Utilisateur:Michel Abada/Article en cours de modification/Pesher d'Habacuc

Début du Pesher d'Habacuc

Le Commentaire d'Habacuc ou Pesher d'Habacuc aussi appelé 1QpHab (grotte no 1, Qumran, pesher, Habacuc) fait parti des sept premiers manuscrits de la mer Morte connus dès 1947, grâce à des bédouins qui l'ont découvert et vendus avant même que les archéologues découvrent les premières grottes. Sa première publication date de 1951. En raison de sa découverte précoce et sa publication rapide, ainsi que sa relative bonne conservation, 1QpHab est l'un des rouleaux les plus fréquemment étudiés et analysés parmi les 870 manuscrits ou fragemnts de manuscrits désormais connus.

Description modifier

Observations externes modifier

Le rouleau mesure environ 141 centimètres de long. Il comporte treize colonnes écrites sur deux morceaux de cuir cousus ensemble avec un fil. Dans la plupart des colonnes les lignes les plus basses sont manquantes, la première colonne est presque complètement perdue, et il y a un trou traversant le centre de la deuxième colonne. Néanmoins, le rouleau est encore largement lisible, et les éditeurs ont rempli la lacune avec une confiance raisonnable[1]. Le commentaire du troisième chapitre d'Habacuc est entièrement manquant. On est toutefois sûr que c'était ainsi dans le pesher original et qu'il ne s'agit pas d'une lacune dû à la détérioration du rouleau, car la plus grande partie de sa dernière colonne est vide, ce qui montre clairement que le texte du pesher est complet.

Contenu modifier

Le défilement est un pesher (un type de commentaire en hébreu) écrite dans le courant de la seconde moitié du 1er siècle av. La situation de l'auteur n'a pas été différente de celle du prophète Habacuc un demi - millénaire avant: Israël est menacé par gentile forces. Pour Habacuc, les païens étaient les Babyloniens , mais dans le pesher, la puissance étrangère sont les Kittim , ce qui se traduit par «occidentaux». Kittim sert code pour « Romains » dans le commentaire. Le pesher, alors, est un eschatologique modèle, avec l'auteur plaide pour Habacuc comme une prophétie à remplir en son temps.

Le pesher concerne également plusieurs individus contemporains à la prophétie, mais ils sont aussi appelés seulement avec des titres au lieu des noms. Le héros ou un chef que la communauté doit suivre est appelé le Maître de justice , un chiffre trouvé dans quelques autres manuscrits de la mer Morte. Le pesher fait valoir que le Maître a directement communié avec Dieu et a reçu le vrai sens des Écritures[2] L'enseignant n'a pas encore été identifié avec succès avec un personnage historique, bien que Robert Eisenman justifie cette identification comme Jacques le Juste dans son livre de 1997 avec ce titre[3].

Parmi les adversaires du Maître étaient le Prêtre impie et l'homme de la Lie. Le prêtre Wicked est dépeint comme un faux dirigeant religieux qui était à un point de confiance par le Maître. Vers la fin de la pesher, le Prêtre Wicked est rapporté avoir été capturé et torturé par ses ennemis[2] . Sa véritable identité est également peu probable d'être nommé avec certitude, mais à peu près tous contemporaine Hasmonean prêtre a à un moment été suggéré par des chercheurs comme le Prêtre impie. Il est même soutenu que ce titre était attribué à plusieurs personnes[4]. « L'homme du mensonge » est accusé par l'auteur de la tentative de discréditer l'enseignant, ainsi que la Torah[4]. Son vrai nom n'a pas non plus encore été identifié avec succès avec un personnage historique, bien que Robert Eisenman justifie cette identification en tant que Paul de Tarse dans son 2012[5].

Aussi mentionné en passant par l'auteur est une maison d'Absalom, qui est accusé de se tenir au ralenti tandis que l'homme de la Lie a travaillé contre le Maître. Contrairement aux autres, ce nom est attribué seulement à un couple de personnages historiques, le candidat le plus susceptible d' être un soi - disant Sadducéens par rapport à Aristobule II , nommé Absalom[2].

L'auteur du pesher atteint une solution similaire à sa situation difficile que le prophète Habacuc avait des siècles avant: la persévérance dans la foi. Il affirme que sa communauté ne mourra pas dans les mains des méchants Juda. À son tour, le pouvoir d'exercer des représailles contre et juger de la Kittim sera accordée par Dieu aux fidèles[2].

Vrac modifier

1 modifier

Les partisans de la théorie pro-hasmonéenne concentrent leurs travaux sur la période où vivaient les seuls personnages dont le nom est explicitement cités dans certains manuscrits qui tous étaient florissant au Ier siècle av. J.-C.[6],[7]. De même, ils estiment que certains manuscrits parmi les plus significatifs du Yahad — par exemple l'Hymne au roi Jonathan, le Pesher de Nahum, le Manifeste (4QMMT)[8], le Document de Damas[9],[10] ou le Pesher d'Habacuc[11] — renvoient à des événements qui se sont produits lors de ce même siècle[8]. Le Pesher de Nahum dit explicitement que le règne du « Lion de la colère » est terminé[12] et l'identification du « Lion de la colère » avec Alexandre Jannée, mort en -76 est désormais généralement admise[13],[12],[14]. Ce Pesher évoque très probablement le sort d'Aristobule II et de « ses femmes, ses nouveau-nés, ses enfants[15] » lors de la défaite que lui a infligé Pompée en -63[15] (Pompée y est désigné sous le pseudonyme symbolique de Chef des rois de Yâwân (Chef des rois grecs)[16]. Le Pesher d'Habacuc décrit l'action des armées romaines — désignés sous le nom de kittim — qui se sont emparées de la Judée en -63[11].

Le Maître de Justice dans les différents textes modifier

Le « Maître de Justice » est une figure dominante du mouvement. La quinzaine de mentions de ce personnage ne fournit que peu d'information[17]. L'expression מורה הצדק (moreh ha-tsedeq) correspond à la forme standard pour désigner le Maître de Justice. Il est explicitement mentionné sous ce nom dans quatre documents[18] : le Document de Damas, le Pesher d'Habacuc [N 1], le Pesher des Psaumes[N 2] et le Pesher de Michée[N 3]. Toutefois on retrouve des variantes de ce nom dans d'autres textes. Il peut aussi être désigné par des noms légèrement différents : le « Maître de Justice », le « Prêtre Maître de Justice » ou simplement le « Prêtre »[19]. En dehors de l'expression standard מורה הצדק (moreh ha-tsedeq) qu'on trouve dans les pesharim[N 4], les variantes sont[20]: מורה הצדקה (moreh ha-tsedaqa)[N 5] (1QpHab 2.2), מורה צדק (moreh tsedeq), à la forme indéfinie[N 6] (CD 1.11, 20.32), יורה הצדק (yoreh ha-tsedeq), forme verbale signifiant « celui qui enseigne (ou doit enseigner) la Justice »[N 7] (CD 6.11), ou simplement « le Maître » מורה (moreh)[N 8] (CD 20.28).

Le Maître de Justice a un rôle de législateur. Il explique les Prophètes et il interprète les lois de la Torah[19]. Deux passages du Pesher d'Habacuc[N 9] indiquent que, grâce à son intuition religieuse hors du commun, il a « reçu de Dieu la révélation du sens caché des Écritures[21] » et de la juste interprétation de la Loi de Moïse[22],[21]. L'autorité du Maître de Justice est fondée sur un don de Dieu, qui lui a donné la faculté d'interpréter les paroles des prophètes et d'expliquer la loi[23].

Plusieurs « Prêtres Impies » modifier

Selon une branche du « modèle standard » — appelée « hypothèse Groningen » — le qualificatif de « Prêtre impie » ne s'applique pas à un personnage en particulier, mais est une appellation symbolique qui désigne plusieurs Grands prêtres successifs appelés « Méchant prêtre »[24],[N 10]. Compte-tenu des différents sorts que le Pesher d'Habacuc semble attribuer au Prêtre Impie, ce terme semble faire référence à six Prêtres Impies distincts.

La plupart des critiques qui soutiennent le « modèle standard » et qui adoptent cette hypothèse identifient les six grand prêtres à Judas Maccabée, Alcime, Jonathan, Simon, Jean Hyrcan et Alexandre Jannée. Dans cette hypothèse, la mort du Maître de Justice interviendrait sous le règne de Jean Hyrcan. Cette hypothèse essaie de tenir compte de la longue durée pendant laquelle le groupe a existé et a évolué selon ce qui ressort des manuscrits. Une variante n'identifie que deux Prêtres Impies : Jonathan et Alexandre Jannée. Une autre variation en identifie trois : Jean Hyrcan, Aristobule Ier et Alexandre Jannée.

Opposition avec l'homme du mensonge modifier

Une événement important de sa vie est sa confrontation avec « l'Homme du Mensonge »[25]. Ce dirigeant religieux est une figure influente en Judée[26]. La dispute avec l'« Homme du Mensonge » apparaît dans le Pesher d'Habacuc[N 11] et dans le Pesher des Psaumes[N 12]. Selon le Document de Damas, le Maître de Justice émerge au sein d'un groupe. Son intervention génère une controverse sur l'observance de la Loi et conduit à une scission au sein de ce groupe. Sa dispute avec l'« Homme du Mensonge » apparaît liée à cette controverse[18]. Lorsque le Maître est pris à partie par l'Homme du Mensonge, un groupe appelé la « Maison d'Absalom » préfère demeurer à l'écart plutôt que devenir en aide au Maître [N 13]. Le nom de ce groupe semble dériver du récit biblique de la rébellion d'Absalom contre son père, le roi David[23].

Opposition avec le prêtre impie modifier

« L'Homme du Mensonge » ne reste cependant qu'un dirigeant religieux et ne représente pas un danger pour le Maître de Justice, contrairement au « Prêtre Impie » qui tente de lui porter atteinte. Le Pesher d'Habacuc mentionne que le Prêtre Impie attaque le Maître de Justice le jour du Yom Kippour dans son lieu d'exil. Il est souvent dit que ce lieu d'exil est le site de Qumrân, mais cette assertion n'est pas prouvée[27]. Le Pesher des Psaumes mentionne aussi une attaque et peut-être aussi un lettre que le Maître de Justice lui a envoyée[28]. Les deux textes font peut-être allusion au même incident[N 14]. Le Prêtre Impie étant vraisemblablement le Grand Prêtre du Temple de Jérusalem, il était nécessairement présent à Jérusalem pour Yom Kippour. Le choix de cette date pour s'en prendre au Maître de Justice montre que le groupe sectaire suit un calendrier différent, où la date de Kippour ne tombe pas le même jour pour le Maître de Justice et pour le Prêtre Impie[29].

Pesher de Nahum et Pesher d'Habacuc modifier

Le Pesher de Nahum confirme cette période et ce renversement de situation. « Selon son auteur le règne du Lion de la colère (Alexandre Jannée) est terminé et, au moment où il écrit, la « domination des Chercheurs de flatteries » (les Pharisiens) est devenu une tragique réalité[8]. » Flavius Josèphe explique de façon détaillée qu'à la mort d'Alexandre Jannée (-76), son épouse Salomé Alexandra effectua un revirement total en s'appuyant sur les Pharisiens pour gouverner, alors que jusqu'alors son mari s'était appuyé sur les Sadducéens et avait même réprimé violemment les Pharisiens qui l'avaient trahi[6]. Selon Josèphe, les « Pharisiens réussirent à gagner [les] faveurs [d'Alexandra] et devinrent les véritables maîtres des affaires publiques. C'est ainsi qu'ils bannirent ou abaissèrent qui bon leur semblait, firent enfermer et libérer des hommes au gré de leur caprice, et, en un mot, jouirent des prérogatives royales[30]. » Ce Pesher évoque aussi très probablement le sort d'Aristobule II et de « ses femmes, ses nouveau-nés, ses enfants[15] » lors de la défaite que lui a infligé Pompée en -63[15]. Pompée y est désigné sous le pseudonyme symbolique de Chef des rois de Yâwân (Chef des rois grecs)[31]. Le Pesher d'Habacuc décrit l'action des armées romaines — désignés sous le nom de kittim — qui se sont emparées de la Judée en -63[11].

Wise, etc. modifier

L'auteur du Pesher assimile les Chaldéens mentionnés par le prophète biblique aux Kittim « qui sont vifs au combat... » qui représentent les Romain[11]. La majeure partie des spécialistes s'accordent pour estimer que c'est la venue des armées romaines en Syrie et Palestine « dans les années 60 du Ier siècle av. J.-C. qui suscita le récit haut en couleur du commentaire[11]. » « Cette invasion est présentée comme un châtiment sanctionnant les péchés du Prêtre impie et de l'Homme du mensonge[11]. » Il est donc logique de considérer « que le prêtre impie dû être en fonction durant le Ier siècle av. J.-C., tout comme d'ailleurs, le Maître de Justice[11]. » Dans ce cas, il n'y a que deux candidats possible pour ce poste : Hyrcan II et Aristobule II[11].

Datation au radio-carbone modifier

Une première datation paléographique de 1QpHab avait donné une plage de date de 30-1 av. J.-C.[32]. Les tests de datation au radiocarbone (Carbone 14) effectués sur 1QpHab à Arizona Accelerator Mass Spectrometry Facility ont donné la fourchette de dates de 104-43 av. J.-C. pour un intervalle de confiance de un sigma (64%) et pour un intervalle de confiance de deux sigma (97%) la fourchette de dates est de 120-5 av. J.-C..

ce qui est compatible avec les hypothèses de Dupont Sommer, Wise, Abegg, Cook, etc.

  • pour 4QpPs (4Q171) à un intervalle de confiance de un sigma (64%) la fourchette de dates est de 22-78 CE et pour un intervalle de confiance de deux sigma (97%) la fourchette de dates est de 5-111 CE[33] ; ce qui est compatible avec les hypothèses de Dupont Sommer, Wise, Abegg, Cook, Eisenman, etc. mais qui est à nouveau incompatible avec le modèle standard.

Il faudrait pouvoir comparer avec les datations épigraphiques qui étaient données pour ces deux manuscrits avant ces datations au radiocarbone.

Comparaison avec le texte hébreu masorétique modifier

Ce qui est encore plus important que le commentaire du pesher est le texte cité d'Habacuc lui-même. Les divergences entre le texte du défilement hébreu et la norme Masoretic texte est étonnamment minime. Les différences les plus importantes sont l' ordre des mots, de petites variations grammaticales, ajout ou omission de conjonctions, et les variations d'orthographe, mais ceux - ci sont suffisamment petits pour ne pas faire des dommages à la signification du texte[34].

Notes et références modifier

  1. Bernstein, Moshe J. "Pesher Habakkuk." Encyclopedia of the Dead Sea Scrolls. Oxford; New York, Oxford University Press, 2000, p. 647.
  2. a b c et d Wise, Michael O., Martin G. Abegg Jr., and Edward M. Cook. The Dead Sea Scrolls: A New Translation. San Francisco: Harper, 2005. p.83-86.
  3. Eisenman, Robert H, James the Just, 1997, Viking. (ISBN 1-84293-026-5).
  4. a et b Bernstein, Moshe J. "Pesher Habakkuk." Encyclopedia of the Dead Sea Scrolls. Oxford; New York: Oxford University Press, 2000, p.649.
  5. Eisenman, Robert H, James the Brother of Jesus and the Dead Sea Scrolls, I & II, Grave Distractions Pub. (2012) (ISBN 978-09855991-3-3 et 978-09855991-6-4).
  6. a et b Wise, Abegg et Cook 2003, p. 42.
  7. Wise, Abegg et Cook 2003, p. 6.
  8. a b et c Wise, Abegg et Cook 2003, p. 41.
  9. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Dupont-Sommer p136
  10. Wise, Abegg et Cook 2003, p. 28-44.
  11. a b c d e f g et h Wise, Abegg et Cook 2003, p. 43.
  12. a et b Wise, Abegg et Cook 2003, p. 41-42.
  13. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Schwentzel_2013_p97
  14. Mimouni 2012, p. 375.
  15. a b c et d Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Starcky_p148
  16. André Dupont-Sommer, Les Écrits esséniens, découverts près de la mer Morte, Paris, Payot, 1983, p. 135.
  17. Murphy-O'Connor 1992
  18. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Knibb
  19. a et b Eshel 2008, p. 33.
  20. Collins 2009, p. 24
  21. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Wise_Abegg_p28
  22. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Schwentzel_2013_p95
  23. a et b Schiffman 2003, p. 133
  24. Davies, 1985, p. 48; Thiering, 1978; Brownlee, 1982, p. 4.
  25. Eshel 2008, p. 34
  26. Eshel 2008, p. 35
  27. Eshel 2008, p. 53
  28. Eshel 2008, p. 47
  29. Eshel 2008, p. 38
  30. Flavius Josèphe, Guerre des Juifs, livre I 110-112 cité par Wise, Abegg et Cook 2003, p. 42.
  31. André Dupont-Sommer, Les Écrits esséniens, découverts près de la mer Morte, Paris, Payot, 1983, p. 135.
  32. Lim, 2002, 21; Vermes, 2004, 509.
  33. Jull et al., 1996.
  34. Harris, J. G., The Qumran Commentary on Habakkuk. London: A. R. Mowbray, 1966, p.22-30

Bibliographie modifier

  • Brownlee, William H. The Text of Habakkuk in the Ancient Commentary from Qumran. Journal of Biblical Literature Manuscript Series 11. Philadelphia: Society of Biblical Literature, 1959. (Scholarly analysis of one of the first scholars to work on the scroll, specifically on the Biblical texts quoted in it)
  • Bruce, F.F.,"The Dead Sea Habakkuk Scroll," The Annual of Leeds University Oriental Society I (1958/59): 5-24.http://www.biblicalstudies.org.uk/pdf/habakkuk_bruce.pdf
  • Burrows, Millar. The Dead Sea Scrolls of St. Mark's Monastery. New Haven: American Schools of Oriental Research, 1950. (Original scholarly publication of 1QpHab, predating the Discoveries in the Judean Desert series in which most of the rest of the Qumran material is published)
  • Charlesworth, James H., Henry W. L. Rietz, Casey D. Elledge, and Lidija Novakovic. Pesharim, Other Commentaries, and Related Documents. The Dead Sea Scrolls: Hebrew, Aramaic, and Greek Texts with English Translations 6b. Louisville: Westminster John Knox, 2002. (More recent publication of the Hebrew text and English translation on facing pages)
  • Cross, Frank Moore. The Ancient Library of Qumran. 3d ed. Minneapolis: Fortress, 1995. (General reading on the Dead Sea Scrolls in general, their discovery, and contents)
  • Ingrassia, David,(2002)CLASS 3 Biblical Commentaries:Pesharim.Dead Sea Scrolls and the Bible, http://pastorcam.com/class_notes/deadsea/Class%203_Biblical_Commentaries.pdf
  • Troxel, Ronald. (2009) Lecture 24: 1QpHab & 4QMMT http://hebrew.wisc.edu/~rltroxel/JHL/Lect24.pdf
  • Young, Ian.“Late Biblical Hebrew and The Qumran Pesher Habakkuk,” The Journal of Hebrew Scriptures, 8-25 ISSN 1203-1542,http://www.arts.ualberta.ca/JHS/Articles/article_102.pdf
  • Dead Sea Scroll 1QpHab


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