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- « Éléments biographiques » : des choses à dire sur sa vie ? L'organisation des ateliers, les éventuels voyages, son âge au moment de telle réalisation …
Bibliographie (1)
modifierContenu le plus intéressant
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- Théophile Homolle, « Inscriptions archaïques de Délos », Bulletin de correspondance hellénique, vol. 7, , p. 254-258 (lire en ligne, consulté le ).
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- Jean Marcadé (dir.), Antoine Hermary, Philippe Jockey, François Queyrel et Philippe Collet, Sculptures déliennes, Athènes et Paris, École française d'Athènes et Boccard, , 225 p. (ISBN 2-7018-0100-1, OCLC 36111718, SUDOC 003949729), « Athènes, Musée national, MN 21 : Niké d'Archermos de Chios », p. 38-39.
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- Jean Charbonneaux, Roland Martin et François Villard, Grèce archaïque : -, Paris, Gallimard, coll. « L'Univers des Formes », (1re éd. 1968), 415 p. (ISBN 978-2-07-012161-8, OCLC 494354276, SUDOC 128474254).
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Œuvres attribuées à Archermos (Niké de Délos et Korè 675)
modifierPeinture de la Grèce antique#Restitution des couleurs résiduelles
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Reproductions
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Pour la Niké de Délos :
- un moulage de la statue, en plâtre, conservé à l'Institut supérieur des beaux-arts de Besançon Franche-Comté, et présentée lors de l'exposition « Cas d'écoles. Moulages et enseignement des arts et de l'archéologie » en 2018[1].
- un moulage de la tête, en plâtre, conservé à l'Akademisches Kunstmuseum de l'université de Bonn[2],[3].
- trois moulages de la tête, du corps et de la base, en plâtre, conservés à la Skulpturensammlung de Dresde[4],[5],[6].
- un moulage de la statue, en plâtre, conservé à l'École supérieure des beaux-arts de Tours au sein de la chapelle du Petit-Saint-Martin[7].
Pour la Korè 675 :
- un moulage polychrome, en plâtre, réalisé entre 1890 et 1910 par Émile Gilliéron, prêté par le Metropolitan Museum of Art de New York et conservé au Museum für Abgüsse Klassischer Bildwerke (de) de Munich[8].
Bibliographie (2)
modifier- (en) « Vinzenz Brinkmann, Reconstruction of the so-called Chios Kore from the Athenian Acropolis », sur The Metropolitan Museum of Art (consulté le ).
- (de) Vinzenz Brinkmann et al., Bunte Götter. Golden Edition: Die Farben der Antike, Munich, Prestel (de), , p. 65-81, 164-165.
- « Nike of Delos », sur Museum of Classical Archaeology Databases (en) (consulté le ).
- Bernard Holtzmann et Alain Pasquier, L’art grec : histoire de l’art antique, Paris, École du Louvre RMN-Grand Palais, coll. « Petits manuels de l'École du Louvre », (1re éd. 1998), 364 p. (ISBN 978-2-7118-5905-4), « Une corè ionienne de l'Acropole », p. 136-137.
- (el) Giórgos Despínis (de) et Nikólaos Kaltsás (en), Musée national archéologique d'Athènes, Κατάλογος γλυπτών. Ι.1, Γλυπτά των αρχαικών χρόνων από τον 7ο αιώνa έως το 480 π.Χ. [« Catalogue des sculptures. I.1, Sculptures de l'Antiquité du VIIe siècle à »], Athènes, Caisse des fonds archéologiques et des expropriations, (ISBN 978-960-386-135-5, SUDOC 184705797).
- (fr + el + en) Jean-Charles Moretti, 1873-1913, Délos : Images d'une ville antique révélée par la fouille, Athènes, École française d'Athènes, , 159 p. (ISBN 978-2-86958-294-1, SUDOC 223478784).
- National Museum Of Athens Sculpture Bronzes Vases 1998 By BASIL PETRAKOS Pdf.
La Niké de Délosmodifier.jpg) La Niké de Délos (ou Niké d'Archermos) est une statue en pied de femme ailée, représentant Niké ou Artémis, réalisée vers d'après son style[9]. Elle est découverte lors de fouilles archéologiques à Délos, un de ses bras ayant été retrouvé plus tard par des chercheurs français[9]. La découverte d'une base de statue près de la Niké, présentant un sommet irrégulier ayant pu supporté le drapé qui pend des jambes de la statue, sur laquelle se trouve une inscription en caractères de Paros, semble faire d'Archermos le sculpteur de la Niké de Délos, dans un atelier situé sur Paros[9]. Le rapprochement entre la base et la statue fait néanmoins l'objet de débats dans l'historiographie[9], et l'attribution de cette œuvre à Archermos n'est pas certaine[10]. La statue de 90 cm adopte une pose courante dans la sculpture grecque de l'époque archaïque, en « course agenouillée »[11],[9]. Elle porte un péplos peint de couleurs vives, par-dessus lequel se place un chitôn[9]. Elle porte sur la tête une couronne, à l'origine sertie de pièces d'orfèvrerie[10]. La Korè de Chiosmodifier La Korè de Chios (ou Korè 675) est une korè, une statue archaïque de jeune femme, retrouvée sur l'acropole d'Athènes[11],[12], datée de et mesurant 55 cm de hauteur[11]. Découverte en plusieurs morceaux — sa tête est retrouvée en 1886 à l'est du Parthénon, tandis que son corps est retrouvé deux ans plus tard au sud de l'édifice — et réassemblée, elle reste en partie incomplète, les extrémités de la statue étant perdues[13]. Elle est surnommée « Korè de Chios », à cause de sa ressemblance avec les statues produites sur l'île[13], ou « Korè 675 », d'après son numéro d'inventaire[11]. Elle est attribuée à Archermos par la découverte d'une colonne dédicacée par une femme nommée Iphidikè et signée par le sculpteur[a],[11],[12] : certains chercheurs théorisent que la colonne a pu soutenir la statue, notamment par rapport au matériau employé et à la dimension des deux pièces[12]. Néanmoins, cette attribution est remise en question par les travaux les plus récents : l'absence de détails sculptés à l'arrière de la statue suggère qu'elle était plutôt positionnée dans une niche ou contre un mur[13].
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