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Geoffroy à la Grand Dent (d · h · j · )


Geoffroy à la Grand Dent
Sexe masculin
Activité chevalier, seigneur de Lusignan
Caractéristique doté d'une longue dent qui lui sort de la bouche
Adresse Château de Lusignan
Famille Mélusine (mère)

Romans Mélusine ou la noble histoire de Lusignan de Jean d'Arras
Roman de Mélusine de Coudrette

variantes : Geoffroy à la Grande Dent, Geoffroy Grand'Dent, Geoffroy la Grand'Dent, Geoffroy-à-la-Grande-Dent, Grant Dent, , idem Geoffroi avec un i, Geoffrey, Geofroy

à voir



  • Dictionnaire des lettres françaises, t. 2, le XVIe siècle, notice consacrée à Geoffroy à la grand dent et Mélusine (édition 1992 dispo UL ref - PQ 41 D554 1992 2)
  • Catherine Gaullier-Bougassas, La tentation de l'orient dans le roman médiéval: sur l'imaginaire médiéval de l'autre, Champion, 2003 (dispu UL : PN 682 O75 G269 2003 )
    • Geoffroy à la Grande Dent, héros de la croisade ?, p. 335-347 ***
  • Jean d'Arras, Mélusine ou la noble histoire de Lusignan, roman du XIVe siècle. Nouvelle édition critique d'après le manuscrit de la bibliothèque de l'Arsenal avec les variantes de tous les manuscrits, traduction, présentation et notes par Jean-Jacques Vincensini, Paris, Librairie générale française (Le livre de poche, 4566. Lettres gothiques), 2003, 860 p
    • présentation de Vincensini pourles épisodes supprimés concernant Geoffroy dans les manuscrits des années 1460-1480
    • dispo IA
  • Écriture et réécriture du merveilleux féerique. Autour de Mélusine (2013)
    • sommaire
    • index
      • Geoffroy (la Grand/t Dent) : 17, 113-115, 126, 157-174, 182, 191-195, 217, 220, 234, 257, 258, 260, 261 ; Gieffroy : 165, 168, 169, 171, 173, 174, 261
      • Histoire de Geoffroi la grand dent : 162
    • compte rendu
    • Vincensini, "La dent de la mère. Geoffroy ou les vertus de l’inquiétant merveilleux", p. 157-175
  • Pauline Souleau, L'ici et l'ailleurs dans le Roman de Mélusine de Jean d'Arras
    • aussi ici
    • porte sur les fils de Mélusine, bonnes analyses de Geoffroy ***
  • Le Livre et l'image en France au XVIe siècle, Cahier V.L. Saulnier n° 6, 1989
    • Laurence Harf-Lancner, « L’illustration du Roman de Mélusine de Jean d’Arras dans les éditions du XVe et du XVIe siècle »,
    • Annie Charon-Parent, « Jean Bonfons, libraire parisien et l’illustration des romans de chevalerie »
      • dispo UL : Z 144 L788 1989 (accès indirect)
  • Thierry Delcourt, La Bibliothèque bleue et les littératures de colportage, 2000 (dispo UL : PQ 1276 P62 B582 2000)
    • Hélène Bouquin, « L'illustration du roman de Mélusine dans la Bibliothèque bleue (XVIIe-début XVIIIe siècle) », p. 139 et suiv.
    • Lise Andriès , « Mélusine et Orson : deux réécritures de la Bibliothèque Bleue », 79-92
  • Notice Mélusine, dans Éditions Lyonnaises de Romans du XVIe siècle (1501-1600)


ico à télécharger
  • Arsenal 3353 (Jean d'Arras), un lecteur a effacé les visages de Geoffroy et des mécréants (Stouff, Essai sur Mélusine, fait le relevé des images touchées; mention Vincensini (éd Jean d'Arras, p. 43] ***



Résumé (Jean d'Arras et Coudrette)

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Les personnages historiques à l'origine de la légende

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  • Sceau Bourgogne de Rancon : François Eygun, Sigillographie du Poitou jusqu'en 1515, n° 414, pi. LVII). - voir cet ouvrage pour sceaux des Geoffroy de Lusignan

Geoffroy Ier de Lusignan

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  • en particulier sa participation aux croisades
  • en Orient chypre

Geoffroy II de Lusignan

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  • Francis Moreau, Les Châteaux de Mélusine (avec résumé bio Geoffroy II, glissement vers la légende, etc.) ***
  • Georges Pon, « La dévastation de l'abbaye de Maillezais (v. 1225-1232) par Geoffroy II de Lusignan, dit Geoffroy a la Grand'Dent », Bulletin de la Société des Antiquaires de l'Ouest et des musées de Poitiers Ser. 5, Bd. 12 (1998) S. 233-311 ***
  • texte la Dévastation de Maillezais, écrit par un moine de Maillezais à propos des ravages de Geoffroy II de Lusignan
  • citations article de Pon, analyse épisode de Maillezais : Hoernel 2011***

Personnages folkloriques/légendaires ayant pu inspirer le personnage

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Henno aux Grandes dents

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  • Henno aux grandes dents ou à la Grande Dent

Geoffroy à la Grand Dent chez Jean d'Arras et Coudrette

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  • Poids relatif de GGD chez ces deux auteurs ex : nb de paragraphes / d'illustrations qui lui sont consacrés sur le total
  • Épisodes présents chez l'un, pas chez l'autre
  • Geoffroy à la Grand Dent
Geoffroy vs Mélusine
  • possibilité de la fusion de deux légendes antérieures indépendantes, celle de Mélusine et celle de Geoffroy à la Grand Dent (idée présente dèja Lecouteux)
  • scission du roman de Jean d'Arras en deux histoires (Mélusine, Geoffroy) au XVIe s.
  • Mélusine beaucoup + populaire que Geoffroy à la Grand Dent : preuves : légendes recueillies dans la tradition orale liées à Mélusine, pas à Geoffroy (sauf une fausse); quand les deux histoires sont scindées au XVIe s., beaucoup plus de réimpressions de celles de Mélusine que de celles de Geoffroy


Jean d'Arras

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traductions

Couldrette

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traductions

Rabelais

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  • parenté du Pantagruel de 1532 moins développée que la version de 1542
  • "grand pere du beau cousin de la seur aisnee de la tante du gendre de l'oncle de la bruz de sa belle mere"
    • « Rabelais s'efforce d'établir un lien de parenté fantaisiste entre Pantagruel, fils de Gargantua et Geoffroy "À la grant dent", fils de Mélusine: laborieux cousinage qui ferait de Gargantua et de Mélusine le frère et la soeur » (Anne Lombard-Jourdan, Aux origines de Carnaval", Odile Jacob, 2005, p. 136)
  • p.e. assimilation facétieuse de Geoffroy d'Estissac, protecteur de Rabelais qui avait fait reconstruire Maillezais, à Geoffroy Grande Dent qui l'avait fait brûler, puis reconstruire


Le preux héros des croisades

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Déjà au XVe siècle, le poète breton Jean Meschinot (v. 1420-1491), dans la plus célèbre de ses œuvres, les Lunettes des princes, écrite entre 1461 et 1465[1], place Geoffroy à la Grand Dent aux côtés des plus célèbres des preux, Hector, Godefroy de Bouillon et Lancelot :

Les preux sont mors, Hector et Godefroy,
Et tant d'autres, Lancelot et Gieoffroy
O la grant dent : quelz ne sont rapassez;
Ceulx qui sont vifs, pape, empereur et roy,
Viendront aussi a ce piteulx desroy.
Ne pleure plus, tes yeux en sont lassez.[2]

Il en va de même de Jean Bouchet (1476-1557) quelques décennies plus tard, qui en fait un héros des croisades lorsqu'il évoque en 1527, dans son Panegyric du chevalier sans reproche[3] consacré à Louis II de la Trémoille, « la glorieuse conqueste que les Françoys firent contre les Infidèles, lors que Geoffroy de Boulion, Geoffroy de Luzignen dict la grant dent et aultres conquirent la Terre saincte »[4],[5].

Geoffroy à la Grand Dent dans la tradition des hommes illustres

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Promptuarii Iconum Insigniorum de Guillaume Rouille, le livre contient aussi le revers de la médaille
  • confusion de Geoffroi I et II de Lusignan
  • Médaille de Godefrid de Lusinem (ou Godefridus de Lusinem)[6]
  • Guillaume Rouillé (v. 1518-1589), Promptuarii Iconum Insigniorum, Lyon, 1553, partie 2, p 151 (médaille représentant Geoffroy et au revers, un sanglier... développement sur Melusine et bref paragraphe sur Geoffroy à la Grande Dent, Gotfridus Magni Dentis)
    • version française : Guillaume Rouillé, Promptuaire des médailles des plus renommées personnes qui ont esté depuis le commencement du monde, Lyon, chez Guillaume Roville, 1553, 2e partie, p. 151
      • version couleur du Promptuaire, édition ultérieure, p. 151
    • Promptuarii Iconum Insigniorum est publié en 1553 en 3 langues : latin, français, italien et, un peu plus tard, en espagnol
  • André Thevet (1516 ?-1590) évoque brièvement Geoffroy à la Grande dent dans sa Cosmographie universelle[7] (1575), avant de lui consacrer plusieurs pages dans ses Vrais pourtraits et vies des hommes illustres (1584), où il précise qu'il a pris le portrait de Geoffroy qu'il publie, « à la face du chasteau de Lusignan, où il estoit eslevé entre les deux grosses Tours, avec celuy de Remond & Mellusine »[8]

Geoffroi à la Grand Dent et les Lusignan

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  • "A partir du xvie siècle, des historiens comme Jean Boucher (Annales d’Aquitaine, 1531), Guillaume Rouillé (Seconde partie du Promptuaire des médailles, 1553), ou le P. Etienne de Lusignan (Généalogies, 1586), s’interrogent sur la réalité de la figure de Mélusine : si leurs conclusions diffèrent, aucun cependant ne nie l’existence du personnage." (Bouquin, Éditions et adaptations de l’Histoire de Mélusine de Jean d’Arras)

Distinction Geoffroy de Lusignan vs Geoffroy à la Grand Dent ds l'historiographie

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Étienne de Lusignan

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  • d:Q7606454 - en:Stefano Lusignan
  • rôle d'Etienne de Lusignan ds la diffusion/accréditation de Mélusine et Geoffroi dans son histoire de la maison des Lusignan
  • Étienne de Lusignan, Généalogie de la très-illustre maison de Lusignan, de France, de Hierusalem, de Cypre et d'Arménie, Paris, Guillaume Chaudière, 1579. (très grande estampe in-folio en hauteur, en trois feuilles, gravures sur bois)
  • opinion de Jean Bouchet dans ses Annales d'Aquitaine (1545) ici sur Geoffroy et Mélusine]

Ancêtre des rois de Chypre

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  • Promptuaire
  • Grivaud Gilles. Les voyageurs de langue française et la domination vénitienne sur le royaume de Chypre (1480-1550). In: Cahiers du Centre d'Etudes Chypriotes. Volume 43, 2013. pp. 493-504.
    • mention par un voyageur français à Chypre, p. 500 : tombe de Raymondin, amenée là par son fils Geoffroy, ancêtre des rois de Chypre
      • « C’est à propos de Paphos que les observations rapportées par les voyageurs français prennent une tournure originale car, lorsqu’ils sont conduits dans les hypogées connus sous le nom de Grotte des sept dormants, leurs interprétations n’associent pas le site à une période de l’Antiquité mais à des légendes médiévales. Ainsi, à la fin de l’été 1490, Jean de Cucharmoys et Philippe de Voisins distinguent, au milieu des hypogées, une chapelle qui abrite la tombe de Raymondin «sieur de Lezinam » , mari de Mélusine et père de Geoffroy la Grande Dent, qui devint roi de Chypre et fit apporter le corps de son père : «Et de ceste generation sont descendus les rois de Chippre, jusques a present qu’ilz sont ausdicts Venitiens, qui leur est chose griefve et seroient volountiers ez mains des François, car ilz en ayment naturellement la nation » . Ce rappel de la généalogie mythique des Lusignan fait écho au roman de la légende de Mélusine 40, dont nos voyageurs eurent probablement connaissance par les romans de Jean d’Arras (1392-1393) ou de Coudrette (début du xve siècle) 41 ; il semble en effet exclu que cette légende puisse s’appuyer sur une tradition circulant à Chypre, compte tenu de la rareté des références au mythe fondateur de la dynastie poitevine dans la littérature franque locale 42. L’aspect exceptionnel de cette remarque, confirmée par le silence des voyageurs des xve et xvie siècles – de culture française ou étrangère –, laisse supposer que la référence appartient à une vulgate colportée par un membre de la compagnie pèlerine ; l’anonyme qui se rend à la Grotte des sept dormants, en 1546, tait, en effet, toute référence à la tombe de Raymondin, aux Lusignan et aux Francs 43. »
    • Philippe de Voisins (p. 25) Geoffroy pas mentionné nommément
    • Jean de Cuchermois
      • L'hystoire des faitz et prouesses du vaillant chevalier Guerin, par avant nommé Mesquin, filz de Millon de Bourgongne, lequel en son temps eut plusieurs grandes adventures tant en allant aux arbres du soleil et de la lune que au meilleu des montaignes de Ytalie ou il trouva la belle Sibille en vie, et comment il fut porté par les diables en Purgatoire. Avec le voyage de Hierusalem. Traduit de ytalien en françoys. Paris, Nicolas Chrestien, [vers 1547-1557]
      • ici (mention de Geoffroy, mais pas comme roi de Chypre)
    • Jean de Cuchermois (Cucharmy) à trouver
    • seule occurrence; faibles attestions histoire Mélusine à Chypre
  • statue de Geoffroy de Lusignan dans le "Palais royal de Chypre", selon André Thévet] réf

Diffusion dans l'imprimerie / Fortune éditoriale / Histoire littéraire

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  • Bibliothèque bleue
remise en cause de la nature "populaire" de la Bibliothèque bleue

Scission en deux romans

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  • Harf-Lancner
  • Laurence Harf-Lancner, « L'Histoire de Mélusine et l'Histoire de Geoffroi à la grand dent: les éditions du roman de Jean d'Arras au XVIe siècle » , dans Bibliothèque d'Humanisme et de Renaissance, 50, 1988, p. 349-366.
  • (aussi Ana Pairet, “Medieval Bestsellers in the Age of Print: Melusine and Olivier de Castille”, dans Virginie Green, éd. The Medieval Author in Medieval French Literature, Springer, 2006, p. 196-197 (résumé de Harf-Lancner, sur ordi)


  • éd. Mélusine, chez Michel Le Noir, 1517, pas perdue, contrairement à ce qu'affirmait Harf-Lancner 1988
  • scission faite chez Le Noir vers 1520, selon Harf-Lancner 1988, p. 361
Trepperel et l'édition princeps


  • Sergio Cappello, « Les éditions de romans de Jean II Trepperel », Raconter en prose, XIVe-XVIe siècle, Classiques Garnier, 2017, p. 121-145 résumé et accès Classiques Garnier
    • résumé : "Une enquête sur les exemplaires des éditions de romans imprimées à l’enseigne de l’Écu de France, souvent sans date et sans nom d’imprimeur, par les membres de la famille Trepperel dans le premier tiers du xvie siècle permet d’établir un premier bilan de leur production romanesque et de rendre à Jean II Trepperel des éditions jusqu’à présent attribuées à Jean Ier Trepperel. Jean II figure ainsi parmi les éditeurs parisiens de romans les plus actifs de la fin des années 1520."
    • mention Geoffroy p. 134 et Mélusine 134, 142, 144, d'après l'index
  • Stéphanie Rambaud, « Libraires, imprimeurs, éditeurs : Les Trepperel de la rue Neuve-Notre-Dame à Paris », Raconter en prose, XIVe-XVIe siècle, Classiques Garnier, 2017, p. 109-119 résumé et accès Classiques Garnier
    • résumé : "Au début du xvie siècle, les Trepperel sont établis à Paris dans la rue Neuve-Notre-Dame, haut lieu des métiers du livre. Une étude de l’œuvre imprimée issue du Roman de Troie de Saint-Maure, assurée par les Trepperel et par les Le Noir, montre que les liens de voisinage et de famille n’entravent pas le travail d’édition mené par chaque imprimeur-libraire et que la bibliographie matérielle est une discipline à ne pas négliger pour étudier les politiques éditoriales parisiennes au xvie siècle."
    • aucune mention Geoffroy ou Mélusine, d'après l'index

Éditions lyonnaises du XVIe siècle

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Benoît Rigaud à Lyon

Bibliothèque bleue

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  • Geoffroy ne figure plus au XVIIIe s. dans le répertoire de la Bibliothèque bleue, contrairement à Mélusine.
    • dans le plus ancien catalogue conservé de la Bibliothèque bleue, celui de la veuve de Nicolas III Oudot, libraire à Paris, datant des années 1720[9], Mélusine apparaît toujours (L'Histoire de Mélusine ancienne), contrairement à Geoffroy[10].

Remaniements par Nodot / Naudot (1698-1700)

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  • voir Savignac 2017
  • TRIVISANI-MOREAU Isabelle, « Mélusine galante : la relecture du mythe par Paul-François Nodot à l’époque de la mode des contes de fée », dans BOULOUMIE Arlette et BEHAR Henri (dir.), Mélusine moderne et contemporaine, Angers, L’Age d’Homme, 2001, pp. 67-78. ***
    • dispo UL : PN 687 M44 M529 2001 (pags manquantes : 71-73-78)
  • Storer, Mary Elizabeth, Un épisode littéraire de la fin du XVIIe siècle. La mode des contes de fées (1685-1700), Paris : Champion 1928, p. 129-138
    • dispo UL : PQ 249 S884
  • Tony Gheeraert. Jean d’Arras au miroir du grand siècle. La figure serpentine dans la Mélusine de Nodot et chez quelques conteurs de la fin du XVIIe siècle. Hubert Heckmann, Beate Langenbruch, Nicolas Lenoir. « Cel corn ad lunge aleine ! » Mélanges en l’honneur de Jean Maurice, Presses Universitaires de Rouen et du Havre, pp.335-353, 2016. En ligne



  • contient déjà l'histoire de Zoès et Carathuse, puisé dans Etienne de Lusignan, Description de toute l'isle de Cypre: et des roys, princes et seigneurs, tant payens que chrestiens qui ont commandé en icelle
  • incendie encore Maillezais
éditions - Mélusine
éditions - Geoffroy
rééditions
l'éditeur Claude Barbin
ico
  • Librairie Trois plumes***
  • frontispice représentant Mélusine, gravé en taille-douce par Guerard et d’une vignette non signée en tête de la dédicace
  • Frontispice ici***
    • depuis ici - Expo Animal & Imaginaire : du sphinx à la chimère
      • description : Mélusine, mi-femme, mi-serpente. [Melusine] Histoire de Mélusine, tirée des chroniques de Poitou, et qui sert d'origine à l'ancienne maison de Lusignan / Fr. Nodot. - Paris : Claude Barbin et Thomas Moette, 1698 (Poitiers, Médiathèque François-Mitterrand, DP 822- Photographie Olivier Neuillé). Mélusine, mi-femme, mi-serpente, fait onduler sa queue écailleuse dans son bain. Ici, le voyeur n’est pas son mari, mais le spectateur. En arrière plan on voit Mélusine survolant le château de Mervent, représentée sous forme d’un monstre n’ayant plus rien avoir avec la magnifique femme du bain.
  • aussi ici et ici

Bibliothèque universelle des romans / Mélanges tirés d'une grande bibliothèque (XVIIIe s.)

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ou De la lecture des livres françois

  • Mélusine publié en 1775 dans la Bibliothèque universelle des romans
  • résumé de la version Nodot, présentée comme 2e partie de la Mélusine de la Bibliothèque universelle des romans (ie, Geoffroi pas publié ds la BUR, juste Mélusine
    • aussi ici
    • Fromont se fait moine ds l'abbaye de Maillezais fondée par son frère, plus tard érigée en évéché. Plus trace d'incendie, voir si l'origine se trouve chez Nodot ou Bibliothèque bleue
    • Comte de Forez tué par Raymond, frère de Geoffroy, en voulant empêcher le convoi funéraire de Raymondin de passer sur ses terres
    • Geoffroi délivre avec succès Palatine, soeur de Mélusine (contrairement à la version de Jean d'Arras)
  • Geoffroy est publié dans les Mélanges, et non dans la BUL


Nodot, selon Mélanges d'une grande bibliothèque

Alfred Delvau

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  • Isabelle Diu, Élisabeth Parinet et Françoise Vielliard (dir.), Mémoire des chevaliers. Édition, diffusion et réception des romans de chevalerie du XVIIe au XXe siècle, Paris, École des chartes (« Études et rencontres de l’École des chartes », 25), 2007 (dispo UL : PQ 221 M533 2007) https://books.openedition.org/enc/782
    • aucune mention de Geoffroy dans l'ouvrage, Mélusine seulement mentionnée en passant
    • Thierry Delcourt, Du Tristan de Tressan à la nouvelle Bibliothèque bleue d'Alfred Delvau, les avatars du Tristan en prose, p. 131-150
    • Philippe Ménard, L'écriture de Delvau, p. 151-170
      étude de Lancelot du Lac, Artus de Bretagne et Tristan de Léionois


  • Christine Ferlampin-Acher, « Artus de Bretagne et les mésaventures de l’aigle: des manuscrits du XIVe siècle à Tressan et Delvau », dans L’homme dans le texte, Mélanges offerts à Stoyan Atanassov, Sofia, Presses Universitaires de Sofia «Saint Clément d’Ohrid », 2008, p. 88-100
  • Ménard, Philippe. “L’Artus de Bretagne de Delvau”. Ferlampin-Acher, Christine. Artus de Bretagne, du manuscrit à l'imprimé (xive-xixe siècle). Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2015. (pp. 311-335) Web. <http://books.openedition.org/pur/54360>.
  • h. Ménard, « La réception des Quatre Fils Aymon au milieu du XIXe siècle », Entre épopée et légende : Les Quatre Fils Aymon ou Renaut de Montauban, Langres-Saints-Geosmes, Dominique Guéniot, 2000, Tome II, pp. 199-228.


  • Guidot, Bernard, « Huon de Bordeaux: l'épisode de l'embuscade liminaire chez Tressan et chez Delvau », Mélanges de langue et de littérature françaises du Moyen Âge offerts à Pierre Demarolle, éd. Charles Brucker, Paris, Champion (Champion-Varia, 31), 1998, p. 263-274.
  • B. Guidot 2007, «La formation spirituelle de l’Adversaire dans le Fier-à-Bras d’Alfred Delvau», in Gouvernement des hommes, gouvernement des âmes, Mélanges offerts à Charles Brucker, Nancy, PUN, pp. 313-322
  • B. Guidot 2012, «Traits novateurs, initiatives, intuitions et saillies d’Alfred Delvau dans sa réécriture d’Ogier le Danois», ‘Moult a sans et vallour’: studies in medieval French literature in honor of William W. Kibler, Amsterdam – New York, Rodopi, pp. 157-178
  • http://users2.unimi.it/lavieenproses/index.php/titres/78-fierabras-de-jean-bagnyon?showall=1&limitstart=
  • http://users2.unimi.it/lavieenproses/index.php/titres/143-clamades?showall=1&limitstart=

http://users2.unimi.it/lavieenproses/index.php/titres/111-guerin-de-monglave?showall=1&limitstart=


    • réédition : Collection des romans de chevalerie mis en prose française moderne, 1869, vol. 3,
      • Mélusine, p. 145 (ico)
      • Geoffroy a la Grant Dent, p. 289 (p. ico)
      • le mot "Bibliothèque bleue" a disparu de cette réédition en volume qui ne s'adresse plus au même public populaire que la publication en fascicules de 1859-1862


  • "Non représentés dans les anciennes Bibliothèques bleues, Les Amadis de Gaule ont été adaptés partiellement par Delvau en sept récits : Le Chevalier de la mer, Le Beau Ténébreux, Le Chevalier de la verte Tente (non verte épée, comme...

Tome 1 : Les 4 fils Aymon, Huon de Bordeaux, Pierre de Provence, Clémonades et Claremonde, Tristan de Léonois, Gérard de Nevers, Guerin de Montglave, Mélusine, Artus de Bretagne, Ogier le Danois, Flores et Blance-fleur, Vitikind.

Tome 2 : Amadis de Gaule, le chevalier de la mer, le beau ténébreux, le chevalier de la verte épée, les princes de l'amour, le chevalier de la sepente, les héritiers d'amadis, la princesse de trébisond, busando le nain, zirfée l'enchanteresse.

Tome 3 : Lancelot du lac, la reine genièvre, berthe aux grands piesd, milles et amys, baudouin le diable, galien restauré, jean de paris micromégas, le taureau blanc, l'épervier blanc regner lodbrog, fier-à-bras, geoffroy à la grande dent, le petit jehan de saintré

ico


  • Collection des romans de chevalerie mis en prose française moderne, 1869 (page couverture couleur, Lyon) : Fier-à-bras ; Histoire des voyages de Scarmentado ; Histoire d'un bon Bramin ; Ogier le Danois ; Histoire des quatre fils Aymon ; Huon de Bordeaux ; Milles et Amys ; Guérin de Montglave ; Berthe aux grands pieds ; Aucassin et Nicolette ; Alboufaris, père des cavaliers ; Lancelot du Lac ; Arthus de Bretagne ; Tristan de Léonois ; Amadis de Gaule ; Histoire amoureuse de Flores et Blanchefleur ; Mélusine ; Le Roman de la rose ; Histoire de Gérard de Nevers ; Histoire de la comtesse de Ponthieu
éd. en vol Bibliothèque bleue (1859-1860)
  • http://aleph.library.uu.nl/F/?func=direct&doc_library=UBU01&doc_number=000555919 vol. avec Amadis], couleur (parfait pour ico)
    • Préf.: Étude sur les romans de chevalerie et sur les origines de la langue française / par Alfred Delvau -- I. Le chevalier de la mer -- II. Le beau ténébreux -- III. Le chevalier de la verte épée -- IV. Les princes d’amour -- V. Les chevaliers de la serpente -- VI. Les héritiers d’Amadis -- VII. Le chevalier de l’ardente épée -- VIII. La princesse de Trébisonde -- IX. Buzando-le-nain / trad. par Claude Collet -- X. Zirfée l’enchanteresse / trad. par Jacques Gohorry.

Collin de Plancy

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roman de Mélusine de Claude Louis-Combet

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Inventaire des anciennes éditions du roman de Geoffroy à la grand dent

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outils


liste des éditions
  • Sensuyt les faitz et gestes des nobles conquestes de Geoffroy a la gra[n]t dent seigneur de Lusigne[n] et siziesme filz de Raymo[n]din co[m]te dudit lieu et de Melusine, Jmprime nouuellem[n]t a Lyo[n] p[ar] Oliuier Arnoullet / Jmprime a Lyo[n] sur le rosne pres nostre dame de confort par Oliuier Arnoullet. Lyon, Olivier Arnoullet, non daté [plusieurs datations proposées...: c. 1530, c. 1534, etc.]
    • notice USTC
    • exemplaires conservés :
      • Wolfenbüttel (De), Herzog August Bibliothek, 142 3 Quad (3) datation : c. 1540 et mentions d'autres datations (entre c. 1525 et c. 1550)
      • Caen (Fr), Bibliothèque municipale, Rés. A 2114 (5) (à vérifier
      • Paris (Fr), Bibliothèque de l'Ecole Nationale Supérieur des Beaux Arts, Masson 692 (à vérifier, aussi donné pour l'édition Arnoullet 1549)



  • Les conquestes du tres noble et vaillant Geoffroy a la grand dent seigneur de Lusignen et sixiesme filz de [...] et de Raymondin conte dudict lieu. XI[...] a Paris pour Jehan Bonfons libraire demourant en la rue neufve Nostre Dame a l'enseigne sainct Nicollas. - (A la fin :) Cy finist les faictz et gestes des nobles conquestes de Geoffroy a la grand dent sixiesme filz de [...] et de Raymondin. Conte de Lusignen avecq une adventure qui advint d'ung roy d'Armenie de veiller l'espervier. Nouvellement imprime a Paris pour Jehan Bonfons libraire. Paris, Jean Bonfons, s.d.


  • Les faitz et gestes des nobles conquestes de Geoffroy à la grand dent seigneur de Lusignen et sixiesme filz de Melusine et de Raymondin. Avec une adventure qui advint a un roy Darmenie. [À la fin :] Cy finent les faiz et gestes des nobles conquestes de Geoffroy a la grand dent sixiesme filz de Melusine et de Raymondin conte de Lusignen. Avec une adventure qui advint a un roy Darmenie de veiller lesprevier. Nouvellement imprimez a Paris par Nicolas Chrestien imprimeur et libraire. Demourant en la rue neufve nostre Dame a l’enseigne de l’escu de France.. Paris, Nicolas Chrestien, [1547-1557]


  • Les conquestes du tres noble & vaillant Geoffroy a la grand dent. Seigneur de Lusignen : sixiesme filz de Melusine de Raymondin, conte dudict lieu. - A Paris, par Nicolas Bonfons demeurant en la rue Neufve Nostre-Dame, a l'enseigne sainct Nicolas. - (A la fin :) Ci fine les faictz et gestes des nobles conquestes de Geoffroy a la grand dent sixiesme filz de Melusine & de Raymondin, conte de Lusignen. Avec une adventure qui advint a un Roy d'armenie de veiller l'esprevier. Nouvellement imprime a Paris par Nicolas Bonfons, libraire demeurant en la rue Neufve Nostre-Dame, a l'enseigne sainct Nicolas.. Paris, Nicolas Bonfons, s.d.


  • Les gestes, faits et notables conquestes du preux, hardy et redouté chevalier Geoffroy a la Grand Dent, Lyon, Benoît Rigaud, 1580
    • USTC
    • exemplaires conservés :
      • Wolfenbüttel (De), Herzog August Bibliothek, 310 6 Hist (2)
      • Poitiers (Fr), Médiathèque municipale François Mitterrand, DP 497 (à vérifier)


  • Les Gestes, faits & notables conquestes du preux, hardy & redouté chevalier Geoffroy à la grande dent, Seigneur de Lusignan, & sixiesme fils de Raymondin & de Melusine, comte & comtesse dudit Lusignan. Avec l’avanture qui survint au Roy d’Armenie de veiller l’Espervier. Lyon, Benoît Rigaud, 1597. [16]


  • Les Notables gestes, faits, et conquestes du vaillant & redouté Chevalier, Geoffroy à la grand Dent. Seigneur de Lusignan, & sixiesme fils de Raymondin & de Melusine, Comte & Comtesse dudit Lusignan. Aussi l’adventure qui survin au Roy d’Armenie de veiller l’Esprevier. Troyes, Noël Moreau dit Lecoq, 1614. In-8, 64 f.[17]




  • Les Gestes et faits, et notables Conquestes du preux hardy, & redouté Chevalier Geoffroy à la grand Dent, Seigneur de Lusignan, & sixiesme fils de Raymondin & de Melusine, Comte & Comtesse dudict Lusignan. Avec l'advanture qui survint au Roy d’Armenie, de veiller l'Espervier. Troyes, Nicolas Oudot, 1630. In-8, 64 f. n. ch. [avec 29 gravures sur bois.][22]


  • Les Conquestes du très-noble et vaillant chevalier Geoffroy à la grand' dent, Rouen, Jean Oursel, 1681


à trier
  • Les faitz et gestes des nobles conquestes de Geoffroy à la grand Dent, Lyon, Olivier Arnoullet, [c. 1530]
trier (2)


trier (3)
Geoffroy à la Grand Dent


  • voir sur Worldcat


  • Les Conquestes du très-noble et vaillant chevalier Geoffroy à la grand'dent. Rouen, Oursel, 1681, pet. in-8, fig. en bois, v. f.


Théâtre de marionnettes de Liège

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  • Geoffroy la Grand Dent figure aussi parmi les nombreux personnages issus des romans de chevalerie de la Bibliothèque bleue qui ont été intégrés au repertoire du théâtre liégeois de marionnettes

(Claude Neven et Lucile Haertjens, La Marionnette liégeoise, Editions du CEFAL, 2001, p. 98

  • faire aussi rech Google Livres avec Geoffroy marionnette liège

La dent de sanglier / parallèle avec le sanglier

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  • lien avec Hanno à la grant dent
  • particularités monstrueuses des fils
  • lien avec sanglier
  • lien avec l'oncle de Raymondin tué lors d'une chasse au sanglier
  • représentée ou non dans l'iconographie
  • médaille de Geoffroy, représentant un sanglier au revers
  • dent du sanglier tuant le seigneur de Raymondin et dent de Geoffroy représentées de la même façon
  • Jean Markale considère Geoffroy comme l'« incarnation de ce sanglier tué par Raymond et représentant de façon presque totémique la lignée légitime qui n’a pas encore de nom »[24]

Allusions littéraires

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Farce Le Pardonneur, Le Triacleur et la Tavernièr
  • faire rech avec dent Geoffroy triacleur
Pionnier de Seurdre (vers 1524)


Henri II Estienne, Apologie pour Hérodote, 1564
  • " Et quant à moy ie leur donne ma voix, & di § cest honneur appartient beaucoup mieux à S. Christophle. veu sa dent qu'on monstre à Beauuois en Beauuoisin,. en vne petite abbaye qui porte le nom de luy : laquelle dent est telle que iamais Geoffroy à la grand'dent n'y fit oeuvre"
  • ici (éd. 1566)
  • sur l'ouvrage


  • « Le premier groupe consiste en références visant à faire rire le public, soit en ridiculisant le genre du « vieux roman », lecture des ignorants, soit en évoquant les vieux titres dans un contexte comique. Ces allusions prennent souvent la forme d’énumérations plus ou moins longues, où figurent plusieurs représentants du genre. Voici quelques titres de la bibliothèque d’un poète pauvre, qui, en dressant l’inventaire de ses biens, veut convaincre le roi qu’il n’a pas d’argent pour payer la taille : « Geoffroy, dis la grand’dent, les quatre fils d’Aymon,/Le Compost des Bergers, & Robert le Demon ;/[…] Gallien retoré, Alexis Piedmontois,/La Flacon qui remet les veillards en jouuence,/La belle Maguelonne, & Pierre de Prouence,/[…] Ollivier le Dannois, Valentin et Orson19. » »
  • Un texte de 1660, cité par F. Brunot, nous décrit la balle d'un mercerot : « des almanachs, livrets d'Abécé, la Gazette ordinaire et extraordinaire, des légendes et petits romans de Mélusine, de Maugis, des quatre fils Aymond, de Geoffroy la grand'dent, de Valentin et Ourson, des chasse-ennuys, des chansons mondaines, sales et vilaines dictées par l'esprit immonde, vaudevilles, villanel- les, airs de cour, chansons à boire... » (36).


éditeur fictif du Hochepot ou Salmigondi des folz (1596)
  • Aignan, prince des Archifolz, Hochepot ou Salmigondi des folz, contenant un très pur narré, et comme la salse parille contre le goûteux, poyvré et maudict edict, naguères sailly à deux potences des fines-fontes de la Haye en Hollande, sur le faict des passeportz et la proscription des jésuistes. Traduict du hollandois-flamand en vulgaire françois, Imprimé à Pincenarille, ville de la Morosophie : par Geofroy à la grand dent, 1596
  • notice BNF
  • USTC
  • Roland Mortier, Un pamphlet jésuite "rabelaisant", le "Hochepot ou Salmigondi des folz", 1596 : étude historique et linguistique suivie d'une édition du texte. Bruxelles : Palais des Académies, 1959 (dispo via ProQuest - à voir si dispo UL)

Folklore

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  • Au XVIIe siècle, on montrait aux visiteurs de l'église Saint-Hilaire de Poitiers un tombeau censé être celui de Geoffroy la grand'Dent, « fils de Merlusine »[25]

Borgne de Py-Chabot

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Dans l'art

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Médaille

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  • attribué à l'Italie selon le musée mais à Peter Vischers selon la maison aux enchères Baldwin
  • médaille du musée en argent, celles des enchères en bronze


  • Repro dans Johann Friedrich Joachim, Das neu eröffnete Münzcabinet, vol. 3, 1770, planche p. 190 (qualité merdique du scan)



  • Susan Gaylard, Hollow Men: Writing, Objects, and Public Image in Renaissance Italy, 2013*** (photos ipad)


  • voir section sur Promptuarii Iconum Insigniorum
  • importer meilleure image du Promptuarii avec les deux côtés
  • bidouiller image avec les deux faces

Tête de Niort

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tête présumée d'une statue de Geoffroy à la Grand Dent, retrouvée lors de fouilles à l'abbaye de Maillezais au XIXe s., conservée au musée de Niort. Cette tête a inspirée celle de la sculpture inaugurée à Maillezais en 2000.

  • Neil Kenny, Death and Tenses: Posthumous Presence in Early Modern France, Oxford University Press, 2015 (ISBN 0198754035 et 9780198754039), reproduction de la photo en page couverture et p. 220
    • "stone head (height 19 cm, width 24 cm, depth 20 cm, sixteenth century or possibly seventeenth; thought to depict Geoffroy de Lusignan (Tête sculptée de Geoffroy la grand’dent, Renaissance. Maillezais (Vendée). Communauté d’agglomération du Niortais, Inventaire 835.1.8. Crédit photographique : Musée Bernard d’Agesci – CAN.)"
  • Cette tête est conservée au musée Bernard-d'Agesci à Niort (inventaire 835.1.8
  • autrefois conservée au musée lapidaire de Niort
    • Catalogue du Musée Lapidaire : musée départemental (ancien Hôtel-de-ville) : Niort / [par E. Roy,...] ; Société de statistique, sciences lettres et arts des Deux-Sèvres, 1888, p. 32, no 135

L'Épopée chimérique de Lusignan

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  • L'épopée chimérique, de Jane Conil, 2007, sculpture contemporaine équestre de Geoffroy la Grand Dent à Lusignan, promenade de Blossac
    • Texte explicatif du panneau : "Ce que l'histoire et les chroniqueurs nous ont laissé..

Geoffroy la Grand'Dent était la figure la plus marquante des dix enfants de Mélusine et de Raymondin. Mi homme, mi animal, réel et légendaire, il était le lien le plus puissant entre les Seigneurs de Lusignan - petit fils de Hugues VIII- et de la Fée. Sans pouvoir discerner le vrai du faux, l'histoire de ce personnage au faciès ingrat, pourvu d'une dent de sanglier et d'une force incroyable a marqué le territoire régional et au -delà par ses combats sanguinaires de Maillezais et Northumberland. Ce chevalier guerrier était le plus redoutable, mais aussi le plus courageux et le plus audacieux de tout les fils de Mélusine.. "L'épopée chimérique" J'ai essayé de mêler l'histoire de Geoffroy comme guerrier sanguinaire et, en même temps, le géant de la légende, fils de Mélusine sur son cheval venu d'un autre monde . Plus largement si l'on exprime dans ses rêves et son imaginaire ses propres volonté de puissance, peut-être, peut-on dans sa vie ordinaire développer plus d'humilité et de compassion ? Ce que pouvait faire Geoffroy, fils de Fée. Jane Conil La sculpture de Jane Conil a été officiellement offerte le samedi 30 juin 2007 à la Ville de LUSIGNAN par l'association RE-CREATION."


Statue du géant brisée à Maillezais

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  • statue de Geoffroy la Grand Dent à l'abbaye de Maillezais, inaugurée en 2000, inspirée des "géants tombés" du Seigneur des Anneaux de Tolkien : Tête, épaule, 2 mains (doigts...), 1 pied sur un parcours pédagogique
  • réalisée en 2000
  • Réalisée par l'Atelier du Crocodile
  • Oeuvres monumentales: Jean-Michel Solvès et Jaume Plensa : « Quant à la sculpture tête brisée, elle a été réalisée en 2000 : il s'agit d'une reproduction monumentale d'une toute petite sculpture découverte à la fin du XIXème siècle, censée représenter le seigneur Geoffroy de Lusignan, dit Geoffroy la Grand'Dent, qui au début du XIIIème siècle a pillé l'abbaye. La légende en fera un fils de Mélusine, puis Rabelais s'en empare pour en faire un compagnon de Gargantua et Pantagruel. »
  • voir aussi ici, ici


Marques typographiques

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  • marque typographique des Fradin, libraires-imprimeurs à Lyon, avec Mélusine et Geoffroy
François Fradin
  • François Fradin, imprimeur à Lyon d'origine poitevine actif de 1493 à 1537 - élément Wikidata
  • autre marque de 1514, diff de celle de 1515***
    • voir Eygun, p. 85-86
    • Roblin, p. 247-249
    • "François Fradin", dans " Dictionnaire des imprimeurs et libraires lyonnais du XVe siècle " , réd. Guillaume Fau [ et al.], dans Le berceau du livre: autour des incunables. Études et essais offerts au Professeur Pierre Aquilon par ses élèves, ses collègues et ses amis. (dir. Fr. Barbier), Revue française d'histoire du livre, 2003, no 118-121 (sommaire, p. 223-224 (natif du Poitou, p. 223)
  • Louis-Catherine Silvestre, Marques typographiques, ou, Recueil des monogrammes, chiffres, enseignes, emblèmes, devises, rébus et fleurons des libraires et imprimeurs qui ont exercé en France depuis l'introduction de l'imprimerie en 1470 jusqu'à la fin du seizième siècle : à ces marques sont jointes celles des libraires et imprimeurs qui pendant la même période ont publié, hors de France, des livres en langue française, 1867, vol. 1
  • Louis-Catherine Silvestre, Marques typographiques, ou, Recueil des monogrammes, chiffres, enseignes, emblèmes, devises, rébus et fleurons des libraires et imprimeurs qui ont exercé en France depuis l'introduction de l'imprimerie en 1470 jusqu'à la fin du seizième siècle : à ces marques sont jointes celles des libraires et imprimeurs qui pendant la même période ont publié, hors de France, des livres en langue française, 1867, vol. 2 :


1re marque, att 1509



4e marque de Fradin, non attestée par Silvestre, vers 1520



  • François Eygun, « Ce qu'on peut savoir de Mélusine et de son iconographie », Bulletin de la Société des antiquaires de l'Ouest et des musées de Poitiers, 4e série,‎ , p. 57-95 (lire en ligne).


  • représentation de Geoffroy à la Grand Dent depuis les romans de Jean d'Arras et Couldrette jusqu'à nos jours
  • % important des illustrations consacrées à Geoffroy à la Grand Dent dans les romans de Jean d'Arras et Couldrette et imprimés du XVIe siècle
  • représentation - ou non - de la dent

Lieux de mémoire

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Lusignan

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représentation de Geoffroy apparaissant au portail du château de Lusignan, selon Brantôme et autres (trouver sources)
statue de Jane Cornil
représentations Mélusine, Geoffroy et armoiries de Lusignan, p.e. sculptées sur les portes de la gare de Lusignan, fin XIXe s.
  • Gare de Lusignan
  • Paysages et monuments du Poitou, ici
  • aussi ici :"La gare de Lusignan est empreinte d'histoire locale : des sculptures en haut reliefs de Mélusine, Raymondin et Geoffroy ornent les dessus des ouvertures."
  • image du haut-relief de Mélusine ici
  • auteur et source d'inspiration des sculptures chez Dessaivre
  • [[lien blacklisté] image possible de Geoffroy sur la gare], [[lien blacklisté] ici]
  • sculptures réalisées par Jean-Baptiste Baujault, qui réalise aussi sculptures de Mélusine pour le viaduc de Lusignan
  • Marie-Paule Dupuy, « Baptiste Baujault, artiste statuaire. La Crèche (Deux-Sèvres) : 19 avril 1828 - 27 novembre 1899 » Aguitaine : revue de la Société d’Ethnologie et de Folklore du Centre-Ouest, t. 31, 3e livraison, n° 212, mai-juin 1999, p. 3-25 ; 4e livraison, n° 213, juillet-août 1999, p. 3-28 et 71 ; 5e livraison, n° 214, septembre-octobre 1999, p. 3-30 ; 6e livraison, n° 215, novembre-décembre 1999, p. 3-31 ; t. 32, 1re livraison, n° 216, janvier-février 2000, p. 3-24.
    • en particulier no 5-6, ici, avec photo de tête de Mélusine à la gare en couverture
      • p. 8-9 gravures de Babinet
      • p. 22-25, datation, description, contexte de réalisation des sculptures (viaduc et gare), avec photo de la tête de Geoffroy p. 24-25
      • et juillet 1999 (no 7-8), p. 5-7 (2 sculptures de Geoffroy sur la gare ?; allusion à la gravure de Babinet, à la tête de Niort, gravure de Thevet, etc.)***
    • images des têtes de la gare sur Flickr (licence pas ok) : Mélusine, Geoffroy? (semble inspiré des gravures qui circulaient), Raimondin ou Geoffroy ? (a un peu la gueule de la tête de Niort), armoiries

Maillezais

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Vouvant

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Vouvant - Tour Mélusine - Enceinte fortifiée de Vouvant

La maison dite « la Grand'Dent »
  • "Située actuellement place Saint-Louis, cette maison est édifiée à partir du XIVe siècle avant d'être remaniée au XVIIe siècle. Avant la Révolution française, la maison est nommée « Maison des 3 Rois ». C'est après cette période que la demeure est dénommée « Maison la Grand'Dent » en référence au personnage de Geoffroy la Grand'Dent issu de la légende de la fée Mélusine. Plusieurs éléments remarquables sont visibles dans cette maison, dont un escalier avec une disposition particulière et des marches de chêne massif." (Ludovic Géron, 2016-2022) source - archivé

Bibliographie (début de mise en modèle)

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  • Alexandra Hoernel, Le lignage des fées : écriture et transmission de la féerie aux XVe et XVIe siècles (thèse de doctorat en Lettres et Arts), Tours, Université François-Rabelais, (présentation en ligne, lire en ligne)
    • téléchargé sur PC - Dévastation de Maillezais (citations de l'article de G. Pon, Geoffroy chez les écrivains de la Renaissance...***)
  • Alexandra Hoernel, « La fiction et le mythe, lectures humanistes du récit mélusinien », dans André Schnyder et Jean-Claude Mühlethaler, éditeurs, 550 Jahre deutsche Melusine : Coudrette und Thüring von Ringoltingen / 550 ans de Mélusine allemande : Coudrette et Thüring von Ringoltingen, Berne, Peter Lang, , p. 161-181
    • Intégration de la fée Mélusine dans la culture et particulièrement les fictions humanistes; Geoffroy chez des auteurs de la Renaissance (Bouchet, etc.); extraits chez Google Livre; extraits copiés sur PC
  • (en) Lydia Zeldenrust, « Serpent or Half-Serpent? Bernhard Richel’s Melusine and the Making of a Western European Icon », Neophilologus, vol. 100, no 1,‎ , p. 19–41 (ISSN 1572-8668 et 0028-2677, DOI 10.1007/s11061-015-9458-0, lire en ligne)
    • résumé : "This essay presents a much-needed exploration of the impact of the woodcuts of the first German Melusine edition on the iconography of the larger, Western European Mélusine tradition. Although the debt owed by printers of early German Melusine editions to Bernhard Richel’s editio princeps has been acknowledged, the influence of Richel’s images on the woodcuts of early editions printed in other languages—French, Castilian, Dutch, and English—as yet remains largely unexplored. By examining the impact of one of Richel’s woodcuts in particular—that depicting Melusine’s transformation into a half-serpent—this essay will trace how Richel’s iconography came to play such an important role that his depiction of Melusine’s hybrid body eventually became one of her defining and most recognisable characteristics. In so doing, it reveals a number of interesting transcultural connections between early Mélusine printers and the clever image-recycling strategies they employed. This case study will also give us valuable insight into the production and illustration of early printed books, as the cross-cultural reuse and copying of prototype images challenge modern ideas of coherence between text and image."
    • mettre en relation l'image de Mélusine au double hennin de Lyon avec la Mélusine de François Fradin

Bibliographie potentielle

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Études

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En ligne
  • François Eygun, « Ce qu'on peut savoir de Mélusine et de son iconographie », Bulletin de la Société des antiquaires de l'Ouest et des musées de Poitiers, 4e série,‎ , p. 57-95 (lire en ligne).



sur les Lusignan "historiques"
Papier
  • Myriam White-Le Goff, Envoûtante Mélusine, 2008 (dispo UL) (super analyse du personnage de Geoffroy)
  • Founding fiction... (dispo UL) notamment article sur l'épisode chypriote


  • L. Harf-Lancner "L’image et le monstrueux : Geoffroy la grand dent, le sanglier de Lusignan", Melusine, ed, Buschinger et al., Reineke-Verlag Greifswald, 1996, p. 77-92. ref
  • S. Roblin : "Le sanglier et la serpente : Geoffroy la grand dent dans l’histoire des Lusignan", Métamorphose et bestiaire fantastique au Moyen Age, éd. L. Harf, Paris, Collection de l’E N S de Jeunes Filles, 1985, pp. 245-285. (UL : PN 682 M53 M587 1985)
  • Jean-Jacques Vincensini, "La Dent de la Mère. Geoffroy ou les vertus de l’inquiétant merveilleux", dans Écriture et réécriture du merveilleux féerique. Autour de Mélusine, éd. Matthew Morris et Jean-Jacques Vincensini, Paris, Classiques Garnier, 2012, p.157-176.
    • résumé : « Quel est le sens des tares physiques sur le visage des fils de Mélusine ? Notamment de la dent de sanglier de Geoffroy, le terrible héros sans peur. »[28]
    • compte rendu
  • 550 ans de Mélusine allemande – Coudrette et Thüring von Ringoltingen, éd. A. Schnyder et J.-C. Mühlethaler, Bern, Peter Lang (Tausch 16), 2008, 428 p. - nombreux articles concernant Geoffroy, voir compte rendu

Sources

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Anciennes éditions

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Mélusine


Bibliothèque bleue

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  • Lise Andries, « Mélusine et Orson: deux réécritures de la Bibliothèque bleue » in La bibliothèque bleue et les littératures de colportage, ed.Thierry Delcourt and Elisabeth Parinet (Paris: École des Chartes, 2000), pp. 78–92
  • Hélène Bouquin, « L'illustration du roman de Mélusine dans la Bibliothèque bleue (XVIIe-début XVIIIe siècle) », in La bibliothèque bleue et les littératures de colportage, ed. Thierry Delcourt and Elisabeth Parinet (Paris: École des Chartes, 2000), pp. 139 et suiv.

Bibliothèque universelle des romans

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première publication
  • « Romans merveilleux : Histoire de Mélusine », dans La Bibliothèque universelle des romans, juillet 1775, volume II, Paris, p. 138-170, voir notamment p. 167 :
rééditions
  • « Romans merveilleux : Histoire de Mélusine », dans La Bibliothèque universelle des romans, t.1, Paris, 1782, p. 201 et suiv. (réédition)
analyses
  • réécriture du roman de Jean d'Arras
  • Desponds 2014, p. 15-16 : « Dans la réécriture, l’épisode [incendie de Maillezais par Geoffroy] est éliminé et Geoffroy n’apparaît plus que comme un chevalier modèle, soucieux de la bonne gouvernance de son domaine : "Geoffroy avait annoncé, n’étant encore qu’un enfant, qu’il serait l’homme le plus fort et le plus vaillant de son siècle. [...] Geoffroy, de retour dans ses Etat, les gouverna avec sagesse, fruit de ses travaux et des connaissances qu’il avait acquises dans ses expéditions." [version Bibliothèque universelle, 1782, p. 217-218] Par rapport au récit médiéval, la réécriture rejette également la violence. »***

Traductions

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Thüring von Ringoltingen (adaptation de Coudrette, 1456)

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  • « Simultanément, la version polonaise accentue la dimension surhumaine du plus terrible des fils de Mélusine, Geoffroy la Grand Dent, prenant plaisir à le comparer à un lion ou lui faisant tenir des propos particulièrement cruels envers son frère Froymond : « Il est impossible que dans la famille de chevaliers, il y ait un dégénéré qui soit aussi efféminé que vous le dites » (p. 93; on remarque, au sujet de cet épisode, que pour Siennik, contrairement à Thüring, Froymond prend l’habit avant le combat de Geoffroy contre le géant Gédon). Le traducteur polonais, par ailleurs, s’amuse à ponctuer son récit de détails qu’ignorent aussi bien Thüring de Ringoltingen que Coudrette : le fils de Mélusine nommé Dietrich, par exemple, recueille tout l’héritage de Mélusine, de Partenach « jusqu’à la Corse » (p. 116); le roi d’Arménie qui tente l’épreuve de l’épervier a soin de nourrir l’oiseau d’« un cœur d’agneau » (p. 120); c’est en lisant que Geoffroy découvre l’histoire du chevalier anglais qui risque l’aventure du mont Canigou (Siennik supprime ici la tentative effectuée également par un chevalier hongrois). Amusement ou défaillance ? Quand Geoffroy découvre ses origines, le texte polonais oublie (p. 107) de justifier l’essentiel : le motif de la transgression du roi Hélinas, origine de son abandon par sa femme et ses trois filles, dont Mélusine. Observons enfin que, pour le traducteur polonais, c’est bien son oncle, le comte de Forez, que Geoffroy pousse à la mort; en cela il est fidèle à Coudrette et non à Thüring qui en fait son cousin. »[29]


traductions françaises
  • Thüring von Ringoltingen, Melusine. Traduction française par Jean-Marc Pastré, Greifswald, Reineke (Reinekes Taschenbuch-Reihe, 16), 1996, xi + 88 p.
  • Thüring de Ringoltingen, Mélusine et autres récits, présentés, traduits et annotés par Claude Lecouteux, Paris, Champion (Traductions des classiques français du Moyen Âge, 59), 1999, 237 p.
études
  • Buschinger, Danielle, « Thüring von Ringoltingen, adaptateur du roman français de Coudrette, Mellusigne ou Livre de Lusignan ou de Partenay », 550 Jahre deutsche Melusine – Coudrette und Thüring von Ringoltingen. 550 ans de Mélusine allemande – Coudrette et Thüring von Ringoltingen. Beiträge der wissenschaftlichen Tagung der Universitäten Bern und Lausanne vom August 2006. Actes du colloque organisé par les Universités de Berne et de Lausanne en août 2006, éd. André Schnyder et Jean-Claude Mühlethaler, Bern, Frankfurt am Main et New York, Lang (TAUSCH, 16), 2008, p. 47-62.
  • Harf-Lancner, Laurence, « Du manuscrit à l'imprimé : l'illustration du Roman de Mélusine, de Thüring von Ringoltingen à Jean d'Arras », in : 550 ans de Mélusine allemande – Coudrette et Thüring von Ringoltingen, Peter Lang, Bern, Berlin, Bruxelles, 2008...
    • résumé : « Laurence Harf-Lancner (Université de Paris III – Sorbonne Nouvelle) retrace le cheminement paradoxal qui va « du manuscrit à l’imprimé : l’illustration du Roman de Mélusine, de Thüring von Ringoltingen à Jean d’Arras ». Elle part de l’observation du fait que les trois éditions du roman alémanique ont précédé celle du roman premier de Jean d’Arras (Genève, Adam Steinschaber, 1478). On est passé, pour Thüring, du manuscrit à l’imprimé, de la miniature à la gravure, et on a ensuite repris les illustrations de l’imprimé pour le roman de Jean d’Arras qui n’est même pas la source de Thüring, en dépit des grandes différences des récits. L. Harf-Lancner explique les conséquences d’un tel choix après avoir présenté l’iconographie de deux manuscrits particulièrement intéressants de Thüring : celui de Nuremberg, Germanisches Nationalmuseum 4028, daté de 1468 et celui de Bâle, Universitätsbibliothek O.I. 18, daté de 1471. Le manuscrit de Nuremberg suit le mouvement général de gommage des traits monstrueux des fils. Sur ce point un seul manuscrit français fait exception : le B.N. fr. 24383. Au contraire, le manuscrit de Bâle insiste sur la monstruosité de Geoffroy la Grand Dent et on reprendra une partie de son iconographie dans les éditions de Jean d’Arras. Plus tard, les bois de Bernard Richel qui ornent l’édition du roman de Thüring vont également être repris par les éditions de l’œuvre du Français. Il s’ensuit que les épisodes que Thüring avait supprimés ne sont pas illustrés chez Jean d’Arras et que certaines images correspondant aux ajouts de Thüring n’auront pas leur place auprès du texte du Français. Or ce curieux rapport entre texte et image infléchit nécessairement la lecture du roman originel. »


  • Geoffroy chez Thüring von Ringoltingen vs Coudrette
  • représentation dans l'ico ??
  • fortune ds l'édition
manuscrits numérisés

Traductions / diffusion dans l'imprimerie

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* Delavigne, Anne-Hélène, « L'adaptation danoise de la Mélusine de Thüring de Ringoltigen », Mélusines continentales et insulaires. Actes du colloque international tenu les 27 et 28 mars 1997 à l'Université Paris XII et au Collège des Irlandais, éd. Jeanne-Marie Boivin et Proinsias MacCana, Paris, Champion (Nouvelle bibliothèque du Moyen Âge, 49), 1999, p. 27-41. (dispo UL) (depuis Thüring ?)

  • Baukje Finet van der Schaaf, "Le roman de Mélusine dans les anciens Pays-Bas", Formes et difformités médiévales (Hommage Cl. Lecouteux), 2010, p. 449-460; 1re version imprimée néerlandaise, adaptée de Jean d'Arras et de la traduction allemande de Coudrette... intègre mort de Geoffroy, absent de J. d'Arras mais narré par Coudrette
ico existante sur Commons
  • illustrations du manuscrit Thüring von Ringoltingen: Geschichte von der schönen Melusina (Basel 1471) ici, belles illustrations couleur
  1. Jean Meschinot, sur ARLIMA, page consultée le 15 décembre 2017
  2. Christine Martineau-Genieys, Les lunettes des princes de Jean Meschinot, précédée d'une étude sur sa vie et son œuvre, Genève, Droz (Publications romanes et françaises, 121), 1972, (ISBN 2600028218 et 9782600028219), p. 24, LXIV, l. 7-12. Pour l’identification de « Gieoffroy o la grant dent », voir p. 98, note 56.
  3. Voir la liste des éditions sur Arlima
  4. édition originale : Le panegyric du Chevallier sans reproche, Poitiers, Jacques Bouchet [et Enguilbert de Marnef], 28 mars 1527 (1528 n. st.), p. 40
  5. réédition : Jean Bouchet, Le panegyric du chevalier sans reproche, ou Mémoires de La Tremoille, Paris, Collection complète des mémoires relatifs à l'histoire de France, tome 14, 1826, p. 345.
  6. Histoire de la maison royale de Lusignan (1896), p. 186-189
  7. André Thevet, La Cosmographie universelle, 1575, 2e partie, fol [http://books.google.ca/books?id=OqRJAAAAcAAJ&lpg=PA493&ots=Jdebwpm8ae&dq=Melusine%20Andre%20Thevet&hl=fr&pg=PA493#v=snippet&q=melusine&f=false 525]
  8. André Thevet, Les vrais pourtraits et vies des hommes illustres grecz, latins et payens, volume 2, Paris, par la veuve I. Kervert et Guillaume Chaudière, 1584, fol. 239-240 (chapitre 14)
  9. Lise Andries, « La Bibliothèque bleue, une littérature éphémère ? », Les éphémères, un patrimoine à construire, sur Fabula / Colloques, Fabula, (consulté le )
  10. Catalogue reproduit dans Antoine-Henri-François Corrard de Bréban, Recherches sur l'établissement et l'exercice de l'imprimerie à Troyes, Paris, Chossonery, , 3e éd. (1re éd. 1839) (lire en ligne), p. 187-193. L'entrée concernant Mélusine apparaît à la p. 187.
  11. https://thesaurus.cerl.org/record/cnp01908536, http://data.bnf.fr/14972773/isidore_desire_regnier/
  12. https://catalyst.library.jhu.edu/catalog/bib_3467121
  13. Description de la notice du catalogue BNF
  14. Philippe Renouard, Répertoire des imprimeurs parisiens : libraires, fondeurs de caractères et correcteurs d'imprimerie : depuis l'introduction de l'imprimerie à Paris (1470) jusqu'à la fin du seizième siècle, M. J. Minard, Lettres modernes (Paris), 1965, p. 42; Jean Bonfons sur data.bnf.fr
  15. Description de la notice du catalogue de la BNF
  16. Roméo Arbour, L'Ère baroque en France : répertoire chronologique des éditions de textes littéraires : Première partie : 1585-1615, Genève, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-03557-6), p. 293-294, no 2330.
  17. Roméo Arbour, L'Ère baroque en France : répertoire chronologique des éditions de textes littéraires : Quatrième partie, supplément, 1585-1643, Genève, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-03610-8), p. 253, no 20518.
  18. Nicolas Oudot (1616-1692), époux d'une Marie Moreau
  19. Noël Moreau sur data.bnf.fr; Noël Moreau sur Catalogue BNF
  20. Roméo Arbour, L'Ère baroque en France : répertoire chronologique des éditions de textes littéraires : Deuxième partie, 1616-1628, Genève, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-03567-5), p. 65, no 8392.
  21. Roméo Arbour, L'Ère baroque en France : répertoire chronologique des éditions de textes littéraires : Deuxième partie, 1616-1628, Genève, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-03567-5), p. 523, no 11767.
  22. Roméo Arbour, L'Ère baroque en France : répertoire chronologique des éditions de textes littéraires : Troisième partie : 1629-1643, Genève, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-03579-8), p. 63, no 13976.
  23. Nicolas Oudot sur BNF
  24. Cité par Barbara LaFond, De l'amour courtois à "l'amour marié": le roman allemand (1456-1555), Peter Lang, 2005, (ISBN 3906770508 et 9783906770505), p. 44.
  25. Gilbert Saulnier du Verdier, Le voyage de France, dressé pour la commodité des François et des étrangers, édition corrigée et augmentée, Paris : Bobin, 1662, p. 199.
  26. Histoire de la maison royale de Lusignan (1896), p. 2
  27. Antoine Furetière, Dictionnaire universel contenant généralement tous les mots françois, tant vieux que modernes, et les termes de toutes les sciences et des arts, 1690, article « Dent », p. 794
  28. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01253784
  29. https://www.cairn.info/revue-le-moyen-age-2005-1-page-133.htm

Voir potentiel

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  • Lecouteux, Claude, « Mélusine: bilan et perspectives », Mélusines continentales et insulaires. Actes du colloque international tenu les 27 et 28 mars 1997 à l'Université Paris XII et au Collège des Irlandais, éd. Jeanne-Marie Boivin et Proinsias MacCana, Paris, Champion (Nouvelle bibliothèque du Moyen Âge, 49), 1999, p. 11-26.
contes pour enfants
illustrations
  • Marion Pouspin, « La relation texte-image dans les pièces gothiques », Perspectives médiévales [En ligne], 38 | 2017, mis en ligne le 01 janvier 2017, consulté le 25 juin 2018. URL : http://journals.openedition.org/peme/12646 ; DOI : 10.4000/peme.12646
répertoires bibliographiques
  • Fictions narratives en prose de l’âge baroque. Répertoire analytique. Première partie (1585-1610)
    • Gestes, faits et notables conquestes du preux, hardy et redouté chevalier Geoffroy à la grande dent, 799
    • dispo UL : Référence : PN 715 B582 71