Utilisateur:Michel Abada/Article en cours de modification/Cornelius Sabinus

Cornelius Sabinus est un tribun militaire de la garde prétorienne meurtrier de Caligula et celui qui lui a donné un des coups mortels avec Cassius Chaerea — le principal conspirateur contre Caligula — Après l'exécution de Chaerea par l'empereur Claude, Sabinus s'est volontairement suicidé, dédaignant de survivre à l'associé de son acte glorieux. D'après Flavius Josèphe celui qui a donné l'ultime coup mortel à Caligula est un certain Aquila.

Références modifier

Sources antiques modifier

Sources modernes modifier

  • BARRETT, A. (1989): Caligula, the Corruption of Power. Londres: Routledge, pp. 161-76.
  • BINGHAM, SJ (1997): The Praetorian Guard in the Political and Social Life of Julio-Claudian Rome. Vancouver: Universidad de la Columbia Británica, pp. 159-62.

Notes modifier

Il faudrait voir si ce Cornelius Sabinus a quelque chose à voir avec le Sabinus mentionné par Moïse de Khorène comme venant prendre le poste qui fait fonction de gouverneur de Syrie vers 31/32. Ce même Sabinus est appelé Marinus dans d'autres sources ([Marinus] Cornelius Sabinus ?)

Robert Eisenman fait remarquer qu'un Cornelius est envoyé à Rome sous Hérode de Chalcis pour défendre la demande des juifs de conserver la garde des vêtements du grand-prêtre concédée par Lucius Vitellius au moment de l'agitaion qui résultait de l'exécution successives de Jean le Baptiste, puis de Jésus de Nazareth, puis de la guerre entre Nabatéens et les forces d'Hérode Antipas, puis du rassemblement de Samaritains sur le mont Garizim organisé par Disithée de Samarie, le successeur de Jean, vivement réprimée par Ponce Pilate qui est renvoyé à ce moment là.

Meurtre de Caligula modifier

[44] 7. Clemens (Marcus Arrecinus Clemens) louait ouvertement les dispositions de Chéréa, mais il l'invitait à se taire, de peur que, si ses propos étaient rapportés à d'autres et si tout ce qu'il valait mieux cacher se divulguait avant qu'ils eussent agi, leur entreprise ne fût révélée et eux-mêmes châtiés ; c'était au contraire à l'avenir et à l'espoir qu'il autorisait qu'ils devaient se lier entièrement, parce qu'il pouvait leur arriver quelque secours fortuit ; [45] quant à lui, sa vieillesse lui interdisait une telle audace. « Mais, ô Chéréa, peut-être pourrais-je conseiller quelque chose de plus prudent que ce que tu as combiné et dit ; mais comment pourrait-on suggérer rien de plus honorable ? » [46] Clemens se retira chez lui, tout troublé, réfléchissant sur ce qu'il avait entendu et dit lui-même. Chéréa, inquiet, se hâta d'aller chez Cornelius Sabinus (10)(Cité aussi par Suétone (Caligula, 58); cf. Dion, LIX, 29 et LXI, 3)), qui lui aussi était tribun et que d'ailleurs il savait homme de valeur et, ami de la liberté, ce qui le disposait à être l'ennemi du gouvernement. [47] Chéréa voulait immédiatement exécuter les décisions prises pour le complot et jugeait bon de se l'adjoindre, car il craignait que Clemens ne les trahit et d'ailleurs il pensait que les délais et les atermoiements ne sont favorables qu'aux puissants. [48] 8. Or, Sabinus accueillit ses paroles avec joie, car il avait lui-même des projets arrêtés et, s'il s'était tu jusqu'alors, c'était par embarras de trouver quelqu'un à qui les communiquer en sécurité. Une fois donc qu'il eut rencontré un homme non seulement disposé à taire ce qu'il apprendrait, mais encore capable de révéler sa propre pensée, il fut encore bien plus excité et pria instamment Chéréa de ne pas tarder. [49] Ils se rendent auprès de Vinucianus qui, par son aspiration à la vertu et par son zèle égal pour les nobles actions, était une âme parente de la leur. Il était suspect à Caius à cause de la mort de Lepidus ; [50] en effet, une grande amitié avait uni Vinucianus et Lepidus, notamment à cause des dangers qu'ils reliraient ensemble ; car Caius était redoutable pour tous ceux qui étaient revêtus d'une charge publique et ne cessait, dans sa folie, de sévir contre chacun d'eux, quel qu'il fût. Ils se savaient l'un et l'autre mécontents de cette situation, bien que la crainte du danger les empêchât de se révéler ouvertement leur pensée et leur haine contre Caius. Ils n'en sentaient pas moins qu'ils le détestaient et ne se faisaient pas faute de se témoigner, dans cette pensée commune, un dévouement réciproque. [52] 9. Ils rencontrèrent donc Vinucianus lui donnèrent des marques d'estime, car déjà, dans leurs rencontres précédentes, ils avaient pris l'habitude de lui rendre hommage, tant à cause de la supériorité de son rang, - c'était, en effet, le plus noble de tous les citoyens, - que pour les louanges que lui valaient toutes ses qualités et principalement son éloquence. [53] Vinucianus, parlant le premier, demanda à Chéréa quel mot d'ordre il avait reçu pour cette journée. En effet, toute la ville se répétait l'insulte faite à Chéréa lors de la transmission du mot d'ordre.

[...] Caius fut accablé par la douleur causée par sa blessure, car l'épée, enfoncée entre le bras et le cou, fut arrêtée par la clavicule. Il ne poussa aucun cri d'effroi et n'appela à son aide aucun de ses amis, soit par la défiance, soit simplement qu'il n'y ait pas pensé; mais après avoir gémi sous la douleur excessive, il s'élança en avant pour fuir. [110] Cornelius Sabinus, le rencontrant alors qu'il le croyait: déjà exécuté, le pousse et le fait tomber à genoux ; beaucoup de gens l'entourent, et, sur un seul cri d'exhortation, le frappent de leurs épées, s'encourageant mutuellement à rivaliser (20). Enfin, de l'aveu de tous, c'est Aquila qui lui porta le dernier coup qui l'acheva. [111] Mais c'est à Chéréa qu'il faut reporter l'acte ; en effet, bien qu'il ait agi avec de nombreux compagnons, il fut le premier à former le projet en prévoyant, bien avant tous les autres, comment il fallait procéder, et le premier aussi à communiquer hardiment son dessein aux autres. [112] Puis, lorsqu'ils eurent approuvé son projet de meurtre, il rassembla ces gens dispersés, et après avoir tout combiné avec sagesse, il manifesta sa grande supériorité quand il fallut exposer un plan. Il les convainquit, par des paroles excellentes alors qu'ils hésitaient et les décida à agir. [113] Lorsque le moment fut venu de mettre la main à la besogne, là encore on le vit s'élancer le premier, commencer courageusement le meurtre et livrer Caius aux autres dans un état qui permettait de le tuer facilement et pour ainsi dire à demi-mort. Aussi est-ce à bon droit, quoique le reste des conjurés ait pu faire, qu'on peut tout attribuer à la volonté, au courage et même au bras de Chéréa.

Publius Memmius Regulus modifier

[Caligula] osa même ordonner de transférer à Rome le Jupiter honoré par les Grecs à Olympie et nominé Olympien, œuvre de l'Athénien Phidias. [9] Il n'y réussit pourtant pas, parce que les architectes dirent à Memmius Regulus (P. Memmius Regulus, consul suffectus en 31, gouverneur de l'Achaïe en 36, frère arvale en 38, mort en 61 (Tacite, Ann., XIV, 47)), chargé du transfert de ce Jupiter, que la statue serait brisée si on la déplaçait. On dit même que pour cela, et aussi en raison de prodiges plus grands que tout ce qu'on peut croire, Memmius différa l'enlèvement. [10] Il l'écrivit à Caius pour s'excuser d'avoir laissé ses ordres sans exécution ; se trouvant par suite en danger de mort, il fut sauvé parce que la mort de Caius devança la sienne.

Peut-être ce Memmius Regulus est-il un descendant de Caius Memmius (poète) qui a épousé la fille de Lucius Cornelius Sulla (Sylla) appelée Cornelia Fausta.

Publius Cornelius Lentulus modifier

Aussi Publius Cornelius Lentulus Spinther (vie publique de -63 à v. -46 (après -48 et avant -44). Réfugié à Rhodes après la Bataille de Pharsale, il est plus tard tombé entre les mains de César et a été mis à mort.