Image populaire en France

Les cartiers-imagiers n'avaient pas de confrérie.

En province, les premiers imagiers connus apparaissent à Lyon au début du XVIe siècle, à Chartres, etc. En Bretagne, c'est deux siècles plus tard que Pierre Bazin s'installe à Rennes. p. 57.

Au XVIIIe siècle, les registres de la capitation permettent dans un premier temps d'inventorier les cartiers sous quelque appellation. D'autres sources et l'examen des rares images conservées permettent d'identifier ceux qui ont de manière plus ou moins certaine produit des images, une minorité. Au plan de la législation affectant ce secteur, le siècle est marqué par l'année 1751 où une loi fait le partage entre les villes en les autorisant ou pas à accueillir des cartiers, sans que les motifs soient explicites.

Outre Rennes et Nantes, des cartiers sont connus dans au moins sept villes par les registres de la capitation. Toutes, au milieu du siècle n'ont pas plus de deux-trois cartiers, ce nombre étant plus important toutefois soit plus tôt soit plus tard pour Rennes et Nantes. Celles-ci auraient connu sur l'ensemble du siècle plusieurs dizaines de professionnels, mais - toutes recherches faites - un fort petit nombre d'imagiers : trois pour Nantes sur un total de cinquante ; quatre pour Rennes sur trente-sept maîtres-cartiers. Parmi les villes bretonnes, la corporation est autorisée en 1751 à Brest, Lorient, Morlaix, Saint-Brieuc et bien sûr Nantes et Rennes, mais bannie de Quimper, de Vannes et d'Hennebont où les trois cartiers migrent à Lorient rejoignant ceux en même nombre de Quimper. Morlaix a donc été autorisée même si dans ces années un seul cartier était imposé à la capitation ; finalement dix sont connus pour y avoir exercer sur une période quelconque de ce siècle. p. 85.


Image populaire en Bretagne modifier

L'histoire de l'imagerie populaire bretonne est indissociable de celle de la carte à jouer. [1]

19e : en dehors d'imprimeurs, les imagiers sont tous rennais ou nantais p. 39

625 images différentes, 56 bois d'impression 'majoritairement rennais' p. 39. Seulement 34 de l'Ancien régime. 200 000 chez 1720 chez Pierre Bazin

Les images produites en Bretagne ne se distinguent pas de celles du reste de la France, ni par les sujets, ni par les modèles et sources d'inspiration. p. 153

Images d'origine bretonne dans les collections publiques modifier

  • Musée national des arts et traditions populaires à Paris : 90 images, 12 retirages, 6 bois au moins, p. 36
  • Musée de l'image d'Epinal : 65 images
  • Musée de Bretagne : 96 images, 91 retirages, 2 bois
  • Musée des Ducs de Bretagne : 26 images, un retirage, 2 bois
  • Archives départementales d'Ille-et-Vilaine 18 images, de Loire-Atlantique 9

Voir aussi modifier

  1. p. 49.

Sources modifier

  • Christophe Beauducel, L'imagerie populaire en Bretagne aux XVIIe et XVIIIe siècles, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2009.

Images religieuses modifier

Le sujet des images catholiques se répartissent entre plusieurs catégories :

  1. Christophe Beauducel, L'imagerie populaire en Bretagne aux XVIIe et XVIIIe siècles, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2009. p. 170.
  2. Christophe Beauducel, L'imagerie populaire en Bretagne aux XVIIe et XVIIIe siècles, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2009. p. 175.