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Yasmineaittahar

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Zahra Doumandji (en arabe : زهرة دومانجي), est une actrice et scientifique franco-algérienne, née le 3 mai 1991 à Batna en Algérie. Elle commence sur les planches du théâtre de Batna en 2001. Zahra participe à différents festivals de théâtre et obtient 4 distinctions. Elle fait ses premiers pas dans le monde du cinéma en 2012 dans le film Harraga Blues de Moussa Haddad. En 2019, elle devient docteur en biologie de l’Université de Lorraine et elle est l’une des actrices principales du film Papicha de Mounia Meddour, sélectionné au Festival de Cannes dans la catégorie un certain regard.

Depuis septembre 2019, Zahra Doumandji entreprend une formation en chirurgie dentaire au sein de l’Université de Strasbourg [1].

Biographie

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Jeunesse et formation

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Zahra Doumandji naît le 3 mai 1991 à Batna en Algérie. Elle grandit dans le quartier du Stand, au centre-ville de la capitale des Aurès. Son père, est médecin [2] et sa mère, enseignante de littérature anglaise. Zahra est l’aînée de deux sœurs ; Nezli et Yasmine.

Dès l'âge de 10 ans, elle débute des activités théâtrales à la maison de la culture de sa ville natale. Elle joue pour la première fois dans la pièce de théâtre pour enfants « La petite chipie, ستوت أم لبهوت » de Tatif.

Elle décroche son baccalauréat en 2009 et s’inscrit à la faculté de biologie de l’Université de Batna [3].

Durant ses études de biologie, elle intègre le théâtre régional de Batna et participe à des ateliers [4].

Elle explique en 2012 [4]: « Je n'envisage pas de faire de ma passion mon gagne-pain. Je considère que dès que l'on est obligé de jouer, l'intérêt de l'art n'y est plus. Je compte (…) garder comme ultime bastion contre le quotidien morose ma passion que je pratique juste pour l'amour de l'art.»

Zahra soutient sa thèse de doctorat en biologie dont la spécialité est la nanotoxicologie le 3 mai 2019 à l’Institut Jean Lamour. Elle obtient une mention très honorable avec félicitations de son jury de thèse composé de Anna Bencsik, Jérémie Pourchez et Carole Ronzani [5].

Le sujet de ses recherches concernait l’« Identification des biomarqueurs d’exposition et d’effets aux nanoparticules métalliques sur modèle in vitro murin » dirigé par Olivier Joubert [5].

L’Université de Lorraine lui octroie le Prix de thèse de doctorat en novembre 2019.

Durant ses années de doctorat, Zahra arrive à fusionner ses deux passions d’interprétation et de science en participant à ‘’Ma Thèse en 180 secondes’’ où elle joue son propre rôle de scientifique en divulguant ses travaux de recherche [6] [7] [8] [9].

Carrière théâtrale et cinématographique

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En 2005, Zahra Doumandji est sollicitée pour accompagner des enfants lors d’un atelier de théâtre dans le but de les aider à apprendre un texte théâtral en français, elle finit par intégrer la troupe et joue le rôle principale de la pièce « La mère, الأم » [10]. La même année, Zahra est repérée par Larbi Boulbina, auteur algérien, qui lui propose de jouer dans sa pièce de théâtre « Noun » pour le rôle de S’ghira. Zahra et sa troupe participe avec cette pièce au Festival International de Théâtre de Monastir (FITMonastir) en Tunisie, où elle obtient le prix de meilleur espoir féminin par le jury du festival [11].

Le théâtre régional de Batna accueille Zahra Doumandji en 2006 pour la pièce chorégraphique « 100 abris, دون مأوى » mise en scène par Chawki Bouzid et chorégraphiée par Slimane Habbes [12]. Trois années plus tard, en 2009, Zahra revient au FITMonastir avec un rôle dans la pièce de théâtre « Cloches, أجراس » de Larbi Boulbina et mise en scène par Mehieddine Bouzid [13]. Elle interprète le rôle de la fille de Sakura qui lui permet de remporter le prix de la meilleure interprétation féminine.

Zahra obtient encore deux prix de meilleure interprétation. Le premier pour le rôle de la Femme joué dans « Couple en or, زوج من ذهب » en 2010, puis pour le rôle de Halima dans la pièce de théâtre « Fenêtre  » en 2012, ceci lors des deux éditions du Festival de Théâtre de Marrakech (FITMarrakech) [13].

Zahra participe au festival de théâtre professionnel d’Alger en 2010, elle joue au sein de la troupe irakienne dirigée par Fadi El Hadi dans « Camp ». Lors de ce festival, elle accompagne des amis comédiens au casting du film « Harraga Blues » de Moussa Haddad, où elle sera prise pour le rôle de Hayette. Ce film sera le dernier film de Moussa Haddad. Il aborde le sujet de l’immigration clandestine dont beaucoup de jeunes algériens sont victimes. Elle y joue la meilleure amie et collègue de Zola (Mouni Bouallam), fiancée de Zine (Karim Hamzaoui) [14].

En 2015, Zahra joue le rôle d’Isabelle dans le film de Rim Laaredj « L’ombre et la lumière , الضل والقنديل » écrit par Rabah Drif, long métrage de fiction sur le mouvement des étudiants algériens durant la guerre de libération nationale (1954-1962) et la création de l’Union Générale des Étudiants Musulmans Algériens (UGEMA) [15].

Par la suite, Zahra Doumandji interprète le personnage de Helyette dans le film « Les intrus, الدخلاء » de Mohammed Foudil Hazourli. Ce film retrace des faits historiques inspirés de la révolution algérienne écrit par Djamel Merdaci [16].

Zahra participe au casting du film policier « Le sang des loups » écrit et réalisé par Amar Sifodil sorti le 1er janvier 2019 [17] . C’est l’histoire d’un inspecteur de police qui infiltre un gang de trafiquants.

A la même année, le film « Papicha » de Mounia Meddour sort et Zahra y joue le rôle de Kahina aux côtés de Lyna Khoudri, Shirine Boutella, Amira Hilda Douaouda, Meriem Medjkane et Nadia Kaci. Kahina est un personnage emplit de sensualité, de joie et d’innocence, il symbolise à la perfection les femmes algériennes [18]. Le film est sélectionné au Festival de Cannes dans la catégorie « un certain regard ».

Filmographie

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Cinéma

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2013 : Harraga Blues de Moussa Haddad

2014 : L’ombre et la Lumière de Rim Laaredj

2015 : Les intrus de Mohammed Foudil Hazourli

2019 : Le sang des loups de Amar Sifodil

2019 : Papicha de Mounia Meddour

Télévision

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2014 : Les secrets passés de Bachir Sellami

Théâtre

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2001 : La petite chipie, mise en scène par Tatif

2005 : Noun, mise en scène par Djamel Ghecham

2006 : 100 abris, mise en scène par Chawki Bouzid et chorégraphiée par Slimane Habbes

2009 : Cloches, mise en scène par Mehieddine Bouzid

2010 : Couple en or, mise en scène par Mabrouk Ferroudji

2010 : Camp, mise en scène par Fadi El hadi

2012 : Fenêtre, mise en scène par Mabrouk Ferroudji

2017 : Pliés de Rachel Simonin et mise en scène par Caroline Bornemann

2018 : Ivresse de Falk Richter, mise en scène par Caroline Bornemann

Récompenses

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Théâtre

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2005 : Festival de Théâtre International de Monastir : meilleur espoir féminin pour son rôle de S’ghira dans la pièce Noun, mise en scène par Djamel Ghecham

2009 : Festival de Théâtre International de Monastir : meilleure interprétation féminine pour son rôle de la fille de Sakura dans la pièce Cloches, mise en scène par Mahieddine Bouzid

2010 : Festival de Théâtre International de Marrakech : meilleure interprétation féminine du rôle de la Femme dans couple en or, mise en scène par Mabrouk Ferroudji

2012 : Festival de Théâtre International de Marrakech : meilleure interprétation féminine du rôle de Halima dans Fenêtre, mise en scène par Mabrouk Ferroudji

Science

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2018 : Finaliste du concours régional "Ma thèse en 180 secondes" [8]

2019 : Prix de thèse de doctorat de l’Université de Lorraine

  1. ↑ « 3 questions à Zahra Doumandji, docteure de l’UL et actrice dans le film "Papicha" », sur Factuel, (consulté le )
  2. ↑ Présences Int'l, « Le Dr. DOUMANDJI Mohamed Lamine rejoint l'équipe de Présences Int'l », sur Présences Int'l, (consulté le )
  3. ↑ liberte-algerie.com, « “Je rêve du Festival de Cannes”: Toute l'actualité sur liberte-algerie.com », sur http://www.liberte-algerie.com/ (consulté le )
  4. ↑ a et b liberte-algerie.com, « “Je rêve du Festival de Cannes”: Toute l'actualité sur liberte-algerie.com », sur http://www.liberte-algerie.com/ (consulté le )
  5. ↑ a et b Zahra Doumandji, « Identification de marqueurs d’exposition et d’effets de nanoparticules métalliques sur modèle in vitro », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant, Université de Lorraine,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. ↑ Alsace20, « Papicha, le film de Mounia Meddour avec Zahra Doumandji. », sur youtube.com, (consulté le )
  7. ↑ par The Conversation, « Ma thèse en BD : « Les bébéparticules » », sur Infodujour.fr, (consulté le )
  8. ↑ a et b « MT180 : une année très girl power pour l'Université de Lorraine », sur Factuel, (consulté le )
  9. ↑ (en) Zahra Manel Doumandji, « Ma thèse en BD : « Les bébéparticules » », sur The Conversation (consulté le )
  10. ↑ liberte-algerie.com, « “Je rêve du Festival de Cannes”: Toute l'actualité sur liberte-algerie.com », sur http://www.liberte-algerie.com/ (consulté le )
  11. ↑ « "السينما تتطلب من الفنان الوقوف طبيعيا أمام الكاميرا" », sur جزايرس (consulté le )
  12. ↑ « Mostaganem. Festival du théâtre amateur », sur Djazairess (consulté le )
  13. ↑ a et b « يشارك فيها طالبات من جامعة باتنة بالمهرجان الدولي للمسرح الجامعي بمراكش », sur جزايرس (consulté le )
  14. ↑ Dziriya, « Les actrices algériennes les plus prometteuses du moment », sur Dziriya.net, (consulté le )
  15. ↑ (ar) « كافيه شو - السينمائية ريم الاعرج: "الظل والقنديل" يحكي تاريخ ثورة الجزائر », sur مونت كارلو الدولية / MCD,‎ (consulté le )
  16. ↑ Agence, « Le film », sur www.algerie1.com (consulté le )
  17. ↑ « Le Sang des loups » (consulté le )
  18. ↑ « Le Pitch - Cinéma Émission du mercredi 9 octobre 2019 » (consulté le )
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