Sortie dans le cadre des TPE à la station

de traitement des eaux Sainte Marthe de Marseille du 19 décembre 2014 Ce texte correspond a un cr personnel de cette visite


I-Un peu d'histoire

La station de Sainte Marthe a été construite en 1934. Elle est d’abord conçue pour 650 000 habitants a cause de la qualité désastreuse du service des eaux de Marseille. En effet avant, les habitantes devaient achetaient des filtres individuels pour l'eau. C'est alors qu'en 1938, se déclare un incendie aux Nouvelles Galerie qui causa 73 victimes car il n'a pas pu être maîtrisé car la quantité et la pression de l'eau étaient trop basse. C'est pourquoi, qu'ensuite les travaux de rénovations s’enchaînent même si les plus importants restent ceux de 1980. Cette année là, ils décident de ne plus utiliser le chlore pour traiter l'eau, mais de l'ozone (O.). Ce gaz est 5 à 7 fois plus cher que le chlore, de plus il faut compter un nouveau bâtiment, avec des ozoneurs de 700 000 €/pièce qu'il faut renouveler tout les 10 ans en moyenne. Ils sont d'ailleurs l'équivalent de 80% de la facture d'électricité. Ils choisissent de plus des tuyaux en fonte, plus cher à l’achat mais qui s’avèrent plus résistant que ceux en PVC. Comme, par exemple la ville de Cabries qui choisit des tuyaux de PVC, mais qu'elle doit changer plus souvent c'est a dire tout les 15/20 ans, . Les ingénieurs responsables de travaux sont très prévoyant. A leurs époque, on contait 1milloins d’âmes sur Marseille. Ils ont alors prévu que la population augmenterait de près d'un million et qu'en l'an 2000 nous serons a Marseille près de 2 millions. Mais, leur calculs ne sont pas la réalité, à cause de l'exode rural. La population ne s’élève alors qu'à 900 000 habitants. La station est alors trop grande et ne fonctionne pas pleinement. Mais en 2003 , de nouvelles normes européenne apparaissent, il s'agit en moyenne d’agrandir près de 4 fois toutes les stations pour de plus grands canaux, de plus grandes et plus puissantes machines. Mais alors grâce a ce « surplus » les normes sont rapidement appliquées sans à avoir à faire de nouveaux travaux.


II-Provenance et distribution

L'eau de la station vient du canal de Marseille qui prend l'eau de la Durance, secourue quelque fois dans l'année avec le canal de Provence qui lui prend sa source dans l'eau du Verdon. Mais en cas de catastrophe, il y a la réserve St Joseph, qui ne suffirait pas à alimenter tout Marseille, mais une grande partie. Pour la distribution de l’eau, Marseille est divisée en trois grandes parties. En cas de panne, une station peut en dépanner une autre, c'est à dire desservir un autre niveau. Sainte Marthe s'occupe du niveau 1. D'après la loi, l'eau à la sortie de l'usine ne doit pas être agressive c'est à dire qu'elle doit contenir des minéraux dissouts. C'est pourquoi, l'eau de Sainte Marthe est aussi calcaire qu'une eau minérale industriel de grande surface : Evian®. L'eau a la sortie est peu calcaire car ce n'est pas une eau profonde c'est à dire qu'elle ne provient pas de nappes phréatiques et donc l'eau n'est as rester en contact longtemps avec la roche calcaire de la région.


Pour assurer cette distribution dans toute la ville de Marseille, elle renouvelle 1,2 % de leur réseau de distribution par an soit soit 3km par an sur 3500 km de tuyaux. Ces tuyaux durent en moyenne 70 ans.utilisation du zinc pour traiter l'eau III-Contrôle et traitement des eaux dans la station Il s'agit d'un parcours en sept grandes étapes. Dans un premier temps , il s'agit de retirer les corps volumineux et les feuilles qui peuvent se trouver là, à l'aide de grosses grilles plongées dans l'eau brute. Cette étape est appelée dégrillage et défeuillage. Il s'agit ensuite de faire passer l'eau dans le Truitosem®. C'est un détecteur biologique de pollution. C'est une sorte d'aquarium, où évoluent une quinzaine de truitelles qui sont très sensibles à tous changements brutal de l'eau comme une pollution, une sous-oxygénation, ou simplement un changement de température. On surveille leur comportement à l'aide d'ultra-sons et de vidéo surveillance. S'il leur comportement changent ou qu'elles meurent, une alarme sonne dans toute la station, pour prévenir une pollution, où un événement anormal. Il y a aussi des capteurs chimiques, mais grâce au Truitosem®, on assure la fiabilité des alarmes et supprime les fausses alarmes. Ensuite, on ajoute à l'eau une infime quantité de chlore pour limiter le développement de micro-organismes. L'eau passe ensuite par l'étape coagulation floculation, qui est un ajout de coagulant (qui doit être un métaux lourd): le Fe³+ de couleur jaune. Avant on utiliser un oxyde de zinc mais on a opté pour ce coagulant pour un aspect esthétique. C'est pour la même raison, on n'utilise pas du Fe²+ car il donnerait une couleur verdâtre à l'eau. Il sert à rassembler en flocons les déchets encore présents qui ont échappés aux différentes étapes précédentes comme des poussières, des particules de terre ou de végétaux. Grâce à l'étape précédente, on procède à la décantation . Les flocons de l'étape qui précède, sont plus lourd que l'eau, ils se déposent alors au fond du bassin. La plus grande partie des matières en suspensions est alors éliminée. Les flocons déposés au fond du bassin sont appelés limeaux. Une fois par an, la station vide le bassin pour faire rentrer un tracteur-pelle pour enlever ces limeaux. Il font ça au début du printemps pour que les limeaux aient le printemps pour sécher. Une fois sec, il se servent de cette terre pour recouvrir les décharges. Par la suite, l'eau est filtré en traversant du sable quartzique d'un millimètre de diamètre. Il y a un mètre d'eau, pour un mètre de sable. L'eau se débarrasse des plus fines particules en suspension. En hiver, on nettoie le sable tous les ¾ jours et en été tous les 2/3 jours. Pour nettoyer le filtres on fait passer de l'eau du bas vers le haut. Elle s'en va par de petits tuyaux verts avec tous les grains de sable qui ne remplissent plus leur fonctions car ils sont devenue trop petits. Cette eau représente 5% de la production c'est pourquoi on la recycle. Cette eau propre, passe à l'ozonation. Cette étape consiste à désinfecté l'eau grâce à un gaz naturel: l'ozone. Il a des propriétés bactéricides et antivirus. Ce gaz agit sur les molécules organiques présentent dans l'eau en les cassant en morceaux. Il améliore également le goût et la couleur de l'eau. Effectivement une eau ozonée n'aura pas de goût, et sera bleu clair. Si l'on omet l'ozone l'eau sera verte. Dans certaines villes pour des raisons financières, on remplace l'ozone par du chlore. Mais ce remplacement a des conséquences : eau est blanche et le goût des molécules organiques est accentué. Pour finir, une quantité infinitésimale de chlore est ajoutée – l'équivalent d'une goutte de chlore pour cinq baignoires – pour préserver sa qualité tout au long de son parcours dans les canalisations, jusqu'au robinet. Une foi rendu potable, l'eau est acheminé jusqu'aux habitations grâce a un réseau complexe de vannes et d'appareils de régulation. Ces tuyaux sont enterrés à une profondeur suffisante pour être protégés du gel et des pollutions qui pourraient subvenir par accident a la surface.

En conclusion, l'eau de la ville de Marseille est beaucoup moins chloré que la plupart des eau comme celle de Paris et donc de meilleur goût. Les étapes sont longues et complexe pour arriver à l'eau distribuée dans l'agglomération.

Sainte marthe : http://www.marseille.fr/sitevdm/jsp/site/plugins/document/PrintDocument.jsp?document_id=15451