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Roger Vilain
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Biographie
Naissance
Décès
(à 77 ans)
Challans, France
Nom de naissance
Roger Jean Marie Placide Raphaël Vilain
Surnom
Caro
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinction

Roger Vilain (alias "Caro") est un résistant français, et sous-officier de la Gendarmerie, né le à Soullans et mort à Challans le 19 août 1987.[1]

Biographie

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Roger Vilain a obtenu son Certificat d'études primaires (C.E.P) et a travaillé comme boulanger avant de s'engager dans la gendarmerie en 1937. Il a servi comme garde républicain mobile (G.R.M) et a été affecté à la 6ème puis à la 16ème Légion de gendarmerie pendant la Seconde Guerre mondiale.

Après la débâcle de juin 1940, il a poursuivi sa carrière en Zone libre et a signé un réengagement pour 3 ans en février 1941. Il a été basé à Clermont-Ferrand et a porté assistance aux familles juives en les prévenant qu'elles étaient recherchées[2]. En 1943, il a été muté à Toulon puis à Brest pour être affecté à la Gendarmerie maritime.

En mars 1944, Roger Vilain a donné son adhésion à la résistance de Lambézellec et a adopté le pseudonyme "Caro" pour ses activités clandestines. Le surnom de "Caro" vient du prénom de sa femme, Caroline Besseau qu'il a épousé en 1929.

Il a transmis des renseignements sur les services allemands, les positions de troupes allemandes et l'organisation de la défense côtière à ses responsables. Il a également participé à la lutte contre le Service du travail obligatoire (S.T.O) en procurant des refuges et fausses pièces d'identité aux jeunes concernés.

En août 1944, il a assisté aux désordres ambiants à Brest et a décidé de rejoindre le maquis. Il a rejoint le Bataillon F.F.I du canton de Ploudalmézeau et a intégré l'effectif des Forces françaises de l'intérieur de la compagnie Brest-Ouest. Il a participé aux combats du côté de Kervélédan à Ploumoguer et a été distingué par une citation à l'ordre du Régiment pour sa tenue lors de l'embuscade de Kerivin-Vao à Plougonvelin.

Après la Libération du secteur, il a repris son poste à la Gendarmerie maritime du port de Brest, jusqu'en mai 1945. Il a servi quelques mois en Allemagne avant de poursuivre sa carrière dans la Gendarmerie jusqu'en 1953.[2]

Vie privée

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Il se marie avec Caroline Besseau (1908-1992) le 28 octobre 1929, avec qui il aura trois enfants. L'un d'entre eux est le Général Roger Vilain (chevalier de la Légion d'honneur)[3], du même nom que son père, comme l'était la tradition.[4]

Distinctions

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Notes et références

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  1. Ministère des Armées, « Seconde Guerre Mondiale, Roger Jean VILAIN », sur Mémoire des hommes, portail culturel du ministère des armées (consulté le )
  2. a et b Gildas Priol, « VILAIN Roger », sur Mémoires des Résistants et FFI de l'arrondissement de Brest, (consulté le )
  3. « Légion d'honneur. Le général Decourtis président », sur Le Télégramme, (consulté le )
  4. Marie-Claude Casper, « L'effet de transmission du prénom : d'un héritage à son appropriation », Cliniques méditerranéennes, vol. 64, no 2,‎ , p. 157–168 (ISSN 0762-7491, DOI 10.3917/cm.064.0157, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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