Utilisateur:Kurapik/bac à sable2
Fondation |
1991 |
---|
Type | |
---|---|
Président |
Cyrille van Effenterre |
Site web |
Étudiants |
19700 |
---|---|
Enseignants-chercheurs |
3500 |
Pays | |
---|---|
Ville |
ParisTech est un regroupement de douze grandes écoles d'ingénieurs et de commerce parisiennes. Initié en 1991, son but est de créer un établissement de « stature comparable à celle des grandes universités scientifiques et techniques au niveau mondial » [1].
Ce regroupement vise à développer une offre de formation de qualité couvrant l'ensemble des sciences et technologies, afin d'avoir une plus grande visibilité internationale, qui doit être renforcée par l'utilisation d'une marque commune (« ParisTech ») pour les diplômes et la recherche[2].
Depuis 2007, afin de poursuivre son développement et de profiter des nouvelles possibilités offertes en matière d’enseignement, ParisTech est devenu un établissement public à part entière. Ce changement doit permettre de faciliter la recherche de nouveaux financements et partenariats internationaux[2].
Histoire
modifierL'histoire des différentes écoles de ParisTech remonte aux débuts de la Révolution Industrielle. Quatre des écoles fondatrices ont été créées au XVIIIe siècle et les autres durant le XIXe siècle et le XXe siècle.
En 1991, neuf grandes écoles et écoles d'ingénieurs publiques se rassemble dans une association loi de 1901 nommée « Grandes écoles d'ingénieurs de Paris », pour collaborer dans des domaines d'intérêt commun et acquérir une reconnaissance internationale en tant qu'entité de taille suffisante.
En 1999 l’association prend le nom de « ParisTech », il est adopté pour accompagner le développement international de l’association car plus compréhensible dans les autres pays. [3].
En 2007, l'association crée un pôle de recherche et d’enseignement supérieur (le PRES ParisTech) qui revêt désormais la forme d’un établissement public de coopération scientifique (EPCS) , l'Institut des sciences et technologies de Paris, dénommé ParisTech[4].
ParisTech continue actuellement son développement, particulièrement international, dans le cadre du partenariat franco-chinois avec l'université de Tongji. ParisTech y dispose d'installations qui font office de siège de ParisTech en Chine qui a pour but d'être une vitrine de la science et de la technologie française à Shanghai.
ParisTech regroupe actuellement douze membres : onze écoles d'ingénieurs et une école de commerce.
En octobre 2009 les directeurs des écoles de ParisTech ont « réaffirmé leur souhait de constituer, sur la base des valeurs fondatrices de leur projet commun de 2006, une « université des sciences, des technologies et du management », organisée sur trois campus en région parisienne et disposant d’une véritable autonomie, d’une gouvernance renforcée, et des capacités de diplômation d’une université de plein exercice. » [5].
Gouvernance
modifierL'établissement est dirigé par un président et administré par un conseil d'administration. Celui-ci élit le président pour 3 ans ; il est composé d'un représentant de chaque établissement membre fondateur ; d'un à trois représentants des membres associés ; de trois représentants des personnels (dont deux pour les enseignants et chercheurs) ; d'un représentant des étudiants en doctorat ; et de trois à cinq personnalités « qualifiées ».
Le président est assisté d'un bureau exécutif (3 vice-présidents choisis parmi les représentants des écoles membres)[4].
Le conseil d'administration est assisté d'un conseil d'orientation stratégique, constitué principalement de dirigeants des grandes entreprises françaises et de représentants des organismes de tutelles des écoles membres. Ce conseil donne des directions stratégiques et travaille pour étendre à ParisTech dans son ensemble les relations particulières que chaque école membre entretien avec ses partenaires (universités, écoles ou entreprises).
Enfin le conseil scientifique est lui composé de représentants des écoles et de personnalités scientifiques extérieures. Il donne avis et des conseils sur la politique scientifique de ParisTech.
Son président est Cyrille Van Effenterre, depuis le [6].
Organisation
modifierParisTech rassemble douze écoles, appelées « membres fondateurs » [7] :
- École des Ponts ParisTech
- Arts et Métiers ParisTech
- ENSAE ParisTech
- Chimie ParisTech
- Mines ParisTech
- ENSTA ParisTech
- TELECOM ParisTech
- École polytechnique ParisTech
- ESPCI ParisTech
- HEC Paris [8]
- AgroParisTech
- SupOptique [9]
ParisTech participe au projet Campus du plateau de Saclay. À terme les écoles devraient être réparties sur trois campus : Saclay, Paris intra-muros et Marne la Vallée. [10].
Formation
modifierAdmission
modifierLe recrutement des élèves-ingénieurs se fait principalement sur concours après les classes préparatoires aux grandes écoles. Les écoles recrutent principalement dans toutes les filières de classes préparatoires (MP, PSI, PC, PT, TSI, BCPST), mais une partie des étudiants est issue de l’université et vient de DUT, de licences ou de masters scientifiques. Un très bon dossier et la réussite à un test en sciences est nécessaire à ces « admis sur titres » pour intégrer les écoles.
ParisTech offre également de nombreuses places pour les étudiants étrangers, la procédure de recrutement de ces élèves étant commune pour toutes les écoles de ParisTech et repose sur un dossier revu par un jury et des épreuves complémentaires.
Formation générale
modifierParisTech propose des formations couvrant l'ensemble des sciences et technologies. Chaque école membre est généralement reconnue comme leader dans son domaine ce qui assure la qualité de la formation[réf. nécessaire]. Les domaines couverts sont entre autres, mathématiques et leurs applications, sciences et technologies de l’information et de la communication, physique, optique, science des matériaux, mécanique, génie mécanique, mécanique des fluides et énergétique, chimie, physico-chimie et génie chimique, sciences de la vie et ingénierie du vivant, sciences de la Terre et génie de l’environnement, sciences de l’économie, de la gestion et de la société.
Les élèves de ParisTech ont pour la plupart une obligation de mobilité à l'étranger durant leur formation, ils ont la possibilité de suivre des cours dans les autres écoles membres ou de faire des parcours croisés en étudiant durant une année dans une autre école que leur école d’origine.
Masters of Science
modifierParisTech est habilité à délivrer des Masters of Science[11], ils sont souvent organisés par plusieurs écoles de ParisTech et parfois en coopération avec des entreprises partenaires.
Les masters suivants sont proposés[12] :
- Communication et sécurité informatique
- Communications mobiles
- Communications numériques
- Conception, modélisation et optimisation des procédés
- Gestion et traitement des eaux, des sols et des déchetsi
- Ingénierie financière et méthodes quantitatives
- Radio numérique
- Stratégies énergétiques
- Systèmes informatiques en réseaux
- Transport et développement durable
Institut Doctoral ParisTech
modifierL’institut doctoral ParisTech est le fruit d’un plan concerté des écoles ParisTech afin de promouvoir la formation doctorale.
Il rassemble différents collèges et comités afin d’optimiser la collaboration des écoles et d’assurer la promotion de la formation.
Dans le cadre du projet « PASTEL » (ParisTech service de thèses en ligne) les thèses des étudiants de ParisTech sont librement disponibles sur internet. [13]
Recherche
modifierLa recherche tient une place importante dans ParisTech. ParisTech compte :
- 126 laboratoires de recherche
- 3.500 enseignants chercheurs
- 2.400 doctorants
- plus de 18.000 publications au cours des 5 dernières années
Une partie de la recherche des lauréats de la médaille Fields Pierre-Louis Lions et du Prix Nobel Maurice Allais, Pierre-Gilles de Gennes et Georges Charpak, s'est déroulée dans ces laboratoires. Le lauréat de la médaille d'or du CNRS Alain Aspect ainsi que les lauréats de la médaille d'argent du CNRS, Jacques Prost, Philippe Grangier, Jérôme Bibette, Catherine Bréchignac, Mathias Fink, Michel Callon, Daniel Lincot, Ludwik Leibler, Michel Fliess et Janine Cossy, effectuent leurs travaux dans ces laboratoires.
Partenariats
modifierUniversités partenaires et échanges d’étudiants
modifierParisTech a de nombreux partenariats avec d’autres universités étrangères. Des accords d'échanges ont notamment été passés avec les grandes universités d'Amérique latine (Brésil, Mexique, Chili, Argentine, etc.) et de Chine. Le programme de recrutement de « 50 ingénieurs par an » en Chine démarré depuis 2000 a permis de former 275 ingénieurs chinois à ce jour.
À Paris, une résidence a été créée dans la cité universitaire afin d'accueillir les étudiants étrangers.
ParisTech a intégré en 2006 le réseau européen IDEA League et participe aux programmes internationaux : ATHENS et Unitech.
Partenariats pour la recherche
modifierParisTech encourage la mise en place de chaires industrielles dans les écoles membres. L'Ecole Polytechnique[14] a ainsi créé des chaires avec EDF, Calyon, ArcelorMittal, Unilever, Dupont, Thales, Samsung, EADS, les Mines ParisTech[15] avec Total, Natexis, Microsoft, AREVA, les Ponts ParisTech avec Lafarge et la Société Générale, l'ENSAE ParisTech avec Axa et AGF, HEC[16] avec Renault, Toshiba, Pernod-Ricard, l'ESPCI ParisTech avec Michelin[17] et Saint-Gobain[18], Télécom ParisTech avec Orange, AgroParisTech avec Suez et Vinci.
Débouchés
modifierLes anciens élèves de ParisTech travaillent dans tous les domaines et dans tous les types d’entreprises aussi bien en France qu’à l’étranger. Seize des vingt principales entreprises françaises (en poids indiciel du CAC 40) sont dirigés par d'anciens élèves de ParisTech.
- Thierry Desmarest, X - Corps des Mines, président du conseil d'administration de Total
- Jean-François Dehecq, Arts & Métiers ParisTech, président du conseil d'administration de Sanofi-Aventis
- Gérard Mestrallet, X - ENA, président directeur général de GDF SUEZ
- Didier Lombard, X - Télécom ParisTech, président directeur général de France Télécom
- Jean-Bernard Lévy, X - Télécom ParisTech, président directeur général de Vivendi
- Henri de Castries, HEC Paris - ENA, président directeur général d'Axa
- Michel Pébereau (X - ENA) et Baudouin Prot (HEC Paris - ENA), président et directeur général de BNP Paribas
- Frédéric Oudéa, X - ENA, président directeur général de la Société Générale
- Jean-Paul Agon, HEC Paris, directeur général de L'Oréal
- Henri Proglio, HEC Paris, président de Veolia et président directeur général d'EDF
- Xavier Huillard, X - Ponts ParisTech, président directeur général de Vinci
- Bernard Arnault, X, président directeur général de LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton SA
- Henri Lachmann, HEC Paris, président du conseil d'administration de Schneider Electric
- Pierre Pringuet, X, président directeur général de Pernod Ricard
- Jean-Louis Beffa, X - Corps des Mines, président du conseil d'administration de Saint-Gobain
- Patrick Kron, X - Corps des Mines, président directeur général d'Alstom
Activités connexes
modifierUnion ParisTech
modifierCette association réunit les élèves des écoles membres de ParisTech, chacune y est représentée par 2 membres. Grâce à cette association, toutes les écoles restent en contact et sont informées de ce qui se fait ailleurs pour aider à monter des projets et des soirées en commun.
Pour les sportifs, l’Union organise un tournoi annuel dans lequel il est possible d'affronter les autres équipes des écoles de ParisTech mais aussi les équipes des meilleures universités européennes lors du tournoi de l’Idea League.
L’association participe à l’organisation de la soirée annuelle « La nuit ParisTech »
L’association assure également l’accueil des étrangers qui viennent passer leur semaine Athens à Paris et représente les étudiants des écoles de ParisTech à l’étranger.
ParisTech Libres Savoirs
modifierParisTech supervise un certain nombre de projets conjoints dont le Graduate School ParisTech comprenant les descriptifs de près de 2 000 unités d'enseignement et de l'ensemble des programmes de formation des 11 écoles.
Pour chaque cours, une fiche descriptive synthétique est proposée pour l'ensemble des programmes proposés.
Le site offre également une rubrique « Libres Savoirs » pour accéder à plus de 1 000 ressources pédagogiques.
Dans le cadre du projet « ParisTech libres savoirs », ParisTech fournit gratuitement sur Internet un ensemble de ressources pédagogiques couvrant différents domaines issues des cours dispensés dans les écoles de ParisTech.
Créations d'entreprise
modifierParisTech a mis en place l'incubateur d'entreprise ParisTech Entrepreneurs et utilisant pour base l’incubateur Telecom ParisTech. Les locaux de l’incubateur sont situés rue Darea dans le 14ème arrondissement de Paris. L'incubateur est principalement tourné vers les diplômés des écoles de ParisTech, mais accepte aussi des entrepreneurs extérieurs qui souhaitant bénéficier des aides et structures d'accompagnement disponibles.
ParisTech est aussi membre des incubateurs Agoranov, d'Incubateur HEC, d'Incuballiance et de Polystart.
ParisTech Alumni
modifierL'association des anciens élèves est dénommée ParisTech Alumni et regroupe les associations d'anciens élèves des écoles de ParisTech, soit plus de 190 000 personnes. [19] Des évènements sont organisés régulièrement par l’association en France et à l’étranger.
Classements
modifierL’édition 2008 du « classement de Shanghai » publié par l’Université de Jiao Tong place 2 des écoles de ParisTech (l'ESPCI ParisTech et l'École polytechnique) en tête des écoles d’ingénieurs françaises, dans le troisième quintile au niveau mondial.
Mines ParisTech a publié en 2007, puis à nouveau en 2008, son « Classement international professionnel des établissements d'enseignement supérieur, établi à partir du nombre d'anciens étudiants figurant parmi les dirigeants exécutifs des 500 plus grandes entreprises mondiales (classement de Fortune Global 500). Ce nouveau classement place Harvard en tête, suivi de l'université de Tokyo, Stanford, l'École polytechnique et HEC, puis les Mines ParisTech, le classement précise également que ParisTech en tant qu’établissement se classe à la seconde place, derrière Harvard. Le choix des critères de sélection est cependant critiqué car il favoriserait excessivement les établissements français[20].
Annexes
modifierNotes et références
modifier- ParisTech se présente, sur le site officiel
- [PDF] Brochure de présentation, sur le site officiel
- L'histoire et le fonctionnement, sur le site officiel
- Décret n°2007-378 du 21 mars 2007 portant création de l'Institut des sciences et technologies de Paris
- Communiqué du 21 octobre 2009
- [PDF] « Cyrille van Effenterre élu président de l'EPCS ParisTech », communiqué de presse.
- Liste des écoles membres, sur le site officiel de ParisTech.
- « HEC Paris rejoint ParisTech comme membre fondateur », 30 juin 2008, sur le site de HEC.
- « L’Institut d’Optique Graduate School confirme son engagement dans ParisTech, en devenant membre fondateur », communiqué de presse de ParisTech.
- Communiqué du 21 octobre 2009
- Arrêté du 9 juin 2009 portant habilitation à délivrer des masters dans les établissements habilités à délivrer le diplôme d'ingénieur
- Liste des Masters of Science ParisTech
- ParisTech service de thèses en ligne – PASTEL
- Chaires de l'Ecole Polytechnique
- Chaires des Mines ParisTech
- Chaires d'HEC
- Chaire Michelin ESPCI ParisTech
- Chaire Saint-Gobain ESPCI ParisTech École Polytechnique
- Site Officiel des anciens élèves de ParisTech
- C. LePrince, « L'excellence française » revue et corrigée par l'École des mines
Liens et documents externes
modifier[[Catégorie:Pôle de recherche et d'enseignement supérieur]] [[Catégorie:École d'ingénieurs en Île-de-France]] [[Catégorie:Réseau d'écoles d'ingénieurs]] [[Catégorie:ParisTech]] [[Catégorie:Organisme fondé en 1991]]