Utilisateur:Michel Abada/Article en cours de modification/Manius Acilius Glabrio (consul en 91)

Manius Acilius Glabrio est un sénateur romain du Ier siècle, consul éponyme en 91 et mis à mort par Domitien en 95.

Biographie modifier

Il appartient à une des familles les plus nobles de Rome, les Acilii, et de nombreux Acilii Glabriones ont occupé le poste consulaire, de Manius Acilius Glabrio en 191 av. J.-C. jusqu'à la fin du IIIe siècle.

Il est surtout connu pour être le collègue de Marcus Ulpius Traianus, le futur empereur Trajan, au consulat éponyme de l'an 91 sous Domitien[1].

Comme il est d'une grande force, Domitien lui ordonne de descendre dans l'arène et de combattre un énorme lion de Numidie[2]. Il tue l'animal, ce qui est accueilli avec beaucoup d'applaudissements. Cela éveille la jalousie de l'empereur, qui quelques années plus tard utilisera ce prétexte pour bannir Acilius Glabrio, puis le faire mettre à mort[3] en 95[1],[4]. Selon Suétone, l'empereur fait exécuter plusieurs sénateurs et consulaires, dont Glabrio, pour conspiration contre l'Empire[5] ». Pour Dion Cassius, Glabio et Titus Flavius Clemens sont tous deux exécutés, ainsi que « plusieurs autres » pour « ne pas adorer les Dieux » et pour avoir « embrassé la religion des juifs »[6]. Son exécution est peut-être par ailleurs liée au fait qu'il se soit probablement converti au christianisme[1].

Manius Acilius Glabrio, consul éponyme en 124, est son fils.

Motif de son exécution modifier

Après avoir relaté l'exécution de Flavius Clemens, accusé par Domitien de « de ne pas adorer les Dieux », l'historien romain Dion Cassius poursuit son propos en disant que « plusieurs encore qui avaient embrassé la religion des juifs, furent punis pour le même sujet, les uns de mort, les autres de la confiscation de leurs biens. [...] Glabrion qui avait été consul avec Trajan, fut aussi condamné à mort, tant pour ce même crime que parce qu'il avait combattu contre les bêtes[7]. » Cette formulation a donné lieu à un vif débat pour savoir si Manius Acilius Glabrio était juif ou s'il était chrétien. En effet, l'accusation « d'athéisme » (« ne pas adorer les Dieux ») a souvent été utilisée à l'encontre de ceux qui tendent vers le judaïsme, mais encore plus contre les chrétiens qui refusaient de sacrifier aux Dieux païens. D'autre-part, dans les années 90 le judaïsme et le christianisme ne sont pas encore séparés[8], il n'est donc pas invraisemblable que Domitien considérait le mouvement chrétien, comme l'une des nombreuses « sectes » du judaïsme. De plus, les Flaviens qui ont adopté le christianisme semblent avoir été des judéo-chrétiens, comme en témoigne la très forte revendication de l'évêque Clément de Rome par les auteurs du Roman pseudo-clémentin réputé, selon les Pères de l'Église, avoir été écrit par des ébionites[9], c'est-à-dire des judéo-chrétiens, alors qu'a contrario, les ébionites rejetaient l'apôtre Paul[10], parce qu'il avait incité à abandonner la circoncision[11]. Plusieurs sources donnent des indications qui montre que Clément de Rome était proche des Flaviens. Il aurait été un neveu du consul Flavius Clemens[12]. Enfin, on peut noter que dans le cycle pseudo-clémentin, Clément, tout comme ses deux frères Nicétas et Aquila, se convertissent d'abord au judaïsme, avant d'adopter « la doctrine de vérité » et de reconnaître Jésus comme Messie[13]. Une adoption de la doctrine des Nazôréens[14] qui est clairement conçue, comme une « Voie » dans le judaïsme.

Des découvertes archéologiques effectuées à la fin du XIXe siècle par M. de Rossi conduisent à penser qu'Acilius Glabrio était chrétien[15] et donc que Titus Flavius Clemens et sa femme Flavia Domitilla, condamnés « pour ce même crime » étaient probablement aussi des chrétiens. Dans cette période (94 - 96), Domitien fait tuer ou exile plusieurs autres chrétiens membre de son entourage, comme la vierge consacrée Flavia Domitilla, ses chambellans Nérée et Achillée, l'évêque Clément de Rome, ainsi que d'après Philostrate d'Athènes un autre des parents de Domitien appelé lui aussi Clément, qui avait été marié avec une sœur de Domitien[16]. Il s'agit probablement de celui que le Talmud de Babylone appelle Kelonikus (T.B. Guittin, 56b) ou Kelonimus ( T.B. Avoda Zara, 11a), que les linguistes reconnaissent comme une déformation du nom "Clément" et qui dans le Talmud épouse une sœur de Titus (qui est donc aussi une sœur de Domitien), pour donner naissance à Onqelos[17]. Une déformation du nom Aquila, forme que l'on trouve d'ailleurs dans certains passages parallèles du Talmud de Babylone, où le nom Onqelos est remplacé par Aquila. Onqelos traduira la Torah en araméen depuis le texte hébreu, et son œuvre, toujours utilisée dans le judaïsme, est appelé le Targoum Onkelos[18].

La Catacombe de Sainte Priscilla modifier

En 1888, M. de Rossi a découvert dans la Catacombe de Sainte Priscille une hypogée contenant les restes de plusieurs Acilii[15] qui professaient la foi chrétienne[19]. On y trouve pas moins de sept épitaphes de membres de la gens Acilii (quatre en grec, trois en latin)[19],[15]. Sur un fragment de marbre, appartenant au couvercle d’un sarcophage, on lit sur trois lignes : Acilio Glabrioni | fi[l]io | .........[20],[15]. Un autre fragment de marbre, ayant peut-être aussi fait partie d’un couvercle de sarcophage, comporte aussi une inscription sur trois lignes : M’Acilius · V... ; C · V · .. Priscilla · C ·...[15]. Le M' correspond à Manius, un prénom rare, mais qui est ordinaire dans la famille des Acilii Glabriones[19]. Les signes « C · V » et « C · [P ou F] » (clarissimus vir, clarissima puella ou femina) indiquent des personnages de haute naissance de la société romaine qui vécurent postérieurement au Ier siècle[19]. Il s'agit probablement des enfants de Manius Acilius Glabrio, consul pour la seconde fois, en 186, et d’Arria Plaria Vera Priscilla[21]. Les noms Αxείλιος ou Αxείλια dont l'épitaphe est en grec plaident pour une datation antérieure à cette période. Ainsi, un [Α]xείλις Ρουφεϊνος n'est probablement pas un affranchi, mais un parent d’Acilius Rufus, consul en 105 ou 106[19].

Les os de Sainte Praxède et de sainte Pudentienne, toutes deux mortes à l'époque de Marc Aurèle (161 - 180) à quelques années d'écart, se trouvaient dans cette catacombe, jusqu'à ce qu'ils soient translatés au IXe siècle par le pape Pascal Ier[22]

Acilius, Faustinus & Glabrio modifier

de:Manius_Acilius_Faustinus

Manius Acilius Faustinus

Manius Acilius Faustinus war ein römischer Politiker und Senator aus der gens Acilia.
Sein Vater war en:Manius Acilius Glabrio, Konsul im Jahr 186. Faustinus wurde im Jahr 210 ordentlicher Konsul.

M. Acilius Faustinus était un politicien romain et sénateur de la gens Acilia.
Son père était M. Acilius Glabrio, consul en 186. Faustinus a été consul ordinaire en 210.

Ces deux personnages montrent qu'à la fin du IIe siècle le nom Faustinus avait cours chez les Acilius en général et les Acilius Glabrio en particulier. Or notre Manius Acilius Glabrio est chrétien à la fin du Ier siècle. Est-ce que Faustinus était déjà un nom en usage chez les Acilius Glabrio au Ier siècle ?

Selon GénéalogieOnline il aurait été baptisé. Fait-il parti des noms trouvé par de Rossi dans les catacombes ?

Settipani: Acilius, Faustinus, Faustus & Glabrio modifier

. 194 sqq.

La généalogie d’Anicius Acilius Aginatius Faustus, cos. 493, a été reprise en même temps que moi par S. ORLANDI, 2000.

Cet auteur souligne (p. 93), comme je l’avais fait, que le consul de 493 n’est certainement pas le fils d’Anicius Acilius Glabrio Faustus, cos. 493, mais très certainement son petit-fils. Simplement, S. Orlandi considère comme assuré que le lien entre les deux hommes passe par une fille. De la sorte, le consul de 493 devrait être considéré comme le fils de Caecina Decius Basilius, cos. 483, lui-même fils de Caecina Decius Aginatius Faustus, cos. 444, et d’une fille d’Anicius Acilius Glabrio Faustus, cos. 438.
En outre, elle reprend la question des factions aristocratiques opposées lors du schisme laurentien et suggère, pour plus de cohérence, de dissocier les frères Albinus et Avienus des frères Inportunus et Theodorus, fils de (Decius) Basilius. Ce qui donnerait au final le stemma suivant :

  • Voir p. 98

Ce stemma n’est pas très satisfaisant sur le plan de la chronologie. Il suppose que le consul de 483 serait le père du consul de 493. Plus grave, son consulat viendrait s’intercaler entre ceux de ses demi-frères, alors qu’on peut croire, au sein de la première (ou deuxième) famille de Rome, que l’ordre des consulats suit rigoureusement l’ordre des naissances. En réalité, si l’on se fie à l’onomastique − notre seul guide en ce domaine − il est préférable de considérer Anicius Acilius Aginatius Faustus comme le petit-fils en ligne agnatique d’Anicius Acilius Glabrio Faustus, cos. 438, avec lequel il partage trois noms, et le parent en ligne féminine de Caecina Decius Aginatius Faustus, cos. 444, avec qui il n’a qu’un nom en commun. La remarque est d’autant plus pertinente que, autant que nous puissions en juger, tous les descendants des Decii ont eu à cœur de rappeler dans leur onomastique le nom de Decius ou celui de Caecina (voir le stemma de S. Orlandi ci-dessus).
Enfin, comme je l’ai montré dans mon livre, il est presque certain, au vu de l’onomastique de certains sénateurs, non pris en compte par S. Orlandi, que l’alliance entre Gennadii et Acilii s’explique, non par un mariage entre le petit-fils d’un Acilius et une fille de Gennadius, mais parce que Gennadius Avienus avait épousé une (Acilia).

Christian Settipani modifier

Claudius Felix modifier

p. 433-442: C. BENNETT, 2003, a publié son travail sur Drusilla, dans lequel il expose sa position (voir Addenda II). A quelques petites nuances près (par exemple le gentilice du procurateur Felix et la chronologie précise des mariages de Drusilla), je partage globalement cette analyse qui complète et précise mon étude 67[N 1]

Drusilla modifier

p. 433-442

Il me faut revenir une fois encore sur la question de Drusilla. Un échange

de correspondance à ce propos avec C. Bennett et une bibliographie accrue m’oblige à préciser certains points. Concernant la généalogie de Drusilla de Ma urétanie, voir en dernier lieu F. E. BRENK - F. CANALI De ROSSI, 2001, p. 411-2, qui remarquent − enfin − l’impossibilité chronologique qui consiste à faire de Drusilla une sœur de Ptolémée et suggèrent donc qu’il pourrait s’agir non d’une petite-fille de Cl éopâtre, mais de son arrière-petite-fille, (hypothèse que j’avais formulée depuis longtemps : H . & G ., 112 (1989), p. 328). Simplement, ils considèrent qu’il faut simplement interpréter le mot neptis comme signifiant « arrière-petite-fille », ou « descenda nte » alors que je pencherais plutôt pour une erreur textuelle pour proneptis . Pour W. Zwalve, on pourrait admettre que le roi d’Emèse, ami intime d’Agrippa de Judée, avait épousé une proche parente de ce dernier et en avait eu un fils nommé Agrippa, ancêtre de Iulius Agrippa, grand-onc le de l’impératrice Iulia Domna. Mais, comme le souligne W. Zwalve lui-même (dont l’article manque de rigueur sur le plan généalogique puisque Iulius Agrippa y est c ité tantôt comme grand-père de Iulia Domna, tantôt comme son arrière-arrièr e-grand-oncle, alors qu’il s’agit de son patruus maior, son grand-oncle), d’autres liens sont possibles, notamment avec Iulius Agrippa, descendant de tétrarques.

Bibliographie modifier

Quelques Clemen[st] modifier

  • en:Gnaeus Pinarius Cornelius Clemens
  • Cneus Pinarius Cornelius Clemens, ce Clemens est intéressant à plus d'un titre puisqu'il s'appelle Cornelius, comme le centurion que Pierre convertit en Palestine, qu'il a été Consul (suffect) à une date inconnue (c. 70-72). Après son consulat, il est gouverneur d'un territoire que des critiques appellent la « Germanie supérieure ». Toutefois, cette indication est anachronique puisque la province est donnée pour avoir été créée en 84 par Domitien. Les Champs Décumates n'étant conquis que sous Domitien. Il a donc été nommé pour administrer un territoire qui se trouvait en totalité à l'Ouest du Rhin et dont la capitale pouvait-être Divodurum Mediomatricorum sur la colline sainte-Croix à Metz. Entre 72 et 74, il est chargé de l'occupation militaire de la rive droite du Rhin et des Champs Décumates. À cette occasion, il fait construire une route joignant Argentorate à la Rhétie. Or les villes de Gorze et Metz (càd. Divodurum Mediomatricorum) semblent appartenir à la Germanie supérieure à l'époque. Ce qui est aussi intéressant, c'est que la nomination par Vespasien, conduit à ce qu'il soit absent de Rome au moins de 72 à 74, mais peut-être dès que Vespasien est reconnu empereur par le Sénat à la fin décembre 69, ou tout au moins juste après son consulat suffect. Puisque les deux consuls éponymes de l'année 70 sont absents, Titus durant toute l'année et Vespasien jusqu'en automne, des consuls suffect ont été désignés, mais nous n'en connaissons pas les noms.

La province de Faucigny (province) est marquée par des tensions puis un conflit entre Allobroges et Ceutrons à propos des limites entre leurs territoires respectifs[23]. Le conflit prend une telle proportion que Rome fait intervenir Cneus Pinarius Cornelius Clemens, légat de la Germanie supérieure. Ce dernier est à l'origine de la borne frontière, mise en place au col de la Forclaz-du-Prarion[23].

Travelling through the sparsely populated Agri Decumates in AD 74, Clemens Pinarius constructed a road from Argentoratum through to the upper Danube. This road shortened the distance between Augusta Vindelicorum and Mogontiacum by 160 km or seven days' march.

Germanie supérieure modifier

  • Quel était le découpage provincial dans la région en 72 - 74 ?

La Germanie supérieure, Germanie première ou Haute-Germanie selon les auteurs et en latin Germania superior ou Germania prima est une province romaine établie en 84 par Domitien après les deux campagnes victorieuses autour de la haute vallée du Rhin, de la Nahe au lac de Constance, une grande partie de la Suisse, le Jura, la Franche-Comté et une partie de la Bourgogne). À l'est du Rhin se trouvaient les Champs Décumates, qui ne seront conquis que sous Domitien. Auparavant, la frontière entre res publica et barbaricum se situait sur le Rhin et le Danube.

La création de ces deux provinces résulte d'un constat d'échec : les Romains peinent à atteindre l'Elbe. Nommer ces provinces « Germanie » est une consolation car la plus large partie du territoire des Germains n'est pas conquise. Le limes de Germanie marque la limite avec les territoires non conquis au nord.

La capitale de la Germanie supérieure était Mogontiacum - aujourd'hui Mayence.

Toponymie de la province de Faucigny (Savoie) modifier

  • Probablement sans intérêt pouisque cela conduit à des formes comme Falcinius et pas Faustinus

Le nom de ce territoire est attesté sous les formes Focignacum en 1012, Fulciniacum en 1059, Fulcignacum en 1119, Fulcinie en 1208, Faucignacum en 1292, Falcignacum, Faucignacum et Falciniacum aux XIIe et XIIIe siècles, Cura de Fucignier vers 1344 [24].

Il s'agit d'une formation toponymique gallo-romane en -(i)-acum[25],[26],[27], suffixe d'origine gauloise indiquant le lieu ou la propriété et qui a régulièrement abouti à la terminaison -y dans cette partie de la Savoie. Ce traitement phonétique correspond à celui du nord de la France. Le premier élément est vraisemblablement un nom de personne, peut-être s'agit-il du nom de personne latin Falcinius[25] ou Fulcinius[28], voire du nom de personne germanique Falcoenus[29], bien que cette dernière hypothèse formulée par Ernest Nègre ne semble pas basée sur l'étude d'une forme ancienne connue, puisqu'il n'en cite aucune. Elle est en effet difficilement compatible avec ces formes anciennes.

Le nom de ce territoire est issu du transfert du nom d'un ancien château - le château de Faucigny - situé sur la commune de Faucigny.

Sources modifier

Barnabas modifier

BARNABAS (PERSON) [Gk Barnabas (Βαρναβας)]. An apostle, an associate of Paul, prominent in the church of Antioch-on-the-Orontes in Syria, and an early leader in the mission to gentiles. According to Acts, his name was Joseph, but he was called Barnabas by the apostles. Luke, the author of Acts, translates‎Barnabas‎to‎mean‎―son‎of‎encouragement,‖‎(from‎Aram‎bar nĕbû˒â) but it may simply mean ―son‎of‎(the‎god)‎Nebo,‖‎or‎something‎similar.‎Acts‎reports‎that‎Barnabas‎was‎a‎Levite‎whose‎family‎ came from Cyprus; hence he was a Diaspora Jew. He is first mentioned as a man who sold some land and donated the proceeds to the apostles in Jerusalem (4:36–37). Thus in vivid contrast to Ananias and Sapphira, who withheld a portion of their property (5:1–11), Barnabas is shown to typify the spirit of communal sharing which Luke emphasizes in the earliest Jerusalem community. A. Association with Paul In Acts, Barnabas receives extensive mention in connection with Saul (later to be known as Paul) and with the emergence of a mission to gentiles. When the disciples in Jerusalem were afraid to meet with Saul after his call, Barnabas brought him to them and gave him a favorable introduction (9:27). Later, when the Jerusalem church received reports that believers from Cyprus and Cyrene were making converts of Greeks in Antioch (11:20–22), Barnabas was sent to investigate. He encouraged them in this missionary activity, then brought Saul with him from Tarsus to Antioch, where they taught together (11:25–26). As leaders in the Antioch community, Barnabas and Saul were sent to deliver a contribution for famine relief to the community in Jerusalem (11:27–30). Collecting contributions of gentile communities‎for‎―the‎poor‖‎in‎Jerusalem‎was‎evidently‎an‎arrangement‎agreed‎upon‎between‎the‎ missionaries to gentiles—Paul and Barnabas, and the leaders of the Jerusalem community (Gal 2:9–10). Such‎contributions‎continued‎to‎be‎of‎great‎concern‎in‎Paul‘s‎later‎work‎(Rom 15:25–28; 1 Cor 16:1–4; 2 Cor 8–9). Next, Acts recounts that Barnabas and Saul were commissioned by the Antioch community for a missionary journey to Cyprus, bringing as an assistant John Mark, who had joined them in Jerusalem (12:25–13:3).‎That‎Barnabas‎was‎Paul‘s‎senior‎partner‎in‎the‎relationship‎is‎evident‎from‎the‎fact‎that‎ Barnabas‘‎name‎is‎mentioned‎before‎Paul‘s‎name‎in‎all‎Acts‎accounts‎thus‎far.‎But‎while‎recounting‎their‎ stay in Paphos, Luke shifts to the name Paul for Saul just as he performs a miracle to effect the conversion of the Roman proconsul Sergius Paulus (13:8-12). At this point Luke begins to give Paul greater prominence‎than‎Barnabas‎in‎the‎mission‎narrative,‎calling‎their‎party‎―Paul‎and‎his‎company‖‎(13:13) and‎mentioning‎Paul‘s name several times before that of Barnabas (13:43, 46, 50). Upon leaving Cyprus, Paul and Barnabas traveled without John Mark through the southern regions of central Asia Minor, visiting the cities of Pisidian Antioch, Iconium, Lystra, Derbe, Perga, and Attalia. Acts reports that they conducted‎their‎mission‎through‎preaching‎in‎synagogues‎and‎performance‎of‎miracles.‎In‎Lystra‎Paul‘s‎ miraculous‎healing‎of‎a‎crippled‎man‎led‎the‎crowd‎to‎call‎Barnabas‎―Zeus‖‎and‎Paul‎―Hermes‖‎(14:8– 18). Despite threats from Jews and gentiles (14:5) and physical violence against Paul at the hands of some Jews (14:19), Acts states that the mission of Paul and Barnabas met with success in several cities among Jews, recent converts to Judaism (13:43), gentiles (13:48), and Greeks (14:1). But the summary of their activity‎reported‎to‎the‎church‎at‎Antioch‎makes‎it‎clear‎that‎the‎success‎of‎Barnabas‘‎and‎Paul‘s‎ pioneering work among gentiles is what Luke wishes most to stress (14:27).However in Antioch the question of how a gentile mission ought to be conducted came to be hotly debated.‎According‎to‎Acts‎―some‖‎from‎Judea‎were‎teaching‎there‎that‎circumcision according to the custom of Moses was a prerequisite for salvation. Paul and Barnabas argued against requiring circumcision for gentiles and were appointed to a delegation which brought the question before apostles and elders in Jerusalem (15:1–3). During the debate at this Jerusalem Council, Barnabas and Paul reported on their success among gentiles (15:12), and the council eventually adopted a position which must have been largely favorable to them, since it did not require gentile circumcision. Paul and Barnabas returned to Antioch together with delegates appointed from Jerusalem who carried a letter detailing the decision of the Council (15:22–32). B. Separation from Paul After resolution of the question of required gentile circumcision, Paul and Barnabas made plans in Antioch to revisit the cities of their previous mission together, but there arose between them what Luke terms‎a‎―sharp‎disagreement.‖‎According‎to‎Acts,‎Barnabas‎wished‎to‎bring‎John‎Mark‎along,‎but‎Paul‎ did not (15:37). Consequently Paul left without Barnabas, bringing Silas with him through Syria and Cilicia to the cities of Asia Minor; Barnabas took Mark with him to Cyprus (15:38–40). That there was a close association between Barnabas and Mark is corroborated in Col 4:10, where Mark is called Barnabas‘‎―cousin.‖‎ But the parting of ways between Barnabas and Paul may well have been occasioned by more than the personal disagreement mentioned in Acts. Although Acts hints at no disagreement between Barnabas and Paul on the conduct of a mission‎to‎gentiles,‎Paul‘s‎letter‎to‎Galatia‎indicates‎that‎the‎two‎did‎not‎share‎ identical views on the observance of Jewish dietary laws. Paul writes that at Antioch he was distressed when Peter refrained from eating with gentiles out of deference to representatives from James. Paul objected‎to‎Peter‘s‎abrupt‎withdrawal‎from‎his‎practice‎of‎table‎fellowship‎and‎writes‎that‎―even‎ Barnabas‖‎sided‎against‎Paul‎(Gal 2:11–13). On this occasion Barnabas, like Peter, took a moderate position between those associated with James, who advocated a strict separation of Jews from gentiles, and Paul, who strongly opposed such separation. Because Paul does not claim to have persuaded Barnabas and the others, it may be inferred that he lost this debate in Antioch and consequently left. Galatians suggests, then, that the split between Barnabas and Paul arose over different views of proper social practice in Christian communities, perhaps due to a theological disagreement about the continuing validity‎of‎Jewish‎laws.‎It‎is‎uncertain‎how‎bitter‎the‎rift‎remained‎because‎Paul‘s‎reference‎to‎Barnabas‎in‎ 1 Cor 9:6 seems to reflect a sympathetic attitude toward his former mentor. Here Barnabas is mentioned as an apostle who, like Paul, practiced a trade and earned his own living while a missionary. It is possible that they had established this practice as a joint policy during their early mission work together.

C. Mention of Barnabas in Extra-Canonical Sources modifier

Concerning ‎Barnabas‘‎career ‎after ‎separating‎ from‎ Paul ‎and ‎journeying ‎to ‎Cyprus, ‎we ‎have ‎no ‎early‎ information. Later Christian writers make legendary claims about Barnabas: e.g., that he preached in Rome‎ during ‎Jesus‘‎lifetime‎ and ‎introduced ‎Clement ‎of ‎Rome ‎to‎ Christianity‎ (Ps.-Clem. Recogn. 1.7–13), and that he was one of the seventy (Luke 10:1) sent out by Jesus (Clement of Alexandria Str. 2.20).

The 5th- or 6th-century Acts of Barnabas purports to describe his later mission and martyrdom in Cyprus. Barnabas is also named as the author of some early Christian texts. Clement of Alexandria credits him as the author of the Epistle of Barnabas, a treatise which was included in some early biblical manuscripts, e.g., Sinaiticus. Some Western traditions regard Barnabas as the author of Hebrews, and he is also listed (in the Decretum Gelasianum) as the author of a gospel.

Bibliography modifier

  • Koester, H. 1982. History and Literature of Early Christianity. 2 vols. Philadelphia.
  • Meeks, W. A., and Wilken, R. L. 1978. Jews and Christians in Antioch in the First Four Centuries of the Common Era.

Missoula, MT.

  • Meeks, W. A. 1983. The First Urban Christians. New Haven.

JON B. DANIELS

Notes et références modifier

  1. C. Bennett considère comme acquis le fait que Drusilla était l’[arrière-]petite-fille de Marc Antoine et cite (p. 316, n. 5), « en dernier lieu » BRENK - CANALI de ROSSI, 2001, p. 411 sqq., comme s’il y avait avait un consensus entendu. Pourtant l’idée est neuve et je crois être le premier à l’avoir publiée en 1989 et 2000 (cf. Addenda II, ad. p. 433-442).
  1. a b et c Julian Bennett, Trajan. Optimus Princeps, Routledge, 1997, p. 33.
  2. Juvénal, Satires, IV, 99-101.
  3. Dion Cassius, Histoire romaine, livre LXVII, 3.
  4. Hugh James Rose, A New General Biographical Dictionary, 1857, Londres, B. Fellowes et al.
  5. Suétone, Vie des douze Césars, Domitien, 10.
  6. Dion Cassius, Histoire romaine, livre LXVII, 3§ 10.
  7. Dion Cassius traduit par Théodore Reinach, « Dans Fontes rerum judaicarum : Histoire romaine ([[wikt:épitomé|épitomé]] de [[Xiphilin]]), livre 67, page 195 », Ernest Leroux,  : « Cette même année, Domitien fit mourir, outre plusieurs autres, son oncle Flavius Clément, bien qu'ils fussent cousins et qu'il eut épousé Flavia Domitilla sa parente, les accusant tous deux de ne pas adorer les Dieux. Plusieurs encore qui avaient embrassé la religion des juifs, furent punis pour le même sujet, les uns de mort, les autres de la confiscation de leurs biens. Pour Domitilla, il se contenta de la reléguer dans l'île de Pandateria. Glabrion qui avait été consul avec Trajan, fut aussi condamné à mort, tant pour ce même crime que parce qu'il avait combattu contre les bêtes quoiqu'au fond c'était seulement à cause que Domitien lui portait envie, car comme à la fête Juvénale qu'il avait invité chez lui au Mont Alban, il lui eut commandé de combattre contre un puissant lion, non seulement il n'en fut point offensé, mais encore il le tua sur place. ».
  8. François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, Cerf, (ISBN 978-2-204-06215-2), p. 278.
  9. Simon Claude Mimouni, Le judaïsme ancien du VIe siècle avant notre ère au IIIe siècle de notre ère, Paris, 2012, éd. PUF, p. 706.
  10. Simon Claude Mimouni, Les chrétiens d'origine juive dans l'antiquité, Ed. Albin Michel, Paris, 2004, p. 162.
  11. François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, p. 144-145.
  12. Actes des martyrs, Actes des martyres de la vierge sainte Flavia Domitilla et des saints Nérée et Achillée.
  13. Bernard Pouderon, Aux origines du roman pseudo-clémentin, in Le judéo-christianisme dans tous ses états - Actes du colloque de Jérusalem - 6-10 juillet 1998, Dir. Simon Claude Mimouni, Paris, éd. Cerf, 2001, p. 240.
  14. Selon Simon Claude Mimouni {{citation|le terme de « Nazoréen » convient pour la première communauté de Jérusalem, dirigée par Jacques le Juste, cf. P. Édouard Cothenet, sur Simon Claude Mimouni, Les chrétiens d'origine juive dans l'Antiquité, Paris, Éd. Albin Michel, coll. « Présence du judaïsme poche », 2004.
  15. a b c d et e M. de Rossi, Bullettino di archeologia cristiana, 1888-1889, p. 15s; cf. de Wahl, Römische Quartalschrift, IV, 1890, p. 305s.
  16. Philostrate d'Athènes, Vie d'Appolonios de Tyane, livre VIII, XXV.
  17. (en) Brian Jones, The Emperor Domitian, Jersey, Routledge, , 304 p. (ISBN 978-1134853137, lire en ligne), p. 117-118
  18. Simon Claude Mimouni, Le judaïsme ancien du VIe siècle avant notre ère au IIIe siècle de notre ère, Paris, 2012, éd. PUF, p. 111.
  19. a b c d et e Stéphane Gsell, Étude sur le règne de l'empereur Domitien, § 10 Politique de Domitien à l’égard des Juifs et des chrétiens.
  20. Peut-être parentes fecerunt.
  21. Cette Arria Plaria Vera Priscilla (Orelli, 2228) peut cependant avoir été la femme de M’Acilius Glabrio Cn. Cornelius Severus, consul en 152.
  22. « Praxedes and Pudentia », Catholic Encyclopedia (consulté le )
  23. a et b Pierre Broise, « Antiquités gallo-romaine en Faucigny », Bulletin de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Genève, no XVIII,‎ , p. 230.
  24. Henry Suter, « Faucigny », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté le ).
  25. a et b Henry Suter, Ibidem
  26. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 283a
  27. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne) [1]
  28. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
  29. Ernest Nègre, op. cit.