Utilisateur:Redlloysd/Brouillon
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Roger Jean Marie Placide Raphaël Vilain |
Surnom |
Caro |
Nationalité | |
Activité |
Distinction |
Médaille Militaire, Médaille commémorative française de la guerre 1939-1945 (avec étoile de bronze), Croix de guerre 1939-1945 |
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Début
modifierRoger Vilain (alias "Caro") est un résistant français, et sous-officier de la Gendarmerie, né le à Soullans et mort à Challans le 19 août 1987.[1]
Biographie
modifierRoger Vilain a obtenu son Certificat d'études primaires (C.E.P) et a travaillé comme boulanger avant de s'engager dans la gendarmerie en 1937. Il a servi comme garde républicain mobile (G.R.M) et a été affecté à la 6ème puis à la 16ème Légion de gendarmerie pendant la Seconde Guerre mondiale.
Après la débâcle de juin 1940, il a poursuivi sa carrière en Zone libre et a signé un réengagement pour 3 ans en février 1941. Il a été basé à Clermont-Ferrand et a porté assistance aux familles juives en les prévenant qu'elles étaient recherchées[2]. En 1943, il a été muté à Toulon puis à Brest pour être affecté à la Gendarmerie maritime.
En mars 1944, Roger Vilain a donné son adhésion à la résistance de Lambézellec et a adopté le pseudonyme "Caro" pour ses activités clandestines. Le surnom de "Caro" vient du prénom de sa femme, Caroline Besseau qu'il a épousé en 1929.
Il a transmis des renseignements sur les services allemands, les positions de troupes allemandes et l'organisation de la défense côtière à ses responsables. Il a également participé à la lutte contre le Service du travail obligatoire (S.T.O) en procurant des refuges et fausses pièces d'identité aux jeunes concernés.
En août 1944, il a assisté aux désordres ambiants à Brest et a décidé de rejoindre le maquis. Il a rejoint le Bataillon F.F.I du canton de Ploudalmézeau et a intégré l'effectif des Forces françaises de l'intérieur de la compagnie Brest-Ouest. Il a participé aux combats du côté de Kervélédan à Ploumoguer et a été distingué par une citation à l'ordre du Régiment pour sa tenue lors de l'embuscade de Kerivin-Vao à Plougonvelin.
Après la Libération du secteur, il a repris son poste à la Gendarmerie maritime du port de Brest, jusqu'en mai 1945. Il a servi quelques mois en Allemagne avant de poursuivre sa carrière dans la Gendarmerie jusqu'en 1953.[2]
Vie privée
modifierIl se marie avec Caroline Besseau (1908-1992) le 28 octobre 1929, avec qui il aura trois enfants. L'un d'entre eux est le Général Roger Vilain (chevalier de la Légion d'honneur)[3], du même nom que son père, comme l'était la tradition.[4]
Distinctions
modifierNotes et références
modifier- Ministère des Armées, « Seconde Guerre Mondiale, Roger Jean VILAIN », sur Mémoire des hommes, portail culturel du ministère des armées (consulté le )
- Gildas Priol, « VILAIN Roger », sur Mémoires des Résistants et FFI de l'arrondissement de Brest, (consulté le )
- « Légion d'honneur. Le général Decourtis président », sur Le Télégramme, (consulté le )
- Marie-Claude Casper, « L'effet de transmission du prénom : d'un héritage à son appropriation », Cliniques méditerranéennes, vol. 64, no 2, , p. 157–168 (ISSN 0762-7491, DOI 10.3917/cm.064.0157, lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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