Utilisateur:Michel Abada/Article en cours de modification/Marie et Éphèse

Concile d'Éphèse (431) modifier

Le concile d'Éphèse (troisième concile œcuménique) est convoqué en 430 par l'empereur romain de Constantinople Théodose II. Il a pour but de trancher le conflit avec Nestorius et se termine par la condamnation du nestorianisme comme hérésie, et anathématise et dépose Nestorius comme « hérésiarque », après une suite confuse de décision et de contre-décisions. À l'inverse des conciles de Nicée (325) et de Constantinople (381) dont les questions théologiques portaient principalement sur l'unicité de Dieu, le concile d'Éphèse marque un tournant dans le dogme en définissant l'union hypostatique des deux natures, humaine et divine, du Christ. Le concile d’Éphèse marque donc pour l’Église l'explicitation et la proclamation du Christ homme et Dieu.

Dans la lettre que le Concile adresse au peuple et au clergé de Constantinople pour leur annoncer la condamnation de Nestorius, les auteurs écrivent que le Concile s'est tenu à Éphèse « où (sont) Jean le Théologien et la Vierge Théotokos Sainte Marie »[1]. D'autre-part le Concile s'est réuni dans une église appelée « Sainte-Marie »[1].

Traditions au sujet de Jean modifier

Dans un manuscrit daté de 874, il est écrit qu'à Éphése, Jean avait deux disciples Ignace d'Antioche et Polycarpe évêque de Smyrne. Ce texte fait mourir une bienheureuse Marie « la septième année de Domitien (87) » qui aurait demandé à Jean de ne pas révéler où se trouvait son corps (ceci pour expliquer qu'on ne trouve près d'Éphèse nulle trace ni du tombeau de la mère de Jésus, ni de de marie la Magdaléenne). Bizarrement, le texte dit que Jean a prêché l'évangile « depuis la première année de Claude (41) », contredisant l'interprétation des évangiles. Jean serait mort « la sixième année de Trajan (113) ». Comme successeur, il aurait consacré Timothée d'Éphèse qu'il avait fait évêque auparavant[2]. « Il y a deux tombeaux à Éphèse qui sont appelés de Jean, l'un l'évangéliste et l'autre disciple de l'évangéliste, celui qui écrivit l'Apocalypse[3]. »

Cette notice est moins ancienne que celle de Salomon de Bassorah qui ne mentionne pas Marie à Éphèse. Elle semble basée sur celle de Salomon en y ajoutant ces éléments ou sur une source commune. Salomon, évêque de Bassorah est l'auteur du Livre de l'Abeille[4].

Références modifier

  1. a et b Simon Claude Mimouni, Dormition et assomption de Marie: histoire des traditions anciennes, La tradition d'Éphése sur la maison et le tombeau de Marie, p. 586.
  2. Simon Claude Mimouni, Dormition et assomption de Marie: histoire des traditions anciennes, La tradition d'Éphése sur la maison et le tombeau de Marie, p. 588-589.
  3. Simon Claude Mimouni, Dormition et assomption de Marie: histoire des traditions anciennes, La tradition d'Éphése sur la maison et le tombeau de Marie, p. 589.
  4. Sun-Min Ri, Commentaire de la Caverne Des Trésors: Étude Sur L'histoire Du Texte Et de ....