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Article Sainte Pétronille

  • J.B. de Rossi, Bulletin d'archeologie chretienne de M. le commandeur J.B. de Rossi, Tombeau de sainte Pétronille - Découverte d'un intéressant monument se rattachant au tombeau-autel de Nérée et Achillé, p. 5s
    • Dans le cimetière de Domitille a été retrouvée une fresque représentant sainte Pétronille. Les Actes des martyrs Nérée et Achillée fournissent des indications topographiques totalement en accord avec les découvertes dans ce cimetière (catacombe ?). Ils nous présentent le tombeau de Pétronille comme contigu à celui des saints. La crypte arénaire a été transformée en Basilique à la fin du IVe siècle. Près de l'abside a été retrouvée deux grands fragments de l'éloge historique composée par le pape Damase, gravée sur une énorme plaque de marbre qui était encore intacte lors du relevé par le collecteur d'inscriptions d'Einsiedlen, in sepulcro Nerei et Achillei. Les topographes du VIIe siècle attestent que le tombeau de Pétronille, formait dans la basilique, comme précédemment dans la crypte, un seul groupe et une sorte de sanctuaire avec ceux de Nérée et Achillée.
  • J.B. de Rossi, Bulletin d'archeologie chretienne de M. le commandeur J.B. de Rossi, Recherches sur l'âge du tombeau de Veneranda, p. 12s
  • J.B. de Rossi, Bulletin d'archeologie chretienne de M. le commandeur J.B. de Rossi, Explications de la fresque représentant Veneranda introduite par Pétronille en paradis, p. 19s
    • Grâce à une inscription, De Rossi détermine que la fermeture de l'arcosolium sur le mur duquel sera peinte la fresque qui représente Venerenda et Pétronille date au plus tard de 356. La totalité tous les hypogées autour du tombeau de la sainte était déjà pris par diverses sépultures « si bien que pour s'y préparer une bisôme à lui et à sa femme, Marcus dut réclamer la fermeture totale d'un arcosolium et s'en approprier la mensa. » Ce qui montre que le culte de Pétronille durait déjà depuis longtemps. L'empreinte de pièces de monnaies sur du mortier datant de l'époque de Constance, le style de la fresque, la façon des vêtements, la forme des lettres, le vieux laconisme "PETRONELLA MART", sans l'épithète sancta, permet à De Rossi de dire que la fresque a suivi de peu l'an 356.
    • Sur Pétronille, Nérée et Achillée, Titus Flavius Petro, etc...


Saint Jérôme contre Jovinien modifier

« Saint Jérôme écrivant contre Jovinien dit qu'on lit dans les voyages de saint Pierre (prblmt l'Itinéraire de Pierre) qu'il était accompagné de sa femme et de sa fille Pétronille, ce dernier nom manque dans notre collection. »

Clément d'Alexandrie fait mention du martyr de la femme de Pierre dont il fut le témoin ('Strom. VII). Origène (Sur Matthieu XIX, 27),[[Épiphane de Salamine (Haeres; 30, n. 22), saint Jérôme (ép. 34), Hincmar (épître à Rodolphe § 8)mentionnent tous la femme de Pierre sans en donner le nom. Les Martyrologes la nomme Perpétue. Dans la Chronique de Simon le Métaphraste elle est appelée Johanna. L'indieulus que l'on trouve à la suite du livre II des Constitutions apostoliques donne ce même nom à la mère de saint Pierre.

Dans ce texte lorsque Faustus et Faustinus entre impatient pour embrasser leur mère la première fois, Pierre dit « c'est Faustus et Faustinus, comment l'un s'appelle-t-il aujourd'hui Nicetas et l'autre Aquila ? C'est à eux à vous le raconter... »

Pétronille modifier

Pétronilla et la fille du jardinier modifier

Un examen de l'histoire de la fille de Pierre qui n'est pas intéressé à résoudre le casse-tête de l'histoire de la rédaction des Actes de Pierre, mais qui cherche aussi à comprendre les images et la réalité potentielle disponible pour, employé par, et créé par les anciens auteurs doit au moins soulever le problème de la souffrance des enfants[1].

Dans le fragment copte des Actes de Pierre, les visiteurs de la maison de Pierre, sont montrés comme étant concerné par le sort d'une fille malade[2]. La foule qui réclame sa guérison est satisfaite d'apprendre de la bouche de Pierre que la fille avait déjà été atteinte de paralysie, lorsqu'elle était une jeune enfant et probablement par la réponse de Dieu à ses prières et particulièrement lorsqu'ils entendent la réponse laconique de Pierre que cet état était "bénéfique pour elle et pour lui", que sa fille demeure paralysée. La raison n'en étant jamais révélée dans tout le texte[3].

Papyrus Berolinensis 8502, the Actes de Nereus et Achilleus et finalement l'Épître du pseudo Titus

Le Papyrus Berolinensis 8502 est un codex de Nag-Hamadi qui se termine par les Actes de Pierre, à la suite de la Sagesse de Jésus Christ[4].

Les Actes de Nereus et Achilleus identifient le disciple Titus comme l'un de ceux qui demande à Pierre la guérison de "Pétronilla la paralytique"[5]. Pierre lui demande de retourner à son lit, créant ainsi une grande crainte de Dieu parmi l'assistance et le texte laisse peu de doute sur le fait que la paralysie continue jusqu'à la fin de sa vie[5].

Les Actes de Nereus et Achilleus font une claire mention du site de leur commémoration, l'église de Pétronilla (?) construite par Siricius († 26 novembre 399 à Rome) après 390[5]. Un fragment de peinture localisée dans un cubiculum attachée à l'abside dépeint Pétronilla comme jeune et sans voile. Elle sert de patronne à une certaine Aurelia Petronilla, dont le sarcophage, aujourd'hui perdu, porte l'inscription: Aurelia Petronilla filiae dulcissimae[5].

Sépulture modifier

Le jardin de la maison de campagne de Domitilla modifier

Selon différents textes chrétiens, Pétronille aurait été ensevelie dans le jardin qu'une autre sainte chrétienne Flavia Domitilla possédait sur la Via Ardeatina (it) à Rome. Presque toutes les listes des tombes des martyrs romains les plus vénérés des VIe – VIIe siècle, mentionnent la tombe de sainte Pétronille comme située dans la Via Ardeatina (it) à Rome, à côté de la sépulture des saints Nérée et Achillée[6]. Une topographie des tombes des martyrs romains, l'Epitome libri de locis sanctorum martyrum, localise « Via Ardeatina » une église de sainte Pétronille, dans laquelle deux saints du Ier siècle, Nérée et Achillée, ainsi que Pétronille ont été enterrés[6]. Ainsi, selon les Actes des martyres de la vierge sainte Flavia Domitilla et des saints Nérée et Achillée, un certains Auspicius aurait emmené les dépouilles des deux hommes à Rome et les aurait enseveli « dans l'arenarium de la maison de campagne de Domitilla, sur la voie Ardéatine, à un mille et demi des murs de la ville, non loin du tombeau de Pétronilla[7] ».


[8]

Ces notices ont été confirmées par les fouilles qui ont été faites dans les catacombes de Domitilla.

Cette basilique souterraine, construite dans la catacombe de Domitilla, a été découverte et les monuments qui s'y trouvent ont confirmé que les tombes des trois saints étaient autrefois vénérés à cet endroit[9].

Une inscription confirme son nom et le fait qu'elle soit une martyre. Elle figure sur une fresque du IVe siècle située dans la basilique souterraine de la catacombe de Domitilla. Pétronille y est représentée comme recevant au ciel, une personne décédée (appelée Veneranda). Cette fresque, une des plus anciennes de la chrétienté se trouve sur ​​la pierre qui ferme une tombe dans une crypte souterraine derrière l'abside de la basilique[10] que fit construire le Pape Sirice entre 390 et 395 sur la via Adreatina dite de Domitilla. Sur cette fresque figure l'inscription PETRONELLE MART[YR].

Le sarcophage qui conservait les restes de la sainte fut transféré dans la basilique pontificale par le Pape Paul Ier en 757 et se trouve toujours à la Basilique Saint-Pierre.

Sainte Pétronille

Pétronille ou Petronelle serait morte à Rome à la fin du Ier siècle. Elle est vénérée comme vierge et martyre par l'Église catholique. Elle a été enterrée dans la catacombe de Domitilla, située via Adreatina, aux côtés des saints Nérée et Achillée.

Elle serait la sœur de sainte Félicule.

C'est une sainte chrétienne fêtée le 31 mai.

Son nom modifier

Le Liber Pontificalis restitue ainsi l'inscription gravée sur son sarcophage : « Aureae Petronillae Filiae Dulcissimae ("Aureae Pétronilla chère fille") ». Ce sarcophage de marbre qui existait encore lors du transfert de ses restes par le pape Paul Ier (757 - 767) est aujourd'hui perdu. Il est admis que son nom était Aureae Pétronilla souvent rendu en français comme Aurelia Petronilla.

Un ensemble d'éléments convergent pour indiquer qu'elle était membre de la famille des Flaviens dont trois membres deviendront empereur. Elle a été enterrée dans une propriété qui, à l'époque de Domitien, appartenait à Flavia Domitilla, même s'il y a débat pour savoir si cette dernière était la nièce de Titus Flavius Clemens ou sa femme. La tradition chrétienne a retenu qu'elle était la descendante de Titus Flavius Petro, le grand-père de Vespasien. Dans les Actes qui portent son nom, le disciple Tite, présent à son domicile, intervient pour interroger l'apôtre Pierre. Or Tite est le diminutif de Titus[11], le prænomen porté par tous les hommes connus de cette famille flavienne. Les textes chrétiens la présentent astucieusement, comme « la fille de Pierre » ce qui est une double référence: à celui qui lui a donné son nom et qui devait s'appeler Petro (Pierre en grec) — que celui-ci soit son père ou son grand-père — et aussi à l'apôtre Pierre dont elle était la fille spirituelle, puisque c'est lui qui l'avait convertie. C'était aussi une parente de la sainte Flavia Domitilla.

La légende modifier

Funérailles et apothéose de sainte Pétronille par Guercino

Comme beaucoup de saints des premiers temps de l'Église, on ne connaît quasiment rien de sa vie. Les seules informations sûres sont le nom qu'elle portait, et le fait qu'elle soit une martyre : ces deux indications figurent sur une fresque du IVe siècle située dans la basilique souterraine de la catacombe de Domitilla.

Il a même été dit, dans la Légende dorée qu'elle était sa fille aînée biologique. Toutefois, la consonance entre le prénom Pierre et celui de Pétronille, serait plus probable. Une autre tradition veut qu'elle soit la descendante de Titus Flavius Petro, le grand-père de Vespasien.

Selon la légende, Flaccus, noble romain, séduit par sa beauté, la demanda en mariage, mais la jeune fille voulait consacrer sa virginité à Dieu, et elle refusa de l'épouser. Flaccus la menaça, et lui accorda seulement trois jours pour lui donner une réponse favorable. Pétronille pria, jeûna et à sa prière, Dieu la rappela à lui. Flaccus, à son retour, ne put qu'assister à ses funérailles. Il est dit que Saint-Pierre l'a guérie de paralysie.

Sépulture modifier

Presque toutes les listes des tombes des martyrs romains les plus vénérés des VIe – VIIe siècle, mentionnent la tombe de sainte Pétronille comme située dans la it:Via Ardeatina à Rome, à côté de la sépulture des en:Saints Nereus and Achilleus[6]. Ces notices ont été confirmées par les fouilles qui ont été faites dans les catacombes de Domitilla. Une topographie des tombes des martyrs romains, l'Epitome libri de locis sanctorum martyrum, localise « Via Ardeatina » une église de sainte Pétronille, dans laquelle deux saints du Ier siècle, Nérée et Achillée, ainsi que Pétronille ont été enterrés[6].

Cette basilique souterraine, construite dans la catacombe de Domitilla, a été découverte et les monuments qui s'y trouvent ont confirmé que les tombes des trois saints étaient autrefois vénérés à cet endroit[12].

Les seules informations sûres sont le nom qu'elle portait, et le fait qu'elle soit une martyre : ces deux indications figurent sur une fresque du IVe siècle située dans la basilique souterraine de la catacombe de Domitilla. Pétronille y est représentée comme recevant au ciel, une personne décédée (appelée Veneranda). Cette fresque, une des plus anciennes de la chrétienté se trouve sur ​​la pierre qui ferme une tombe dans une crypte souterraine derrière l'abside de la basilique[13] que fit construire le Pape Sirice entre 390 et 395 sur la via Adreatina dite de Domitilla. Sur cette fresque figure l'inscription PETRONELLE MART[YR].

Le sarcophage qui conservait les restes de la sainte fut transféré dans la basilique pontificale par le Pape Paul Ier en 757 et se trouve toujours à la Basilique Saint-Pierre. (?)


Une autre chose est connu à son sujet, mais qui malheureusement n'existe plus aujourd'hui. C'est le mémorial [qui était inscrit sur ?] le sarcophage de marbre qui contenait ses restes et transféré par le pape Paul Ier. Dans le rapport du Liber Pontificalis, l' inscription gravée sur le sarcophage est rendue ainsi : Aureae Petronillae Filiae Dulcissimae (" "Pétronille en or, fille la plus douce" (ou "chère fille")).

Son nom ne semble pas avoir figuré dans le catalogue romain du IVe siècle des fêtes de martyrs qui est utilisé dans le Martyrologium Hieronymianum. on le trouve dans ce martyrologe[14], mais seulement comme une addition plus tardive. Son nom est honoré le 31 mai et les martyrologes de Bède et ses imitateurs adopte la même date[15].


Une peinture, dans laquelle Pétronille est représentée comme recevant au ciel, une personne décédée (appelée Veneranda), a été découverte sur ​​la pierre qui ferme une tombe dans une crypte souterraine derrière l'abside de la basilique[16]. A côté de l'image de la sainte figure l'inscription PETRONELLE MART[YR].

Culte et notoriété modifier

En 757 le cercueil contenant la dépouille de la sainte a été transféré dans un vieux bâtiment circulaire (un mausolée impérial datant de la fin du IVe siècle) près de Saint-Pierre. Ce bâtiment a été modifié et est devenu la chapelle de sainte Pétronille (De Rossi , " Inscriptiones christianae Urbis Romae " , II , 225).

Charlemagne, aux environs de l'an 800 vint à visiter la chapelle où reposait le corps de Pétronille et sembla avoir une profonde vénération pour elle.

Par ailleurs, Pétronille, depuis l'époque de Charlemagne[17] était reconnue comme patronne des rois de France, elle devint patronne nationale quand la France se nomma Fille aînée de l'Église, ce qui a fait dire que la France est la première fille de l'Église comme Pétronille est la fille du premier chef de l'Église. Son association avec la couronne française vient du fait que Charlemagne et Carloman ont été considérés comme des fils adoptifs de Saint Pierre après 800.

Les attaches de la France avec la sainte ont perduré : Louis XI avait une grande vénération pour elle, il lui adressa de ferventes prières pendant la maladie du dauphin, le futur Charles VIII. Ce dernier ayant été guéri, le roi fit embellir la chapelle de sainte Pétronille. Elle est la patronne des dauphins de France car un dauphin aurait été trouvé gravé sur son sarcophage[18]

Pendant le règne de Louis XII, le cardinal Jean de Bilhères Lagraulas commanda au jeune sculpteur Michel-Ange une vierge de piété, la célèbre Pietà, pour décorer la chapelle Sainte-Pétronille, petit édifice proche de la basilique constantinienne de Saint-Pierre de Rome et lieu de rassemblement des Français de Rome avant la construction de l'église Saint-Louis-des-Français.

Chaque année, le 31 mai, jour de la fête de Sainte-Pétronille, une messe est dite dans la chapelle pour la France et tous les Français de Rome y sont invités.

Beaucoup de prénoms ainsi que le terme de péronnelle, sont dérivés du prénom Pétronille : Pierrette, Perrine, Pernelle, Pernette, Péroline, Pétronelle, Pétronile.

Sépulture 2 modifier

Presque toutes les listes des tombes des martyrs romains les plus vénérés des VIe – VIIe siècle, mentionnent la tombe de sainte Pétronille comme située dans la Via Ardeatina à Rome, à côté de la sépulture des saints Nérée et Achillée[6]. Ces notices ont été confirmées par les fouilles qui ont été faites dans les catacombes de Domitilla. La propriété sur laquelle ils ont été enterrés appartenait à une branche de la famille des flaviens. Une topographie des tombes des martyrs romains, l'Epitome libri de locis sanctorum martyrum, localise « Via Ardeatina » une église de sainte Pétronille, dans laquelle deux saints du Ier siècle, Nérée et Achillée, ainsi que Pétronille ont été enterrés[6].

Cette basilique semi-enterrée, construite dans la catacombe de Domitilla, a été découverte et les monuments qui s'y trouvent ont confirmé que les tombes des trois saints étaient autrefois vénérés à cet endroit[19].

Une inscription confirme son nom et le fait qu'elle était considérée comme une martyre, bien que les sources parlent d'une mort naturelle à son propos. Toutefois, avant 150, on était martyr si on n'avait pas renié sa foi en Jésus-Christ devant un tribunal, même s'il n'y avait pas eu de condamnation à mort à l'issue du procès. Elle figure sur une fresque de la fin du IVe début du Ve siècle située dans un cubiculum de la basilique souterraine de la catacombe de Domitilla datant du IVe siècle[20],[19], [21]. Pétronille y est représentée comme recevant au ciel, une personne décédée (appelée Veneranda)[22]. Cette fresque, une des plus anciennes de la chrétienté se trouve sur la pierre qui ferme une tombe dans une crypte souterraine derrière l'abside de la basilique[23] que fit construire le Pape Sirice († 26 novembre 399 à Rome) après 390 sur la via Adreatina[5]. Sur cette fresque figure l'inscription PETRONELLE MART[YR].

Elle apparaît pour la première fois dans un fragment en copte des Actes de Pierre[20] un texte datant du IIe siècle, mais dans ces textes les plus anciens son nom n'est pas donné[20]. Elle y est désignée comme « la fille de Pierre[20]. » Dans ces versions, elle demeure paralysée à la demande de ses parents[20], Pierre effectue donc le miracle qui consiste à la paralyser. Le sens caché de ces allusions n'a pas encore été percé. Dans certaines versions des Actes de Pierre, elle est appelée « la fille du jardinier[24]. » Le premier texte à donner finalement son identité est appelé Actes de Nérée et Achillée[20]. Comme dans le fragment copte, elle est paralysée à la demande de ses parents, mais dans cette version elle récupère progressivement, pour pouvoir être courtisée par un certain come Flaccus[20].

En 755, les cimetières et basiliques situés autour de Rome furent dévastés par les Lombards qui assiégeaient la ville. Dès que la paix fut conclue, le Pape Paul Ier commença à transférer dans des lieux plus sûrs les reliques des saints illustres[25]. Le sarcophage qui conservait les restes de la sainte est solennellement transféré dans le mausolée qui lui a été réservé au Vatican[25] (757). Celui-ci a été emménagé dans unes des deux rotondes bâties aux deux extrémités de la spina sous Caracalla (211 -217)[26]. La rotonde orientale était déjà dédiée l'apôtre André, frère de Pierre, depuis le VIe siècle et reliée à la basilique Saint-Pierre, elle constituait l'entrée latérale de la basilique[26]. La rotonde dédié à sainte Pétronille, « fille de Pierre », celle dédiée à son frère André reliée à la grande basilique était clairement un ensemble dédiée à la mémoire de Pierre. La rotonde dédiée à saint Andrée a été « démolie en 1777, l’autre, à l’ouest, dédiée à sainte Pétronille, la fille de Pierre, a disparu dès le Moyen Âge[26]. » Le sarcophage où figurait des dauphins ainsi que son nom, Aurelia Petronilla est aujourd'hui perdu. Les restes de la sainte se trouvent toujours dans la Basilique Saint-Pierre.

deux grandioses rotondes sont bâties dans l’axe de la spina (le muret central autour duquel tournaient les chars des concurrents), de part et d’autre de l’obélisque la rotonde orientale, construite sous Caracalla (211 -217), a été longtemps conservée de très grande taille, elle fut dédiée au VIe siècle à saint André, frère de Pierre puis, surélevée et reliée à la basilique Saint-Pierre, elle fut utilisée comme entrée latérale de la basilique avant d’être démolie en 1777, l’autre, à l’ouest, dédiée à sainte Pétronille, la fille de Pierre, a disparu dès le Moyen Âge.

La Chapelle de sainte Pétronille modifier

Quand Saint-Pierre a été reconstruite au 16ème siècle , les reliques de sainte Pétronille ont été convertis en un autel dédié à elle dans l'extrémité supérieure du bas-côté droit ( près de la coupole ) . La chapelle comprend embellissements de Michel-Ange et Bramante .

Guerchin peint un retable peint appelé L'Enterrement de sainte Pétronille en 1623 . Elle représente en même temps l'enfouissement et l'accueil au ciel de la sainte Pétronille martyr . L'autel est dédié au saint , et contient ses reliques .


Un portrait de sainte Pétronille .

Ambrogio Lorenzetti peint un retable de Santa Pétronille dans les années 1340 . La guérison de sainte Pétronille est le nom d'une tapisserie faite pour Guillaume de Hellande , évêque de Beauvais , au 15ème siècle . [ 10 ]

Représentation - patronage modifier

Sainte Pétronille est représentée avec la palme du martyre, souvent en compagnie de saint Pierre. Elle guérit les fièvres.

Une tradition en fait la servante de Saint Pierre, aussi est-elle parfois représentée avec un balai à la main et vêtue de guenilles.

Dictons modifier

  • « Pluie de Sainte Pétronille change raisin en grappilles. »
  • « Quand il pleut, Sainte Pétronille, quarante jours trempe sa guenille. »
  • « S'il pleut le jour de Sainte-Pétronille, le blé diminue jusqu'à la faucille. »

Notes et références modifier

  1. Amy-Jill Levine,Maria Mayo Robbins, A Feminist Companion to the New Testament Apocrypha, p. 137.
  2. Amy-Jill Levine,Maria Mayo Robbins, A Feminist Companion to the New Testament Apocrypha, p. 137.
  3. Amy-Jill Levine,Maria Mayo Robbins, A Feminist Companion to the New Testament Apocrypha, p. 138.
  4. Amy-Jill Levine,Maria Mayo Robbins, A Feminist Companion to the New Testament Apocrypha, p. 138.
  5. a b c d et e Amy-Jill Levine,Maria Mayo Robbins, A Feminist Companion to the New Testament Apocrypha, p. 140.
  6. a b c d e et f en:Giovanni Battista De Rossi, Roma sotterranea, I, 180-1 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Rossi_Roma sotterranea_180 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  7. Actes des martyres, Actes des martyres de la vierge sainte Flavia Domitilla et des saints Nérée et Achillée.
  8. Actes des martyres, Actes des martyres de la vierge sainte Flavia Domitilla et des saints Nérée et Achillée. Voir aussi Jacques de Voragine, La légende dorée, notice des "Saints Nérée et Achillée", Volume 1, 1967, Paris, Garnier-Flamarion, p. 380-381.
  9. en:Giovanni Battista De Rossi, Bollettino di archeologia cristiana, 1874, p. 5s.
  10. Wilpert, Die Malereien der Katakomben Roms, Freiburg, 1903, plate 213; Giovanni Battista De Rossi, ibid., 1875, p. 5s.
  11. De nombreuses versions comportent d'ailleurs Titus à la place de Tite, tant dans les Actes de Pétronille que dans d'autres sources chrétiennes.
  12. en:Giovanni Battista De Rossi, Bollettino di archeologia cristiana, 1874, p. 5s.
  13. Wilpert, Die Malereien der Katakomben Roms, Freiburg, 1903, plate 213; Giovanni Battista De Rossi, ibid., 1875, p. 5s.
  14. De Rossi-Duschesne, Martyrologium Hieronymianium, p. 69.
  15. Quentin, Les martyrologes historiques, Paris, 1908, 51, 363, etc.
  16. Wilpert, Die Malereien der Katakomben Roms, Freiburg, 1903, plate 213; Giovanni Battista De Rossi, ibid., 1875, p. 5s.
  17. Déjà Pépin le Bref aurait fait transporter à Rome sa fille Gisèle qui venait de naître, afin qu'elle reçût le baptême des mains du pape Paul Ier près du tombeau de Pétronille (source Office du Tourisme de Conthey-Vetroz-Ardon)
  18. (en) [http://www.saintpatrickdc.org/ss/0531.shtml Feast of the Visitation May 31, sur http://www.saintpatrickdc.org.
  19. a et b Giovanni Battista De Rossi, Bollettino di archeologia cristiana, 1874, p. 5s.
  20. a b c d e f et g Christine M. Thomas, The Acts of Peter, Gospel Literature, and the Ancient Novel: Rewriting the Past, Oxford University Press, p. 61.
  21. Giovanni Battista De Rossi, Bulletin d'archeologie chretienne de M. le commandeur J.B. de Rossi, Recherches sur l'âge du tombeau de Veneranda, p. 12s.
  22. Giovanni Battista De Rossi, Bulletin d'archeologie chretienne de M. le commandeur J.B. de Rossi, Explications de la fresque représentant Veneranda introduite par Pétronille en paradis, p. 19s.
  23. Wilpert, Die Malereien der Katakomben Roms, Freiburg, 1903, plate 213; Giovanni Battista De Rossi, ibid., 1875, p. 5s.
  24. Christine M. Thomas, The Acts of Peter, Gospel Literature, and the Ancient Novel: Rewriting the Past, Oxford University Press, p. 67.
  25. a et b Giovanni Battista De Rossi, Bulletin d'archeologie chretienne de M. le commandeur J.B. de'Rossi, p. 31.
  26. a b et c Gérard Nauroy, La nécropole vaticane et le tombeau de saint Pierre : une description en forme d’état de la question, p. 430.

Sources modifier

Liens externes modifier