Utilisateur:Michel Abada/Article en cours de modification/Adiabène

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Les informations en conflit entre Tacite et Josèphe à propos des Parthes sont résolues en faveur de Josèphe par les preuves numismatiques (cf. R. H. McDowell, Coins of Seleucia)

  • Nisibe a une importante population juive qui vient de la déportation des juifs du [[royaume d'Israël] par les Assyriens en -722.
note no 3, p. 60
  • Nisibe n'appartient à l'Adiabène qu'à partir de 36, après le don fait par Artaban à Izatès II
    • Strabon (Géographie, XVI, 1, 1) implique que Nisibe ne fait pas partie de l'Adiabène ; Pline (Hist ; nat., VI, 16, 42) indique que les principales villes de l'Adiabène sont Nisibe et Alexandria. Au sujet des vestiges des dix tribus dans l'aire de Khabous, voir Emile Shürer, The jewish people in the time of Jesus-Christ, II, ii, p. 223-225 et Avraham ben Yaakov
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Sous Tigrane le Grand, un grand nombre de juifs ont été déporté en Arménie et installés aux alentours de Tigranocerta, avec d'autre populations pour développer l'économie de cette région.

note no 1, p. 61

Judah ben Bathyra y vivait avant 70, il pourrait avoir été responsable de la collecte de fonds pour le Temple (voir à ce propos Josèphe, Ant. 18, 9, 1 et 9 ; dans le talmud, Judah ben Bathyra vit à Nisibe et fréquente les changeurs des tables des monnaies (Jer. Yebamot 12, 1), il est en communication avec les autorités du Temple (Bab. Pesahim 3b). Le patronyme "ben Bathyra" a été interprété de différentes manières, mais a été porté de façon évidente par une famille d'importance à Jérusalem.

Pour lui, au Ier siècle, non seulement Chalcis, la Capadoce, l'Iturée, l'Abilène et la Palestine ont eu des dirigeants juifs, mais aussi l'Arménie (?) [À moins qu'il veuille dire la petite Arménie.]

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La famille royale d'Adiabène a impressionné le parti Pharisien par leur loyauté à leur interprétation du judaïsme.

En plus de ceux mentionné lors de l'attaque contre Cestius, il note la présence d'un 3e Adiabénien qui a combattu, Nabateus of Adiabène (BJ, 5, 11, 5)

« avec eux un Adiabénien, fils de Nabataios (τις υίός Ναβαταίου, Traduction d'André Pelletier, p. 179), qui devait encore à une infirmité le surnom de Ceagiras ([68] Arménien haggera, boiteux), lequel signifie « boiteux », saisirent des torches et s'élancèrent contre les machines. »

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Dans les invasions Romaines ultérieures de l'Empire parthe, en 114-117, 161-165 et 193-199, l'Adiabène a toujours été un centre de combats et a toujours supporté la cause Parthe. F. M. Heichelheim a de plus émis l'hypothèse, que les Adiabéniens ont en fait organisé la rébellion massive des juifs de 115-117 en Égypte, Cyrénaïque, Chypre et partout ailleurs (F. M. Heichelheim in Journal of Egyptian Archeology, 32, p. 106-107).

Sur les motivations de Monobaze II modifier

Les parthes n'avaient aucun intérêt à rompre le traité de Rhandéa pour soutenir les révoltés juifs, en revanche ils encourageait probablement et soutenaient peut-être en sous-main l'initiative de Monobaze. En Orient la religion pouvait être un important levier pour la politique, (voir le concept de "Monarchies ethniques" de Schwentzell). Si les révoltés juifs avaient vaincus, Agrippa II n'aurait pas pu être leur roi, en revanche Monobaze II était très bien placé (peut-être est-ce pour cela qu'il a développé des légendes suggérant qu'il était le Messie, comme beaucoup d'autres l'ont fait comme Hérode le Grand et Vespasien).(p. 65-66

Voir aussi (même auteur) modifier