Utilisateur:Procrastineur49/Brouillon

Historique

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La place était de 1884 à 1974 le site de l'école primaire Aldringen (lb), concue par l'architecte luxembourgeois Antoine Luja sur les conseils de l'expert parisien Félix Narjoux[1]. Du 30 août au 28 septembre 1914, l'école a eu la particularité de servir de quartier général de l'état-major de l'armée allemande durant la bataille de la Marne[2].

L'école est démolie en mai 1974, alors que le développement de Luxembourg en place financière la rendait obsolète. À sa place, les autorités communales chargent alors les architectes René Schmit, André Haagen et Jean Ewert de la construction, pour 230 millions de francs[3], du centre Émile-Hamilius (lb) (ou Centre Aldringen), finalement inauguré le 9 mars 1979[4]; un complexe immobilier principalement utilisé par les services municipaux, dont la bibliothèque municipale, et, à partir de 2001, le centre d'accueil des citoyens (Bierger-Center). À cela s'ajoute une importante gare routière[1] constituant un des centres névralgiques du réseau des AVL. Sous le boulevard Royal fut construit un large passage souterrain et galerie marchande, qui deviendra un lieu important de la culture hip-hop au Luxembourg, faisant notamment l'objet du documentaire Hamilius: Hip Hop Culture in Luxembourg (en) en 2010.

En 2008, après que la bibliothèque municipale a quitté le centre Hamilius et déménagé dans les locaux de l'ancien Ciné Cité (lb) près de la place d'Armes, Lydie Polfer, alors échevine de la Ville de Luxembourg, évoque l'idée de transformer le complexe en centre commercial[5].

En 2015, le centre ainsi que plusieurs des bâtiments annexe furent démolis, à l'exception de l'immeuble au 49, boulevard Royal, construit en 1962 et dont deux des propriétaires s'opposèrent à sa démolition[6]. La place fut alors redéveloppée dans le projet Royal-Hamilius (lb), un complexe immobilier et commercial conçu par l'agence d'architecture britannique Foster + Partners, dominé par un magasin des Galeries Lafayette[7] et ouvert à partir de 2019[8]. Le tramway de Luxembourg, qui circulait sur le boulevard Royal jusqu'en 1964, y revient en décembre 2020, desservant l'arrêt Hamilius (lb).

En février 2022, un homme tente de s'immoler par le feu à l'arrêt de tram mais survit grâce à l'intervention d'un chauffeur de bus[9].




Biographie

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Études et formations

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François Bausch fait des études secondaires au Lycée de garçons à Esch-sur-Alzette.

Carrière professionnelle

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En amont de sa carrière politique, François Bausch est agent auprès de la Société nationale des chemins de fer luxembourgeois (CFL).

Carrière politique

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Chambre des députés

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En 1986, il rejoint le Parti d'Alternative Verte (GAP), qui, depuis une scission en 1985, constitue avec la Liste Verte d'Initiative Écologique (GLEI) l'un des deux partis verts majeurs au Luxembourg. Candidat aux élections législatives de juin 1989, il n'est pas élu directement à la Chambre des députés mais recupère le siège de Thers Bodé, morte d'un cancer avant d'avoir pu être assermentée.

Peu de temps après être devenu député, il se fait remarquer par un coup d'éclat qui survient en octobre 1989. Avec huit autres députés, membres du GAP, de la GLEI, du KPL et du Comité d'action 5/6, il organise un sit-in à la Chambre, bloquant l'escalier menant à la salle plénière. L'action, revendiquant plus de droits parlementaires pour les députés non-inscrits, est décriée par le reste de la Chambre et se solde par l'interventation de la gendarmerie et une exclusion de dix séances pour les députés, dont Bausch. Il quitte la Chambre en octobre 1992, selon le principe de rotation alors en vigueur dans son parti.

François Bausch est réélu en 1994 sur une liste électorale unifiée GLEI/GAP, qui se solde par la fusion des deux partis en déi Gréng l'année suivante. Il est ensuite réelu en 1999, 2004, 2009 et 2013.



Membre des Verts depuis 1986, François Bausch est élu pour la première fois à la Chambre des députés sur la liste des Verts dans la circonscription Centre en 1989 et y siège jusqu’en 1992. Il est réélu député de 1994 à 2013. Il est entre autres président de la commission de contrôle parlementaire du Service de renseignement de l’État de 2009 à 2013. Il est en outre président du groupe parlementaire des Verts de 1999 à 2013.

Ayant quitté le gouvernement après une dizaine d'années, il s'est représenté aux législatives du 8 octobre 2023 et a été réélu député. Cela représente probablement une forme de reconnaissance de son action au sein du gouvernement, car son parti, lors de ces élections législatives, a subi une débâcle sans précédent en passant de 9 députés à 4, même pas assez pour former un groupe parlementaire.

Au niveau local, François Bausch est d’abord membre du conseil communal de la Ville de Luxembourg de 1994 à 2005, puis premier échevin de 2005 à 2013.


Fonctions gouvernementales

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À la suite des élections législatives du 20 octobre 2013, François Bausch fait son entrée au gouvernement comme ministre du Développement durable et des Infrastructures en date du 4 décembre 2013 dans le gouvernement de coalition entre le Parti démocratique (DP), le Parti ouvrier socialiste luxembourgeois (LSAP) et Les Verts (« déi gréng »).

Le , François Bausch est nommé vice-Premier ministre au sein du gouvernement en remplacement de Félix Braz absent depuis plusieurs mois en raison d’une attaque cardiaque survenue en Belgique durant ses vacances, le 22 août[10].

En , Henri Kox voit ses compétences ministérielles évoluer. Il est ainsi nommé ministre chargé de la Sécurité intérieure et n'est plus sous la tutelle de François Bausch à la suite d'une décision prise en Conseil de gouvernement. En revanche, François Bausch conserve les portefeuilles de la Défense, de la Mobilité et des Travaux publics[11],[12].

  1. a et b (de) Christian Aschman, Joanna Grodeckt et Robert L. Philippart, Lëtzebuerg Moderne: Liebeserklärung an die Hauptstadt, Luxembourg, Maison Moderne, , p. 124-133
  2. Jean Probst, « L'école de la rue Aldringen », Ons Stad,
  3. (de) Richard Ries, « Centre Emile Hamilius: das neue hauptstädtische Verwaltungszentrum », Ons Stad,
  4. (de) « Das Verwaltungszentrum Emile Hamilius », Revue,
  5. (de) Beatrix Binder, «Potenzial der Grenzgänger nutzen», Revue,
  6. « Où est passé le boulevard Royal d'autrefois? », sur lessentiel.lu,
  7. (en) « Royal-Hamilius », sur codic.eu (consulté le )
  8. Ioanna Schimizzi, « Six étages pour les Galeries Lafayette au Royal-Hamilius », sur paperjam.lu, (consulté le )
  9. Maurice Fick, « Un jeune chauffeur de bus salué pour son courage », sur infos.rtl.lu,
  10. « François Bausch voit la crise comme une chance », Luxemburger Wort,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. « Arrêté grand-ducal du 23 juillet 2020 portant attribution des compétences ministérielles aux membres du Gouvernement », sur legilux.public.lu, Mémorial, (consulté le ).
  12. Maurice Fick, « Henri Kox propulsé ministre de la Sécurité intérieure », Luxemburger Wort,‎ (lire en ligne, consulté le ).