Utilisateur:Michel Abada/Article en cours de modification/Lucceius Albinus

Lucceius Albinus est un procurateur romain de Judée de 62 à 64. Il succéde à Porcius Festus.

Il est surtout connu pour avoir obtenu d'Agrippa II le renvoi du grand prêtre Anan, qui venait de profiter du fait qu'il n'était pas encore arrivé à Jérusalem pour exécuter Jacques « le frère de Jésus qu'on appelle Christ », alors que les autorités juives n'avaient pas le droit de procéder à des exécutions capitales.

Il est ensuite gouverneur de la Maurétanie Césarienne. En 69, lors des troubles de l'année des quatre empereurs, il est soupçonné de préparer un débarquement en Espagne, alors qu'il se fait appeler Juba et qu'il se pare des titres de la royauté. Il est intercepté par des forces vitelliennes et exécuté ainsi que sa femme.

Éléments de biographie modifier

Il est nommé procurateur de Judée par l'empereur Néron en 62 après la mort de son prédécesseur, Porcius Festus[1],[2].

Exécution de Jacques frère de Jésus modifier

Albinus fait face à son premier défi alors qu'il est en route pour la Judée pour aller prendre son nouveau poste. Après la mort de Festus, le roi Agrippa II démet le Grand Prêtre juif et nomme Ananus ben Anân (le beau-frère de Joseph Caïphe) pour le remplacer. Celui-ci profite tout de suite de la période d'anarchie qui règne à Jérusalem depuis la mort de Festus pour faire exécuter Jacques par lapidation[2]. Cela intervient alors que depuis plusieurs années, « la Palestine s'enfonçait inexorablement dans le chaos et l'anarchie[3]. »

L'exécution de « Jacques, frère de Jésus, appelé Christ » est mentionnée « par Flavius Josèphe[4], mais aussi par de nombreuses sources chrétiennes transmises par Eusèbe de Césarée[5] ou indépendantes de lui, notamment les Ascensions de Jacques — texte de provenance ébionite transmis dans les Reconnaissances[6], où Paul, désigné par l'expression « homme ennemi », joue un rôle important dans la mort de Jacques[2]. » Pour Pierre-Antoine Bernheim, « Il est possible que Jacques, en tant qu'autorité suprême de l'Église, ait été tenu pour responsable des transgressions de la Loi dont Paul fut accusé[7]. »

« Ananus, qui appartient au courant sadducéen, a sans doute pensé rendre service à Rome en supprimant Jacques, car il a dû estimer qu'il est alors sous influence des Zélotes — son initiative a été mal appréciée, et lui a valu d'être destitué de sa charge de grand prêtre[8] » à la demande du nouveau procurateur romain sitôt entré en fonction[8]. Agrippa a alors désigné Jésus, fils de Dammaeus comme nouveau Grand prêtre[9]. Pierre-Antoine Bernheim se pose la question: « Qui était donc Jacques », dans la société de Jérusalem ? En effet, si cette exécution provoque le renvoi du Grand-Prêtre aussi puissant qu'Ananus, appartenant à une famille qui compta huit Grands prêtres en 60 ans et qui venait à peine d'être nommé, cela ne signifie-t-il pas que Jacques était un personnage important, bénéficiant d'alliés puissants à Jérusalem[10] ?

Jésus, fils d'Ananias modifier

La même année, au cours de la Fête des Tabernacles un homme appelé Jésus fils d'Ananias, proférant une suite de malédictions contre Jérusalem. Il a été arrêté et emmené à Albinus. Celui-ci a ordonné qu'il soit flagellé jusqu'à ce que ses os apparaissent, mais lui, à chaque coup, à continuer de maudire la ville[11]. Albinus l'a interrogé, mais comme il ne cessait de répéter les mêmes mots, il l'a libéré[9]. Il est mort « sept ans et sept mois[12] » plus tard touché par une pierre lancée par un onagre lors du siège de Jérusalem[9].

Pierre-Antoine Bernheim, note un certains nombre de « similarités intéressantes[13] » entre Jésus ben Ananias et Jésus de Nazareth[13]. « Tous deux ont prophétisé la destruction du Temple ; tous deux ont été interrogés par des notables juifs avant d'être conduit devant le gouverneur[14]. » Il estime que si Jésus ben Ananias n'a pas été mis à mort c'est peut-être parce qu'il paraissait plus fou que dangereux, notamment parce qu'il n'avait pas de disciples[15]. L'histoire de Jésus ben Ananias, comme celle de Theudas ou celle de « l'Égyptien » qui avait rassemblé 40 000 personnes sur le Mont des oliviers, montrent « que les personnages divinement inspirés n'étaient pas rares à l'époque de Jésus, qu'ils suscitaient l'enthousiasme des foules et la crainte des autorités, et que leurs partisans attendaient d'eux des miracles libérateurs[15]. »

Robert Eisenman a émis l'hypothèse que ce Jésus pourrait être un fils d'Ananias qui convertit Paul de Tarse à Damas, après que Jésus soit apparu à Paul sur le chemin de Damas. Sa venue à Jérusalem et les malédictions lancées contre la ville seraient sa protestation pour le meurtre de Jacques le Juste, le premier dirigeant du mouvement créé par Jésus. Flavius Josèphe précise en effet que cet événement eu lieu « quatre ans avant la guerre[11] », c'est-à-dire l'année de l'exécution de Jacques.

Ananias de Zébédée modifier

Selon les Antiquités Judaïques, dès son arrivée à Jérusalem , Albinus aurait déployé d'importants efforts pour pacifier le pays en éliminant les sicaires[16]. Flavius Josèphe raconte aussi qu'Albinus est devenu l'ami d'Ananias de Zébédée qui avait été grand prêtre et avait « l'affection et l'estime de ses concitoyens[16]. » Celui-ci, « savait donner de l'argent[16] » et faisait quotidiennement sa cour cour auprès d'Albinus et du grand pontife, Jésus fils de Dammaeus, en leur faisant de nombreux cadeaux[16]. Il avait aussi « des serviteurs très pervers qui s'adjoignaient les hommes les plus audacieux[16] » pour « prendre de force la dîme des prêtres, non sans frapper ceux qui ne la leur cédaient pas[16]. » Les autres familles sacerdotales faisaient la même chose « aussi les prêtres, jadis nourris par les dîmes, étaient-ils exposés alors à mourir de faim[16]. »

On trouve un écho de cette situation dans le Talmud dans les propos du tanna Abba Saul ben Baṭnit, qui vivait dans la seconde moitié du Ier siècle à Jérusalem[17],[18].

« Malheur à la maison de Boéthos, avec ses massues ! malheur à la maison d’Anan, avec ses sifflements de vipères ! malheur à la maison de Kathras, avec ses fautes de plume ! malheur à la maison de Phiabi, avec ses coups de poing ! Ils sont grands prêtres ; leurs fils sont trésoriers, leurs gendres porte-clefs du temple, et leurs esclaves frappent le peuple à coups de bâton… »

— Mishna Pessahim 4, Talmud de Babylone (page 57a)[18]

Quelques familles influentes possédaient la quasi-exclusivité de la fonction de grand prêtre: il s'agit des familles de Anân, de Boethus, Kathros, Phiabi et Kamith.

Riposte des Sicaires modifier

Les Sicaires ont répondu aux actions d'Albinus contre eux en agissant de nuit à l'occasion d'une des trois fêtes de pèlerinage. Ils ont capturé le secrétaire du prêtre Eléazar, fils d'Ananias qui était commandant du Temple[19],[9]. Ils ont envoyé dire à Ananias de Zébédée « qu'ils relâcheraient le secrétaire et le lui rendraient, s'il décidait Albinus à relâcher dix des leurs qu'il avait emprisonnés[19]. » Ananias a obtenu cette faveur de son ami[20]. Toutefois, à partir de ce précédent les « brigands » se mettent à employer « tous les moyens pour s'emparer de certains des familiers d'Ananias et, ne cessant d'en capturer, ils ne les délivraient pas avant d'avoir reçu en échange quelques sicaires[19] »[9]. Devenus de nouveau très nombreux, ils reprennent courage et se mettent à ravager tout le pays[19].

Dans sa première œuvre, Flavius Josèphe décrivait l'action d'Albinus de façon plus directe et le présentait sous un jour beaucoup moins favorable:

« Albinus, suivit malheureusement une autre méthode (que Porcius Festus), et il n'y a pas un genre de scélératesse qu'il n'ait pratiqué. Non seulement au cours de son administration il vola et pilla les biens des particuliers, accabla de contributions extraordinaires toute la nation, mais il s'avisa de rendre à leurs parents, moyennant rançon, ceux qui avaient été mis en prison pour crime de brigandage par les Conseils locaux ou par les précédents procurateurs ; et nul n'était criminel que celui qui n'avait rien à donner. Alors aussi s'affermit à Jérusalem l'audace de ceux qui aspiraient à une révolution : les plus puissants, à prix d'argent, se concilièrent Albinus et s'assurèrent la liberté de la sédition ; dans le peuple, quiconque était dégoûté de la paix penchait vers les complices d'Albinus. Chaque malfaiteur, groupant autour de lui une troupe particulière, prenait sur cette cohorte l'autorité d'un chef de brigands ou d'un tyran, et employait ses satellites au pillage des gens ou des biens. On voyait les victimes de ces excès se taire au lieu de s'en indigner, et les citoyens encore indemnes, par peur des mêmes maux, flatter des misérables dignes du supplice. En résumé, plus de franc parler nulle part, partout des tyranneaux, et déjà les germes de la catastrophe future répandus dans la cité[21]. »

Quand Albinus a appris qu'il devait être remplacé par Gessius Florus, il a vidé les prisons en exécutant des prisonniers accusés d'infractions les plus graves[22]. « Quant à ceux qui avaient été jetés en prison pour une faute légère et commune, il les remit en liberté pour de l'argent. Mais si la prison fut ainsi vidée de captifs, le pays se trouva de nouveau plein de brigands[22]. » « Tel était Albinus, et cependant son successeur, Gessius Florus, le fit paraître, par comparaison, fort homme de bien : le premier avait accompli la plupart de ses méfaits en secret, avec dissimulation ; Gessius, au contraire, se glorifia[23]. »

Gouverneur de Maurétanie modifier

Après son séjour en Judée, Albinus a été choisi par Néron pour être procurateur de la Maurétanie Césarienne[24]. En 68, lors de l'année des quatre empereurs, l'administration de la province de Maurétanie Tingitane a été ajoutée à ses fonctions par l'empereur Galba[24]. Tacite précise que « la Tingitane, disposait de forces respectables. Dix-neuf cohortes et cinq ailes de cavalerie étaient sous ses ordres, avec un grand nombre de Maures, gens que les courses et le brigandage rendent très propres à la guerre[24]. » Après le meurtre de Galba (janvier 69), Albinus a soutenu Othon dans l'année de l'anarchie politique (69), qui a suivi la mort de Néron[24]. Albinus menaçait alors l'Espagne via le détroit de Gibraltar[24]. Albinus a aussi abandonné le titre de procurateur pour se parer du nom de Juba, en référence à l'ancien roi de Mauritanie Juba II et il « se parait des marques de la royauté[24] ». Cluvius Rufus s'en alarme et « donne ordre à la dixième légion de s'approcher du détroit comme pour le passer[24] ». Des centurions « sont envoyés en avant pour gagner à Vitellius les esprits des Maures. Ils y réussirent sans peine, tant la réputation de l'armée de Germanie était grande en ces provinces[24]. »

« Les dispositions de l'Afrique ainsi changées, Asinius Pollion, préfet de cavalerie, l'un des amis les plus dévoués d'Albinus, ainsi que Festus et Scipio, préfets de cohortes, sont assassinés[25]. Albinus lui-même, allant par mer de la province Tingitane dans la Maurétanie Césarienne, est tué au débarquement[25]. Sa femme, qui s'offrit volontairement aux meurtriers, fut égorgée avec lui[25]. »

Dans les Actes de Pierre modifier

Dans un texte chrétien appelé les Actes de Pierre apparaissent deux personnages appelés Agrippa et Albinus qui conjuguent leurs effort pour arrêter l'apôtre Pierre et le jeter en prison. Agrippa est préfet et Albinus est qualifié « d'ami de César ». César ici, semble être Néron puisque l'ensemble du récit est situé sous cet empereur[26]. Toutefois, la très belle femme d'Albinus qui est chrétienne organise l'évasion de l'apôtre Pierre[26]. Celui-ci sera à nouveau arrêté un peu plus tard et finira crucifié la tête en bas[26]. Bien que le texte prenne la précaution de préciser avant les mentions d'Agrippa et Albinus que « maintenant Pierre était à Rome », on ne peut s’empêcher de voir derrière Agrippa et Albinus le roi Agrippa II et Lucceius Albinus[27]. La fonction du premier était en effet Préfet et vu les postes dont il a bénéficié il est tout à fait vraisemblable qu'Albinus ait pu se parer du titre d'« ami de César »[28]. Il a donc été émis l'hypothèse que l'Albinus des Actes de Pierre ait pu être Lucceus Albinus[27] et que l'arrestation de Pierre, suivi de son évasion, qui est placé avant la mort d'Agrippa Ier dans les Actes des Apôtres aurait pu en fait avoir lieu sous Albinus[28]. En effet, les historiens ont de multiples raisons de penser que cet épisode n'a pas été placé au bon endroit du récit des Actes des apôtres et se situe en tout cas après la mort d'Agrippa Ier.

Guerre des Juifs modifier

« Festus, que ce prince institua ensuite procurateur, poursuivit les principaux auteurs de la ruine du pays : il prit un très grand nombre de brigands et en fit périr beaucoup. Son successeur, Albinus[169], suivit malheureusement une autre méthode, et il n'y a pas un genre de scélératesse qu'il n'ait pratiqué. Non seulement au cours de son administration il vola et pilla les biens des particuliers, accabla de contributions extraordinaires toute la nation, mais il s'avisa de rendre à leurs parents, moyennant rançon, ceux qui avaient été mis en prison pour crime de brigandage par les Conseils locaux ou par les précédents procurateurs ; et nul n'était criminel que celui qui n'avait rien à donner. Alors aussi s'affermit à Jérusalem l'audace de ceux qui aspiraient à une révolution : les plus puissants, à prix d'argent, se concilièrent Albinus et s'assurèrent la liberté de la sédition ; dans le peuple, quiconque était dégoûté de la paix penchait vers les complices d'Albinus. Chaque malfaiteur, groupant autour de lui une troupe particulière, prenait sur cette cohorte l'autorité d'un chef de brigands ou d'un tyran, et employait ses satellites au pillage des gens ou bien. On voyait les victimes de ces excès se taire au lieu de s'en indigner, et les citoyens encore indemnes, par peur des mêmes maux, flatter des misérables dignes du supplice. En résumé, plus de franc parler nulle part, partout des tyranneaux, et déjà les germes de la catastrophe future répandus dans la cité[29]. »

« Tel était Albinus, et cependant son successeur, Gessius Florus[171], le fit paraître, par comparaison, fort homme de bien : le premier avait accompli la plupart de ses méfaits en secret, avec dissimulation ; Gessius, au contraire, se glorifia[30]... »

Tacite (Histoires) modifier

[2,58]

(1) Vers la même époque, on vint lui annoncer (à Vitellius) la réunion à son parti des deux Mauritanies et le meurtre d'Albinus, qui en était procurateur. (2) Lucceius Albinus, placé par Néron à la tête de la Maurétanie Césarienne, à laquelle Galba joignit la Tingitane, disposait de forces respectables. (3) Dix-neuf cohortes et cinq ailes de cavalerie étaient sous ses ordres, avec un grand nombre de Maures, gens que les courses et le brigandage rendent très propres à la guerre. (4) Après le meurtre de Galba, inclinant pour Othon et ne se contentant plus de l'Afrique, Albinus menaçait l'Espagne, qui en est séparée par un canal si étroit. (5) Cluvius Rufus s'en alarma: il donne ordre à la dixième légion de s'approcher du détroit comme pour le passer ; et des centurions sont envoyés en avant pour gagner à Vitellius les esprits des Maures. (5) Ils y réussirent sans peine, tant la réputation de l'armée de Germanie était grande en ces provinces. On répandait en outre que, dédaignant le titre de procurateur, Albinus se parait des marques de la royauté et du nom de Juba.

[2,59]

(1) Les dispositions de l'Afrique ainsi changées, Asinius Pollion, préfet de cavalerie, l'un des amis les plus dévoués d'Albinus, ainsi que Festus et Scipio, préfets de cohortes, sont assassinés. Albinus lui-même, allant par mer de la province Tingitane dans la Maurétanie Césarienne, est tué au débarquement. Sa femme, qui s'offrit volontairement aux meurtriers, fut égorgée avec lui. Et tous ces événements, Vitellius n'en demandait aucun compte. Il n'écoutait qu'en passant les plus grandes affaires, incapable qu'il était d'une application sérieuse. (2) Il ordonne à son armée de continuer sa marche par terre ; lui-même s'embarque sur la Saône, étalant, au lieu de la splendeur impériale, le spectacle de son ancienne misère. Enfin Junius Blaesus, gouverneur de la Gaule lyonnaise, d'une naissance illustre, d'une âme généreuse et faite pour l'opulence, l'environna de tout ce qui compose la maison d'un prince, et l'escorta en grand appareil ; odieux à ce titre même, quoique Vitellius cachât sa haine sous les plus serviles caresses. (3) À Lyon se trouvèrent les généraux des deux partis, vainqueurs et vaincus. (4) Vitellius, après avoir loué Caecina et Valens en présence de l'armée, les fit asseoir à ses côtés sur sa chaise curule. (5) Ensuite il voulut que l'armée tout entière allât au-devant de son fils, enfant au berceau. Il se le fit apporter, le couvrit du manteau de général, et, le tenant dans ses bras, il l'appela Germanicus et le décora de tous les attributs du rang suprême: (6) c'était trop d'honneurs dans la bonne fortune ; ce ne fut bientôt qu'une compensation de la mauvaise.

L'épouse d'Albinus modifier

Il n'est pas impossible qu'à l'instar d'Antonius Felix, lui aussi procurateur de Judée, Albinus se soit marié avec une fille du roi de Maurétanie Juba II avec Cléopâtre Séléné II. Antonius Felix s'était marié à Drusilla de Maurétanie, mais il a divorcé pour épouser Drusilla une des trois filles d'Agrippa Ier. Tacite (Hist., V, 9) indique qu'après être devenu gouverneur de Maurétanie, Albinus « se paraît des marques de la royauté » et se faisait appeler Juba, ce qui pourrait indiquer qu'il s'était marié avec l'une des filles de Juba II. Une inscription retrouvée à Athènes célèbre une fille du roi Juba, mais son nom manque. D'autre-part, une Cléopâtre de Maurétanie figure sur des médailles en argent. Il aurait été logique que cette Cléopâtre soit enterrée dans le Tombeau de la chrétienne.

. De plus, précise bien (Juba II, 22) que :

  • le couple eut un fils, Ptolémée, né peu avant notre ère ;
  • une inscription d’Athènes célèbre une fille du roi Juba, mais il s'agit sans doute de Drusilla. Même l'existence de Drusilla elle-même n'est pas forcément très claire : est-elle la fille de Juba II, ou sa petite-fille, fille de Ptolémée, qui épousa elle-même Antonius Felix ?

Notes et références modifier

  1. Flavius Josèphe, Antiquités Judaïques, livre XX, IX, 1 (§ 197-203).
  2. a b et c Simon Claude Mimouni, Les chrétiens d'origine juive dans l'antiquité, Ed. Albin Michel, Paris, 2004, p. 137.
  3. Pierre-Antoine Bernheim, Jacques, frère de Jésus,  éd. Albin Michel, 2003, p. 324.
  4. Flavius Josèphe, Antiquités judaïques XX, § 197-203.
  5. Eusèbe de Césarée, Histoire ecclésiastique, II, 1, 4-5 ; [témoignage originaire de Clément d'Alexandrie ; II, 23, 4-18 [témoignage originaire d'Hégésippe]
  6. Ascensions de Jacques, Littérature pseudo-clémentine, Reconnaissances, I, 70, 1-8 ; 71, 1.
  7. Pierre-Antoine Bernheim, Jacques, frère de Jésus,  éd. Albin Michel, 2003, p. 337.
  8. a et b Simon Claude Mimouni, Les chrétiens d'origine juive dans l'antiquité, Ed. Albin Michel, Paris, 2004, p. 138.
  9. a b c d et e James Ussher, (pt) The Annals of the World.
  10. Pierre-Antoine Bernheim, Jacques, frère de Jésus,  éd. Albin Michel, 2003, p. 13.
  11. a et b Flavius Josèphe, Guerre des Juifs, Livre VI, V, 3
  12. Flavius Josèphe, Guerre des Juifs, Livre VI, V, 3
  13. a et b Pierre-Antoine Bernheim, Jacques, frère de Jésus,  éd. Albin Michel, Paris, 2003, p. 146.
  14. Pierre-Antoine Bernheim, Jacques, frère de Jésus,  éd. Albin Michel, Paris, 2003, p. 146-147.
  15. a et b Pierre-Antoine Bernheim, Jacques, frère de Jésus,  éd. Albin Michel, Paris, 2003, p. 147.
  16. a b c d e f et g Flavius Josèphe, Antiquités Judaïques, XX, 9, 2.
  17. Pes. 57a; Tosef., Men. xii. 23.
  18. a et b Judah Nadich, Jewish legends of the second commonwealth, p. 116.
  19. a b c et d Flavius Josèphe, Antiquités Judaïques, XX, 9, 3.
  20. Flavius Josèphe suggère qu'Ananias a fait un nouveau cadeau à Albinus pour obtenir cette faveur, mais dans les Antiquités judaïques, il ne le dit pas explicitement.
  21. Flavius Josèphe, Guerre des Juifs, livre II, XIV, 1 (271).
  22. a et b Flavius Josèphe, Antiquités Judaïques, XX, 9, 5.
  23. Flavius Josèphe, Guerre des Juifs, livre II, XIV, 2 (277).
  24. a b c d e f g et h Tacite, Histoires, Volume II, Section 58.
  25. a b et c Tacite, Histoires, Volume II, Section 59.
  26. a b et c Santa Barbara Christine M. Thomas, The Acts of Peter, Gospel Literature, and the Ancient Novel, Santa Barbara Christine M. Thomas Associate Professor in the Department of Religious Studies University of California, p. 55-57.
  27. a et b Santa Barbara Christine M. Thomas, The Acts of Peter, Gospel Literature, and the Ancient Novel, Santa Barbara Christine M. Thomas Associate Professor in the Department of Religious Studies University of California, p. 58. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Santa Barbara_58 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  28. a et b Santa Barbara Christine M. Thomas, The Acts of Peter, Gospel Literature, and the Ancient Novel], Santa Barbara Christine M. Thomas Associate Professor in the Department of Religious Studies University of California, p. 59.
  29. Flavius Josèphe, Guerre des Juifs, livre II, XIV, 1 (271).
  30. Flavius Josèphe, Guerre des Juifs, livre II, XIV, 2 (277).