ROI, subst. masc. I. A. 1. Homme qui règne (politiquement). e) L'exactitude est la politesse des rois. V. exactitude ex. 2. 5. [Constr. partic., loc. faisant allus. aux caractéristiques autorité, majesté, distinction, richesse, libéralité, etc. qu'on prête aux rois] Le roi ne meurt pas/point. Le roi règne et ne gouverne pas. P. plaisant. Loger dans la maison du roi. Être en prison. Servir le roi. Être soldat, au service du royaume. Fam. Le roi dit: nous voulons. Vieilli. Qui aura de beaux chevaux, si ce n'est le roi? JEU D'ÉCHECS. Pièce principale du jeu représentant, de façon parfois stylisée, un roi. II. P. anal. (de souveraineté, de primauté, de puissance; l'anal. porte sur des hommes ou sur des animaux, des végétaux, des choses de genre masc.) A. [Le subst. désigne une pers. de sexe masc.] 1. Celui qui domine quelqu'un, quelque chose, qui exerce un pouvoir souverain, qui l'emporte sur les autres au sein d'un groupe, dans un lieu, dans une situation donnée, par différentes qualités. 3. [Désignant une puissance surnaturelle, l'homme ou un homme important; l'usage des majuscules varie] Le roi céleste, le roi du ciel (et de la terre), le roi des anges, le roi des rois. Dieu. [Le père de la Rédemption] aborde le dey d'Alger, il lui parle, au nom de ce Roi céleste dont il est l'ambassadeur (CHATEAUBR., Génie, t. 2, 1803, p. 397). Le roi des Juifs. Le Christ. Le roi des dieux. Jupiter. Le roi des enfers Satan. Le roi de la création, de la nature, de l'univers. L'homme. Le roi des aulnes. Poét. Le roi du jour. Le soleil. [L'or] était considéré comme le plus parfait, comme le roi des métaux. Le temps, ce Roi cruel, m'assignant mon tombeau. « chef, maître »


CARNAVAL, subst. masc. B. P. ext. Bouffonnerie plus ou moins grotesque.