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Carrière de haut fonctionnaire

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Il est inspecteur des finances dans les cadres de 1985 à 1989[1], chargé de mission à la direction générale du Crédit national[2] de 1989 à 1991[1] et chef du bureau Asie-Océanie à la direction des relations extérieures économiques au ministère de l'Économie et des Finances de 1991 à 1993[1].

En 1989, à la demande du Premier ministre Michel Rocard, François Asselineau établit un rapport sur un établissement public de la Nouvelle-Calédonie, l'ADRAF. Selon Le Monde, ce rapport confirme « les jugements portés alors par les indépendantistes » et dresse un constat « extrêmement critique » de la politique foncière de l'agence de 1986 à 1988, sous le gouvernement de M. Jacques Chirac, mettant en cause plusieurs administrateurs de l'agence, dont Jacques Lafleur, député RPR et président du RPCR.

Après avoir quitté l'Inspection générale des finances en détachement[3], il travaille comme haut fonctionnaire au sein de plusieurs ministères français[4]. Il est tour à tour conseiller pour les affaires internationales de Gérard Longuet puis de José Rossi au ministère de l'Industrie de 1993 à 1995[5],[2], directeur de cabinet de Françoise de Panafieu au ministère du Tourisme dans le premier gouvernement Juppé[6],[7], chargé de mission au cabinet d'Hervé de Charette au ministère des Affaires étrangères de 1996 à 1997[8],[2].

Il réintègre l'Inspection générale des finances en 1997, après la dissolution de l'Assemblée nationale[3], et devient inspecteur général des finances en 2001[9]. Il est directeur de cabinet de Charles Pasqua au conseil général des Hauts-de-Seine de 2001[10] à 2004.

Le , il est nommé délégué général à l'intelligence économique au ministère de l'Économie et des Finances par Nicolas Sarkozy[11]. Sa délégation est chargée de « fournir, au gouvernement comme aux entreprises, des analyses renouvelées afin de mieux faire face aux effets de la mondialisation », et d'anticiper les décisions étrangères « qui auraient pour effet de nuire aux intérêts économiques et industriels de la France »[12]. Pour le député UMP Bernard Carayon, « cette nomination illustre la prise de conscience des autorités que notre patrimoine économique et technologique devait être défendu »[13]. Selon Christian Harbulot, directeur de l'École de guerre économique,

« [sa désignation fait apparaître] l'embryon d'une vision stratégique sur l'approche géo-économique du monde et la prise en compte des stratégies d'accroissement de puissance des pays concurrents. Les directives fixées dans cette lettre ne furent jamais appliquées dans les faits. Le changement d'attribution ministérielle de Nicolas Sarkozy aboutit à la marginalisation de François Asselineau qui, dépité, quitta son poste sans avoir pu passer à l'action[14]. »

D'après le journaliste d'investigation Yvan Stefanovitch, François Asselineau fait partie des inspecteurs généraux des finances « fantômes », « devenus absolument débordés à force de vouloir mener une carrière politique tambour battant » et « qui ne peuvent pas accomplir la moindre mission parce qu'on ne leur donne tout simplement rien à faire »[3].

Il se fait remarquer lors de sa carrière par son érudition et sa capacité d'analyse[15],[16].





  1. a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Tourisme
  2. a b et c « François Asselineau », sur www.lesechos.fr, Les Échos, (consulté le ).
  3. a b et c Yvan Stefanovitch, Rentiers d'État, Paris, Éditions Du Moment, , 217 p. (ISBN 9782354174286, lire en ligne).
  4. Kevin Erkeletyan, « Qui est vraiment l'UPR ? », Marianne,‎ (lire en ligne).
  5. Arrêté du 17 octobre 1994 portant nomination au cabinet du ministre.
  6. Laure Daussy, « Mais qui est François Asselineau, le souverainiste sans page Wikipédia ? », Arrêt sur Images, (consulté le ) (disponible sur l'Internet Archive).
  7. Arrêté du 1er juin 1995 portant nomination au cabinet du ministre.
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  9. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées CCdMM
  10. « Bernard Bled, ancien secrétaire général de la Ville de Paris, devient directeur général des services administratifs du conseil général des Hauts-de-Seine », lemonde.fr, 23 mai 2001.
  11. Thomas Bronnec, « Intelligence économique : les raisons du retard français », L’Expansion,‎ (lire en ligne).
  12. Nicolas Cori, David Revault d'Allonnes, « L'état a la traque aux intrus économiques », sur www.liberation.fr, Libération, (consulté le ).
  13. Nicolas Arpagian, « Bercy accueille un monsieur intelligence économique », sur bfmbusiness.bfmtv.com, BFM Business, (consulté le ).
  14. Christian Harbulot, « L'avenir de l'intelligence économique après le départ d'Alain Juillet », sur www.usinenouvelle.com, L'Usine nouvelle, (consulté le ).
  15. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées GaullisteImaginaire
  16. Jules Pecnard, « Présidentielle: comment l'inconnu François Asselineau a eu ses parrainages », sur lexpress.fr, (consulté le ).