Utilisateur:Michel Abada/Article en cours de modification/Titus Petronius Niger

Titus Petronius Niger est un notable romain que l'empereur Néron contraint au suicide vers 65/66. Pour une part non négligeable de la critique, ce serait lui qui sous le nom de Pétrone serait l'auteur du Satiricon. Un manuscrit médiéval écrit autour de 1450 du Satyricon crédite un « Titus Pétrone » d'être l'auteur de l'œuvre originale. Il est identifié Petronius Arbiter dont parle Tacite, Plutarque et Pline l'Ancien que l'empereur Néron contraint au suicide vers 65/66. Toutefois cette identification ne fait pas consensus et la question est en débat depuis plusieurs siècles.

Éventuel auteur du Satiricon modifier

Le Satiricon a été certainement écrit au temps de Néron ; il présente le tableau de cette époque (mœurs, richesse des affranchis, modes littéraires, mention de quelques personnages secondaires : un acteur, un musicien, un gladiateur), mais ce n'est pas un roman « à clef ». Quel est son auteur ? Tacite (Annales, XVI, xviii-xx) raconte la mort d'un certain Titus Petronius, ami de Néron, mais condamné à mort par celui-ci, et qui se serait vengé en rédigeant de sa main le récit « des débauches du Prince, sous le nom d'invertis et de prostituées », et l'on a pensé que cet écrit serait le Satiricon, ce qui est peu probable. Trimalchion n'est ni Narcisse, ni Pallas, ni, encore moins, Néron. Cela n'empêche pas le Petronius de Tacite d'être, très probablement, l'auteur du roman. Ce personnage, membre du cercle des intimes de Néron, comme Lucain, suivit une carrière sénatoriale ; il fut gouverneur de Bithynie, puis consul (probablement en 62) ; Tacite lui reproche d'avoir fait du luxe l'un des beaux-arts et couvert ses débauches d'une simplicité élégante, qui lui aurait valu le surnom d'Arbitre des élégances (arbiter elegantiarum). Après la conjuration de Pison, avec l'influence grandissante de Tigellin, Petronius fut disgrâcié et dut se tuer. Son nom complet était Titus Petronius Niger, le surnom d'Arbiter mentionné par les manuscrits serait le sobriquet qu'il avait à la cour. De toutes les hypothèses relatives à l'auteur du Satiricon, celle-ci est la moins improbable.