 2 nc nc nc nc nc nc nc nc nc - 210
2009-2010[note 7] National nc nc nc nc nc nc nc nc nc nc
2010-2011[note 7] National nc nc nc nc nc nc nc nc nc nc
2011-2012[29] Ligue 2 nc nc nc nc nc nc nc nc nc - 380
Légende : Les valeurs sont indiquées en k€. Le résultat net est la différence entre les produits et les charges, auxquelles s'ajoutent l'impôt sur les sociétés, les opérations exceptionnelles et les frais de participation du personnel.

Sponsors et équipementiers

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L'Amiens AC entretient dès les années 1910 des relations de sponsoring avec les commerçants locaux importants, comme les magasins de vêtements Devred, créés en 1902 à Amiens et l'horloger-bijoutier Léon Maeght, qui investissent de l'argent dans le club et participent à son organisation[d 16].

En 1968, le port de la publicité sur les maillots devient autorisé[30]. Dès lors, le sponsor principal du club s'affiche sur le maillot des joueurs de l'Amiens SC. En premier lieu l'entreprise de confection textile Lee Cooper dans les années 1970 et 1980[h 2],[h 3], puis la mutuelle d'assurance Groupama au début des années 1990[h 4] suivie de l'enseigne d'hypermarché Mammouth[h 5], rachetée par l'enseigne de grande distribution Auchan en 1996, qui devient alors le principal sponsor du club[h 6]. Depuis l'arrivée du président Bernard Joannin en 2009, le principal sponsor du club est l'entreprise d'article de sport Intersport.

Résultats sportifs

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Palmarès

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Palmarès du FC Metz
Compétitions internationales Compétitions nationales
Compétitions de jeunes Compétitions nationales disparues

Les meilleures performances

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En première division, le meilleur classement de Metz date de la saison 1997-98, à l'issue de laquelle le club se classe deuxième à égalité de points (68) avec Lens, sacré champion grâce à une meilleure différence de buts. Metz a terminé dans les six premiers du championnat à dix autres reprises: 3e en 68-69, 4e en 95-96, 5e en 51-52, 78-79, 84-85 ainsi qu'en 96-97 et 6e en 67-68, 75-76, 85-86 et 86-87.

En deuxième division, Metz remporte par trois fois le championnat :1934-1935, 2006-2007 et 2013-2014. Il est à noté que le club qui était en National en 2012-2013, terminant deuxième, remporte la Ligue 2 la saison d'après en tant que promu avant de retrouvé l'élite après six saisons d'absences.

En Coupe de France, Metz sort vainqueur des éditions de 1984 et 1988. Plusieurs décennies auparavant, en 1938 le club dispute déjà une finale au Parc des Princes, contre l'Olympique de Marseille. L'arbitrage est cependant défavorable au club lorrain qui s'incline sur le score de 2-1.

En 1999, Metz est finaliste de la Coupe de la Ligue au Stade de France. Lens, qui avait déjà remporté le championnat précédent au nez et à la barbe des messins, s'impose 1-0. On peut également mettre en évidence la campagne en Coupe de la Ligue 2003, qui se termine pour Metz en demi-finale face à Sochaux (3-2 a.p). Lors de cette édition, Metz, alors en Ligue 2, avait cependant éliminé Bordeaux et Nantes.

Au niveau européen, le fait le plus marquant est sans doute la victoire de Metz 4-1 contre le FC Barcelone au Camp Nou, après une défaite 2-4 à Metz, au premier tour de la Coupe des coupes 1984-1985. Le match fut diffusé le lendemain à la télévision française.

Coupes d'Europe

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Depuis ses débuts en Coupe des villes de foires en 1968-1969, le FC Metz a disputé 8 campagnes européennes : 1 tour préliminaire de la ligue des champions (1999), 2 campagnes en coupe des vainqueurs de coupe (1985 et 1989), 3 campagnes en Coupe UEFA (1986, 1997, 1998 plus un tour suite à un reversement en 1999 après son élimination au tour préliminaire de la ligue des champions) et 2 campagnes en coupe des villes de foire (1969 et 1970).

Son meilleur résultat fut un huitième de finale de l'UEFA en 1997. Le club a disputé 26 matchs (15e club français) pour 6 victoires, 7 matchs nuls et 13 défaites.

À cela s'ajoute 2 campagnes en Coupe Intertoto

Les résultats des campagnes européennes

Saison Compétition Tour Adversaire Résultat
1968-1969 Coupe des villes de foires 1er tour Hambourg SV 1-4, 2-3
1969-1970 Coupe des villes de foires 1er tour SSC Naples 1-1, 1-2
1984-1985 Coupe des vainqueurs de coupe 1er tour FC Barcelone 2-4, 4-1
2d tour Dynamo Dresde 1-3, 0-0
1985-1986 Coupe UEFA 1er tour Hajduk Split 1-5, 2-2
1988-1989 Coupe des vainqueurs de coupe 1er tour RSC Anderlecht 1-3, 0-2
1996-1997 Coupe UEFA 1er tour FC Tirol Innsbruck 0-0, 1-0
2d tour Sporting Lisbonne 2-0, 1-2
3e tour Newcastle United 1-1, 0-2
1997-1998 Coupe UEFA 1er tour Royal Excelsior Mouscron 2-0, 4-1
2d tour Karlsruher SC 0-2, 1-1
1998-1999 Ligue des champions Préliminaire HJK Helsinki 0-1 1-1
Coupe UEFA 1er tour Étoile rouge de Belgrade 1-2, 2-1

Les résultats en Coupe Intertoto

Saison Compétition Tour Adversaire Résultat
1995 Coupe Intertoto Poule ÍBK Keflavík 2-1
Poule Partick Thistle 1-0
Poule NK Zagreb 1-0
Poule LASK Linz 1-0
1/8 finale Ceahlăul Piatra Neamţ 2-0
1/4 finale RC Strasbourg 0-2
1999 Coupe Intertoto 2d tour MŠK Žilina 1-2, 3-1
3e tour KSC Lokeren 2-1, 0-1
4e tour Polonia Varsovie 5-1, 1-1
Finale West Ham 1-0, 1-3

Historique du blason

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Le blason définitif du FC Metz fut créé en 1967 (lors de la remontée des Grenats en Division 1), à l'initiative du Président Molinari et d'un journaliste sportif de la presse régionale. Le blason aux couleurs grenat et blanc reprend le nom de la ville. On peut aussi voir le Graoully et la croix de Lorraine.

Couleurs

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À l'origine les couleurs du maillot sont le blanc et le noir, couleurs du blason de la ville de Metz. L'idée de passer au grenat, couleur du Cercle Athletique Messin, germe lors d'un déplacement à Marseille en 1936 lorsque Charles Fosset et Raymond Herlory, assis en tribune, entendent les supporters de l'OM conspuer les messins et proférer des insultes à caractère anti-allemandes (le noir et blanc étant les couleurs de l'équipe nationale d'Allemagne). Il est alors décidé, pour améliorer l'image du club et de la ville, meurtrie par l'Annexion, de changer les couleurs des maillots.

Le grenat quittera à deux reprises les maillots messins: pendant la Seconde Guerre mondiale, où l'équipe évoluera en bleu et noir dans le championnat allemand, et pendant la présidence d’Aimé Dumartin (1978-1983) qui verra un retour du blanc et noir.

Le blanc et noir persistera néanmoins en tant que maillot extérieur.

Il est à noter que le club utilise de façon occasionnelle la couleur jaune, que ce soit en l'associant au grenat, ou en troisième maillot. Le jaune est une autre couleur emblématique de la ville de Metz, celle de la pierre de Jaumont.

Infrastructures

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Personnalités

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Le Fc Metz est marqué par plusieurs grands noms du football mondial:

Présidents

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Entraîneurs

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Joueurs

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Joueurs emblématiques

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Gardiens Défenseurs Milieux Attaquants

Internationaux français

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Depuis 1958, 12 joueurs ont joué en équipe de France en portant le maillot du FC Metz. Pour tous, il s'agissait de leur grand début (NB : Bernard Zénier fut re-sélectionné en 1987 sous le maillot grenat après avoir été sélectionné sous le maillot bleu avec Nancy en 1983).

Trois d'entre eux ont disputé une Coupe du monde alors qu'ils portaient le maillot Grenat : Patrick Battiston, 1978, Philippe Mahut 1982 et Robert Pirès en 1998.

Le 23 février 1977, la France accueille la R.F.A au Parc des Princes avec 3 joueurs messins dans ses rangs qui font leurs grands débuts internationaux : André Rey est titulaire dans les buts, Patrick Battiston arrière droit et Bernard Zénier entre à la 64e de jeu à la place de Loïc Amisse.

Albert Cartier a également été retenu en équipe de France sans obtenir de sélections.

Plusieurs internationaux français ont également fait leur début professionnel au FC Metz  : Marcel Adamczyk (1 sélection), Victor Zvunka (1 sélection), Francis Piasecki (3 sélections), Jean-Philippe Rohr (1 sélection), Luc Sonor (9 sélections) et Louis Saha (20 sélections), Bernard Zénier (5 sélections - 1 but)

Nom Naissance Sélections Buts Sel. Tot. Buts Tot. 1re sélection avec Metz Adversaire Dernière sélection avec Metz Adversaire
Robert Pirès 29.10.73 17 2 79 14 31.8.96 Mexique (2-0) 28.6.98 Paraguay (1-0)
Patrick Battiston 12.3.57 14 1 56 3 23.2.77 R.F.A (1-0) 27.2.80 Grèce (5-1)
André Rey 22.1.48 10 0 10 0 23.2.77 R.F.A (1-0) 2.5.79 États-Unis (6-0)
Sylvain Kastendeuch 31.8.63 9 0 9 0 18.11.87 R.D.A (0-1) 7.2.89 Irlande (0-0)
François Remetter 8.8.28 6 0 26 0 11.6.53 Suède (0-1) 19.6.54 Mexique (3-2)
Robert Szczepaniak 4.4.42 5 0 5 0 23.12.67 Luxembourg (3-1) 06.11.68 Norvège (0-1)
Philippe Mahut 4.3.56 5 0 9 0 9.9.81 Belgique (0-2) 10.7.82 Pologne (2-3)
Cyrille Pouget 6.12.72 3 0 3 0 24.1.96 Portugal (3-2) 27.3.96 Belgique (2-0)
Bernard Zénier 21.8.57 2 0 5 1 23.2.77 R.F.A (1-0) 18.11.87 R.D.A (0-1)
Carmelo Micciche 16.8.63 2 1 2 1 29.4.87 Islande (2-0) 16.6.87 Norvège (0-2)
Lionel Letizi 28.5.73 2 0 2 0 11.10.97 Afrique du Sud (2-1) 25.3.98 Russie (0-1)
Thadée Cisowski 16.2.27 1 0 13 11 01.11.52 Autriche (2-2) 01.11.52 Autriche (2-2)

Effectif actuel

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Effectif professionnel du Football Club de Metz de la saison 2013-2014
Joueurs Encadrement technique
No  P. Nat.[31] Nom Date de naissance Sélection[32] Club précédent
1 G Drapeau de la France Carrasso, JohannJohann Carrasso 07/05/1988 (36 ans) Stade Rennais
16 G Drapeau du Gabon M'Fa Mezui, AnthonyAnthony M'Fa Mezui 07/03/1991 (33 ans) Gabon Formé au club
30 G Drapeau de la France Didillon, ThomasThomas Didillon 29/11/1995 (29 ans) Formé au club
3 D Drapeau de la France Inez, RomainRomain Inez 30/04/1988 (36 ans) LB Châteauroux
4 D Drapeau de la France Marchal, SylvainSylvain Marchal Capitaine 10/02/1980 (44 ans) SC Bastia
5 D Drapeau de l'Argentine Milán, GuidoGuido Milán 03/07/1987 (37 ans) Club Atlanta
15 D Drapeau de la France Métanire, RomainRomain Métanire 28/03/1990 (34 ans) Formé au club
18 D Drapeau de la France Choplin, JérémyJérémy Choplin 09/02/1985 (39 ans) SC Bastia
24 D Drapeau de la France Bussmann, GaëtanGaëtan Bussmann 02/02/1991 (33 ans) Formé au club
25 D Drapeau de la France N'Dour, AbdallahAbdallah N'Dour 20/12/1993 (31 ans) Formé au club
26 D Drapeau du Luxembourg Philipps, ChrisChris Philipps 08/03/1994 (30 ans) Luxembourg Formé au club
29 D Drapeau de la Finlande O'Shaughnessy, DanielDaniel O'Shaughnessy 14/09/1994 (30 ans) Finlande espoirs Formé au club
2 M Drapeau du Niger Konaté, Lancina KarimLancina Karim Konaté 20/05/1987 (37 ans) Niger Al-Ittihad
7 M Drapeau de la France Rocchi, RomainRomain Rocchi 02/10/1981 (43 ans) AC Arles-Avignon
10 M Drapeau de la Guinée Sarr, BounaBouna Sarr 31/01/1992 (32 ans) Formé au club
14 M Drapeau du Burkina Faso Sido, FadilFadil Sido 13/04/1993 (31 ans) Le Mans FC
20 M Drapeau de la Guinée-Bissau Teixeira, LucianoLuciano Teixeira 10/10/1993 (31 ans) Guinée-Bissau Benfica Lisbonne
21 M Drapeau de l'Algérie Kashi, AhmedAhmed Kashi 18/11/1988 (36 ans) LB Châteauroux
22 M Drapeau de la France Lejeune, KevinKevin Lejeune 22/01/1985 (39 ans) Tours FC
23 M Drapeau de la France N'Gbakoto, YeniYeni N'Gbakoto 23/01/1992 (32 ans) Formé au club
28 M Drapeau du Sénégal N'Doye Baye, MayoroMayoro N'Doye Baye 18/12/1991 (33 ans) Formé au club
8 A Drapeau de la France Bourgeois, ThibautThibaut Bourgeois 05/01/1990 (34 ans) Formé au club
9 A Drapeau du Brésil Eduardo, Eduardo 05/08/1980 (44 ans) AC Ajaccio
11 A Drapeau du Sénégal Sakho, DiafraDiafra Sakho 24/12/1989 (34 ans) Formé au club
12 A Drapeau de la république démocratique du Congo flèche vers la droite Angani, YvesYves Angani 26/05/1991 (33 ans) RD Congo FC Système
13 A Drapeau du Ghana N'Sor, KwaméKwamé N'Sor 01/08/1992 (32 ans) Kaiserslautern
17 A Drapeau de la France Cornet, MaxwellMaxwell Cornet 27/09/1996 (28 ans) Formé au club
19 A Drapeau de la France Vion, ThibautThibaut Vion 13/12/1993 (31 ans) FC Porto
27 A Drapeau de la France flèche vers la droite Fauvergue, NicolasNicolas Fauvergue 13/10/1984 (40 ans) Stade de Reims
Entraîneur(s)
Entraîneur(s) adjoint(s)
  • José Jeunechamps
Préparateur(s) physique(s)
  • Geoffrey Valenne
Entraîneur(s) des gardiens
Kinésithérapeute
  • Jacques Muller
Médecin(s)
  • André Marie

Légende

Joueurs prêtés

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Nat. Poste Nom du joueur
2 Drapeau de la Côte d'Ivoire D Ali Vanomo Bamba (en prêt au RC Strasbourg jusqu'au 30 juin 2014)
2 Drapeau de la Guinée A Alhassane Keita (en prêt au US Boulogne CO jusqu'au 30 juin 2014)
34 Drapeau de la Turquie M Şervan Taştan (en prêt au Karşıyaka SK jusqu'au 30 juin 2014)
11 Drapeau de la France M Samy Kehli (en prêt au RE Virton jusqu'au 30 juin 2014)
19 Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam D Michel Lê (en prêt au AS Cherbourg jusqu'au 30 juin 2014)
9 Drapeau du Sénégal A Moussa Gueye (en prêt au Coimbra jusqu'au 30 juin 2014)

Culture populaire

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Rivalités

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Le club a été confronté à plusieurs rivalités sportives au cours de son histoire. Avant les débuts du professionnalisme en France en 1932, l'Amiens Athlétic Club dispute fréquemment des derbys contre d'autres clubs amiénois, comme le Stade Amiénois, dont les rencontres sont appelées Derby local dans la presse amiénoise[d 17]. Le Journal d'Amiens donne ainsi son compte-rendu d'une victoire en 1921 de l'Amiens Athlétic Club contre le Stade Amiénois un but à zéro en ces termes : « comme à chaque Derby local, les braillards des deux clubs se firent entendre ; rien ne manqua comme intermède puisqu'une reprise de boxe fut esquissée par un spectateur et un arbitre de touche. »[d 17]. Depuis, le club ne dispute plus de matchs officiels contre d'autres équipes locales, étant donné qu'il est très rare que deux clubs de la même ville jouent dans le même championnat en France. Actuellement, le deuxième meilleur club de la ville d'Amiens est l'AC Amiens, qui évolue pour la saison 2013-2014 en CFA, soit une seule division en dessous de l'Amiens SC, mais les deux clubs ne se sont jamais rencontrés en compétition officielle.

Localisation des rivaux de l'Amiens SC

Au niveau du département de la Somme, la suprématie samarienne est disputée contre le SC Abbeville, situé à seulement quarante-cinq kilomètres d'Amiens et qui s'est retrouvé à plusieurs reprises dans le même championnat que le club amiénois au gré des montées et descentes de chaque club. Les matchs entre les deux clubs sont souvent l'occasion de doubler les affluences, comme lors de la rencontre du Jour invalide (29 février 1967) au stade Moulonguet qui voit les Abbevillois s'imposer cinq buts à quatre après de nombreux rebondissements[33]. Le SC Abbeville a de plus participé à la Division 2 entre 1980 et 1990 à une époque où l'Amiens SC oscillait entre cette Division 2 et la Division 3. Les deux clubs se sont ainsi retrouvés dans le même groupe de Division 2 lors des saisons 1984-1985 et 1986-1987, les rencontres se terminant par trois matchs nuls et une victoire abbevilloise[34],[35].

Bilan sportif de l'Amiens SC contre ses rivaux en Division 2[34],[35],[36]
Club Saisons J V N D Bp Bc Diff
AS Beauvais Oise 9 18 6 7 5 20 21 -1
SC Abbeville 2 4 0 3 1 3 4 -1

Le club a évolué dans la Ligue du Nord-Pas-de-Calais à partir de 1918 et jusqu'à la création de la Ligue de Picardie en 1967, que le club rejoint naturellement. Bien que proche géographiquement du Nord-Pas-de-Calais, l'Amiens SC n'entretient pas de réelle rivalité contre les clubs de cette région. Au niveau de la Picardie, la bataille pour la suprématie se situe contre les clubs des deux autres plus grandes villes de la région, à savoir l'AS Beauvais et l'Olympique Saint-Quentin. Le principal rival de l'Amiens SC reste l'AS Beauvais, cette confrontation entre les deux plus grandes villes picardes étant connue comme le Derby Picard. Les deux clubs se sont côtoyés dans le football professionnel de 1991 à 2004 et se sont affrontés à dix-huit reprises en Division 2 et en Ligue 2. Bien que l'Amiens SC ait joué la Division 2 lors de la saison 1991-1992 en même temps que l'Olympique Saint-Quentin, les deux clubs n'étaient pas dans le même groupe et ne se sont donc pas affrontés.

Le faible nombre de rencontres disputées par l'Amiens SC contre des clubs régionaux dans les premières divisions du championnat de France s'explique par le fait que seuls quatre autres clubs de la Ligue de Picardie ont atteint la Division 2, à savoir l'AS Beauvais, l'Olympique Saint-Quentin, le SC Abbeville et l'AFC Creil[37]. Depuis la création de la Ligue de Picardie en 1967, l'Amiens SC domine le classement des clubs picards, ayant été le club de la Ligue le mieux classé de 1970 à 1979, de 1994 à 1996, de 1997 à 2000, de 2002 à 2009 et depuis 2010.

Soutien populaire

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Supporters

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Peu après la création de l'Amiens Athlétic Club en 1901, des curieux viennent assister aux matchs. À partir de 1905, la presse locale encourage les Amiénois à venir soutenir les jeunes footballeurs, mais rares sont les rencontres qui attirent la foule[d 8]. Le premier groupe de supporters du club, l'Amicale des supporters de l'AAC, est créé en avril 1926, dans le but de resserrer les liens entre les membres et amis du club[d 18]. L'Amicale organise des déplacements pour voir l'équipe jouer à l'extérieur, mais aussi des soirées, des rencontres amicales et crée un bulletin mensuel des supporters[d 19].

L'Amiens SC a ensuite connu au cours de son histoire plusieurs groupes de supporteurs de type association loi de 1901. Le groupe AS Couton est créé en 1993, puis, en 1995, le groupe White Devils voit le jour au stade Moulonguet[38]. Rapidement, les fumigènes apparaissent, aidant à l'animation du stade. Le groupe connaît cependant des soucis d'entente avec les dirigeants de l'époque, et décide dès lors de changer de nom en 1996 pour s'appeler les White Phoenix. Placé dans la tribune Matines, le groupe commence à se déplacer pour voir l'équipe jouer à l'extérieur. Finalement, le groupe est dissous à la fin de la saison 1996-1997. En 1999, un ancien membre des White Phoenix fonde un nouveau groupe de supporters, les Licornes Blanches[38]. Le kop s'installe dans le nouveau stade de la Licorne derrière les buts en tribune Sud, puis change de nom au début des années 2000 pour s'appeler finalement le Kop des Licornes Blanches (KLB). Depuis la saison 2005-2006, le groupe est situé en tribune Nord[38].

Deux clubs de supporters animent le stade de la Licorne pour la saison 2013-2014 : le Kop des Licornes Blanches et l'AS Couton[39].

Affluences

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Le football amiénois, à l'origine pratiqué dans l'anonymat le plus complet, attire progressivement les spectateurs. Ils sont ainsi plus de 1 000 à assister au match d'inauguration du stade de la rue Henri Daussy le contre le RC Roubaix[d 11]. Les affluences commencent à monter dans les années 1920. Entre 1922 et 1924, l'Amiens AC attire ainsi au stade Moulonguet entre 1 000 et 2 000 personnes par match[d 20]. Puis, à la suite de son titre de champion du Nord en 1924, ces chiffres oscillent entre 2 000 et 5 000, et ce jusqu'à la chute de la section professionnelle en 1937, avec des pointes à 7 000 spectateurs, comme lors du match contre le FC Rouen en février 1936[d 20].

Une fois l'équipe professionnelle disparue, le stade Moulouguet n'accueille plus qu'entre 300 et 500 fidèles, mais une fois la section professionnelle retrouvée en 1945, il enregistre de nouveaux des affluences de 3 000 à 4 000 spectateurs[40]. Entre 1952 et 1991, sur la nouvelle période amateur du club, les affluences se stabilisent autour des 3 000 spectateurs en Division 2, et vers les 2 000 spectateurs quand le club évolue à l'échelon inférieur[40].

La construction du stade de la Licorne en 1999 permet dès lors d'accueillir davantage de spectateurs. La barre des 5 000 spectateurs de moyenne est franchie dès la première saison de l'Amiens SC dans son nouveau stade, avec une affluence de 7 672 personnes[40]. Le club garde par la suite des affluences similaires au cours des années 2000. La meilleure moyenne de spectateurs de l'histoire du club sur une saison a été obtenue lors de la saison 2011-2012 avec une moyenne de 9 573 spectateurs[40].

Affluences de l'Amiens SC depuis 1932[40]
Stade de la LicorneStade Moulonguet

Relation avec les médias

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Portrait de Joseph Boulanger
Joseph Boulanger couvre les résultats sportifs de l'Amiens AC dès 1902.

Dès le début du XIXe siècle, le football trouve écho dans la presse écrite amiénoise. Si les articles restent peu nombreux jusqu'en 1914, les rencontres sportives de l'Amiens Athlétic Club sont évoquées dès 1902[d 21]. L'auteur de ces premiers articles est Joseph Boulanger, chroniqueur au Journal d'Amiens et au Progrès de la Somme, et également vice-président de l'AAC[d 22]. Ainsi, dans le numéro du 17 décembre 1902, il relate dans un article d'une quinzaine de lignes la victoire de l'Amiens AC trois buts à zéro face à l'US Saint-Quentinoise en finale du championnat de Picardie[d 23]. Progressivement, le football prend de plus en plus de place dans Le Journal d'Amiens. Il ne se contente plus uniquement de relater les matchs, mais couvre également les événements extra-sportifs, comme la construction du stade de la rue Henri Daussy en 1909, et encourage le public amiénois à venir assister aux rencontres, comme celle qui oppose en mars 1910 l'Amiens AC au London Country Council Football[d 24]. L'intérêt de la presse pour ce nouveau sport qu'est le football va croissant, et dans les années 1920, de plus en plus de photographies viennent agrémenter les articles, qui n'hésitent pas à donner leur avis sur la rencontre. Par exemple, le , après un match de championnat de Division d'Honneur entre l'Amiens AC et le RC Roubaix, le Journal d'Amiens remarque que « le jeu pratiqué fut loin d'être joli. Certes, la partie fut intéressante, voire même émotionnante mais ce ne fut pas du beau football »[d 25]. D'autre part, des journaux d'envergure nationale font leur apparition, et les performances sportives du club se retrouvent relatées dans le Miroir des Sports, créé en 1920, ou encore dans Match, qui publie par exemple le un article sur l'équipe avant qu'elle ne dispute sa demi-finale de Coupe de France[d 26].

Le principal quotidien de la Picardie, Le Courrier picard, créé en 1944 sur les bases du Journal d'Amiens et du Progrès de la Somme, accorde depuis une part importante de sa partie sport à l'Amiens SC. Les matchs du club furent longtemps suivis par Lionel Herbet, qui couvre son premier match le à l'occasion d'un match amical contre Le Havre AC[h 7], et qui aujourd'hui est responsable des médias à l'Amiens SC[h 8]. D'autre part, comme pour l'ensemble des clubs professionnels français, les rencontres amiénoises sont couvertes par les journaux spécialisés, comme France Football et L'Équipe par exemple. L'Amiens SC a aussi édité son propre journal, Objectif Foot, qui de 1994 à 2009 a relaté la vie sportive du club. Ce journal était distribué en complément du Courrier picard ou à l'entrée du stade lors des matchs de l'équipe à domicile[41],[42].

Clubs partenaires

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  • Association Sportive Génération Foot, depuis 2000, le FC Metz est partenaire official de Génération Foot, club et académie de football au Sénégal. De nombreux joueurs en sont sortis sous le maillot du club grenat
  • RFC Seraing, le club commence un partenariat avec le club belge de Seraing, en 2013.

Groupes de supporters

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Le FC Metz est encadré par trois groupes d'ultras présents à chaque matchs à domicile et qui effectuent souvent les déplacements :

  • Tribune Est Basse (TEB) :
Horda Frénétik (depuis 1997)
  • Tribune Ouest Basse (TOB) :
Génération Grenat (depuis 1995)
Gruppa Metz (depuis 2012)

Autres équipes

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Équipes réserves

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L'Amiens SC possède, comme pour la majorité des clubs de football, des équipes réserves qui évoluent dans les divisions inférieures à celle de l'équipe première[note 8]. Le nombre de ces équipes et leur utilité ont varié au cours de l'histoire du club. Ainsi, au début du XXe siècle, l'USFSA organise un championnat spécial pour les équipes secondes, que l'Amiens AC remporte à deux reprises, en 1908 à la suite d'une victoire trois buts à deux contre l'US Tourcoing, et en 1911 contre le Stade bordelais[d 27]. Puis, à la suite de l'arrêt en 1919 des championnats organisés par l'USFSA, les équipes réserves prennent part aux divisions inférieures des championnats, l'Amiens SC comptant jusqu'à trois équipes réserves dans les années 1970 et 1980[h 9]. Ce nombre tombe à deux équipes dans les années 1990, puis à une seule en 2002[43], cette équipe servant principalement, depuis l'ouverture du centre de formation du club en 1997, à faire jouer les jeunes joueurs issus de ce centre. Le plus haut niveau atteint par la réserve du club est la Division 3, à laquelle l'équipe participe lors des saisons 1976-1977 et 1984-1985[44],[45].

L'équipe réserve joue au stade Moulonguet, l'ancien stade de l'équipe première, et évolue pour la saison 2013-2014 en CFA 2, deux niveaux en dessous de l'équipe première[46].

Équipe féminine

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La première équipe féminine voit le jour à l'Amiens Athlétic Club en septembre 1924 à la suite de plusieurs demandes adressées à sa commission de football. Cependant, mis à part l'annonce de sa création, la presse ne fait ensuite plus état de cette équipe[d 28]. L'Amiens SC possède de nouveau une section féminine depuis le [47]. Cette section est issue du département féminin du CS Amiens Montières Étouvie, qui est dissous et transféré à l'Amiens SC. L'équipe prend alors le nom et les couleurs de l'ASC pour la saison 2013-2014, mais continue à jouer au stade du CS Amiens ME, le stade de Montières[48].

La section féminine du CS Amiens Montières Étouvie est créée en 1997[49]. L'équipe est alors engagée pour la première fois dans un championnat lors de la saison 1998-1999, dans le championnat de District de l’Oise. La première place obtenue dans ce championnat permet alors à l'équipe d'accéder à la Division d’Honneur, premier niveau du championnat de Picardie, pour la saison 1999-2000. Le CS Amiens Montières Étouvie remporte cinq fois le titre de champion de Picardie de 2007 à 2011, et une fois la Coupe de Picardie en 2009[49]. Le club accède pour la première fois à un championnat national en 2011, et dispute dès lors le championnat de France de Division 2, terminant à la sixième place de son groupe et se maintenant à ce niveau.

Pour sa deuxième saison sous ses nouvelles couleurs, la section féminine de l'Amiens SC évolue en Division 2. Le responsable de la section est Dominique Flahaut et l'entraîneur est Yann Aquaire[50].

Équipes de jeunes

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Des équipes de jeunes ont aussi été présentes au club tout au long de l'histoire de l'Amiens SC. Elles commencent actuellement à la catégorie U10[51],[note 9]. Les catégories U17 et U19 sont les deux seules qui possèdent actuellement un championnat national organisé par la Fédération française de football[52], les deux équipes de l'Amiens SC des U17 et U19 évoluant pour la saison 2013-2014 dans ce championnat national[53],[54].

Autres sports

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L'Amiens AC est créé en tant que club omnisports. Ainsi, à ses débuts, les membres du club pratiquent indifféremment des sports comme le football, le tennis, l'athlétisme et la natation[d 29].

En 1967, avec l'inauguration de la première patinoire d'Amiens, une section de sports de glace contenant le hockey sur glace, le patinage artistique et la danse sur glace est créée au SC Amiens, avec Jack Renel pour premier président. La section de hockey sur glace devient championne de France de Nationale B à la fin de la saison 1981-1982 et accède ainsi à l'élite du hockey français. Cependant, des problèmes financiers obligent les dirigeants de la section sport de glace à déposer le bilan en 1990, entraînant la dissolution de la section. En 1991, avec l'aide de la ville d'Amiens, du Conseil général de la Somme et de nouveaux sponsors, un nouveau club est créé, séparé de l'Amiens SC, pour reprendre la suite de l'équipe de hockey sur glace. Le Hockey Club Amiens Somme, dont les équipes sont surnommées les Gothiques d'Amiens, se maintient au plus haut niveau du hockey sur glace français depuis cette date et est devenu deux fois champion de France, en 1999 et en 2004[55]. De même, la section natation de l’Amiens SC est dissoute au début des années 1990. Elle repart sous un nouveau club, Amiens Natation, créé en 1991. Le club devient l'Amiens Métropole Natation en 2004 et accueille notamment Jérémy Stravius, champion olympique et champion du monde de natation[56].


Notes et références

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  1. Saint-Pierre est un quartier d'Amiens
  2. Un Sporting Club d'Amiens a existé du début du XXe siècle à 1922, sans rapport avec le club développé dans cet article
  3. Saint-Leu est un quartier d'Amiens
  4. Un Amiens Sporting Club a existé d'environ 1907 à environ 1914, sans rapport avec le club développé dans cet article
  5. Le maire, empêché, se fait représenter par l'un de ses adjoints
  6. Le RC Roubaix est sacré champion de France USFSA en 1902, 1903, 1904, 1906 et 1908
  7. a et b La LFP ne publie pas les comptes des clubs professionnels en National
  8. Les équipes réserves ont pris selon les époques les noms de seconde, troisième, etc. ; B, C, etc. ou 2, 3, etc.
  9. U10 signifie en anglais under the age of 10, soit moins de dix ans en français

Ouvrages de référence

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  • François Dubois, Naissance et essor du football à Amiens, Encrage, coll. « Hier », (ISBN 2-906389-36-6)
  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées fd141
  2. Dubois, p. 70
  3. Dubois, p. 38
  4. Dubois, p. 87
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  6. a et b Dubois, p. 50
  7. Dubois, p. 65
  8. a et b Dubois, p. 43
  9. Dubois, p. 67
  10. Dubois, p. 48
  11. a et b Dubois, p. 44
  12. Dubois, p. 97
  13. a b et c Dubois, p. 99
  14. Dubois, p. 35
  15. Dubois, p. 144
  16. Dubois, p. 119
  17. a et b Dubois, p. 170
  18. Dubois, p. 126
  19. Dubois, p. 127
  20. a et b Dubois, p. 121
  21. Dubois, p. 54
  22. Dubois, p. 56
  23. Dubois, p. 168
  24. Dubois, p. 55
  25. Dubois, p. 172
  26. Dubois, p. 175
  27. Dubois, p. 58
  28. Dubois, p. 92
  29. Dubois, p. 30
  • Lionel Herbet, Les grands noms de l'Amiens SC, Alan Sutton, coll. « Mémoire du football », (ISBN 978-2-84910-904-5)
  1. a b et c Herbet, p. 135
  2. Herbet, p. 63
  3. Herbet, p. 72
  4. Herbet, p. 106
  5. Herbet, p. 148
  6. Herbet, p. 14
  7. Herbet, p. 11
  8. Herbet, p. 194
  9. Herbet, p. 61
  • École de football de l'Amiens Athlétic Club, Le Football en Picardie et l'histoire de ses origines, Dessaint Doullens,
  • Collectif, p. 144
  • Collectif, p. 186
  • Autres références

    modifier
    1. « Extrait de l'historique du site officiel du FC Metz sur la finale de la Coupe de France 1938 en bas de page. »
    2. www.lequipe.fr Wiltord à Metz, c'est fait
    3. a et b « Albert Cartier reprend les rênes du FC Metz », sur www.lessentiel.lu, (consulté le )
    4. http://www.fcmetz.com/article/Coup%20de%20projecteur/2014-06-11-20-01-16_le-fc-metz-et-river-plate-sassocient.html
    5. « Amiens Sporting Club Football », sur histoire.maillots.free.fr
    6. « SC Amiens 1965-1966 », sur 2.bp.blogspot.com
    7. « SC Amiens 1973-1974 », sur 3.bp.blogspot.com
    8. « SC Amiens 1984-1985 », sur 3.bp.blogspot.com
    9. « Amiens SC Un nouveau maillot et un stade plein ! (Vidéo) », sur courrier-picard.fr, Le Courrier picard,
    10. « Les armoiries d'Amiens », sur amiens.fr, Amiens métropole
    11. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées historique
    12. « Stade Moulonguet », sur france.stades.free.fr
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    Annexes

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    Bibliographie

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    Cette bibliographie présente quelques ouvrages de référence. Ceux qui ont été utilisés pour la rédaction de l'article sont indiqués par le symbole Document utilisé pour la rédaction de l’article.

    • Gérard Charles, FC Metz, un club…une histoire, Éditions Serpenoise, , 256 p. (ISBN 2-87692-497-8)
    • Didier Romand et Patrick Scharf, La chenille du bonheur, voyage au cœur d'une saison inoubliable, Éditions Serpenoise, (ISBN 2-87692-321-1)

    Articles connexes

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    Liens externes

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    Voir aussi

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    Liens externes

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