Utilisateur:Leonard Fibonacci/Caius Trebonius Proculus Mettius Modestus

Caius Trebonius Proculus Mettius Modestus était un sénateur romain du IIe siècle de notre ère. Il occupa plusieurs fonctions au sein des services impériaux et fut également consul suffect, comme collègue de Marcus Flavius ​​Aper[1].

Modestus était un membre de la Gens Mettia (en). Hans-Georg Pflaum a d'abord retracé l'ascension de cette famille, en identifiant ses origines à Petelia, une petite ville de langue grecque du Bruttium (Calabre), peut-être l'ancêtre de Petilia Policastro[2]. De là elle aurait émigré à Arles lorsque Jules César y a installé un de leurs ancêtres, un soldat ou centurion de sa VIe légion[3]. Les ancêtres immédiats de Modestus étaient son grand-père, Marcus Mettius Modestus, procurateur de la province romaine de Syrie, et son père, Marcus Mettius Rufus, gouverneur de l'Égypte romaine de 89 à 92, ce qui en faisait des membres éminents de l'ordre équestre. Son oncle Mettius Modestus, consul suffect en 82, a facilité son entrée au Sénat[4]. On connaît aussi son frère Marcus Mettius Rufus. Il décéde avant d'avoir pu parvenir au consulat[5].

Modestus a clairement un nom polyonyme, bien que l'identité de Trebonius Proculus n'ait pas été recherchée, ni en tant que personne qui a adopté Modestus, ni en tant que son grand-père maternel.

Marcus Junius Mettius Rufus (en), consul suffect en 128, a été identifié comme étant son fils biologique[6].

Éléments biographiques

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C’est peut-être le même que Mettius Modestus dont Pline le Jeune parle dans une lettre à son ami Voconius Romanus[7]. Bernard Remy date de son exil en l'an 93, année où Domitien a puni un certain nombre de sénateurs pour conspiration[4]. Apparemment, le notaire délimiteur Marcus Aquilius Regulus a joué un rôle dans son exil, car Pline décrit dans sa lettre avec une joie évidente à quel point Regulus craignait Mettius Modestus, maintenant que l'empereur Nerva le rappelait d'exil[8].

Deux des fonctions détenues par Modestus sont connues. La première, en tant que légat propréteur ou gouverneur de Province de Lycie et Pamphylie (en) de 99 à 102, ou avant de devenir consul[9]. Les habitants ont commémoré son mandat en érigeant une porte monumentale à trois arches à Patara, en Lycie (dans la province d'Antalya, en Turquie), qui est toujours debout aujourd'hui. Son deuxième poste a été celui de gouverneur proconsulaire de la province romaine d'Asie en 119/120[10].

Hypothèse

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Selon Hans-Georg Pflaum, ce serait lui qui serait le "Modestus" que l'encyclopédie byzantine Souda désigne comme ayant acheté Épaphrodite de Chéronée comme précepteur de son fils et qui l'aurait ensuite affranchi[11]. Ce dernier tombé en esclavage dans son enfance avait été recueilli par Archias d'Alexandrie, qui lui avait faire des études et l'avait ensuite revendu à "Modestus, préfet d'Égypte"[3]. Après avoir enseigné les lettres grecques au fils de "Modestus" appelé Petelinus, Épaphrodite, qualifié de grammaticus Graecus, a été affranchi en remerciement de ses services[3] et a alors poursuivi une carrière de "grammairien" à Rome à partir de l'époque de Néron, jusqu'à l'époque de Nerva[3]. où il est devenu riche au point de posséder deux maisons où il entreposait 30 000 livres.

Notes et références

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  1. Fasti Ostienses, frag. Gd.
  2. Pflaum 1970-1972, p. 265-272.
  3. a b c et d Pflaum 1970-1972, p. 266.
  4. a et b Bernard Rémy, Les carrières sénatoriales dans les provinces romaines d'Anatolie au Haut-Empire (31 av. J.-C. - 284 ap. J.-C.) (Istanbul: Institut Français d'Études Anatoliennes - Georges Dumézil, 1989), p. 292.
  5. Rémy, Les carrières sénatoriales, p. 293
  6. Olli Salomies, Adoptive and polyonymous nomenclature in the Roman Empire, (Helsinski: Societas Scientiarum Fenica, 1992), p. 97.
  7. C.P. Jones considers the identification as generally accepted. ("A New Commentary on the Letters of Pliny", Phoenix, 22 (1968), p. 123).
  8. Pline le Jeune, Epistulae, I.5.
  9. Werner Eck, "Jahres- und Provinzialfasten der senatorischen Statthalter von 69/70 bis 138/139", Chiron, 12 (1982), p. 332-338.
  10. Eck, "Jahres- und Provinzialfasten der senatorischen Statthalter von 69/70 bis 138/139", Chiron, 13 (1983), p. 152.
  11. Pflaum 1970-1972, p. 265-266.

Sur Marcus Mettius Modestus

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Liens externes

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