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Bataille de Tcherkassy
Description de cette image, également commentée ci-après
Des Tigre I du IIIe Panzerkorps, Février 1944
Informations générales
Date du 24 janvier au
Lieu Région de Tcherkassy,
159 km au Sud-Est de Kiev, en Ukraine (URSS)
Issue Rupture de l’encerclement des troupes allemandes par les forces russes au prix de très lourdes pertes qui mettent temporairement six divisions allemandes hors d’état de combattre
Belligérants
Troisième Reich URSS
Commandants
Erich von Manstein
Wilhelm Stemmermann
Georgui Joukov
Forces en présence
56 000 hommes
70 chars et canons d’assaut
200 000 hommes, 500 chars
Pertes
55 000 tués et 18 000 prisonniers (estimation soviétique)
26 000 morts, blessés ou prisonniers (estimation allemande)
Perte de la totalité de l’équipement de forces allemandes
24 286 tués et disparus, 55 902 blessés et malades

Seconde Guerre mondiale

Batailles

Modèle:Seconde guerre mondiale-Europe de l'est

La bataille de Tcherkassy, aussi connue sous le nom de bataille de Korsun, s’est déroulée du au . Elle a opposé sur le front de l’est le groupe d’armée sud de l'Allemagne aux 1e et 2e fronts ukrainiens de l’URSS. Elle a fait suite à l’offensive Korsun-Shevchenkovsky, l’une des opérations menées dans le cadre de l’offensive stratégique Dniepr-Carpathes de l'Armée rouge (-).


Janvier 1944 modifier

En janvier 1944, le groupe d’armée sud de la Wehrmacht, sous le commandement du Feldmarsschalll Erich von Manstein, qui comprend notamment la 8e armée allemande dirigée par le général a fait retraite jusqu’à la ligne Panther-Wotan Line, une position défensive le long du Dniepr, en Ukraine. Deux corps d’armées, le XIe du général Wilhelm Stemmermann, et le XLIIe du lieutenant général, renforcés par le détachement B de la 8earmée occupent un saillant à l’intérieur des lignes russes : ce saillant s’étend sur 100 kilomètres, jusqu’au village de Kanev, sur le Dniepr, avec en son centre la ville de Korsun, à l’ouest de Tcherkassy. Le Maréchal de l’Union Soviétique Marshal Georgy Zhukov se rend compte de la possibilité de détruire la 8e armée de Wöhler, en prenant Stalingrad comme modèle et en utilisant les mêmes tactiques que celles qui ont permis la défaite de la 6e armée de von Paulus après son encerclement. Zhukov propose au commandement suprême de l’Armée rouge (Stavka) de déployer les 1e et 2e fronts ukrainiens afin de constituer deux lignes d’encerclement, la première étant destinée à anéantir les troupes allemandes prises au piège et la deuxième à empêcher que des renforts ne puisent rejoindre les unités encerclées.

Malgré les avertissements répétés de von Manstein et d’autres officiers, Adolf Hitler refuse d’autoriser les unités exposées à une offensive russe à se retirer sur des positions plus sûres.

Pour mener à bien la destruction de la 8e arme allemande, les Soviétiques déploient les forces suivantes:

  • 1e front ukrainien

27e et 40e armées, 2e armée aérienne et 6e armée blindée

  • 2e front ukrainien

4earmée, 5e armée blindée, 5e armée aérienne et 5e corps de cavalerie de la Garde, 52e et 53e armées. Ces forces sont rejointes par la 2e armée blindée pendant le cours de l’opération.

L’encerclement modifier

Les percées soviétiques ont crées la poche de Korsun-Cherkassy.

Le , les craintes de von Manstein s’avèrent fondées lorsque le 1e front ukrainien du général Nikolai Vatutin et le 2e front ukrainien du général Ivan Konev attaquant les côtés du saillant et encerclent les deux corps d’armées allemands. Le 28 janvier, la jonction entre la 20e brigade blindée de la Garde et la 6e armée blindée du 1e front ukrainien, au village de Zvenigorodka boucle l’encerclement et crée la poche de Kessel, bientôt connue sous le nom de poche de Korsun-Tcherkassy. Joseph Staline attend le second Stalingrad qui lui avait été promis : Il ne faut pas s’en faire, camarade Staline. L’ennemi encerclé ne s’échappera pas[1]

60 000 hommes sont pris dans la nasse, soit six divisions comprenant environ 55% de leurs effectifs et un certain nombre d’autres unités de plus petite taille. Parmi les forces allemandes prises au piège, se trouvent la 5e Panzerdivision SS Wiking et la 28e division SS Wallonie, ainsi que cinq à six mille auxiliaires russes. Ces forces sont placées sous le commandement du général Wilhelm Stemmermann et dénommés ‘’Gruppe Stemmerman’’. La division Wiking dispose de 43 tanks Panzer III/IV et de canons d’assaut : ces éléments blindés sont complétés par 27 canons d’assaut fournis par deux bataillons de ce type d’arme.

La réaction allemande modifier

La tentative de secours allemand commence. Des chars et des halftracks de la 1re Division de Panzers font route vers la poche de résistance, au début du mois de février 1944.

Von Manstein réagit rapidement et début février, les IIIe et XLVIIe corps blindés sont rassemblés pour une opération de secours. Adolf Hitler ordonne cependant à Manstein que cette opération de secours soit transformée en un contre-encerclement des deux fronts russes.

Alors que le général Hermann Breith, commandant du IIIe Panzerkorps insiste pour que les deux corps blindés unissent leurs forces pour ouvrir un couloir vers le Gruppe Stemmermann, Manstein soutient la position d’Hitler, même si elle lui semble erronée, et l’attaque se transforme en une tentative allemande d’encercler la totalité des forces sovietiques.

L’offensive menée par la 11e Panzerdivision, du XLVIIe Panzerkorps, qui ne dispose que de 27 chars et 34 canons d’assaut, est rapidement bloquée[2]. Se rendant compte que l’encerclement des troupes soviétiques va échouer, Manstein donne l’ordre au IIIe Panzerkorps de tenter de rejoindre le Gruppe Stemmermann. Conduite par la 1re division SS Leibstandarte Adolf Hitler, l’attaque allemande rencontre rapidement une forte résistance face à quatre corps blindés soviétiques et s’enlise, suite au changement de météo, dans la boue épaisse de la raspoutitsa.

Le 11 février, le IIIe Panzerkorps, avec à sa tête la 16e division blindée renouvelle ses efforts. Après de durs combats, la division, épuisée, atteint le ruisseau de Gniloy Tikich et établit une petite tête de pont sur sa rive Est. Le IIIe Panzerkorps ne pouvant poursuivre sa percée, c’est au Gruppe Stemmermann de se frayer un chemin pour briser l’encerclement.

Bibliographie modifier

  • Armstrong, Richard N. Red Army Tank Commanders. The Armored Guards. Atglen, Pennsylvania: Schiffer Publishing Ltd., 1994. (ISBN 0887405819)
  • Carell, Paul. Scorched Earth. New York: Ballantine Books, 1971. (ISBN 0345022130)
  • Department of the Army Pamphlet 20-234. Operations of Encircled Forces: German Experiences in Russia. Washington, DC: U.S. Government Printing Office, 1952.
  • Glantz, David & House, Jonathan M. When Titans Clashed. How the Red Army Stopped Hitler. Lawrence: University Press of Kansas, 1995. (ISBN 070060717X)
  • Nash, Douglas E. Hell's Gate: The Battle of the Cherkassy Pocket, January-February 1944 . Southbury, Connecticut: RZM Publishing, 2002. (ISBN 0965758435)
  • Perrett, Bryan. Knights of the Black Cross, Hitler's Panzerwaffe and its Leaders. New York: St. Martin’s Press, 1986. (ISBN 0709028067)
  • Shukman, Harold, ed. Stalin's Generals. New York: Grove Press, 1993. (ISBN 1842125133)

Notes et références de l'article modifier

  1. Konev, Battles Hitler Lost, cité ‘’in’’ Nash, Hell's Gate, p. 200
  2. Perrett, Knights of the Black Cross, p. 167