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Aldridge, James

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James Aldridge (James Aldridge; 10 juillet 1918, White-Hill, État du Victoria, Australie23 février 2015, Londres, Grande-Bretagne) est un écrivain, un journaliste et un personnage public, australien d'origine.

Biographie
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James Aldridge est né au White-Hill australien dans une famille nombreuse. La mère apprenait à son fils de toujours être honnête, de défendre les faibles, d'aimer la nature. Le futur écrivain était le cinquième enfant le plus jeune de la famille. Au milieu des années 1920, la famille Aldridge déménagea à Swan Hill, et la majorité de ses productions australiennes se basent sur sa vie, dans cette petite ville. En 1938, Aldridge déménage à Londres.

Il a étudié à l'université de Melbourne. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Aldridge travaille comme correspondant de guerre au Moyen-Orient (Iran) et au Proche-Orient et fait des écrits sur l'assaut des pays de l'Axe en Grèce et en Crète. Les premiers romans de Aldridge (« Une affaire d'honneur et « L'aigle des mers ») étaient écrits en s'inspirant de l'art d'Ernest Hemingway.

Son premier roman « Une affaire d'honneur », se basant sur l'expérience personnelle de l'auteur, fut publié en Grande-Bretagne et aux USA en 1942 et s'est directement fait juger comme un best-seller. Le héros principal du roman, le jeune pilote des forces aériennes royales de la Grande-Bretagne John Kweil, combat sur son avion de chasse devenu obsolète l'aviation des pays de l'Axe dans le ciel au dessus de la Grèce, de Crète et de l'Afrique du Nord entre 1940 et 1941. Ce roman est devenu le livre le plus vendu de Aldridge jusqu'en 1988.

Le deuxième roman de l'écrivain « L'aigle des mers » fut publié en 1944. Le sujet principal se pose sur l'histoire du destin de pilotes australiens après la catastrophe en Crète en 1941. Malgré le fait que les critiques étaient plutôt restreintes, le livre a tout de même reçu un prestigieux prix du jeune écrivain et pilote militaire John Llewellyn en 1945.

Un des roman le plus réussis et largement connu de l'écrivain est « Le Diplomate », publié en 1949. L'action du roman se déroule en Union Soviétique, au nord de l'Iran, en Azerbaïdjan et au Kurdistan, et de même en Grande-Bretagne. Dans le livre, le travail des diplomates soviétiques et anglais est montré de manière ludique avec des détails : il montre comment différentes décisions politiques sont entreprises à grande échelle. On y raconte aussi les situations politiques en Iran au moment de la révolution de 1945. La vie, la culture et le coloris des iraniens et des kurdes natifs sont présentés avec couleurs. Le livre a reçu diverses critiques.

En 1974, Aldridge sortit le livre « Montagnes et armes », qui est en fait la suite du roman « Le Diplomate ». Dans ces pages, le lecteur fera de nouveau la rencontre des héros principaux du livre « Le Diplomate ». L'action du livre se transposera d'un Kurdistan en combat en Europe, là où le héros principal part, après une demande de ses anciens amis kurdes iraniens, à la recherche d'une somme d'argent disparue sans laisser de trace amassée normalement pour faire un achat d'armes.

Le roman « Le chasseur », écris en 1949, est devenu le résultat d'une tentative de mélange de plusieurs genres et mouvements littéraires de la part de l'auteur. Le drame raconte l'histoire de canadiens chasseurs à la recherche de fourrures, de leurs difficultés de vie et des péripéties de leur destin, se déroulant autour des côtes du lac Ontario.

L'écrivain a vécu pendant longtemps à Le Caire, ce qui lui donné l'idée d'écrire « Le Caire. La biographie d'une ville » (1969).

À partir des années 1960, Aldridge écrit principalement des livres pour les enfants et la jeunesse.

En 1971, Aldridge devient membre du jury au septième festival international du film de Moscou. En 1972, il devient lauréat du prix international de Lénine « Pour le renforcement de la paix entre les peuples ». À la même année, il a été décoré d'une médaille d'or par l'Organisation Internationale des Journalistes (OIJ). Toutes les interventions et créativités artistiques d'Aldridge sont percés d'un profond respect envers l'Union Soviétique et d'une compassion pour la lutte de libération des peuples d'Asie et d'Afrique. James Aldridge a catégoriquement condamné la décision du gouvernement de Margaret Thatcher de réinstaller le contrôle britannique par la force sur les îles Falkland et îles Malouines après le débarquement des forces argentines en 1982. Il a d'ailleurs activement pris part dans le mouvement, où les participants avaient essayé d'arrêter l'installation de missiles de croisière américain en Grande-Bretagne dans les années 1982-1983.

James Aldridge est mort chez lui dans sa maison à Londres le 23 février 2015 à l'âge de 96 ans.