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Mathilde Imer est une militante écologiste française née le 14 juin 1990 à Paris. Engagée dans plusieurs associations en faveur du climat et de la démocratie, elle est connue particulièrement pour être parmi les initiateurs de la Convention Citoyenne pour le Climat.
Biographie
modifierÉtudes
modifierMathilde Imer étudie la biologie à l'Université de Sorbonne Campus Pierre et Marie Curie et les relations internationale à l'Institut d'Études Politiques de Paris, dont elle sort diplômée en 2015[1]. Dès le début de son cursus universitaire, elle porte beaucoup d'intérêt aux questions environnementales[2].
En 2017(?), elle participe en au programme Engage University, qui propose un parcours pour appréhender les transformations sociétales[3].
Engagement écologiste
modifierMathilde Imer s'engage dans diverses associations écologistes alors qu'elle est encore étudiante[2],[4].
En 2015, lors de la COP21, elle rejoint l’équipe de Laurence Tubiana, alors ambassadrice pour les négociations, pour travailler sur l’accord de Paris [1],[2]. Taubiana estime que Mathilde Imer a un profil représentatif d'une « génération radicale » face aux enjeux climatiques[1].
En 2018, elle fait partie des initiateurs de la campagne L'Affaire du Siècle, dont la pétition recueille plus de 2 millions de signatures en faveur d'une action en justice contre l'État pour « inaction climatique »[5].
En 2018, dans le contexte du mouvement social des Gilets Jaunes, du Grand Débat et des marches pour le climat[6], Mathilde Imer cofonde le collectif des « Gilets citoyens »[1],[7], qui propose d'organiser une assemblée citoyenne pour réconcilier enjeux environnementaux et justice sociale[5],[8]. Cette proposition donnera naissance à la Convention Citoyenne pour le Climat[2].
En 2020, suite à la décision d'Emmanuel Macron de mettre en œuvre ce projet, Mathilde Imer est nommée membre du comité de gouvernance de la Convention Citoyenne pour le Climat en tant qu'experte en démocratie participative[1]. Elle participe ainsi activement à la conception et à la coordination de la convention[2],[6].
De 2019 à 2021, elle occupe le poste de coprésidente de Démocratie Ouverte, un collectif qui promeut des initiatives qui œuvrent pour gagner en pouvoir d’agir, pour mieux décider ensemble et mettre à jour les systèmes politiques.
En 2021, Mathilde Imer est engagée dans la Rencontre des justices[9] et devient coprésidente de l'association « 2022 ou jamais », un collectif se positionnant en faveur d'une union de la gauche pour l'élection présidentielle française de 2022[10].
Publications
modifier- Écologie, mieux comprendre pour tout changer !, de Aurore Bimont et Juliette Decq, préface de Mathilde Imer et Cyril Dion.
Références
modifier- « Mathilde Imer, par Laurence Tubiana : « Elle est aussi à l’aise devant un ministre que dans une action de désobéissance civile » », sur L'Obs (consulté le )
- Didier Arnaud, « Mathilde Imer, retour à l’échelon local », sur Libération (consulté le )
- One Heart, « [Portrait d'Engagé.e] Mathilde Imer, leader positif en devenir », (consulté le )
- « Mathilde Imer : biographie, actualités et émissions France Culture », sur France Culture (consulté le )
- Par Charles de Saint-Sauveur et Henri Vernet Le 23 janvier 2019 à 06h37 et Modifié Le 23 Janvier 2019 À 13h30, « Les «Gilets citoyens» écrivent à Macron », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « La Convention Citoyenne pour le Climat, ou l'antichambre de la VIème République ? », sur Horizons publics (consulté le )
- Reporterre, « Pour une fois qu’on remet les citoyens au centre du jeu, osons leur faire confiance », sur Reporterre, le quotidien de l'écologie (consulté le )
- « Un collectif appelle à la création d’une « assemblée citoyenne » de « gilets citoyens » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « « On ne va pas les lâcher » : à gauche, la Rencontre des Justices bouscule les prétendants à l’Elysée », sur L'Obs (consulté le )
- « Ce qui nous sépare de Macron et Le Pen est bien plus grand que ce qui nous sépare de nos potentiels alliés », sur Basta ! (consulté le )
- Mathilde Imer, « L’intelligence collective à l’œuvre », sur Libération (consulté le )
- Les recherches-actions collaboratives Une révolution de la connaissance, presses de l’ehesp, 292 p. (lire en ligne), Chapitre 5. CliMates : des étudiants en réseau débattent du changement climatique, pages 54 à 56.