Utilisateur:Simonper13/Brouillon

Communication modifier

La communication digitale des candidats à l'élection présidentielle 2017 modifier

La communication digitale est un moyen pour les candidats d’augmenter leur temps de parole face à des médias classiques où le temps est réglementé. Ces nouveaux moyens de communication cherchent à toucher un public plus jeune. Premièrement pour tous les candidats, le site web n’est plus la pièce maîtresse du dispositif digital. Il est relayé à la simple fonction de « hub ». On retrouve ainsi les programmes détaillés, les informations pratiques et le processus d’adhésion aux partis. Deuxièmement, le plus gros effort sur la communication digitale s’observe sur Facebook à l’unanimité. Ainsi chaque message est adressé au bon public en utilisant les possibilités du ciblage qu’offre le réseau : âge, sexe, localisation ou même profession.[1]

Les cyber-militants sont avant tout des hyper-militants, car ils sont actifs presque non-stop en se relayant les informations pour diffuser le maximum de contenu sur les réseaux sociaux. Néanmoins cela laisse place à des dérives. Des militants se sont spécialisés dans la « fake news » pour décrédibiliser son adversaire. Même des logiciels spécialisés dans ce domaine ont vu le jour.

Les primaires de la gauche et la droite ont accélérées la conquête digitale : pratique, réactif, une liberté de ton inégale et surtout un cout très peu cher. Les communications digitales les plus adaptées et ciblées jeunes sont celles de Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron ou Marine Le Pen… Les trois candidats se proclament « hors système », en rupture avec les vieux partis de papa-maman. [2]

La communication digitale offre une écoute beaucoup plus large. C’est une réelle opportunité car les citoyens n’ont plus ou peu confiance dans les médias traditionnels ainsi les réseaux sociaux sont pour eux un espace de liberté politique nouveau. La communication digitale est un réel avantage pour un politique en situation de challenger en prenant ainsi à contrepied le système traditionnel. Le web est devenu un moyen de discussion direct avec l’opinion.[3]

Le digital est un élément à exploiter dans les campagnes politiques, cela permet aux candidats d’avoir une visibilité à l’échelle d’internet, sous-entendus, une très grande échelle. Cependant, une utilisation abusive peut également desservir les candidats. Twitter est notamment le meilleur ami des politiques tout en étant leur bête noire. Tout n’est pas bon à tweeter et bon nombre en paye les frais, il n’y qu’à faire un tour à la chambre de la presse du Palais de justice. Le digital a été cependant l’allié des politiques pour les présidentielles 2017. [4]

Jean-Luc Mélenchon modifier

Jean Luc Mélenchon est l’un des candidats les plus représentés sur les réseaux sociaux pour la campagne présidentielle de 2017. Sur les réseaux sociaux, son succès s’explique par la place prépondérante de la vidéo. Pour renvoyer l’image d’un homme moderne, connecté et accessible, le candidat a fait de YouTube son arme fétiche pour doper sa campagne. Il est le politique français avec le plus abonnée sur Youtube, 307 000 abonnés et plus de 20 millions de vues. Pour présenter le chiffrage de son projet, il a effectué via une vidéo sur Facebook.

Le leader de la France Insoumise est le premier politique à tenir un meeting à Lyon et à Auberville en simultanée grâce à un hologramme. C’est le moyen de toucher un public extrêmement large. Pour exemple, 4500 personnes étaient au meeting mais 20 000 le suivaient sur Facebook et YouTube. Il tient aussi une chronique vidéo hebdomadaire, supervisée par Sophia Chikirou, dans laquelle il commente l’actualité de la semaine. Il mentionne que sa chaine n’est « pas un gadget », mais bien un outil pour se mettre au niveau de ses électeurs dans sa communication.

Jean-Luc Melenchon n’a pas voulu participer aux « story » Snapchat[5]. Pourtant, sa communication depuis le début de la campagne se veut jeune et proche des électeurs, comme avec le jeu « Fiscal Kombat » dont-il s’est servi pour sa communication.

Le 23 avril, celui qui a terminé quatrième du scrutin est cependant arrivé en tête sur les réseaux sociaux, avec son allocution publiée sur Facebook générant 1,5 million de vues, contre 1,3 million pour Marine Le Pen. Le même soir, une deuxième vidéo de Jean-Luc Mélenchon, dans laquelle il s'exprime devant ses soutiens, a même atteint 2,9 millions de vues. Fort d’une communauté qui dépasse désormais le million d’abonnés, aussi bien sur Facebook que sur Twitter, il faut savoir que 7,33 millions de personnes ont parlé de Jean-Luc Mélenchon sur Facebook au mois de mars. Sur les 20 premiers jours d’avril, 8 millions de personnes avaient déjà parlé de lui sur Facebook. Si ces statistiques ne reflètent pas les intentions électorales des Français, elles mettent cependant en perspective l’engouement suscité par Jean-Luc Mélenchon, notamment auprès des Millennials (18-35 ans), qui privilégient de plus en plus les réseaux sociaux pour s’informer.[6][7]

Pour s’offrir un maximum de visibilité, « La France Insoumise » a même repris les codes des émissions politiques classiques. Le mouvement a ainsi créé le programme « Esprit de campagne », produit par les propres équipes de Jean-Luc Mélenchon et diffusé en direct sur YouTube. Pour rendre le format crédible, « La France Insoumise » s’est dotée d’un studio, d’un générique et d’animateurs. Dans ses rangs, le mouvement peut d’ailleurs compter sur l’expertise de Guillaume Tatu, ancien journaliste d’iTélé qui est devenu conseiller médias de « La France Insoumise ».[8]

Emmanuel Macron modifier

Malgré que le site ne soit utilisé plus que comme un « hub », Emmanuel Macron a mis en place sur son site web un tchat bot afin de répondre à tout moment, jour et nuit, aux questions les plus courantes des internautes. En moins de trois cliques le robot vous oriente vers un élément précis du programme.[9] Mais il a aussi adapté tous ses contenus à une consultation mobile et il a effectué des sous titrages systématique des vidéos, ainsi que créé des story telling comme Obama en 2008.[10]

On le retrouve sur Snapchat dans sa story « FAQ ». Il cherche là à toucher un public plus jeune, en répondant sur un ton très léger. Il va même jusqu’à conseiller à un élève amoureux de sa professeur de « foncer, si cela est réciproque. »[11]

Emmanuel Macron utilise l’application Telegram pour mettre en scène l’ambiance dans ses meetings. Le but avec Telegram est de faire croire à un engagement, une adhésion, un enthousiasme. Ils effectuent des gros plans sur les fans pour donner une perception amplifiée de l’ambiance. Les instructions sont envoyées sur les smartphones des participants. Les ordres sont reçus instantanément au long du meeting.[12] [13]

Marine Le Pen modifier

Le FN avec Marine Le Pen a près de 1,5 millions de followers, sur Twitter, la plus grosse communauté de tous les candidats à l’élection présidentielle. Florian Philippot de son côté a été soutenu via un blog nommé « Forum Blabla 18-25 ans » de jeuxvidéo.com. Il ouvre aussi une chaine Youtube pour se rapprocher de l’électeur. Ce n’est pas une chaîne politique, mais cela montre les coulisses de la campagne.[14]

On retrouve Marine Lepen dans les « story » Snapchat. Ici, elle se veut très légère, encore une fois proche de l’électeur. Elle chante même Dalida. La candidate du FN montre un tableau offert par un artiste Russe montrant Donald Trump, Vladimir Poutine et Marine Le Pen.[15]

Sur le clip de campagne, Marine Lepen apparait simplement sur un fond bleu marine. Il s’agit d’un ancien clip recyclé. Son deuxième est un simple déroulé de son programme.[16] Avant la présidentielle, 6,5 millions de personnes ont échangé à propos de Marine Le Pen sur la même période, selon la plateforme MakeMeStats, qui se base sur les données récoltées auprès des réseaux sociaux.

François Fillon modifier

François Fillon utilise beaucoup Facebook et Twitter. Durant la crise du « Pénélope gate », il crée le hashtag « STOPCHASSEALHOMME ». Seulement, il le fait relayer par des bots, et la mascarade est comprise par les internautes. Cela se retourne donc contre lui, qui est moqué.[17]

Il dit se battre contre les US en termes de numérique, mais les informations des visiteurs de son site de campagne sont envoyées à Google et Twitter[18]. Sur les « story » Snapchat, il utilise un ton très léger[19]. François Fillon, n’a pas eu de réelle stratégie de communication pour la campagne. Le pire dans sa stratégie de campagne n’aura d’ailleurs sans doute pas été qu’il ne sache pas répondre aux attaques portées contre lui, mais qu’il tente d’y répondre par différentes stratégies inconciliables, simultanément déployées par ses « spin doctors ». Le candidat à l’élection présidentielle est allé jusqu’à évoquer un « assassinat politique ».[20]

Benoit Hamon modifier

Benoît Hamon avait instauré durant sa campagne des meetings un peu particulier. Cela s’articuler autour d’une séance question-réponse avec les internautes de Facebook, Twitter, YouTube ou Instagram.

  1. (en) Emma, « Présidentielle 2017 : comment la stratégie digitale des candidats pèse dans la balance électorale », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant, paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )
  2. « Le web dans la Présidentielle 2017 française : quelle place ? Quelles stratégies ? Quelle efficacité ? - Acti | Think business, act digital », Acti | Think business, act digital,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Le web dans la Présidentielle 2017 française : quelle place ? Quelles stratégies ? Quelle efficacité ? - Acti | Think business, act digital », Acti | Think business, act digital,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Le digital comme outil de la campagne présidentielle 2017 en France », ESV Digital,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Violaine Morin, « Présidentielle : quatre candidats s’affichent sur Snapchat », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  6. « 2017, la première véritable campagne électorale digitale? - Stratégies », Stratégies,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. La rédaction, « Jean-Luc Mélenchon, les leçons d’une hyper-communication digitale », FrenchWeb.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « Le web dans la Présidentielle 2017 française : quelle place ? Quelles stratégies ? Quelle efficacité ? - Acti | Think business, act digital », Acti | Think business, act digital,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « 2017, la première véritable campagne électorale digitale? - Stratégies », Stratégies,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « 2017, la première véritable campagne électorale digitale? - Stratégies », Stratégies,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Violaine Morin, « Présidentielle : quatre candidats s’affichent sur Snapchat », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  12. « Le web dans la Présidentielle 2017 française : quelle place ? Quelles stratégies ? Quelle efficacité ? - Acti | Think business, act digital », Acti | Think business, act digital,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. « Comment le clan Macron utilise l'application Telegram pour mettre en scène l'ambiance des meetings », Atlantico.fr, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )
  14. Violaine Morin, « Présidentielle : quatre candidats s’affichent sur Snapchat », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  15. Violaine Morin, « Présidentielle : quatre candidats s’affichent sur Snapchat », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  16. Big Browser, « Service minimal pour les clips de campagne des candidats à la présidentielle ? », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  17. Violaine Morin, « Présidentielle : quatre candidats s’affichent sur Snapchat », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  18. « Présidentielle: les sites des candidats sont hors la loi », sur BUG BROTHER (consulté le )
  19. Violaine Morin, « Présidentielle : quatre candidats s’affichent sur Snapchat », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  20. « Le web dans la Présidentielle 2017 française : quelle place ? Quelles stratégies ? Quelle efficacité ? - Acti | Think business, act digital », Acti | Think business, act digital,‎ (lire en ligne, consulté le )