Utilisateur:Michel Abada/Article en cours de modification/La lettre de Julius Africanus à Aristide sur la généalogie du Christ

• Christophe Guignard, La lettre de Julius Africanus à Aristide sur la généalogie du Christ, Walter de Gruyter GmbH & Co. KG, 2011, Göttingen, Allemagne.

Abstract

Africanus est l'auteur de nombreux écrits qui sont tous perdus. Son œuvre n'est connu que de façon fragmentaire. La lettre à Origène est le seul écrit à être entièrement conservée avec sa réponse. Lettre à Aristide, (dito). Ses Chronographies sont encore plus mal transmises que les Cestes (dédiés à Sévère Alexandre). Il place la résurrection du Christ en 5500 et la résurrection du "Christ" en 5531 ou plus probablement en 5532. fr:wp: « Ces Chronographiai établissaient la chronologie de l'histoire du monde depuis la Création (en 5499 av. J.-C. selon ses calculs) ». Ce qui faisait naître Jésus en +1 et le faisait ressusciter en 32 ou 33. fr:wp: « Le monde durait six mille ans, puis venait le règne de mille ans du Christ (la « semaine de millénaires », schéma qu'on retrouve chez Irénée de Lyon et Hippolyte de Rome) ; Eusèbe de Césarée, adversaire du millénarisme, n'a pas repris ces spéculations. » Dans la Lettre à Aristide fr:wp: « il s'agit de concilier les généalogies du Christ qui se trouvent au début des évangiles de Matthieu et de Luc (le père de Joseph s'appelle Jacob chez Matthieu, Héli chez Luc : en fait les deux seraient demi-frères d'une même mère et auraient été pères successifs selon la loi du lévirat). »

Article Chronique universelle

Les chronologies données par le Chronicum de saint Jérôme et par la version arménienne sont divergentes notamment dans les listes épiscopales : il a été montré que cette différence était due à une mauvaise transmission dans le document arménien. En tout cas, le Κανών d'Eusèbe constitue le plus grand travail chronologique de toute l'Antiquité, et c'est l'un des fondements sur lesquels repose encore notre connaissance des dates pour une notable partie de l'histoire antique.

Eusèbe légua aux siècles suivants, en plus de sa chronologie, un nouveau genre historique : le récit, année après année, des événements depuis la création du monde (ou depuis la naissance d'Abraham). Les chroniqueurs s'inscrivent dans des traditions textuelles : ils reproduisent, sans rien y changer, les textes de leurs devanciers et se contentent de les continuer jusqu'au moment même où ils écrivent.

Voir aussi

• Chronique du Pseudo-Denys de Tell-Mahré
• Caverne des trésors
• Chronique d'Édesse

Voici, à titre d'exemple, les sept premiers événements mentionnés :

• en l'an 180, des rois commencèrent à régner à Édesse (-131/-132);
• en l'an 266, Auguste César devint empereur (-45/-46); (or Jules César est assassiné le 25 mars 44, Octave arrive à Rome le 6 mai 44, À la demande de Cicéron, le Sénat élève Octavien au rang de sénateur le 1er janvier 43, avec le droit de voter comme les consuls. De plus, Octavien obtient un imperium proprétorien, légalisant ainsi son usage de la force contre Marc Antoine alors qu'il part avec Hirtius lever le siège de Modène' => 2 à 3 ans d'erreur (erreur antérieure) Il se fait proclamer Imperator par ses troupes à Modène le Le 14 avril On peut dire que le "règne" d'Auguste commence en -43, en tout cas pas avant le 1^er janvier )
• en l'an 309, Notre Seigneur naquit (en -2/-3);
• en l'an 400, le roi Abgar se fit construire un mausolée ;
• en l'an 449, Marcion abandonna la foi catholique (140 ans après la naissance de « Notre Seigneur »);
• en l'an 465, le onze du mois de Tammuz, Bardesane naquit ;
• Lucius César, avec son frère, soumit les Parthes aux Romains la cinquième année de son règne.

Le huitième événement est le seul qui fasse l'objet d'un texte assez développé : il s'agit du récit d'une grande inondation qui survint à Édesse en l'an 201 (an 513 des Séleucides).