Utilisateur:Michel Abada/Article en cours de modification/Îsâ en Inde

Des rouleaux antiques indiquent que Jésus a passé dix-sept ans en Inde et au Thibet. A 39 ans, il était un étudiant et professeur des hommes saints bouddhistes et indous. L'histoire de son voyage de Jérusalem à Benares a été enregistrée par des historiens de Brahman et aujourd'hui ils le connaissent et l'aiment toujours comme "Issa" (ou Issama) leur "Bouddha".

Jésus en INDE et au TIBET modifier

Issa le Bouddha, la vie du Christ en Inde et au Tibet

La Bible fait état de Jésus à l'âge de 12 ans dans le temple. Puis à l'âge de trente ans au fleuve Jourdain. Cela laisse 18 années dont on a aucun récit. Selon L'Evangile de Luc, il s'occupait simplement des affaires de mon Père.

Nicolas Notovitch, est un médecin russe qui voyagea très souvent en Afghanistan, aux Indes et au Tibet. Il vagabonda à travers les pittoresques passes du Bolan, passa le Pendjab, descendit dans les rocs arides du Ladakh et, la curiosité aidant, alla au-delà de la fameuse Vallée du Cachemire dans le secret inviolable des Himalayas. Le pays des Neiges éternelles. En 1894 Nicolas Notovitch a édité un livre a appelé "la vie inconnue du Christ". Il était docteur russe et a voyagé intensivement dans l'ensemble de l'Afghanistan, de l'Inde, et du Thibet.

Notovitch a voyagé par les beaux passages de Bolan, au-dessus du Pendjab, vers le bas dans la terre rocheuse aride de Ladak, et dans Vallée du Cashmire et de l'Himalaya. Pendant l'un de ses voyages il visitait Leh, la capitale de Ladak, près du couvent bouddhiste "Himis". Il se cassa la jambe, ce qui lui donna l'occasion de rester pendant quelque temps au couvent d' Himis.

Durant son étude, Notovitch apprit qu'il existait dans la librairie de Lhassa des registres anciens de la vie de Jésus-Christ. Au cours d'une visite du grand couvent de Hemis, il localisa une traduction tibétaine de la légende et nota soigneusement dans son carnet de voyage plus de deux cents versets du curieux document connu comme étant «La Vie de Saint Issa».

On lui montra deux grands volumes jaunis contenant la biographie de "Saint Issa". Notovitch fit traduire les volumes tibétains tandis qu'il notait soigneusement chaque vers dans les pages de son journal. La légende rapportée par le Dr Notovitch semble être une collection de témoignages oculaires, un livre de contes racontés par des marchands indigènes arrivant de Palestine où ils s'adonnaient à faire des affaires durant l'exécution controversée d'un homme connu comme «le roi des juifs».

Un des récits parle d'un israélite nommé Issa, «béni par Dieu et le meilleur de tous», qui fut mis à mort par Ponce Pilate, le gouverneur de Judée.

Un autre récit détaillé aui retrace la lignée d'Issa est en parallèle étroit avec la scrupuleuse généalogie de Jésus-Christ du chapitre premier de Mathieu. Il y avait, comme Notovitch le racontait, «une situation pittoresque» au gonpa de Hemis le jour où sa caravane arriva. «Les portes du couvent étaient grandes ouvertes, donnant accès à quelque vingt personnes déguisées en animaux, oiseaux, diables et monstres de toutes sortes.» C'était une pièce de mystère religieux.

Un choc culturel pour un orthodoxe russe «Ma tête tournait,» avoua Notovitch. «De jeunes hommes, vêtus en guerriers, sortirent du temple.

Faisant un barouf infernal avec leurs tambourins et leurs cloches, ils tournoyaient autour des dieux assis sur le sol.» Le spectacle prolongé fut récompensé par une invitation du chef lama à boire du «tchang» en honneur du festival. Notovitch s'assit sur un banc en face du vénérable lama. «Que signifient ces masques, ces costumes, ces cloches et ces danses?, demanda-t-il en diplomate. Le lama brossa une brève histoire du bouddhisme tibétain, terminant sur une âpre accusation de la classe des prêtres, ceux appelés les brahmanes, qui avait fait de la sainte doctrine une affaire de commerce. «Nos premiers saints prophètes, auxquels nous donnons le titre de bouddhas, se sont établis depuis longtemps dans différents pays du globe», a-t-il dit. «Leurs sermons visaient avant tout la tyrannie des brahmanes...» C'est ici que Notovitch saisit l'occasion d'aborder le sujet.

Quand il est revenu en occident, il y eu beaucoup de polémique quant à l'authenticité du document. Le Dr Notovitch n'a jamais douté de l'authenticité de ces chroniques, notées avec soin dans la langue palie par des historiens brahmaniques et bouddhistes de l'Inde et du Népal. Il publia une traduction de la légende d'Issa et s'adressa avec enthousiasme à un nombre respectable d'ecclésiastiques «leur suppliant de réviser mes notes» et de lui donner une opinion honnête. Il a été accusé d'avoir créer un canular et était ridiculisé. Pour sa défense, il a encouragé une expédition scientifique qui prouva que les documents tibétains originaux ont existé.

Le cardinal Rotelli s'opposa à la publication de la légende pour la prétendue raison que ce serait prématuré. Au cours de leur rencontre à Paris, Rotelli dit à Notovitch que «l'Église souffre déjà trop de la nouvelle vague de pensée athéiste.».

À Rome, Notovitch montra le manuscrit de Hemis à un cardinal qui avait ses entrées auprès du pape. «À quoi cela servirait-il de publier cela?», dit le prélat. «Vous allez vous faire un foule d'ennemis. Si c'est une question d'argent pour vous...».

Le cardinal ne réussit pas à soudoyer le Dr Notovitch. La Bible fait état de Jésus à l'âge de 12 ans dans le temple. Puis à l'âge de trente ans au fleuve Jourdain. Cela laisse 18 années dont on a aucun récit. Selon Luc, il s'occupait simplement des affaires de mon Père. «Avant de critiquer ma communication», suggère Nicolas Notovitch, «n'importe quelle société savante peut équiper une expédition scientifique ayant pour mission l'investigation de ces manuscrits sur place.»

En 1922, un disciple punditique de Ramakrishna du nom de Swami Abhedananda accepta l'offre de Notovitch. Swami Abhedananda a voyagé dans la région arctique de l'Himalaya, déterminée à trouver une copie du manuscrit du couvent d' Himis afin de prouver la fraude. Abhedananda a vécu en Amérique du Nord durant un quart de siècle, a voyagé énormément, et connaissait bien Thomas Edison, William James et le Dr Max Muller. Il était fasciné par Jésus et sceptique au sujet de Notovitch.

Son livre de voyage, intitulé "Kashmir O Tibeti", nous raconte une visite au gonpa de Hemis et comprend une traduction en bengali de deux cent vingt-quatre versets, essentiellement les mêmes que le texte de Notovitch. Abhedananda fut ainsi convaincu de l'authenticité de la légende d'Issa.

En 1925, un autre Russe a appelé Nicholas Roerich est arrivé à Himis. Roerich, était un philosophe et un scientifique distingué. Il a apparemment vu les mêmes documents que Notovitch et Abhedananda.

Nicholas Roerich était un homme à la personnalité forte et assurée. Son écriture est particulièrement intime et éloquente. Il a enregistré dans son journal de voyage la même légende à propos d' Issa.

En parlant d'Issa, Roerich cite des légendes qui remontent, estime-t-on, à plusieurs siècles. L'expédition de Nicholas Roerich en Asie Centrale dura quatre ans et demie.

Durant ce temps, il voyagea à partir du Sikkim à travers le Pendjab et le Cachemire, au Ladakh, au Karakorum, à Khotan et Irtich, puis par-dessus les monts Altaï et la région d'Oyrot en Mongolie, au Gobi Central, au Kan-su et au Tibet. «Nous avons appris à quel point était répandue les légendes concernant Issa,» écrit-il. «Les sermons qui y sont relatés, sur l'unité, sur la signification de la femme et toutes les indications au sujet du bouddhisme, sont si remarquablement opportuns pour nous.»

Bien que Roerich fût familier avec «La Vie de Saint Issa» notée par Nocolas Notovitch trente cinq années auparavant, «les autochtones ne savent rien de quelque livre publié que ce soit,» dit-il. Pourtant, «ils connaissent la légende et c'est avec un profond respect qu'ils parlent d'Issa.» Dick Bock fit le même trajet en 1975 et Richard Bock produisit un film documentaire sur les années perdues du Christ. Celui-ci inclut un impressionnant témoignage de John C. Trevor, directeur du projet des Manuscrits de la Mer Morte, et d'un physicien nucléaire nommé Ralph Graeber.

Mais l'évidence la plus convaincante nous vient d'un petit moine bouddhiste qui apparaît à la moitié du film. «Le Seigneur Jésus était en Inde durant ce que l'on appelle les années perdues de Jésus», rapporte-t-il.

Le moine parle de «Lhassa», la capitale du Tibet et décrit un territoire inhospitalier traversé par une route solitaire qui mène à un monastère tibétain. Ici se trouvent, dit-il, des registres écrits originalement en langue palie «des anciens rouleaux», explique-t-il, en faisant avec ses doigts le geste de dérouler le rigide parchemin. puis il ajoute: «Près de Srinigar dans la vallée heureuse du Cachemire, nous trouvons la légende d'un saint extraordinaire connu des bouddhistes comme saint Issa», dit le moine. «Les événements dans la vie de saint Issa ressemblent de près à la vie de Jésus, révélant ce que l'on croit être les années perdues de Notre Seigneur.»

Richard Bock décrit dans son documentaire, une visite à un monastère à Calcutta où un homme appelé Prajnananda témoigne qu'il a entendu d'Abhedananda que les manuscrits existaient effectivement à Hémis en 1922. Quelques années après, cependant, ces rouleaux n'étaient plus là. «Ils ont été enlevés,» a dit Prajnananda à Bock, «par qui, personne ne le sait».

La légende de saint Issa persiste jusqu'à ce jour parmi les gens de la rue comme parmi les érudits dans les villes saintes et les villages éloignés à travers l'Inde et le Tibet. Mais peu de gens ont vu le manuscrit de Hémis. Peut-être que jamais personne ne le verra. Des communistes chinois ont envahi le Tibet en 1947 et on ne sait pas ce qui reste des gonyas et de leurs anciennes archives. Mais, même avant l'occupation communiste, la «Vie de Saint Issa» écrite semble avoir disparu. Sont-ils au Vatican? Notovitch le pensait...