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Jésus et Barabbas devant Pilate, gravure d'après Bernhard Rode (1789)

Barabbas (appelé aussi Jésus Barabbas, Jésus fils du Père) est un personnage des Évangiles. Il y est présenté comme un prisonnier, séditieux et qui a provoqué un meurtre dans une émeute récente. Pilate qui estime Jésus innocent et qui aurait été obligé de libérer un prisonnier à chaque fête de pâque, propose à « la foule » de libérer Jésus ou Barabbas. La foule réclame sa libération plutôt que celle de « Jésus roi des Juifs » (Jésus de Nazareth).


Son nom modifier

Les manuscrits les plus anciens donnent à Barabbas le prénom de Jésus, mais celui-ci a été ensuite écarté des manuscrits postérieurs, autant pour des raisons de rédaction par les scribes (Charles Perrot) que pour éviter qu'il y ait deux Jésus dont un voleur (Hyam Maccoby citant Origène et Étienne Trocmé). Concernant le prénom de Jésus que Barabbas portait dans l'évangile selon Matthieu en 27,16-17, Origène écrivait en effet : « il ne convient pas de donner ce nom à un personnage inique et, d'ailleurs, aucun pécheur n'est ainsi nommé dans les Écritures »[1]. Pourtant, les plus anciens fragments de cet évangile qui ont été retrouvés, datant du IIIe siècle, appellent en effet Barabbas du prénom de Jésus, la correction dans les versions ultérieures pouvant être intervenue plus tard[1].

Le sens étymologique du nom de Barabbas est « fils du père » (de bar, en araméen : fils de, et abba, père). Le « s » final est une marque génitive grecque.

Les historiens retiennent donc qu'il s'appelait Jésus bar Abbas.

Le contexte modifier

Selon Simon Claude Mimouni, le gouvernorat de Ponce Pilate est un des cinq temps forts des troubles qu'a connu la Palestine entre la mort d'Hérode le Grand et le déclenchement de la Grande révolte juive, émaillée de pas moins de six gros incidents, auxquels il faut ajouter l'exécution de Jésus de Nazareth et éventuellement la sédition de Jésus Bar Abbas, dont la popularité est rapportée dans les évangiles synoptiques[2]. Il a donc probablement fait crucifier de nombreux insoumis et en particulier les leaders d'un mouvement à tendance messianiste qui a conduit une foule de Samaritains à se rassembler sur le mont Garizim.

Les exactions de Ponce Pilate sont rapportées par les auteurs juifs Flavius Josèphe et Philon d'Alexandrie.

Selon les évangiles modifier

Barabbas est un personnage qui n'apparaît que dans les évangiles et au cours du procès de Jésus, alors que Pilate l'a déjà interrogé en lui demandant s'il est « le roi des Juifs[3]. » Jésus acquiesce à cette question par la formule « Tu le dis[4]. » Dans les évangiles attribués à Marc et Matthieu, Jésus refuse alors de répondre aux autres accusations formulées par Pilate (Mc 15:4 ; Mt 27:13-14) et « par les grands prêtres et les anciens (Mt 27:12) »[5]. Dans le seul évangile attribué à Jean le dernier des canoniques a avoir été composé dans les années 90-100, Jésus répond : « " Mon royaume n'est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Mais mon royaume n'est pas d'ici. " (Jn 18:36) »

C'est alors que Barabbas est introduit dans le récit en invoquant ce que la critique a par la suite appelée le privilège pascal, bien que les évangiles synoptiques fassent références à toutes les fêtes et pas seulement à une coutume qui n'aurait eu lieu qu'à Pâque[6].

« A chaque Fête, il leur relâchait un prisonnier, celui qu'ils demandaient[7],[8]. »

Le rédacteur de l'Évangile selon Marc explique alors : « il y avait en prison le nommé Barabbas, arrêté avec les émeutiers qui avaient commis un meurtre dans la sédition. La foule étant montée se mit à demander la grâce accoutumée[9]. » Pilate demande alors: « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs[10] ? » Les « grands prêtres » excitent alors « la foule » à demander qu'il relâche plutôt Barabbas[11]. Pilate demande alors: « Que ferais-je donc de celui que vous appelez le roi des Juifs[12] ? » « La foule » répond à deux reprises « Crucifie-le[13] ! ».

« Pilate alors, voulant contenter la foule, leur relâcha Barabbas et, après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour être crucifié[14]. »

Les rédacteurs de Matthieu apportent peu de modifications au récit initial. On y apprend juste que Barabbas était célèbre. Par ailleurs, puisque Barabbas y était appelé de son nom complet, la phrase : « Lequel voulez-vous que je vous relâche, Jésus Barabbas, ou Jésus que l'on appelle Christ ? » sonnait de façon étrange. Les rédacteurs de l'Évangile selon Jean précisent que : « Barabbas était un brigand[15]. »

Selon les évangiles modifier

Selon les quatre évangiles canoniques il y avait une coutume qui prévalait à Jérusalem lors de la Pâque qui a permis ou requis Pilate, le praefectus ou gouverneur de la Judée, de commuer la condamnation à mort d'un prisonnier par acclamation populaire, et la «foule» (ochlos), "les Juifs " et «la multitude» dans certaines sources, ont été offerts un choix de savoir si d'avoir soit Barabbas ou Jésus libérés de la garde romaine. Selon les évangiles synoptiques de Matthieu[16], Markc[17], Luc[18] et le récit en Jean[19], la foule a choisi Barabbas pour être libéré et Jésus « le roi des Juifs » pour être crucifié. Pilate est dépeint comme cédant à contrecœur devant l'insistance de « la foule ». Un passage du seul Évangile attribué à Matthieu relate que la foule aurait dit en parlant de Jésus, « Que son sang soit sur nous et sur nos enfants[20] ! »

Matthieu se réfère à Barabbas comme « un prisonnier fameux[21] ». Les Évangiles attribués à Marc et à Luc se référent à Barabbas comme celui qui a été « arrêté avec les émeutiers qui avaient commis un meurtre dans la sédition (Mc 15, 7 et passages parallèles). » [7] Robert Eisenman déclare que John 18:40 se réfère à Barabbas comme Lestes ( "bandit"), "le mot que Josèphe emploie toujours quand il parle des révolutionnaires"[22].

Trois évangiles indiquaient qu'il y avait une coutume selon laquelle lors des fêtes le gouverneur romain libérait un prisonnier de choix de la foule; Marc 15: 6 , Matthieu 27:15 , et John 18h39[23]. Les copies ultérieures de l'Évangile attribué à Luc contiennent un verset correspondant (Luc 23:17), bien que celui-ci ne figurait pas dans les premiers manuscrits, et peut être une glose ultérieure pour mettre Luc en conformité avec les autres évangiles[24],[23].

La coutume de la libération des prisonniers à Jérusalem, à la Pâque est connue sous le nom de privilège pascal[25], mais cette coutume (que ce soit à la Pâque ou tout autre moment) ne sont pas enregistrées dans un document historique autre que les évangiles[26].

Version actuelle modifier

Accusé de sédition, il aurait été le meneur d'une révolte contre l'autorité romaine. Deux évangiles sur les quatre retenus par l'Église le présentent en ce sens, c’est-à-dire comme un résistant. Selon Marc 15, Barabbas était détenu « pour un meurtre commis dans une sédition » et selon Luc 23, Barabbas était « en prison pour une sédition qui avait eu lieu dans la ville ». Un troisième évangile le cite comme un « prisonnier fameux » (Matthieu, 27). Le quatrième évangile, celui de Jean, 18, le qualifie de « brigand » (lestai), appellation classique des Romains à l'encontre des Sicaires ou des Zélotes et qui est largement utilisée par Flavius Josèphe.

Barabbas est jugé par le gouverneur romain Ponce Pilate, au milieu d'insurrections juives répétées et de répressions romaines sans merci. Pendant son gouvernorat, Ponce Pilate, comme ses prédécesseurs, a pressuré les Juifs et s'est livré à différentes exactions rapportées par les auteurs juifs Flavius Josèphe et Philon d'Alexandrie. Il a donc probablement fait crucifier de nombreux insoumis et en particulier les leaders d'un mouvement qui a conduit une foule de Samaritains à se rassembler sur le mont Garizim.

Alors que Jésus Barabbas est prisonnier, Pilate doit également décider du sort du prévenu Jésus de Nazareth, sur la requête d'autorités religieuses juives qui souhaitent son exécution et l'ont arrêté pour des raisons variables selon les évangiles. Toutefois le Sanhedrin n'a pas le droit de faire exécuter un condamné. Jésus est donc accusé devant le gouverneur romain de s'être proclamé, ou d'avoir été proclamé, « roi des Juifs ». À l'époque, seul l'empereur romain pouvait attribuer le titre de roi et violer cette règle était passible de mort. Pilate interroge Jésus et bien que celui-ci ne nie pas être « roi des Juifs », il affirme curieusement ne trouver en lui aucun motif de condamnation. Devant la foule, le « procurateur » rappelle qu'une coutume juive veut que l'on libère un prisonnier lors de la fête de la Pâque. Toutefois, l'existence de cette coutume qui n'est attestée nulle part est très fortement mise en doute par les historiens. C'est alors qu'il demande au public hébreu présent dans la cour du Temple de choisir celui qui échappera à l'exécution : « Qui voulez-vous que je vous relâche, Jésus Barabbas ou Jésus qu’on appelle roi des Juifs ? » La foule répond : « Libérez Barabbas ». Pilate se lave alors les mains afin d'être innocent du sang de ce Juste. Se laver les mains dans de telles circonstances était une coutume juive.

Un « brigand » célèbre modifier

Paul Winter,Géza Vermès modifier

p. 136

La première question que l'on peut se poser, c'est est-ce que Barabbas est un personnage historique ou pas.

Selon Philon, etc. POV de Loisy contesté par Winter

Liste des codex comportant le nom Jésus Barabbas


p. 138

Explications justifiant que les codex comportant Jésus sont la version originale

Sources modifier


Apulée était à Rome dans la dernière année d'Hadrien (138) lorsqu'il publia ce livre.

Un résumé

Voir aussi Jésus et les zélotes p. 16-17 et 291, 292,

Des réfs d'assertions sur ce thème

Barabbas et Karabas modifier

Le philologue allemand Paul Wendland appelait aussi l'attention sur un passage de Philon 5 où il est raconté que la populace d'Alexandrie, pour se moquer du roi juif Agrippa, prit un dément inoffensif nommé Karabas, l'attifa d'une couronne en papyrus, d'un roseau brisé et d'une natte et lui rendit des honneurs comme à un roi. Karabas ne pourrait-il pas être rapproché de Barabbas ? (“Jesus als Saturnalien-Konig”, Hermes, XXXIII (1898), pp. 175-179).

Si on translittère Barabbas et Karabas en hébreu ou araméen la forme de la première lettre qui correspond au Beta et au Kapa sont très proches[27].

Gerald Friedlander estimait que l'évangile de Marc pouvait avoir été le récit de Philon.

Barabbas selon les historiens modifier

Barabbas est le personnage évangélique qui avec Judas Iscariote est celui qui a le plus interrogé les critiques, même si aucun consensus ne se dégage à son sujet. La lecture des évangiles fait en effet fortement penser à un procédé littéraire où les textes évangéliques semblent opposer deux personnages, mais qui pourraient être deux fois Jésus lui-même présenté sous deux facettes différentes ou à deux moments de sa vie.

Pour Robert Eisenman, les surnoms ou cognomen Barsabas, Barnabas et Barabbas sont importants et souvent connectés aux noms des membres de la famille de Jésus[28]. Par exemple Barabbas dans les évangiles est quelque chose comme un remplaçant pour Jésus lui-même[28]. « C'est l'homme qui a été arrêté « dans la sédition » pour avoir provoqué une « émeute et un meurtre » (Mc 15, 7 et passages parallèles)[28]. » Ce qui semble correspondre à l'incident que Jésus provoque dans le Temple et dont les évangiles synoptiques font la cause de son arrestation immédiate — dans la nuit — et de sa crucifixion le lendemain. L'évangile attribué à Jean décrit en effet cet incident ainsi: « Il trouva dans le Temple les vendeurs de bœufs, de brebis et de colombes et les changeurs assis. Se faisant un fouet de cordes, il les chassa tous du Temple, et les brebis et les bœufs ; il répandit la monnaie des changeurs et renversa leurs tables, Jn 2:16-et aux vendeurs de colombes (Jn 2:14-15) ». Dans ce même texte, « cela fait de lui un brigand (lestes), le mot que Flavius Josèphe emploie pour parler des révolutionnaires » (Eisenman ajoute que ces "brigands" semble être le personnage de « la foule » qui est dépeint comme préférant Jésus dans les évangiles[28].)

« Dans quelques textes, il est même appelé "Jésus Barabbas", permettant ainsi de reconnaître Barabbas comme un cognomen araméen ayant le sens de "fils du Père"[28]. »

Pour Max Dimont (en), l'histoire de Barabbas tels que relatée dans les évangiles manque de crédibilité du point de vue romain, car elle présente le représentant de l'autorité romaine, Ponce Pilate, soutenu par écrasante puissance militaire, comme intimidé par une petite foule de civils non armés pour la libération d'un prisonnier condamné à mort, pour sédition et meurtre.

Hyam Maccoby dit que Yeshua Bar Abba ou Jésus Barabbas doit être rien d'autre que Jésus de Nazareth, et que le choix entre deux prisonniers est une fiction[29]. Maccoby conclut que certains des actes attribués à Barabbas doivent alors historiquement avoir été commis par Jésus[29]. Selon lui, Jésus était appelé ainsi à cause de son habitude de prier et de prêcher en désignant Dieu comme « Abba »[29] (Père cf. Mc x:x).

Alfred Loisy notait la correspondance entre le récit de la passion de Jésus et le récit fait par Philon d'Alexandrie, pour un personnage appelé par dérision Karabbas et qui se déroule moins de deux ans après le renvoi de Ponce Pilate pour se moquer du nouveau roi juif Agrippa Ier en route vers son nouveau royaume.

À la suite d'Alfred Loisy plusieurs critiques font un lien et notent la correspondance entre le récit de la passion de Jésus et le récit fait par Philon d'Alexandrie, pour un personnage appelé par dérision Karabbas pour se moquer du nouveau roi juif Agrippa Ier en route vers son nouveau royaume et qui se déroule en été 38[30], moins de deux ans après le renvoi de Ponce Pilate.

Barsabas - Barabbas modifier

Très utile
Des citations utilisables

Pour Robert Eisenman Barsabas n'a pas d'équivalent disponible en araméen, à l'exception de la terminologie Saba/Sabaean que nous allons rencontrer lorsque nous aurons à faire avec les hémarobaptistes[28].

Pour Robert Eisenman, Barnabas veut dire quelque chose comme « fils du Prophète »[28]. L'intérêt, est que ce nom recouvre souvent les membres de la famille de Jésus ou Jésus lui-même[28]. Il remarque que comme jacques le juste, Joseph Barsabas est surnommé Justus (le Juste).

Notes et références modifier

  1. a et b Jean-Paul Michaud, Article Barabbas, 2003, sur http://www.interbible.org.
  2. Mimouni 2012, p. 436.
  3. « " Tu es le Roi des Juifs ? " (Mc 15:2 ; Mt 27,11 ; Lc 23:3 et Jn 18:33) »
  4. Mc 15:2 « Jésus lui répond : " Tu le dis. " » ; Mt 27:11 « Jésus répliqua : " Tu le dis. " » ; Lc 23:3 « " Tu le dis ", lui répondit-il. » ; Jn 18:34 « Jésus répondit : " Dis-tu cela de toi-même ou d'autres te l'ont-ils dit de moi ? " »
  5. Dans le seul évangile attribué à Luc, Pilate envoie Jésus à « Hérode ». Celui-ci — à qui l'évangile attribué à Pierre donne le titre de roi — « l'interrogea donc avec force paroles, mais il ne lui répondit rien (Lc 23:9). » L'évangile de Pierre écrit peu après l'évangile selon Jean sera déclaré apocryphe plusieurs siècles plus tard et on n'en a retrouvé qu'un fragment qui commence juste au moment où Pilate après s'être lavé les mains quitte la scène en laissant « Hérode le roi » prononcer la sentence. On ne sait donc pas s'il évoquait lui aussi le possible échange avec Jésus Bar Abbas.
  6. Lémonon 2007, p. 176.
  7. Bible de Jérusalem, Évangile selon Marc, 15, 6.
  8. « A chaque Fête, le gouverneur avait coutume de relâcher à la foule un prisonnier, celui qu'elle voulait. (Mt 27:15) » ; « Mais c'est pour vous une coutume que je vous relâche quelqu'un à la Pâque. Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? "(Jn 18:39) »
  9. Bible de Jérusalem, Évangile selon Marc, 15, 7-8.
  10. Bible de Jérusalem, Évangile selon Marc, 15, 9.
  11. Bible de Jérusalem, Évangile selon Marc, 15, 11.
  12. Bible de Jérusalem, Évangile selon Marc, 15, 12.
  13. Bible de Jérusalem, Évangile selon Marc, 15, 13 et 15, 14.
  14. Bible de Jérusalem, Évangile selon Marc, 15, 15.
  15. Bible de Jérusalem, Évangile selon Jean, 18, 40.
  16. (en) Craig A. Evans, Matthew, Cambridge University Press, , 452– (ISBN 9780521812146, lire en ligne)
  17. « Mark 15:6-15 », biblegateway.com (consulté le )
  18. « Luke 23:13-25 », biblegateway.com (consulté le )
  19. « John 18:38-19:16 », biblegateway.com (consulté le )
  20. Bible de jérusalem, Évangile selon Matthieu, 27, 25.
  21. Bible de jérusalem, Évangile selon Matthieu, 27, 16.
  22. Contemporaries combining insurrection and murder in this way were sicarii, members of a militant Jewish movement that sought to overthrow the Roman occupiers of their land by force (Eisenman p. 177-84, et passim).
  23. a et b Cunningham, Paul A., « The Death of Jesus: Four Gospel Accounts. Historical Reconstruction », Center for Christian-Jewish Learning at Boston College.
  24. Brown (1994), p. 793–95.
  25. Robert L. Merritt, 'Jesus Barabbas and the Paschal Pardon', Journal of Biblical Literature Vol. 104, No. 1 (Mar., 1985), p. 57-68.
  26. Cunningham, Paul A., « The Death of Jesus: Four Gospel Accounts », Center for Christian-Jewish Learning at Boston College
  27. Gerald Friedlander, The Jewish Sources of the Sermon on the Mount, p. XL.
  28. a b c d e f g et h Robert Eisenman, James the Brother of Jesus and the Dead Sea Scrolls: The Historical James, Paul The Enemy, and Jesus' Brothers as Apostles, Tome I, éd. GDP, Nashville, 2012, p. 64.
  29. a b et c Hyam Maccoby, Revolution in Judaea: Jesus and the Jewish Resistance Taplinger Publishing co, 1980, New-York, p. 165–166.
  30. B. J. Oropeza, C. K. Robertson, Douglas C. Mohrmann, Jesus and Paul: Global Perspectives,